Des nouvelles du Club et les nouveaux membres
Le Club compte à ce jour 86 membres. Un nouveau membre l'a rejoint : la Co-proprièté LOUISE de
Schiltigheim. Cette co-propriété s'inscrit dans le cadre d'actions de la CUS en faveur de la promotion du
compostage partagé.
Pour rappel, plus de 45 sites se sont déjà engagés dans cette démarche sur le territoire. Ces habitants
détournent ainsi environ 30% des déchets de leurs poubelles, pour les transformer en un fertilisant naturel,
le compost, utilisable dans leurs espaces verts, jardins ou balconnières. La CUS soutient ces initiatives via
une subvention pour l’achat du (des) composteurs, permettant de couvrir les frais d’équipements, et la
possibilité d’un accompagnement gratuit pendant plusieurs mois réalisé par des spécialistes du
compostage partagé (appui technique, aide au choix des bacs, installation, visite de site en fonctionnement
et rencontre avec des habitants composteurs, formations, ateliers pratiques, etc.).
Pour participer à ces actions, contacter le « Collectif Compost »
La Maison du Compost / Jean-Yves BROCKERS 06 61 04 62 43
ou Pascale DAVID 06 10 14 84 74
Mon Jardin Nature / Philippe LUDWIG 06 43 57 52 07
Florian Franck-Neumann 06 21 11 47 83
Quelques bonnes initiatives de nos membres!
Les jardins familiaux de Strasbourg : un petit coin
de paradis… sur terre !
Les 4800 jardins familiaux de Strasbourg constituent une richesse et
un patrimoine auxquels les strasbourgeois sont très attachés. Les
jardins sont des refuges de détente et de loisirs qu’il est non
seulement nécessaire de préserver mais qu’il faut à nouveau
développer. Un jardin familial offre des possibilités de récoltes
potagères ou fruitières. Mais derrière cette finalité première se
cachent d’autres enjeux tout aussi essentiels. Un jardin contribue à
créer de nouveaux liens sociaux très forts en favorisant les rencontres
entre les habitants. Il représente aussi un maillon indispensable de la chaîne qui relie l’être humain à la
nature et à ses richesses.
Qui peut louer un jardin familial ? Toute personne majeure résidant à Strasbourg. Une seule location par
famille.
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Relais, L'INFO JUIN 2014
Juin 2014
Comment louer un jardin familial ?
Remplissez le formulaire d'inscription pour la liste d'attente (http://www.strasbourg.eu/environnement-
qualite-de-vie/parcs-jardins/les-jardins-familiaux/louer),
Envoyez le formulaire complété au service des jardins familiaux par courriel à
Vous pouvez également :
contacter directement le service des jardins familiaux : Tél. +33 (0)3 88 60 90 90 / Centre
administratif Service jardins familiaux 1 parc de l’Étoile 67076 Strasbourg Cedex
vous rendre à la mairie de quartier la plus proche.
Combien ça coûte ?
Jardin traditionnel (tous les équipements à la charge du locataire) : loyers de 36€/an, caution 70€ à la
signature du contrat,
Jardin semi aménagé (abris de jardin à la charge du locataire) : loyers de 75€/an, caution 75€ à la
signature du contrat,
Jardin aménagé (jardins équipés par la Ville) : loyers de 140€/an, caution 165€ à la signature du
contrat.
Certaines charges peuvent se rajouter au loyer; (eau courante, enlèvements de déchets sauvages… à
voir avec le gestionnaire).
S'impliquer concrètement pour protéger les hirondelles
Les hirondelles font depuis des années l’objet d’attentions particulières: leurs
populations ont en effet particulièrement diminué à partir des années 60-70.
Aujourd’hui, même si la courbe du déclin a ralenti, la situation des hirondelles reste
précaire. Heureusement, les actions de protection se multiplient, notamment grâce à
la mobilisation de bénévoles.
Les facteurs de baisse des effectifs sont multiples: diminution des zones humides
favorisant la présence d’insectes, dont se nourrissent les hirondelles; raréfaction de
la boue, indispensable à la fabrication des nids; intensification de l’usage des
pesticides réduisant aussi les populations d’insectes; utilisation sur les façades de revêtements
extérieurs empêchant l’installation de nids (surfaces lisses…); et surtout destruction des nids (pour
diverses raisons) : acte interdit par la loi, mais perpétré régulièrement…
Depuis quelques années, de nombreuses actions de protection, portées par la LPO et son réseau de
bénévoles, sont mises en œuvre. Elles visent notamment à sensibiliser le public à préserver les nids, voire
à installer des nids artificiels pour pallier le manque d’espaces favorables. Certains bénévoles de la LPO
construisent eux-mêmes les nids et établissent des contacts sur place pour la pose, avec des particuliers,
des entreprises ou des communes.
Pour en savoir plus http://alsace.lpo.fr/
Côté jardin
Les travaux en Juin
Les arbres, arbustes et arbrisseaux
Les arbustes à feuilles sont taillés à besoin et ceux à fleurs après leur floraison. Les déchets de tailles
ramassés et broyés grossièrement à la tondeuse thermique servent de paillis dans le potager ou rejoignent
l'aire de compostage. Broyés plus finement au broyeur à végétaux, les déchets de tailles mis en tas
montent rapidement en température, ce qui accélère leur décomposition.
Le jardinier n'a pas besoin de traiter ses arbres ou arbustes. Les attaques des prédateurs sont souvent
stoppés par les auxiliaires (coccinelles, guêpes solitaires, forficules, …). Au quotidien, le sécateur permet
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Relais, L'INFO JUIN 2014
d’enlever les parties malades. Ces dernières sont compostées si la méthode de compostage permet une
forte élévation de la température sur plusieurs jours, ou sont déposées dans un autre espace du jardin
comme le potager.
Les arbres fruitiers
En fonction des secteurs en Alsace, les quantités de fruits fécondés sont abondantes à très abondantes
Les pelotes de feuilles de cerisiers causées par les attaques de pucerons noirs sont traitées au savon noir
(15 à 30g/litre d'eau). De nombreux pommiers sont couverts de pommes nouées. Il faudra attendre la
chute physiologique de ce mois avant d'enlever les excès par éclaircissage (couper la pomme en 2 au
couteau). L'arbre fait un bilan comptable sur ses
capacités à nourrir tout le monde ! Les attaques
de pucerons sont limitées par le savon noir. Les
pousses oîdiées (feutrage blanc) sont éliminées à
la main. Les pruniers (quetsche, mirabelle, reine-
claude, …) sont inégalement chargés. Les
pucerons verts sont déjà abondants.
Les légumes et plantes du potager
Comme en 2013, les jardiniers peuvent suivre
mois après mois les différentes étapes
techniques des 3 espaces: semis ou plantations,
fertilisation, arrosage, ... Le schéma ci-après liste
l'ensemble des cultures principales.
Espaces gros volumes
Les pommes de terre sont en pleine forme et les doryphores peuvent l'être aussi ! Comment limiter
leurs attaques? Il faut rendre les feuilles moins « savoureuses » en : traitant avec un insecticide végétal à
base de Pyrèthre, ramassant les larves et les truire, essayant la phytothérapie ou les 3 solutions à la
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Relais, L'INFO JUIN 2014
fois. Le jardinier pourra utiliser, sans risque, le Purin de Raifort (macération pendant 10 jours, 1kg de
feuilles dans 10 litres d'eau, puis pulvérisation sans diluer à renouveler tous les 10 jours), une macération
de Rhubarbe (macération pendant 24 à 48 heures, 1,5 kg de feuilles dans 10 litres d'eau, puis
pulvérisation sans diluer à renouveler tous les 10 jours) et une Infusion de Menthe (300 g de menthe dans
10 litres d'eau bouillante, et infusion 30 minutes, puis après refroidissement, pulvérisation sans diluer).
Côté entretien et fertilisation, les pommes de terre sont buttées et les plantes indésirables sont laissées
entre les rangs. Les haricots nains semés en mai se développent bien. Le dépôt de cendres de bois en
très faible quantité apporte de la potasse dont le haricot est friand. Les semis
de juin permettront des cueillette en août. Les haricots rames sont semés en
poquet (5 graines) aux pieds des piquets . Plusieurs variétés (vertes, jeunes
ou violettes) peuvent être mélangées. Les salades et les radis sont récoltés,
d'autres sont repiques ou semés dans les espaces vides.
Espace « Ratatouille »
L'ail, l'oignon et l 'échalote se développent bien. Si des pustules jaunes
apparaissent sur le feuillage de l'ail. Le jardinier peut pulvériser ces plantes
de la me famille avec une décoction de Prêle diluée (20 cl de décoction
pour un litre d'eau) ou avec un produit à base de cuivre. Côté fertilisation, le
jardinier peut apporter du compost très décomposé. Les plantes indésirables
sont éliminées. Elles ne sont pas laissées sur place, mais peuvent servir de
paillis aux pieds d'autres légumes.
Les tomates, les aubergines et les poivrons sont enfin bien en place dans
l'espace ratatouille. A chaque tonte de gazon, le jardinier dépose sur et entre
les rangs 1 cm de ce précieux paillis qui libère des sels minéraux grâce à
l'action des vers de terre et des autres organismes du sol. D'autres déchets
sont aussi intéressant comme le broyat d'arbustes. Les tailles de troènes et
des arbustes ayant fleuris sont broyés à la tondeuse thermique. Si le jardin
connaît des conditions très fraîches et très humides, le mildiou est prêt à dévaster les pieds de tomate
(tache d'aspect huileux sur les feuilles). Tous les 15 jours, le jardinier peut pulvériser le feuillage avec du
purin d'ortie et de consoude (un verre de purin pour 19 d'eau) ou arroser au pied (un verre de purin pour 4
d'eau). Un traitement très léger au cuivre (2g/litre) est peut être nécessaire et sera à renouveler, si plus de
25 mm de pluie sont tombés. Les gourmands, en fonction des variétés de tomates et du choix de leur
conduite, sont retirés au fur et au mesure. Ils servent de paillis odorant aux pieds des choux. Les aleurodes
(moucherons blancs) sont beaucoup moins attirés.
Les courgettes sont paillées avec les déchets verts du potager et des espaces ornementaux. Elles sont
protégées des limaces et autres gastéropodes. Un mélange de cendres de bois et de marc de café est
assez efficace. Des granulés anti-limaces autorisés en Agriculture Biologique peuvent être utilisés mais
avec modération. Des courgettes peuvent être encore semées en
pleine terre.
Les aubergines sont attaqués par les doryphores. Une surveillance
journalière est obligatoire car la plante commence à se développer et
à émettre les pousses porteuses de futurs fruits. Les salades
repiquées dans les espaces libres (entre les courgettes, …)
continuent de ravir les saladiers. Le jardinier doit veiller à semer de
la salade tous les 10 jours (une vingtaine de graines) pour éviter les
ruptures de production. Un pied de salade peut être laissé pour
récupérer les graines. Il permet aussi de fleurir le jardin et ainsi
attirer des insectes auxiliaires, pollinisateurs ou dévoreurs d'insectes
prédateurs.
Les plantes aromatiques bouturées sont bien enracinées. Leurs
fleurs sont éliminées pour favoriser le développement des pieds. Le
persil a levé.
Espaces « Potées »
Les céleris raves s'enracinent bien. Les apports d'un compost bien décomposé et de purins d'orties (1
verre de purin pour 4 d'eau) sont nécessaires pour répondre aux besoins de ces gloutons en sels
minéraux. Un paillis peut épais leur est favorable (gazon desséché). Les premiers semis de carottes ont
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Relais, L'INFO JUIN 2014
levés. Leur éclaircissage (tous les 5 à 10 cm) facilite le grossissement des racines. Les semis se
poursuivent jusqu'au début juillet. Si le semis a très mal levé, les espaces libres pourront être remplis par
des poireaux. Les variétés de carottes fourragères sont plus faciles de culture comme la Jaune du Doubs.
Un paillis de gazon ou de broyat de taille couvre l'entre rang. Les semis de poireaux d'avril grossissent. Ils
seront repiqués en juillet voire en août. Ne pas oublier de rajouter des graines de radis et de salades dans
les semis précédents; cette pratique permet d'avoir ces légumes en continu et contrarie les accidents de
semis (coup de froid ou de chaud, bestiole gourmande, erreur avec la lune, ...).
Les concombres sont repiqués à proximité des grillages dressés.
Les choux sont éclaircis (si semés sur place) ou sont repiqués. Un paillis de plantes odorantes évitent les
aleurodes (moucherons blancs) : gourmands de tomates, plantes aromatiques, thuya broyé en très fine
couche, Les premières feuilles de chou sont dévorées entre les nervures. La responsable est une
chenille avec des bandes noires et jaunes. Adulte, c'est un
papillon blanc avec un point noir appelée Piéride du chou. Pour
lutter contre ce prédateur commun, le jardinier écrase les
œufs et les chenilles en retournant les feuilles, pulvériser avec
une infusion de Tanaisie ou peut traiter, en cas de forte
infestation, avec du Bacille de Thuringe.
A savoir !
La poirée, verte, blanche ou multicolore peut être semée en
godet, puis repiquée. Les premiers semis sont prometteurs et
un premier éclaircissage est nécessaire. Les graines de bettes
(ou de betteraves rouges) sont en réalité des glomérules qui
contiennent plusieurs graines. Les semis de betteraves rouges (de Détroit, d’Égypte, Crapaudine, ...) ou de
différents couleur se poursuivent.
Les différents types de choux sont semés en pépinière (espace libre du potager), puis ils seront repiqués
en lignes de 30 à 80 cm selon les variétés (stades 4 à 5 feuilles). C'est le moment d'acheter les variétés de
crucifères d'hiver :les choux chinois, les radis noirs, rouges ou blancs, les différentes variétés de
rutabagas, les choux frisés, les navets jaunes, Ils seront semés à partir de juillet. Les melons sont
repiqués, ainsi que l'ensemble des autres cucurbitacées. A la plantation, le compost est abondant. La
rhubarbe est en fin de production.
Les plantes indésirables, dites « mauvaises », profitent toujours et encore des conditions humides et plus
chaudes pour « s'exprimer ». Les plantes non montées en graines peuvent servir de paillis entre les
légumes. En graines, elles rejoignent le tas de compost en mélange avec les tontes de gazon ou elles sont
déposées dans un seau rempli d'eau. Après 2 à 3 semaines, ce « purin d'un autre genre » sera versé entre
les rangs des légumes de l'espace Ratatouille.
Les fraisiers et autres petits fruits
Les fraisiers non remontants sont en production. Le jardinier profite de la récolte pour enlever les plantes
indésirables. Les cueillettes des framboisiers non remontants ont commencées. Des apports de broyat, de
feuilles ou de tontes de gazon desséchées sont nécessaires pour prévenir les coups de chaud. Les
groseilliers ou cassisiers déploient de longues grappes. Certaines rougissent ou noircissent déjà. Les
pucerons jaunes sont stoppés grâce à une pulvérisation de savon noir (15 à 30g/litre d'eau). Des tontes de
gazon sont déposées aux pieds. Les ronces, avec ou sans épines, finissent leur floraison. Les pousses qui
se couvriront de fruits en 2015 sont en plein développement. Le jardinier veillera à ne pas les endommager
avec la tondeuse ; il les attachera provisoirement sur les fils ou les piquets.
Côté pieds de myrtilles (bleuets), des apports d'épines ou d'aiguilles de conifères renforcent l'acidité du sol
indispensable à ces plantes.
La pelouse
Juin est, toujours et encore, le mois des tontes à 60 mm (en dessous, l'herbe pousse encore plus !). Elles
sont déposées aux pieds des arbustes (couches de 3 à 5 cm). Elles sont aussi étendues en fines couches
sur le potager (1 cm) entre les rangs des légumes. Si la pelouse présente de nombreux espaces sont
herbes, le jardinier peut acheter de la « semence de regarnissement » ou ne pas tondre à proximité pour
laisser monter les graminées en graines. La future « pluie » de semences sera très efficace et surtout
gratuite.
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