une expo en 9 panneaux • SIDA : savoir, c’est dèjà lutter Panneau titre • Le SIDA : où en est-on ? 42 millions de personnes contaminées dans le monde • D’où vient le SIDA ? Un virus venu d’Afrique • Comment se propage le virus ? Danger : rapport sexuel non protégé • Quels sont les symptômes ? Le virus détruit les défenses immunitaires • Dépistage Dépister pour protéger • Quels sont les traitements ? Les trithérapies ralentissent la maladie • Et le vaccin ? Un vaccin difficile à mettre au point • Prévenir ... Connaître les gestes qui sauvent Descriptif technique • 9 panneaux plastifiés de 80 x 120 cm avec œillets • plastification recto verso avec perforations garnies d’œillets pour accrochage • 1 caisse de 130 x 88 cm • Surface nécessaire : 45 m2 • Véhicule nécessaire : véhicule de loisirs • Temps de montage : 45 mn • Colisage : 1 caisse de 10/12 kg Valeurs d’assurance • Valeur panneau : 120 • Valeur caisse : 110 • Valeur globale à assurer : 1 190 Conditions de pret • Le Conseil général du Puy-de-Dôme prête gratuitement l’exposition sur le département. • Durée minimum du prêt : 2 semaines. • Priorité accordée aux établissements scolaires. • Transport et assurance à la charge de l’établissement d’accueil. Renseignements et reservation Maison de l’Innovation Conseil général du Puy-de-Dôme 17, place Delille 63000 Clermont-Ferrand Tél. : 04 73 98 15 80 Fax : 04 73 98 15 89 Mél. : [email protected] Exposition conçue et réalisée par Double Hélice. Conseil scientifique : Francis Barin, responsable du centre de référence VIH, professeur au CHU de Tours Illustrations : Gilles Regnery Illustration virus 3D : Dominique Hoarau Depuis l’identification du VIH (1), le SIDA (2) a fait plus de 25 millions de victimes et poursuit ses ravages au rythme de 5 millions de nouvelles contaminations par an. En 2006, environ 42 millions de personnes dans le monde sont infectées par le virus du SIDA. Si le Sud rassemble 90 % des malades, les nouvelles thérapies entraînent au Nord un relâchement coupable. Aucun traitement ne permet à ce jour de guérir définitivement du SIDA. En attendant la mise au point d’un vaccin, seule la prévention peut endiguer efficacement l’extension de cette épidémie mondiale. Ces dernières années, la recrudescence des contaminations montre la nécessité d’une information soutenue du public, en particulier des jeunes, les plus menacés. Un virus identifié en 1983 Depuis l’apparition des premiers cas en 1981, l’épidémie s’est répandue sur l’ensemble du globe : fin 2005, on estimait à 42 millions le nombre d’êtres humains contaminés, dont 29 millions en Afrique sub-saharienne. 5 millions de personnes sont infectées chaque année et 3 millions en meurent. Au-delà des chiffres, il existe d'importantes disparités géographiques et individuelles liées à des groupes plus vulnérables : femmes, homosexuels, consommateurs de drogues injectables, réfugiés, prisonniers… Mais d’où provient le virus du SIDA ? Il existerait depuis longtemps en Afrique et pourrait avoir contaminé des chasseurs dès les années 1930 par l’intermédiaire d’une morsure de singe. C’est la mondialisation des modes de vie occidentaux — construction des grandes infrastructures de communication, développement urbain, migrations et brassages de populations… — qui a entraîné l’expansion brutale de l’épidémie. Le virus est identifié en 1983 par l’équipe française du professeur Luc Montagnier puis par l’Américain Robert Gallo, qui s’en sont disputé la paternité. Le VIH pénètre dans l’organisme, par voie sexuelle ou sanguine : rapport non protégé, injection avec une seringue souillée, contact de sang contaminé sur une blessure, ou encore de la mère à l’enfant pendant la grossesse. En effet, seuls le sang, le sperme, les sécrétions vaginales ou le lait maternel contiennent des quantités suffisantes de virus pour le propager. Aucune autre situation de la vie quotidienne ne peut transmettre le virus, trop fragile pour survivre hors de l’organisme humain. Les personnes atteintes peuvent donc mener une vie sociale normale, sans risque pour leur entourage. Le mode d’action du virus consiste à détruire les lymphocites CD4, des globules blancs gardiens de notre corps dont la mission est de contrôler les mécanismes de défense. Le patrimoine génétique du virus s’intègre au génome de la cellule dont il détourne l’activité à son profit : jusqu’à épuisement, le lymphocite CD4 se met à fabriquer un très grand nombre de virus qui vont à leur tour infecter et détruire d’autres lymphocites. Le système immunitaire va s’effondrer, ouvrant la voie à une multitude de maladies opportunistes (3). Sur la piste d’un futur vaccin Les tests de dépistage se pratiquent à partir d’une prise de sang où sont recherchés les anticorps dirigés contre le VIH. Les personnes porteuses sont dites « séropositives ». Elles peuvent ne présenter aucun trouble, mais sont susceptibles de transmettre la maladie. Un dépistage efficace et précoce permet aux personnes infectées de bénéficier pleinement des traitements disponibles aujourd’hui, et aussi de réduire les risques de transmission. Ces traitements combinent 3 molécules — c’est la trithérapie — afin de cibler 3 points d’impact différents sur le virus. Les trithérapies ont permis de faire chuter de 60 % le nombre des décès dans les pays développés. Mais elles ne guérissent pas du SIDA et induisent des effets secondaires difficiles à vivre. Quant aux innombrables malades des pays en voie de développement, seuls 300 000 d’entre eux ont accès aux traitements … alors que plus de 6 millions en auraient besoin. Pourtant, on peut aujourd’hui traiter un malade du SIDA pour moins de 1 euro par jour… Alors, un vaccin anti-SIDA pour quand ? Pas encore pour demain, en raison de la particularité du VIH : un virus qui ne cesse de se modifier et d’échapper aux anticorps qui pourraient le reconnaître. Pour l’instant, la prévention reste le seul moyen de lutter contre la propagation du fléau. Une prévention qui passe par l’usage du préservatif, les seringues à usage unique et le traitement des femmes enceintes pour protéger l’enfant à naître. (1) VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine SIDA : Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise (3) maladie opportuniste : maladie qui se développe faute de réaction immunitaire : tuberculose, cancer, méningite… (2)