L`essentiel à retenir ( PDF

Fonctionnement de l’organisme et
besoin en énergie
I. Lors d’un effort physique, on observe des modifications au niveau de l’or-
ganisme: augmentation du rythme respiratoire et cardiaque ainsi que de la
température corporelle. Ces modifications sont le résultat de l’augmentation
des besoins des organes pour fonctionner et donc des échanges qu’ils réali-
sent avec le sang pour les couvrir.
A. Pour fonctionner, un organe (comme un muscle) doit être approvision-
né en dioxygène et en nutriments et éliminer un déchet le dioxyde de
carbone. Cet approvisionnement et cette élimination varient dans le
même sens que l’activité de l’organe.
1/ Le sang contient le dioxygène et les nutriments qui sont prélevés par les orga-
nes. Le dioxyde de carbone est rejeté par les organes dans la sang.
Les organes réalisent donc des échanges avec le sang.
2/ La permanence des échanges entre les organes et le sang est assurée grâce à
l’existence à leur niveau d’un grand nombre de très fins vaisseaux (les capillaires)
responsables d’une riche irrigation sanguine.
B. Tous les organes produisent des actions qui caractérisent leur fonc-
tionnement, le travail fourni pour leur accomplissement nécessite une
dépense énergétique.
1/ Au plus un organe travail, au plus il libère de la chaleur. D’où l’augmentation de
la température corporelle.
2/ La production de chaleur ainsi que la consommation de dioxygène et de nutri-
ments varient dans le même sens en fonction de l’activité. Ces données sont donc
liées en elles.
3/ Dans l’organe en fonctionnement, des réactions chimiques entre le dioxygène et
les nutriments permettent la production d’énergie. Une partie de cette énergie est
utilisée pour le fonctionnement de l’organe et une partie se dissipe sous forme de
chaleur.
4/ La quantité d ‘énergie nécessaire pour le fonctionnement d’un organe augmente
avec son activité.
II. La respiration permet de couvrir les besoins en dioxygène.
A l’inspiration, l’air est amené jusqu’aux poumons par les voies respiratoi-
res: trachées, bronches, bronchioles. A l’expiration l’air suit le chemin in-
verse. L’air est ainsi renouvelé dans les poumons ce qui permet la prise n
continu du dioxygène.
1/ Les mouvements respiratoires assurés par la cage thoracique assurent la venti-
lation de l’air dans les poumons. Ils créent une dépression (soulèvement des côtes
responsable de l’entrée d’air: inspiration..

Puis une compression (abaissement des côtes) responsable de l’expulsion de
l’air: expiration.
2/ Pendant le séjour de l’air dans les poumons la quantité de dioxygène diminue.
Ce qui explique que ce gaz soit en quantité moins importante dans l’air expiré.
3/ Le dioxygène qui a disparu de l’air inspiré est passé dans le sang au niveau
des dilatations terminales des bronchioles dans les poumons: les alvéoles pulmo-
naires.
4/ Au niveau de l’alvéole pulmonaire le passage du dioxygène de l’air au sang est
facilité par:
• la grande quantité de capillaires sanguins tout autour des alvéoles pulmo-
naires
• L’épaisseur très fine de la paroi alvéolaire.
5/ L’approvisionnement de l’organisme en dioxygène peut être perturbé par des
substances nocives comme le goudron du tabac ou un polluant (amiante, si-
lice…) qui épaississent la paroi des alvéoles, obstruent les voies respiratoires par
des dépôts . Ces substances peuvent également irriter les voies respiratoires ou
induire des cancers.
III. La digestion permet de couvrir les besoins en nutriments des organes
du corps.
Après avoir été mastiqués dans la bouche et donc fragmenté, les aliments
passent dans le tube digestif où ils sont soumis à l’action des sucs diges-
tifs; la plupart des aliments sont ainsi transformés en nutriments qui sont
ensuite absorbés dans le sang.
1/ Les aliments cheminent ensuite dans des organes creux délimitant successive-
ment une zone de passage: l’œsophage, une zone de stockage et de digestion:
l’estomac, une zone de digestion et d’absorption: l’intestin grêle, et une zone d’é-
vacuation: le gros intestin. Certaines zones libèrent des sucs digestifs ou reçoi-
vent ceux fabriqués par les glandes annexes.