Pierre Leclef Neuropsychologue Introduction Le fonctionnement attentionnel : point de vue cognitif Attention ou concentration ? Difficultés observées ? Point de vue pluridisciplinaire Evaluations Le Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité TDAH Critères diagnostiques (classifications) Epidémiologie, variations âge/sexe Aspects scolaires Comorbidités Evolution à l’âge adulte Origine ? Prises en charge Prises en charge : état des lieux L’attention, sujet de société 20ème siècle (« chorée mentale », « enfant turbulent ») Médiatisation du phénomène Données américaines Termes Concentration Attention Cognition Processus nombreux, différents, intervenant de manière variable Processus psychoaffectifs, cognitifs, motivationnels Contextes variés « Symptomatologies » diverses, d’origines variables et non exclusives… Origine(s) pas nécessairement identifiable(s) Concentration : ce qu’on peut observer de la personne, a-t-el l’air concentrée ? Dissipée ? Peut-elle maintenir une tâche ? De manière « assidue » ? Attention : processus cognitif de gestion des informations +/nécessaires pour les buts poursuivis par la personne Difficultés de concentration : résultat observé résultat de troubles cognitifs de l’attention… …ou d’autres processus cognitifs de difficultés psychologiques variables d’un environnement trop bruyant,… Etc… Difficulté attentionnelle : trouble spécifique des fonctions attentionnelles, pouvant concerner un ou plusieurs processus (sélectivité, maintien, partage) au niveau qualitatif et/ou quantitatif Psychologie cognitive Cognition = ensemble des processus mentaux Notion de traitement de l’information… mais pas que ! Etude des grands domaines de la cognition Notions indispensables à la compréhension des troubles attentionnels, des pathologies développementales… …mais insuffisante et non exclusive Un des grands domaines de la cognition Fonctions mnésiques Fonctions attentionnelles Fonctions exécutives Traitements du langage et des nombres … Toutefois, position particulière Fonctions transversales Impossibles à « isoler » Globalement, ensemble de processus psychologiques Traditionnellement, plusieurs composantes attentionnelles Préparation à l’action Sélection de l’information pertinente (filtre) Gestion de l’information Maintien des ressources nécessaires Alerte phasique Double tâche/ attention partagée Maintien dans le temps Sélectivité Chez l’enfant, seules trois composantes sont identifiées Aspects qualitatifs & quantitatifs Distinction d’automatique/conscient Automatique Concient Habituel Nouveau Peu consommateur Consommateur ++ Peu voire pas de contrôle Contrôle continu rapide « lent » Notion d’allocation de ressources fatigabilité Ensemble d’aptitudes complexes Adaptation aux situations nouvelles Traditionnellement : Inhibition Flexibilité Planification Liens nombreux attention-exécutif Impliquées dans la prise de décision, la gestion des relations sociales,… Théorie des marqueurs somatiques (damasio) Difficultés observées Distractibilité Difficulté de maintien dans le temps Décrochages Envie de bouger Besoin de changements fréquents d’activités Voire difficultés de se mettre au travail Troubles de l’attention ou de la concentration ? Autrement dit : origine cognitive ou non ? « Symptomatologie » observée : nombreuses origines possibles Difficultés familiales ? Relationnelles ? Réactionnelles ? Plus ancrés dans la personnalité ? De l’enfant ? De ses parents ? Préoccupations scolaires ? Troubles somatiques ? Troubles cognitifs ? Origines non exclusives Situations toujours complexes Variabilité des troubles observés ▪ Moments ▪ Contextes Difficulté d’objectiver une ou des origines Intrications de difficultés différentes Ex : je me concentre mal, les devoirs sont longs, les parents s’énervent, j’évite les devoirs, le cycle est sans fin et la situation se cristallise à la maison Ex : j’écris mal, les devoirs sont longs, mais je me concentre mal parce l’acte d’écrire me fatigue Ex : Disponibilité faible en classe, agitation motrice importante… mais seulement dans la classe ! Ex : activité importante, changeante, mais seulement à la maison… Ex : fatigue importante, dès la mi-journée, siestes longues à un âge non attendu Contextes toujours complexes et multifactoriels Un point de vue pluridisciplinaire croisé est indispensable Evaluation : Instant t Evolution dans le temps Rôles de l’évaluation Déterminer l’origine des difficultés Déterminer les aides les plus pertinentes Evaluations psychologiques et neuropsychologiques Déroulement de la scolarité Contexte & historique familiaux Fonctionnement interpersonnel Fonctionnement cognitif Développement de la personnalité, des aspects psychoaffectifs Données de l’environnement Evaluation médicale Diagnostic différentiel Aspects somatiques Echange avec les parents et l’enfant Appréhender ses aspects de personnalité et psychoaffectifs Niveau cognitif et de connaissance de l’enfant Regard systémique ; place de l’enfant au sein de la famille, rôle de ses difficultés dans la dynamique,… Proposer une priorité aux PEC ? Objectifs obtenir une évaluation complète des capacités cognitives de l’enfant Tenter de déterminer leur rôle et leur importance dans les difficultés observées Forces & faiblesses Déterminer des aides pour les apprentissages & difficultés cognitives Moyens : Entretien avec les parents (anamnèse) ▪ « penser cognitif » ▪ Contexte quotidien Temps de passation Compte-rendu Limites de l’évaluation Evaluation proprement dite : Comparaisons intra et inter-domaines Comparaisons ipsatives & normatives Lien plainte-profil indispensable Echelles « écologiques » (BRIEF, Conners,…) Evaluation = arbre de décision En partant de l’anamnèse… Profil intellectuel Traitements visuospatiaux Aspects attentionnels Fonctionnement exécutif Aspects mnésiques (attention : mémoire de travail) Examen psychomoteur Nombreux aspects relationnels Schéma corporel Repérage temporo-spatial réactions tonico-émotionelles Coordination, motricités fine et globale Examen orthophonique Troubles du langage fréquemment associés aux troubles attentionnels Impact important de l’aide sur le plan des apprentissages, de la confiance en soi Evaluation pluridisciplinaire = arbre de décision complexe Nécessaire pour déterminer des aides adaptées Essayer de faire la part des choses entre : TDA/H réel Place du symptôme dans la famille Hyperactivité « réactionnelle » Difficultés psychiatriques, de personnalité Troubles cognitifs ▪ Attentionnels… ▪ Ou autres ! (Mémoire de travail, dysgraphie,…) Troubles attentionnels comorbides (dyslexie,…) Troubles organiques Confrontation des points de vue = compréhension enrichie des troubles Souvent associés à des difficultés psychiques pouvant être plus invalidantes que le trouble lui-même Ex : Diagnostic de TDAh ? TDAH Trouble Déficitaire de l’attention avec hyperactivité Selon les classifications (DSM-IV/CIM10) Classification descriptive : Identification clinique de syndromes Déclarée « athéorique » Evolutive (DSM-V en Mai 2013) Soumise aux critiques (TDAH) N’existe pas ? Peut juste servir à identifier les patients nécessitant un traitement ? Hétérogénéité clinique (US : jusqu’à 7 sous-types !) Ne prennent pas en compte les variations individuelles Articulation en cinq axes Axe I : Troubles majeurs cliniques (dépression, troubles anxieux, TDA) Axe II : Troubles de personnalité et retard mental Axe III : Lésions cérébrales et autres troubles médicaux/physiques aggravants Axe IV : Facteurs psychosociaux et environnementaux Axe V : Echelle d’évaluation globale du fonctionnement . Présence soit de (1), soit de (2) : •(1) six des symptômes suivants d'inattention (ou plus) ont persisté pendant au moins 6 mois, à un degré qui est inadapté ou ne correspond pas au niveau de développement de l'enfant: • (a) souvent, ne parvient pas à prêter attention aux détails, ou fait des fautes d'étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d'autres activités • (b) a souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux • (c) semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement • (d) souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles (cela n'est pas dû à un comportement d'opposition, ni à une incapacité à comprendre les consignes) •(e)a souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités • (f) souvent, évite, a en aversion, ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu (comme le travail scolaire ou les devoirs à la maison) • (g) perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités (p.ex.,jouets, cahiers de devoirs, crayons, livres ou outils) • (h) souvent, se laisse facilement distraire par des stimulus externes • (i) a des oublis fréquents dans la vie quotidienne (2) six des symptômes suivants d'hyperactivité-impulsivité (ou plus) ont persisté pendant au moins 6 mois, à un degré qui est inadapté et ne correspond pas au niveau de développement de l'enfant. - Hyperactivité (a) remue souvent les mains ou les pieds, ou se tortille sur son siège (b) se lève souvent en classe ou dans d'autres situations où il est supposé rester assis (c) souvent, court ou grimpe partout, dans des situations où cela est inapproprié (chez les adolescents ou les adultes, ce symptômes peut se limiter à un sentiment subjectif d'impatience motrice) (d) a souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir (e) est souvent "sur la brèche" ou agit souvent comme s'il était "monté sur ressorts" (f) parle souvent trop - Impulsivité (g) laisse souvent échapper la réponse à une question qui n'est pas encore entièrement posée (h) a souvent du mal à attendre son tour (i) interrompt souvent les autres ou impose sa présence (p. ex., fait irruption dans les conversations ou dans les jeux) . Certains des symptômes d'hyperactivité-impulsivité ou d'inattention ayant provoqué une gêne fonctionnelle étaient présents avant l'âge de 7 ans. . Présence d'un certain degré de gêne fonctionnelle liée aux symptômes dans deux, ou plus de deux types d'environnement différents (p. ex., à l'école - ou au travail- et à la maison). . On doit mettre clairement en évidence une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel. . Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d'un trouble envahissant du développement, d'une schizophrénie ou d'un autre trouble psychotique, et ils ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex., trouble thymique, trouble anxieux,…) Symptômes : Fréquence et intensité élevées pour l’âge Association Survenue dans différentes situations Persistance dans le temps Notion de difficultés invalidantes Retentissement dans de nombreux domaines de fonctionnement 3 types couramment retenus : Mixte : troubles attentionnels, hyperactivité, impulsivité Inattention : sévérité plus marquée des troubles attentionnels ; difficultés scolaires plus massives Hyperactivité-impulsivité prédominante Données US : Trouble le plus diagnostiqué chez l’enfant (Semrud-Clikeman & al, 2007) Difficulté à rester attentif / attention soutenue Manque d’autonomie dans le travail Facilement distractible (fenêtre, « mouche qui passe ») / attention sélective Difficulté à terminer ce qui est entrepris Ne peut gérer plusieurs tâches simultanées / attention partagée Ne prête pas suffisamment d’attention aux détails Précipitation dans les activités d’apprentissages, les activités récréatives, les relations sociales (terrain commun, tours de parole,…) Stratégies inadéquates, difficultés importantes d’organisation Intolérance aux frustrations Difficultés à gérer les consignes Gestion difficile du travail en classe, de l’organisation pour les devoirs Difficulté à poursuivre un exercice, une activité à son terme (étapes) Impact sur la lecture : perte d’informations lexicales ou sémantiques Impression de « mauvaise mémoire » Difficulté à gérer l’écoute et l’application de consignes Ne peut attendre son tour, répond trop vite et sans être sollicité « maladresse sociale » Expression émotionnelle Adaptation Fluctuation Perception par les proches, les pairs Estime de soi amoindrie « fatiguant », « exaspérant », « n’écoute rien »… Rejet par les pairs Résultats scolaires Construction de soi sur un mode négatif Avant 3 ans : prudence ! Âge préscolaire : agitation motrice importante, opposition (hyperactivité prédominante) 6-12 ans : caractéristiques du diagnostic 12-18 ans : diminution +/- progressive de l’hyperactivité (plutôt agitation et nervosité) Persistance impulsivité et inattention Difficultés familiales et relationnelles plus marquées Age adulte Evolution ▪ 20% : disparition du trouble ▪ 50% : persistance des difficultés d’inattention uniquement ▪ 30% : évolution vers un trouble des conduites sociales Tendances ▪ Impatience, agitation récurrente ▪ Difficultés au niveau social (réseau relationnel, isolement social) ▪ Instabilité affective et professionnelle ▪ Conduites à risque (p. ex conduite automobile) ▪ Troubles de l’humeur, addictions Hyperactivité moindre chez les filles 6-12 ans : absence de différences pour inattention et impulsivité Impact comparable sur les apprentissages Occurrence neuf fois supérieure chez les garçons (MAIS biais dû au dépistage ?) Barkley (2006) : ratio entre 2:1 à 10:1 Troubles cognitifs plus sévères (MAIS biais de dépistage?) Epidémiologie : 4-6% des enfants d’âge scolaire Nombreuses hypothèses Fréquences incertaines « TDAH » conséquent à un autre trouble développemental (ex : dysphasie)… … Cooccurrence fréquente entre diagnostics de troubles du langage et diagnostic de TDAH Hypothèses noradrénergiques et dopaminergiques (neurotransmetteurs) Actuellement, des liens sont observés… …Mais la littérature scientifique ne permet pas de conclure (Gonon & al., 2010) Exemples : ▪ recapture dopaminergique & méthylphénidate (Gonon, 2009) ▪ Augmentation transmission noradrénergique chez sujets sains + données IRMf dans les deux sens Hypothèse génétique Pas de gène impliqué de manière majeure (Faraone & al., 2008) Certaines variations n’expliquent pas la présence du trouble (Shaw & al., 2007) Facteurs environnementaux Macro-environnementaux : stimulations intenses dans notre société, exigences importantes dès l’arrivée en CP (même avant !), tout en limitant leur exploration motrice du monde Toxiques et périnataux (substances, malnutrition, prématurité…) Micro-environnementaux Facteurs micro-environnementaux Niveau socio-économique faible Niveau éducatif faible Absence du père Psychopathologie d’un ou des parents Abus de substance d’un ou des parents Contexte familial violent voire maltraitant Rôle du père ?! Présence du père diminue le risque de diagnostic (Schneider & al., 2006) Engagement du père dans une prise en charge TCC : amélioration du fonctionnement social de l’enfant Les leçons nord-américaines : Origine biologique ? Effet pygmalion ? Désengagement éducatif ? Hypothèses cognitive Troubles en mémoire de travail ? ▪ Inattention, gestion de l’information ▪ Besoin de changements, de bouger Hypothèse de Barkley : déficit exécutif (fonctions d’inhibition) TDAH = trouble du développement des capacités d’inhibition Entraîne des difficultés d’autorégulation du comportement (fonctions exécutives) Troubles d’attentions sont considérés comme une conséquence Ne prend pas en compte le sous-type « inattention » Inhibition comportementale Inhibition d’une réponse dominante arrêt/délai de réflexion Résistance à l’interférence Mémoire de travail non verbale Internalisation du langage / mémoire de travail verbale Auto-régulation des motivations et de l’éveil Reconstitution Défaut d’inhibition comportementale Trop de réponses automatiques Persévérations Contrôle pauvre de l’interférence Mémoire de travail non verbale pauvre Internalisation du langage différée Auto-régulation des motivations et de l’éveil Reconstitution PRISES EN CHARGE Médicamenteuse Psychologique Neuropsychologique Orthophonique Psychomotricité Guidances Programme de Barkley Etude d’Ana Miranda Depuis 1995, méthylphénidate Classe des psychostimulants (inhibition de la recapture dopaminergique) « Soulage » rapidement les symptômes cardinaux, en particulier le trouble attentionnel Première prescription faite par médecin hospitalier (pédiatrie, neurologie ou psychiatrie), ensuite peut être renouvelée par généraliste Souvent nécessaire, quel que soitl e diagnostic… puisque mal-être/troubles souvent constatés dès la consultation En raison des dévalorisations, de la faible estime de soi, des difficultés relationnelles, souvent indispensable TDAH ≠ troubles attentionnels purs Troubles en mémoire de travail Troubles exécutifs Difficultés métacognitives Rééducation « systématique » Prise en charge métacognitive « Réflecto » Apprendre à apprendre (Doléac, Soppelsa & Albaret, 2005) PEC souvent indispensable… Perception, repérage temporel Espace d’expression Abord différent en prise en charge Espace de « libération » relaxation Programme d’origine cognitivo-comportementale Objectifs précis Insuffisant N’a pas vocation de remplacer d’autres PEC psychologiques 10 séances ; groupe de parents (« émulation ») Concerne les parents Objectifs Aider les parents Encourager les réponses adaptées de l’enfant Diminuer la non compliance et améliorer les relations parents-enfants Evolution de l’image de l’enfant au sein de la famille, ainsi que de sa propre estime de soi Etape 1 : explication du trouble Etape 2 : non-compliance Plainte parentale majeure Sous-tend les interactions négatives à la maison Spirale infernale Etape 5 : « time out » Etape 8 : les devoirs à la maison … Traitement médicamenteux : Améliore à court terme le fonctionnement scolaire (diminution de l’agitation, meilleure concentration) ; Diminue le risque de redoublement Permet de mieux gérer les apprentissages MAIS n’ont pas d’influence sur le devenir scolaire à long terme, les risques de toxicomanie et de délinquance ; ne modifie pas la probabilité de sortie du système scolaire (Barbaresi & al., 2007) 3 groupes : méthylphénidate, psychoeducatif, contrôle 14 semaines Echelle de Conners : 2 versions Environ 15% filles, 85% garçons Moyenne d’âge : 8 ans 3 mois Traitement • 17 enfants • Jours d’école uniquement • 10mg/jour – 2 prises Psychopédagogique • 17 enfants • 8x3 heures de formation aux enseignants • Application progressive – 4 mois Contrôle • 16 enfants • Aucun traitement spécifique Prise en charge psychopédagogique ? Orientation TCC 8 sessions d’information ▪ 1. Information sur le TDAH ▪ 2. méthodes de renforcement des comportements + ▪ 3. méthodes de diminution des comportements – ▪ 4. organisation matérielle, adaptation des consignes, feedbacks,… ▪ 5. & 6. Méthodes CC concernant la gestion de tâches scolaires ▪ 7. & 8. analyse des difficultés rencontrées Application successive Les deux sont efficaces Traitement : Diminution inattention, impulsivité, hyperactivité (Teachers) Meilleurs apprentissages et adaptation au contexte scolaire Pas d’amélioration au domicile (Parents) Psychopédagogique Diminution impulsivité et hyperactivité (Teachers) +++ Diminution impulsivité, hyperactivité & inattention (+) (Parents) Diminution moindre de l’inattention Rejoint les conclusions de nombreux articles : importance des adaptations Ici :spécificité de la formation des enseignants Protocole « lourd »… Mais adaptable Troubles attentionnels : nécessitent regards et prises en charge croisés Distinction entre troubles cognitifs isolés, comorbides, TDAH, etc… complexe ! Prendre en compte l’environnement Importance des adaptations