La construction européenne - Introduction | Rassemblement

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LE RASSEMBLEMENT POUR L’EUROPE
RUE DE NIVELLES, 100
7090 RONQUIERES
LA CONSTRUCTION EUROPEENNE
Au sommet dans la paix
UN APERCU DE L’HISTOIRE DE L’EUROPE
Les guerres et enfin la paix
LES PERES FONDATEURS
Les grands hommes d’Etat
LES AGRANDISSEMENTS SUCCESSIFS
La route du succès
LES INSTITUTIONS EUROPEENNES
L’exercice difficile du pouvoir
LES POLITIQUES COMMUNES
Travailler ensemble pour le bien commun
UNE CONSTITUTION EUROPEENNE
Un règlement pour vivre ensemble dans la paix
Je suis jeune. Pourquoi ai-je intérêt à ce que la construction européenne continue ?
…
je veux vivre en paix et ne jamais connaître la guerre que mes aïeux ont connue….
…
je veux pouvoir étudier, travailler, voyager librement dans toute l’Europe…..
…
je veux avoir des copains et des copines dans toute l’Europe….
…
je veux que l’Europe, ses langues, ses cultures, ses idéaux gardent leur place dans
le monde et continue à influencer l’avenir de l’humanité
… je veux que l’Europe devienne la première puissance mondiale.
UN APERCU DE L’HISTOIRE DE L’EUROPE
Les guerres et enfin la Paix
L’Europe occidentale a l’âge du Christ, soit
2000 ans
+- 0 à +- 500 :
+- 500 à +- 1500 :
+- 1500 à 1945 :
1945 à
…
:
PAX ROMANA
Paix et prospérité
FEODALITE
Obscurantisme et misère
TEMPS MODERNES
Guerres fratricides
PAIX EUROPEENNE
Paix et prospérité
La civilisation est née : - en Mésopotamie (l’Irak actuel) ;
- autour de la Méditerranée ;
- en Chine et en Inde.
Le mot Europe nous vient de la mythologie grecque. Les Grecs représentent la première grande
civilisation européenne dont l’apogée se situe au 5éme siècle avant Jésus-Christ. La deuxième
civilisation européenne est celle des Romains dont le cœur est Rome. Son année de création est
estimée à -753. De par son influence, elle peut être considérée, actuellement, comme la plus
grande civilisation de tous les temps.
L’histoire de l’Europe occidentale commence il y a environ 2000 ans lorsque Jules César envahit la
Gaule.
Avant Jules César, la majeure partie de la Gaule c’est-à-dire du territoire actuel de la Belgique, de
la France et de la Hollande est occupée par les Celtes. On connaît très peu les Celtes car ils
n’avaient pas d’écriture et, à l’exception de deux ou trois ouvrages romains, dont la guerre des
Gaules de Jules César, il ne subsiste aucun écrit relatant leur histoire. On sait que leur religion était
dirigée par des druides et qu’ils pratiquaient des sacrifices humains.
Afin d’obtenir la gloire et la richesse, Jules César décide de conquérir la Gaule. La guerre des
Gaules se termine en -52 par la bataille d’Alésia et la défaite de Vercingétorix.
Les Romains nous apportent leur civilisation et nos contrées connaîtront la pax romana (paix
romaine) pendant 500 ans. La sécurité était grande et nos villes n’étaient pas entourées de
murailles.
L’empire romain représente la première forme d’entité européenne qui était plus intégrée que notre
union européenne actuelle. En effet,
- l’empire était un marché unique, un espace sans frontières intérieures avec liberté de
circulation des personnes et des biens ;
- la langue unique était le latin dont sont issues nos langues romanes ;
- la monnaie unique était le denier ;
- la législation et le système fiscal sont uniques ;
- l’empire est dirigé par un chef politique unique : l’empereur.
Ce sont les tribus barbares du Nord qui firent écrouler ce magnifique édifice. L’empire romain ne
s’étendait pas au-delà du Rhin et Rome n’avait pas réussi à soumettre les tribus de Germanie.
Elles s’emparent de Rome en 476.
L’Europe est ensuite plongée pendant plus de 1000 ans dans le Moyen-Age. Les institutions
explosent et la papauté reprend le flambeau de l’Occident depuis Rome..
Le territoire est morcelé en chefferies qui se livrent des guerres permanentes. Témoins de cette
période d’insécurité, les châteaux-forts et les murailles des villes fortifiées.
Seule l’église chrétienne réalise l’unité de cette Europe morcelée mais l’église est un pouvoir
religieux qui impose sa vision de l’histoire et du monde. Pour elle, Dieu a créé le monde en 7 jours.
Vient la Renaissance, en Italie, au 15ème siècle et ailleurs au 16ème. On parle de Renaissance parce
que après 1000 ans les hommes vont redécouvrir les arts et les sciences de la civilisation grecque
et romaine.
Cette Renaissance s’étendra à la France et culminera au 17ème siècle, siècle des Lumières où
s’exalte le rationalisme scientifique et la recherche du bonheur par la liberté.
Il se forme également une série d’états souverains rassemblés autour d’un chef qui s’impose
dictatorialement par la force et d’une langue commune. Ainsi se forme la France avec le français,
l’Espagne avec l’espagnol, le Portugal avec le portugais, l’Angleterre avec l’anglais et plus tard
l’Allemagne avec l’allemand et l’Italie avec l’italien. Après la Révolution française, ces états se
transformeront en états nations. A partir de l’émergence de ces nouvelles puissances, l’Europe
sera continuellement plongée dans une multitude de guerres. Chaque états, certains plus que
d’autres, voulant tour à tour dominer les autres et s’imposer par la force des armes, des intrigues et
des complots.
Une grande conséquence de cette effervescence sera la Révolution française qui assurera la
transition symbolique mais violente entre la dictature répressive et la démocratie des droits de
l’homme. La Révolution française va également engendrer les états nation. La souveraineté du
peuple se substitue à la souveraineté du roi. L’état nation est une communauté qui s’organise
autour de la relation familiale père – mère – enfants. Les citoyens sont les enfants de la patrie ou
de la mère patrie.
Après la Révolution française les guerres de domination se poursuivent de plus belle entre les états
nations. Plusieurs dictateurs tentent de fonder un empire européen par la force des armes. Parmi
ceux-ci Napoléon et Hitler. Ils échoueront par la volonté des peuples de ne pas être soumis et par
la résistance armée de l’Angleterre et de la Russie.
Cette folie guerrière des Européens atteindra son paroxysme dans la première et dans la seconde
guerre mondiale faisant probablement respectivement 8 millions et 60 millions de morts ainsi que
l’effroyable shoah.
Les esprits sont mûrs pour choisir la voie de la paix.
Cette voie passera par la réconciliation entre les Français et les Allemands qui se livrèrent trois
conflits meurtriers en moins d’un siècle (1870, 14/18, 40/45)
LES PERES FONDATEURS
Quelques hommes d’état illustres ont bâti l’Europe par idéal pour la paix, sans
démagogie et avec une vision universelle
Très tôt, des visionnaires proposeront d’unir les Européens dans une organisation politique afin de
préserver la paix et d’assurer la prospérité.
Ainsi l’abbé de Saint-Pierre soumet un projet pour rendre la paix perpétuelle lors des négociations
d’Utrecht, en 1713 -1715. Victor Hugo propose de créer les Etats-Unis d’Europe devant le congrès
de la paix en 1849 et Coudenhove-Kalergi propose l’union paneuropéenne en 1923.
Ce n’est pourtant qu’après la seconde guerre mondiale que ses prophètes furent entendus.
Les horreurs de la guerre furent telles que leurs idées furent reprises par les pères fondateurs de
l’Europe.
L'élément déterminant sera toutefois la peur de l'empire soviétique et on peut considérer, par effet
de miroir, Staline comme le premier fondateur de l'Europe.
Winston CHURCHILL (1874 -1965) GB
Il fut premier ministre d’Angleterre pendant toute la durée de la seconde guerre mondiale. Il peut
être considéré comme le principal artisan de la défaite de Hitler et il permit au général de Gaulle de
se battre au nom de la France. A la fin de la seconde guerre mondiale, il propose très rapidement
une analyse pertinente de la situation politique en Europe : il pressent la guerre froide entre le bloc
communiste dirigé par Staline et l’Europe occidentale soutenue par les Etats-Unis d’Amérique. Afin
d’éviter à tout jamais le retour d’une guerre mondiale, il en appelle à la création des Etats-Unis
d’Europe lors de son discours de Zurich en 1946 par la réconciliation entre les Français et les
Allemands.
Jean MONNET (1888 -1979) F
Il s’occupa, au sommet du pouvoir, de l’intendance pendant la première et la seconde guerre
mondiale et fut ainsi en contact avec les plus hauts dirigeants : Churchill, Roosevelt et de Gaulle.
Jean Monnet était obsédé par l’avènement de la paix et l’union entre les hommes.
Comprenant que l’intégration politique de l’Europe n’était pas immédiatement possible il suivit la
voie de l’intégration économique et proposa, en 1950, de créer la CECA, la communauté
économique du charbon et de l’acier. Son idée était simple : pour avoir la paix sur le continent il ne
faut plus que la France et l’Allemagne se fasse la guerre. Or que faut-il pour faire la guerre ? De
l’acier pour fabriquer des armes et du charbon pour entretenir les hauts-fourneaux qui coulent
l’acier. Sa solution est simple: le charbon et l’acier de ces deux pays doivent être gérés en
commun.
Le 9 mai 1950, il propose avec Robert Schuman la réalisation de la CECA lors d’une conférence de
presse à Paris. Le 9 mai, lendemain de la fin de la seconde guerre mondiale est devenu le jour de
l’Europe.
Une des grandes originalités de la CECA était de créer des institutions supranationales
indépendantes des pays souverains. Ainsi, on organisa une haute autorité de la CECA ( pouvoir
exécutif), une assemblée parlementaire ( pouvoir législatif) et une cour de justice ( pouvoir
judiciaire).
Jean Monnet est souvent considéré comme le père de l’Europe.
Robert SCHUMAN (1886 – 1963) F
Il initie la réconciliation entre la France et l’Allemagne et permet l’aboutissement, en tant que
Ministre des Affaires étrangères, du plan Monnet de création de la CECA.
Konrad ADENAUER ( 1876 – 1967) D
Il fut un opposant à Hitler et dirigea l’Allemagne de 1949 à 1963.
Il accueillit très favorablement le plan Monnet – Schuman de création de la CECA et lorsque le
général de Gaulle revint au pouvoir en 1958 il scella la réconciliation entre la France et l’Allemagne.
Cette réconciliation fut le prélude de toutes les ententes cordiales entre les dirigeants allemands et
français : Helmut Schmidt et Valéry Giscard d’Estaing, Helmut Kohl et François Mitterand, Gerarht
Schröder et Jacques Chirac.
Alcide de GASPERI ( 1881 – 1954) I
Il participa à la création de la CECA et permit à l’Italie de jouer un rôle de pionnier dans la
construction européenne
Paul-Henri SPAAK (1899 – 1972) B
Il joua un rôle essentiel en 1955 lorsque, à la suite de l’échec de la Communauté européenne de
défense (CED), la construction européenne était en crise.
Il reprit l’idée d’un homme d’affaires hollandais qui lui suggéra d’étendre l’intégration économique
limitée au charbon et à l’acier à l’ensemble des biens et des services. Il s’agissait de créer un
marché commun.
Il présida les négociations en 1955 et en 1956 qui aboutirent à la signature, à Rome, le 25 mars
1957, du traité instituant la communauté économique européenne. (CEE)
Charles de GAULLE (1890 – 1970) F
Il était un visionnaire qui scella la réconciliation entre la France et l’Allemagne. Il fut ainsi l’initiateur
du couple franco-allemand qui constitue la locomotive de la construction européenne et il mit
temporairement l’Angleterre à l’écart de la construction européenne afin que les intérêts de la
francité soient protégés. Il est à l’origine de la politique agricole commune et des sommets
européens.
Le processus de construction européenne est en cours et c’est l’histoire qui retiendra le nom des
grands bâtisseurs de l’Europe. Dès maintenant, on peut considérer :
François MITTERAND (1916 – 1996) F
Il donna un nouvel élan à la construction européenne avec son ami Helmut Kohl et le président
Delors en créant l’euro et en approfondissant le marché commun.
Valéry Giscard d’ESTAING (1926) F
Il institua les sommets européens et proposa le premier projet de constitution européenne. Il oeuvra
à la promotion de l’Europe dans la construction mondialiste.
LES AGRANDISSEMENTS SUCCESSIFS
La route du succès.
Pour entrer dans l’Union européenne, un pays doit respecter les critères de Copenhague :
- respecter l’état de droit : les décisions sont prises démocratiquement ;
- respecter les droits de l’homme : il n’y a plus de châtiments corporels ;
- respecter l’acquis communautaire : toutes les décisions prises dans le passé, par exemple
Bruxelles, capitale de l’Europe, doivent être acceptées par les nouveaux pays
Le processus d’agrandissement de l’Union Européenne est absolument unique dans l’histoire des
hommes.
Traditionnellement, les agrandissements de territoire et de population des Etats se font suite à des
guerres. Dans la construction européenne il n’y a jamais eu un quelconque fait de violence et tous
le processus d’agrandissement qui a abouti en 2007 à une union de 470 millions d’habitants s’est
fait démocratiquement.
Les gouvernements des pays souhaitant adhérer à l’Union européenne doivent en faire la demande
auprès du Conseil des Ministres, lequel se prononce à l’unanimité après avoir consulté la
Commission et après avis conforme du Parlement européen.
Le processus est également unique en ce sens que se sont les pays non membres de l’Union qui
demandent pour faire partie de l’Union européenne. En effet, l’Europe qui représente un espace de
Paix et de Prospérité exceptionnel dans le Monde exerce un pouvoir d’attraction énorme sur les
peuples.
Après la Seconde guerre mondiale, le premier exemple d’intégration de plusieurs pays est constitué
par le Benelux, l’association de la Belgique, de la Hollande et du Grand Duché de Luxembourg.
C’est Paul-Henri Spaak qui en prit l’initiative à Londres pendant la guerre. L’idée lui avait été
suggérée par un industriel hollandais. Le Benelux préfigure la communauté économique
européenne. Le but en était l’élimination des entraves aux frontières et la réalisation de la libre
circulation des personnes, des biens et des services entre les trois pays. Le franc luxembourgeois
et le franc belge avait la même valeur et avait cours légal dans les deux pays.
En 1951 quand on crée la CECA, c’est la France, grâce à Jean Monnet et à Robert Schuman qui
propose à l’Allemagne de gérer en commun les secteurs de l’acier et du charbon. La Belgique, la
Hollande, le Grand Duché de Luxembourg et l’Italie les rejoignent pour former cette association.
Après le terrible échec de la CED (Communauté européenne de défense) en 1954, soit la
proposition d’intégration politique en créant une Communauté Européenne de Défense qui fut
rejetée par le Parlement français, c’est à nouveau Paul-Henri Spaak qui, suite à une suggestion
d’un industriel hollandais, propose une intégration économique générale par la création d’un
Marché commun.
Ce sont à nouveau les 6 mêmes pays, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas et
le Grand Duché de Luxembourg que l’on appellera désormais les pays fondateurs qui signent à
Rome, le 25 mars 1957 les deux traités instituant la CEE ( communauté économique européenne)
et l’EURATOM
Ces 6 pays forment un ensemble de 231,2 millions d’habitants et couvrent une surface
de 1 279 993 km2.
Les Britanniques ont chaque fois été sollicités mais déclinent l’offre, aussi bien en 1951 pour la
CECA qu’en 1957 pour la CEE. La raison en est simple, habitué à être la première puissance
mondiale depuis environ un siècle, ils ne souhaitent pas être intégrés dans une communauté où ils
ne seraient plus les maîtres du jeu. De plus une relation privilégiée les unit aux Etats-Unis
d’Amérique qui partagent avec eux une langue commune et ils ne veulent pas que la France dirige
les opérations. Churchill dira : « entre l’Europe et le grand large, nous choisirons toujours le grand
large ».
L’EUROPE DES 9 (1973) : ROYAUME-UNI, DANEMARK, IRLANDE
Jean Monnet avait prévu l’attitude britannique. Il dira « Faites l’Europe, réussissez et les Anglais
vous rejoindront ».
C’est ainsi qu’à deux reprises en 1961 et en 1967, le gouvernement britannique demandera
l’adhésion du Royaume-Uni à la CEE. Ce revirement se justifiait par la volonté des Britanniques de
ne pas être isolés. En effet, les liens avec les Etats-Unis et les pays du Commonwealth s’étaient
relâchés entre temps. Lors de la crise de Suez en 1956 les Britanniques sont humiliés par les
Américains sur le plan diplomatique et la plupart des anciennes colonies britanniques acquièrent
leur indépendance.
Craignant que le Royaume-Uni ne joue le rôle de cheval de Troie dans la construction européenne,
le Général de Gaulle apposera à deux reprises son veto à l’adhésion britannique.
En 1973, le Général de Gaule ayant quitté le pouvoir, Georges Pompidou permet l’adhésion
britannique.
Ce sont 69,2 millions d’habitants et 358 194 km2 qui s’ajoutent à la population et au territoire des 6
pays fondateurs.
L’EUROPE DES 10 (1981) : LA GRECE
L’EUROPE DES 12 (1986) : L’ESPAGNE ET LE PORTUGAL
L’élargissement vers le Sud ne peut se réaliser qu’avec l’avènement de la démocratie en Grèce, en
Espagne et au Portugal.
En effet, ces trois pays avaient connu des régimes dictatoriaux avec la prise de pouvoir par les
colonels en Grèce et la dictature de Franco en Espagne et de Salazar au Portugal.
La population de l’Union Européenne augmente de 61 millions d’habitants et son territoire de
729.653 km2.
L’EUROPE DES 15 (1995): L’AUTRICHE, LA FINLANDE, LA SUEDE
22,3 millions d’habitants et 870 852 km2 s’ajoutent à la population et au territoire de l’Union
européenne.
L’ EUROPE DES 25 ( 2004) : CHYPRE, ESTONIE, HONGRIE, LETTONIE, LITUANIE,
MALTE, POLOGNE, REPUBLIQUE TCHEQUE, SLOVAQUIE, SLOVENIE
L’ EUROPE DES 27 ( 2007): LA BULGARIE ET LA ROUMANIE
Après la chute du mur de Berlin en 1989 et l’effondrement de l’Empire soviétique, l’élargissement
vers l’Europe de l’Est devient possible.
Après 10 ans de négociation, ce sont 10 pays qui rejoignent l’Union européenne augmentant sa
population de 104,4 millions d’habitants et son territoire de 1 087 570 km2.
Cet élargissement a permis un accroissement immense de la sécurité en Europe occidentale.
N’oublions pas que ces pays avaient des missiles nucléaires dirigés vers nos pays et
représentaient une menace armée depuis l’avènement du rideau de fer.
Cet élargissement ouvre également la porte à l’extension de l’Union européenne vers les immenses
territoires de l’URSS jusqu’à la Sibérie.
LES ELARGISSEMENTS FUTURS
Des négociations sont en cours pour l’adhésion de la Turquie, de la Croatie et de la Macédoine
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