Pour la cinquième édition consécutive et après avoir bénéficié de l’intervention de chercheurs
venus d’institutions africaines et européennes - aussi bien historiens, sociologues,
anthropologues que socio-démographes - nous proposons de poursuivre nos échanges
scientifiques et de participer ainsi à la constitution d’un véritable groupe de réflexion autour
des questions se rapportant à l’étude du genre et des relations de parenté en Afrique de
l’Ouest. Cette activité s’inscrit désormais dans une réflexion plus globale portée par la
plateforme numérique PREFAS
Proposé par Anne Attané, anthropologue (IRD, Ouagadougou) et Habibou Fofana,
Sociologue et politiste (GRIL, Université de Ouaga II) cet atelier a pour ambition de fédérer
les apports de travaux menés sur les relations de genre, de parenté et les mutations familiales
contemporaines que connaît la sous-région. Ces recherches sont systématiquement éclairées
par des travaux menés sur d’autres continents et en particulier en Europe. Ces ateliers ont
pour ambition de participer à la diffusion des connaissances et des résultats autour des
questions touchant à l’étude des relations de genre et des mutations familiales, contribuant
ainsi à la formation.
II – Objectifs de l’atelier
Rendre compte des principaux résultats de recherche autour de cette question du genre et des
dynamiques familiales contemporaines.
Participer à la formation d’intervenants en développement, de chercheurs et d’étudiants au
niveau doctoral autour de cette question du genre et des mutations des relations familiales.
Faire part de méthodologies de recherche autour de cette question du genre.
Créer un lieu de débats et de réflexions autour de questions de société touchant la
problématique de la famille (santé reproductive, éducation, relations intrafamiliales, relations
de couple…).
Créer une synergie entre différentes institutions s’intéressant aux questions de genre.
Favoriser à l’émergence de passerelles entre le monde opérationnel et le monde de la
recherche.
III – Méthodologie
Les ateliers organisés en 2013, 2014, 2015 et février 2016 ont regroupé des anthropologues,
des sociologues, des historiens burkinabé et français mais aussi togolais, ivoiriens, sénégalais,
nigériens de différentes institutions (Université de Paris 1, CNRS français, Université de
Ouagadougou, Institut de Recherche pour le Développement, Centre National de Recherche
Scientifique et Technique du Burkina Faso, Institut Supérieur des Sciences de la Population
de Ouagadougou) mais aussi des membres de la Chaire Genre de l’UNESCO au Burkina
Faso, de l’Association des femmes juristes, du Ministère de la Promotion des Femmes. Dans
cette même logique chaque intervenant exposera ses recherches ou ses activités dans le