En mars, le jardin a supporté des températures anormalement hautes pour la saison. Sous mini-tunnel,
châssis ou toutes types de serre, les températures sont élevées et risquent « d'échauder » les jeunes
plants. Le jardinier devra veiller à bien aérer les serres dans la journée et ne pas oublier de les fermer le
soir.
Les fraisiers
Les fraisiers sont à planter dans un endroit bien ensoleillé. Le jardinier incorpore du compost mûr en
griffant le sol, puis dépose un paillis de feuilles mortes mélangé avec des aiguilles de pin ou de sapin. Ce
type de paillis limite l'attaque des limaces qui ne supportent pas de se faire piquer leur pied ou leur
estomac ! Après 2 à 3 jours, les fraisiers achetés en godets sont plantés tous les 30 cm. Les stolons
assureront au mois d'août une forte progéniture.
La pelouse
Depuis fin mars, les tontes bien grasses et en quantité sont de rigueur. Si elle n'est pas utilisée en paillage,
cette précieuse ressource d'azote peut être mélangée aux feuilles mortes qui ont peut être « survécu » de
la suractivité des vers de terre de cette hiver. La paille ou le broyat fin peut se substituer aux feuilles. En
tas et en proportion égale, ce mélange engendrera un compost de qualité 6 mois après. Des graines de
courges semées tous les 2 m permettront au tas d'être « très discret » dans le jardin.
Le compostage en tas ou en bac
Le compostage en tas ou en bac poursuit son activité qui s'intensifie avec la montée des températures. Il
est important de bien brasser les déchets en surface du bac, à la fourche et 1 à 2 fois par semaine. Ce
brassage permet très souvent une remontée des température. L'autre avantage est le dérangement des
nuisibles comme les rats. En tas, le brassage doit respecter le sens de l'andain pour éviter de mélanger
des déchets à différents stades de décomposition.
Les premiers barbecues engendrent de la cendre qui pourra être déposée avec les biodéchets de cuisine.
Attention au charbon de bois qui aseptise le bac à compost et qui diminue donc l'activité des micro-
organismes décomposeurs.
Côté espaces verts
STOP à la destruction des haies au printemps !
Tout le monde, naturalistes et agronomes, s’accorde à reconnaître
l’importance des haies pour notre environnement. Elles remplissent
une multitude de fonctions bénéfiques pour la biodiversité, abritant une
faune et une flore variées, mais aussi pour la collectivité (lutte contre
l’érosion des sols et les crues, coupe-vent, refuge pour les auxiliaires
des cultures, etc.), et jouent un rôle important d’un point de vue
paysager.
En raison de leur rôle primordial, il est interdit, par arrêté préfectoral
pris grâce à l’action de la LPO Alsace, d’effectuer tous travaux
sur les haies entre le 15 mars et le 31 juillet. Malgré tout, certains,
par ignorance ou par inconscience, continuent à les détruire ou à les mutiler avec des engins de broyage
ou des herbicides, opérations particulièrement dévastatrices en période de reproduction de la faune.
Extrait des Arrêtés préfectoraux du 15 mars 2002 (Bas-Rhin) du 21 mars 2003 (Haut-Rhin) :
" Sur l’ensemble des départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, il est interdit à quiconque d’effectuer
tous travaux (destruction, entretien) sur les haies pendant la période allant du 15 mars au 31 juillet inclus.
Est considérée comme haie : un petit groupe d’arbustes et d’arbres, de longueur et hauteur variables, de
largeur faible (inférieure à 30m) enclavés dans des prairies, champs ou vignes. La haie peut être accolée à
un élément fixe, linéaire du paysage (voie de communication, chemin, route, voie ferrée ou cours d’eau)."
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Relais, L'INFO AVRIL 2014