Newsletter juin 2014

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Juin 2014
Des nouvelles du Club et les nouveaux membres
Le Club compte à ce jour 86 membres. Un nouveau membre l'a rejoint : la Co-proprièté LOUISE de
Schiltigheim. Cette co-propriété s'inscrit dans le cadre d'actions de la CUS en faveur de la promotion du
compostage partagé.
Pour rappel, plus de 45 sites se sont déjà engagés dans cette démarche sur le territoire. Ces habitants
détournent ainsi environ 30% des déchets de leurs poubelles, pour les transformer en un fertilisant naturel,
le compost, utilisable dans leurs espaces verts, jardins ou balconnières. La CUS soutient ces initiatives via
une subvention pour l’achat du (des) composteurs, permettant de couvrir les frais d’équipements, et la
possibilité d’un accompagnement gratuit pendant plusieurs mois réalisé par des spécialistes du
compostage partagé (appui technique, aide au choix des bacs, installation, visite de site en fonctionnement
et rencontre avec des habitants composteurs, formations, ateliers pratiques, etc.).
Pour participer à ces actions, contacter le « Collectif Compost »
La Maison du Compost / Jean-Yves BROCKERS 06 61 04 62 43
ou Pascale DAVID 06 10 14 84 74
Mon Jardin Nature / Philippe LUDWIG 06 43 57 52 07
Florian Franck-Neumann 06 21 11 47 83
Quelques bonnes initiatives de nos membres!
Les jardins familiaux de Strasbourg : un petit coin
de paradis… sur terre !
Les 4800 jardins familiaux de Strasbourg constituent une richesse et
un patrimoine auxquels les strasbourgeois sont très attachés. Les
jardins sont des refuges de détente et de loisirs qu’il est non
seulement nécessaire de préserver mais qu’il faut à nouveau
développer. Un jardin familial offre des possibilités de récoltes
potagères ou fruitières. Mais derrière cette finalité première se
cachent d’autres enjeux tout aussi essentiels. Un jardin contribue à
créer de nouveaux liens sociaux très forts en favorisant les rencontres
entre les habitants. Il représente aussi un maillon indispensable de la chaîne qui relie l’être humain à la
nature et à ses richesses.
Qui peut louer un jardin familial ? Toute personne majeure résidant à Strasbourg. Une seule location par
famille.
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Relais, L'INFO JUIN 2014
Comment louer un jardin familial ?
 Remplissez le formulaire d'inscription pour la liste d'attente (http://www.strasbourg.eu/environnementqualite-de-vie/parcs-jardins/les-jardins-familiaux/louer),
 Envoyez le formulaire complété au service des jardins familiaux par courriel à
[email protected].
Vous pouvez également :
contacter directement le service des jardins familiaux : Tél. +33 (0)3 88 60 90 90 / Centre
administratif Service jardins familiaux 1 parc de l’Étoile 67076 Strasbourg Cedex
vous rendre à la mairie de quartier la plus proche.
Combien ça coûte ?
Jardin traditionnel (tous les équipements à la charge du locataire) : loyers de 36€/an, caution 70€ à la
signature du contrat,
Jardin semi aménagé (abris de jardin à la charge du locataire) : loyers de 75€/an, caution 75€ à la
signature du contrat,
Jardin aménagé (jardins équipés par la Ville) : loyers de 140€/an, caution 165€ à la signature du
contrat.
Certaines charges peuvent se rajouter au loyer; (eau courante, enlèvements de déchets sauvages… à
voir avec le gestionnaire).
S'impliquer concrètement pour protéger les hirondelles
Les hirondelles font depuis des années l’objet d’attentions particulières: leurs
populations ont en effet particulièrement diminué à partir des années 60-70.
Aujourd’hui, même si la courbe du déclin a ralenti, la situation des hirondelles reste
précaire. Heureusement, les actions de protection se multiplient, notamment grâce à
la mobilisation de bénévoles.
Les facteurs de baisse des effectifs sont multiples: diminution des zones humides
favorisant la présence d’insectes, dont se nourrissent les hirondelles; raréfaction de
la boue, indispensable à la fabrication des nids; intensification de l’usage des
pesticides réduisant là aussi les populations d’insectes; utilisation sur les façades de revêtements
extérieurs empêchant l’installation de nids (surfaces lisses…); et surtout destruction des nids (pour
diverses raisons) : acte interdit par la loi, mais perpétré régulièrement…
Depuis quelques années, de nombreuses actions de protection, portées par la LPO et son réseau de
bénévoles, sont mises en œuvre. Elles visent notamment à sensibiliser le public à préserver les nids, voire
à installer des nids artificiels pour pallier le manque d’espaces favorables. Certains bénévoles de la LPO
construisent eux-mêmes les nids et établissent des contacts sur place pour la pose, avec des particuliers,
des entreprises ou des communes.
Pour en savoir plus http://alsace.lpo.fr/
Côté jardin
Les travaux en Juin
Les arbres, arbustes et arbrisseaux
Les arbustes à feuilles sont taillés à besoin et ceux à fleurs après leur floraison. Les déchets de tailles
ramassés et broyés grossièrement à la tondeuse thermique servent de paillis dans le potager ou rejoignent
l'aire de compostage. Broyés plus finement au broyeur à végétaux, les déchets de tailles mis en tas
montent rapidement en température, ce qui accélère leur décomposition.
Le jardinier n'a pas besoin de traiter ses arbres ou arbustes. Les attaques des prédateurs sont souvent
stoppés par les auxiliaires (coccinelles, guêpes solitaires, forficules, …). Au quotidien, le sécateur permet
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Relais, L'INFO JUIN 2014
d’enlever les parties malades. Ces dernières sont compostées si la méthode de compostage permet une
forte élévation de la température sur plusieurs jours, ou sont déposées dans un autre espace du jardin
comme le potager.
Les arbres fruitiers
En fonction des secteurs en Alsace, les quantités de fruits fécondés sont abondantes à très abondantes
Les pelotes de feuilles de cerisiers causées par les attaques de pucerons noirs sont traitées au savon noir
(15 à 30g/litre d'eau). De nombreux pommiers sont couverts de pommes nouées. Il faudra attendre la
chute physiologique de ce mois avant d'enlever les excès par éclaircissage (couper la pomme en 2 au
couteau). L'arbre fait un bilan comptable sur ses
capacités à nourrir tout le monde ! Les attaques
de pucerons sont limitées par le savon noir. Les
pousses oîdiées (feutrage blanc) sont éliminées à
la main. Les pruniers (quetsche, mirabelle, reineclaude, …) sont inégalement chargés. Les
pucerons verts sont déjà abondants.
Les légumes et plantes du potager
Comme en 2013, les jardiniers peuvent suivre
mois après mois les différentes étapes
techniques des 3 espaces: semis ou plantations,
fertilisation, arrosage, ... Le schéma ci-après liste
l'ensemble des cultures principales.
Espaces gros volumes
Les pommes de terre sont en pleine forme … et les doryphores peuvent l'être aussi ! Comment limiter
leurs attaques? Il faut rendre les feuilles moins « savoureuses » en : traitant avec un insecticide végétal à
base de Pyrèthre, ramassant les larves et les détruire, essayant la phytothérapie ou les 3 solutions à la
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Relais, L'INFO JUIN 2014
fois. Le jardinier pourra utiliser, sans risque, le Purin de Raifort (macération pendant 10 jours, 1kg de
feuilles dans 10 litres d'eau, puis pulvérisation sans diluer à renouveler tous les 10 jours), une macération
de Rhubarbe (macération pendant 24 à 48 heures, 1,5 kg de feuilles dans 10 litres d'eau, puis
pulvérisation sans diluer à renouveler tous les 10 jours) et une Infusion de Menthe (300 g de menthe dans
10 litres d'eau bouillante, et infusion 30 minutes, puis après refroidissement, pulvérisation sans diluer).
Côté entretien et fertilisation, les pommes de terre sont buttées et les plantes indésirables sont laissées
entre les rangs. Les haricots nains semés en mai se développent bien. Le dépôt de cendres de bois en
très faible quantité apporte de la potasse dont le haricot est friand. Les semis
de juin permettront des cueillette en août. Les haricots rames sont semés en
poquet (5 graines) aux pieds des piquets . Plusieurs variétés (vertes, jeunes
ou violettes) peuvent être mélangées. Les salades et les radis sont récoltés,
d'autres sont repiques ou semés dans les espaces vides.
Espace « Ratatouille »
L'ail, l'oignon et l 'échalote se développent bien. Si des pustules jaunes
apparaissent sur le feuillage de l'ail. Le jardinier peut pulvériser ces plantes
de la même famille avec une décoction de Prêle diluée (20 cl de décoction
pour un litre d'eau) ou avec un produit à base de cuivre. Côté fertilisation, le
jardinier peut apporter du compost très décomposé. Les plantes indésirables
sont éliminées. Elles ne sont pas laissées sur place, mais peuvent servir de
paillis aux pieds d'autres légumes.
Les tomates, les aubergines et les poivrons sont enfin bien en place dans
l'espace ratatouille. A chaque tonte de gazon, le jardinier dépose sur et entre
les rangs 1 cm de ce précieux paillis qui libère des sels minéraux grâce à
l'action des vers de terre et des autres organismes du sol. D'autres déchets
sont aussi intéressant comme le broyat d'arbustes. Les tailles de troènes et
des arbustes ayant fleuris sont broyés à la tondeuse thermique. Si le jardin
connaît des conditions très fraîches et très humides, le mildiou est prêt à dévaster les pieds de tomate
(tache d'aspect huileux sur les feuilles). Tous les 15 jours, le jardinier peut pulvériser le feuillage avec du
purin d'ortie et de consoude (un verre de purin pour 19 d'eau) ou arroser au pied (un verre de purin pour 4
d'eau). Un traitement très léger au cuivre (2g/litre) est peut être nécessaire et sera à renouveler, si plus de
25 mm de pluie sont tombés. Les gourmands, en fonction des variétés de tomates et du choix de leur
conduite, sont retirés au fur et au mesure. Ils servent de paillis odorant aux pieds des choux. Les aleurodes
(moucherons blancs) sont beaucoup moins attirés.
Les courgettes sont paillées avec les déchets verts du potager et des espaces ornementaux. Elles sont
protégées des limaces et autres gastéropodes. Un mélange de cendres de bois et de marc de café est
assez efficace. Des granulés anti-limaces autorisés en Agriculture Biologique peuvent être utilisés mais
avec modération. Des courgettes peuvent être encore semées en
pleine terre.
Les aubergines sont attaqués par les doryphores. Une surveillance
journalière est obligatoire car la plante commence à se développer et
à émettre les pousses porteuses de futurs fruits. Les salades
repiquées dans les espaces libres (entre les courgettes, …)
continuent de ravir les saladiers. Le jardinier doit veiller à semer de
la salade tous les 10 jours (une vingtaine de graines) pour éviter les
ruptures de production. Un pied de salade peut être laissé pour
récupérer les graines. Il permet aussi de fleurir le jardin et ainsi
attirer des insectes auxiliaires, pollinisateurs ou dévoreurs d'insectes
prédateurs.
Les plantes aromatiques bouturées sont bien enracinées. Leurs
fleurs sont éliminées pour favoriser le développement des pieds. Le
persil a levé.
Espaces « Potées »
Les céleris raves s'enracinent bien. Les apports d'un compost bien décomposé et de purins d'orties (1
verre de purin pour 4 d'eau) sont nécessaires pour répondre aux besoins de ces gloutons en sels
minéraux. Un paillis peut épais leur est favorable (gazon desséché). Les premiers semis de carottes ont
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Relais, L'INFO JUIN 2014
levés. Leur éclaircissage (tous les 5 à 10 cm) facilite le grossissement des racines. Les semis se
poursuivent jusqu'au début juillet. Si le semis a très mal levé, les espaces libres pourront être remplis par
des poireaux. Les variétés de carottes fourragères sont plus faciles de culture comme la Jaune du Doubs.
Un paillis de gazon ou de broyat de taille couvre l'entre rang. Les semis de poireaux d'avril grossissent. Ils
seront repiqués en juillet voire en août. Ne pas oublier de rajouter des graines de radis et de salades dans
les semis précédents; cette pratique permet d'avoir ces légumes en continu et contrarie les accidents de
semis (coup de froid ou de chaud, bestiole gourmande, erreur avec la lune, ...).
Les concombres sont repiqués à proximité des grillages dressés.
Les choux sont éclaircis (si semés sur place) ou sont repiqués. Un paillis de plantes odorantes évitent les
aleurodes (moucherons blancs) : gourmands de tomates, plantes aromatiques, thuya broyé en très fine
couche, … Les premières feuilles de chou sont dévorées entre les nervures. La responsable est une
chenille avec des bandes noires et jaunes. Adulte, c'est un
papillon blanc avec un point noir appelée Piéride du chou. Pour
lutter contre ce prédateur commun, le jardinier écrase les
œufs et les chenilles en retournant les feuilles, pulvériser avec
une infusion de Tanaisie ou peut traiter, en cas de forte
infestation, avec du Bacille de Thuringe.
A savoir !
La poirée, verte, blanche ou multicolore peut être semée en
godet, puis repiquée. Les premiers semis sont prometteurs et
un premier éclaircissage est nécessaire. Les graines de bettes
(ou de betteraves rouges) sont en réalité des glomérules qui
contiennent plusieurs graines. Les semis de betteraves rouges (de Détroit, d’Égypte, Crapaudine, ...) ou de
différents couleur se poursuivent.
Les différents types de choux sont semés en pépinière (espace libre du potager), puis ils seront repiqués
en lignes de 30 à 80 cm selon les variétés (stades 4 à 5 feuilles). C'est le moment d'acheter les variétés de
crucifères d'hiver :les choux chinois, les radis noirs, rouges ou blancs, les différentes variétés de
rutabagas, les choux frisés, les navets jaunes, … Ils seront semés à partir de juillet. Les melons sont
repiqués, ainsi que l'ensemble des autres cucurbitacées. A la plantation, le compost est abondant. La
rhubarbe est en fin de production.
Les plantes indésirables, dites « mauvaises », profitent toujours et encore des conditions humides et plus
chaudes pour « s'exprimer ». Les plantes non montées en graines peuvent servir de paillis entre les
légumes. En graines, elles rejoignent le tas de compost en mélange avec les tontes de gazon ou elles sont
déposées dans un seau rempli d'eau. Après 2 à 3 semaines, ce « purin d'un autre genre » sera versé entre
les rangs des légumes de l'espace Ratatouille.
Les fraisiers et autres petits fruits
Les fraisiers non remontants sont en production. Le jardinier profite de la récolte pour enlever les plantes
indésirables. Les cueillettes des framboisiers non remontants ont commencées. Des apports de broyat, de
feuilles ou de tontes de gazon desséchées sont nécessaires pour prévenir les coups de chaud. Les
groseilliers ou cassisiers déploient de longues grappes. Certaines rougissent ou noircissent déjà. Les
pucerons jaunes sont stoppés grâce à une pulvérisation de savon noir (15 à 30g/litre d'eau). Des tontes de
gazon sont déposées aux pieds. Les ronces, avec ou sans épines, finissent leur floraison. Les pousses qui
se couvriront de fruits en 2015 sont en plein développement. Le jardinier veillera à ne pas les endommager
avec la tondeuse ; il les attachera provisoirement sur les fils ou les piquets.
Côté pieds de myrtilles (bleuets), des apports d'épines ou d'aiguilles de conifères renforcent l'acidité du sol
indispensable à ces plantes.
La pelouse
Juin est, toujours et encore, le mois des tontes à 60 mm (en dessous, l'herbe pousse encore plus !). Elles
sont déposées aux pieds des arbustes (couches de 3 à 5 cm). Elles sont aussi étendues en fines couches
sur le potager (1 cm) entre les rangs des légumes. Si la pelouse présente de nombreux espaces sont
herbes, le jardinier peut acheter de la « semence de regarnissement » ou ne pas tondre à proximité pour
laisser monter les graminées en graines. La future « pluie » de semences sera très efficace et surtout
gratuite.
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Le compostage en tas ou en bac
Le compostage en tas ou en bac poursuit son activité Il est important de bien brasser les déchets en
surface du bac, à la fourche et 1 à 2 fois par semaine. Les déchets de « 3 mois d'âge » peuvent être
épandus entre les légumes comme paillis
Côté espaces verts
Planter des haies pour favoriser la biodiversité
(extraits du Guide « Plantons local » http://www.strasbourg.eu/environnement-qualite-de-vie/nature-en-ville)
Les haies champêtres présentent de très nombreux avantages: elles sont adaptées aux conditions
climatiques locales, protègent du vent, piègent les nitrates et limitent le ruissellement. Elles sont utilisées
par la faune comme abris, sources de nourriture, lieu de reproduction ou encore comme poste d’affût par
les rapaces. Les épineux (Prunellier, Aubépine,…) offrent
une protection efficace aux oiseaux nicheurs. D’autres
espèces (Ronce,Sureau,Fusain, …) ont des tiges remplies
de moelle, que les abeilles solitaires creuseront pour y élire
domicile et déposer leurs larves.
La haie taillée
Maintenue à 2 m par des tailles régulières, elle peut être
utilisée en limite de propriété. Bien évidemment cette haie
est constituée d’espèces qui supportent d’être sévèrement
rabattues. Les produits de taille sont, à l’inverse des Thuyas
ou Cyprès, utilisables en paillis. L’alternance de végétaux à
feuillage caduc, persistant (Houx, Troène) ou marcescents
(Hêtre, Charme) permettra de conserver un aspect brise-vue
en hiver.
Entretien : un ou deux ans après la plantation, il sera nécessaire de rabattre les arbustes d’un tiers, voire
de la moitié de leur taille, afin de densifier le feuillage à la base de la haie. Par la suite, chaque année,
l’opération se résume à une taille de forme.
La haie libre
Plantés sur 2 rangs, en quinconce, les végétaux peu taillés offrent une floraison abondante et une grande
variété de baies. Préférez des jeunes plants à racines nues (60 à 80 cm de hauteur), plus vigoureux.
N’oubliez pas de pailler le sol la première année pour limiter la concurrence des herbacées et conserver
l’humidité aux pieds des arbustes. Bordez la haie d’une zone fauchée ou d’un massif de fleurs pour créer
une mosaïque d’habitats (ou niches écologiques) pour la faune. Taillez de fin août à décembre, afin de ne
pas gêner la nidification des oiseaux. Enfin, rassemblez les feuilles mortes au pied de la haie pour
dynamiser l’activité biologique du sol et offrir un abri aux espèces qui hivernent (ex : hérisson).
Entretien : si l’espace le permet, il se limite à éclaircir les couronnes des arbres et arbustes, si le besoin
s’en faisait sentir. Cela consiste à réduire le volume de la haie en coupant quelques branches au niveau
des ramifications, tout en respectant le port naturel de l’arbre.
Quelques espèces pour créer des haies:
Charme (Carpinus betulus)
Incontournable de la haie taillée, le charme rejette vigoureusement de souche lorsqu’il
est coupé au ras du sol. Son feuillage dense et opaque se flétri à l’automne, tout en
restant accroché aux rameaux.
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Relais, L'INFO JUIN 2014
Érable champêtre (Acer campestre)
L’érable champêtre s’accommode de la plupart des terrains, qu’ils soient calcaires,
pauvres et même relativement secs. Au printemps ses grappes de fleurs offrent aux
abeilles un excellent nectar. A l’automne son feuillage vert sombre prend une teinte
jaune citron. Les excroissances ligneuses qui ornent ses jeunes rameaux font penser
aux colonnes de la Grèce antique. Tout comme le charme, il supporte des tailles
sévères.
Noisetier (Corylus avelana)
Les abeilles apprécient la floraison précoce de ses chatons, autant que nous
apprécions ses fruits. Cet arbuste est important pour la survie de la faune sauvage, à
laquelle il sert de gîte et de couvert. Il est très rustique et s’adapte aussi bien à la haie
libre qu’à la haie taillée.
Cornouiller mâle (Cornus mas)
Cet arbuste est parfaitement adapté aux sols calcaires. Sa floraison jaune vif vient
égayer le début du printemps. Ces fruits comestibles (les cornouilles) prennent une
teinte rouge-vermillon à la fin des vacances estivales.
Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea)
Ses fleurs blanches sont très décoratives, tout comme ses rameaux rouge-violacé
sous les rayons du soleil. Son feuillage prend également de très belles teintes à
l’automne. C’est à cette saison qu’il porte ses grappes de fruits noirs qui font le régal
des oiseaux.
Clématite blanche (Clematis vitalba)
Cette liane sauvage peut grimper jusqu’à 20 m. En été ses fleurs dégagent un parfum
très agréable. Ses fruits plumeux persistent longtemps et offrent un magnifique
spectacle dès les premières gelées.
Aubépine à deux styles
(Crataegus laevigata)
Aubépine monogyne (Crataegus monogyna)
Les Aubépines sont souvent utilisées en haie défensive, les aubépines n’en sont pas
moins de très beaux arbustes à la floraison généreuse. Leurs feuilles prennent des
teintes variées du printemps à l’automne. Enfin, Elles s’ornent de magnifiques baies
rouges de la fin de l’été jus qu’au début de l’hiver.
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Relais, L'INFO JUIN 2014
Chèvrefeuille des bois (Lonicera periclymenum)
C’est le soir venu qu’il exhale tous ses parfums, attirant ainsi des papillons
nocturnes, seuls capables avec leur longue trompe de puiser le précieux nectar.
Fusain d’Europe (Euonymus europeaus)
Ses jeunes rameaux verts ont quatre angles bordés de liège. A l’automne ses
feuilles virent au rouge écarlate, mais ce sont surtout ses fruits qui attirent tous les
regards. Les « bonnets d’évêque » roses renferment des graines orange vif, aussi
belles que toxiques.
Prunellier (Prunus spinosa)
Ses épines protègent les oiseaux des prédateurs. Ses fleurs attirent de nombreux
insectes, car elles apparaissent tôt, à une période où les sources de nectar sont
encore rares. Plusieurs chenilles de papillons se nourrissent de son feuillage. Ses
fruits astringents ne peuvent être consommés (en gelée ou en compote) qu’après
les premiers gels. En haie libre, surveillez son développement, car il peut
rapidement former un taillis impénétrable !
Sureau noir (Sambucus nigra)
Ses fleurs blanches rassemblées en grappes aplaties sont très odorantes. Elles
parfument infusions, vins apéritifs ou beignets. Ses baies peuvent être transformées
en confiture ou en sirop. Elles sont appréciées des petits migrateurs (fauvette,
pouillot,…) qui les consomment en quantité. De nombreux insectes auxiliaires y
trouvent refuge en creusant la moelle contenue dans ses tiges. En décoction, ses
feuilles deviennent un excellent insectifuge.
Églantier (Rosa canina)
Ses fleurs simples, blanc-rosé, égayent la haie. Ses fruits, les cynorrhodons, plus
connus sous le nom de « poils à gratter » sont très riches en vitamine C et font une
excellente confiture.
Viorne lantane (Viburnum lantana)
Ses feuilles ovales sont épaisses et velues sur le dessous. Ses multiples fleurs
blanches forment d’élégants bouquets aplatis. Ses fruits d’abord verts, prennent une
couleur rouge, puis noire. Les oiseaux en raffolent.
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Relais, L'INFO JUIN 2014
Viorne obier (Viburnum opulus)
Une floraison blanche et parfumée au printemps, des teintes flamboyantes à
l’automne, des baies très recherchées par les oiseaux en hiver, autant de raison de
planter la Viorne obier ! À condition toutefois de ne pas la confondre avec une
variété horticole et stérile comme la célèbre « boule de neige ».
Alisier blanc (Sorbus aria)
Le dessus de ses feuilles est vert luisant, la face inférieure blanchâtre et duveteuse.
Ses fleurs s’épanouissent en mai-juin. Ses fruits rouge orangé viennent à maturité
en septembre.
Cognass ier (Cydonia oblonga)
Les fruits immatures sont verts et cotonneux en surface. Ils perdent ce voile à la fin
de l’automne lorsqu’ils changent de couleur et deviennent jaune doré. Le cognassier
apprécie les sols frais, neutres ou légèrement acides.
Genêt à balais (Cytisus scoparius)
Il se couvre d’une multitude de fleurs jaunes pollinisées par les bourdons. Celles-ci
ne s’ouvrent qu’après le passage de l’insecte. Il est parfaitement adapté aux sols
pauvres et sableux.
Genévrier (Juniperus communis)
Rustique, peu exigeant, le genévrier s’adapte à toutes les expositions. Ses cônes
femelles, d’abord verts, puis sombres et bleuâtres, sont incontournables dans la
choucroute ! (baies de genièvre).
Framboisier (Rubus idaeus)
Si nous sommes très friands de ses fruits, certains papillons de nuit se nourrissent
quant à eux de ses feuilles.
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Relais, L'INFO JUIN 2014
Relais, les annonces !
Merci de communiquer vos annonces à l'animateur du Club [email protected]
Le Collectif
compost
Fédération
Française du
Paysage
Demande
Qui contacter?
Recherche des groupes d'habitants pour mettre en place du
compostage partagé en pied d'immeuble
Jean-Louis AMANN 03 88 60 90 90
Jean-Yves BROCKERS 06 61 04 62 43
Pascale DAVID 06 10 14 84 74
Philippe LUDWIG 06 43 57 52 07
Florian Franck-Neumann 06 21 11 47 83
Nombreux emplois (CUS et autres territoires)
http://www.f-f-p.org/fr/emploi/
Recherche agent-e de surveillance des espaces naturels /
Direction des espaces publics et naturels / Espaces verts et
de nature
Date limite de dépôt de candidature: 30/06/14
Recherche adjoint-e au chef d'équipe / Direction des
espaces publics et naturels / Espaces verts et de nature
Date limite de dépôt de candidature: 22/06/14
CUS
Recherche un stagiaire pour recensement détaillé du
mobilier urbain existant/ Direction des espaces publics et
naturels / Espaces verts et de nature
Date limite de dépôt de candidature: 30/07/14
http://www.strasbourg.eu/fr/foncti
onnement-ville-cus/travailler-cus
Recherche apprenti / CS TAILLE ET SOIN DES ARBRES
Date limite de dépôt de candidatures : 29/08/14
Recherche apprenti / BAC PRO FORET
Date limite de dépôt de candidatures : 29/08/14
Recherche apprenti / CAPA TRAVAUX PAYSAGERS
Date limite de dépôt de candidatures : 29/08/14
SINE
Recherche animateurs(rices) nature pour vacations (été et
automne 2014)
Contact
SINE 155 rue Kempf 67000
Strasbourg 03.88.35.89.56
[email protected]
Eric Charton
06 02 38 18 12
[email protected]
http://www.strasbourg.eu/ma-situation/association/club-jardiner-autrement-compost
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