2ESCP-EAP 2004
*Pour λ= 2, le syst`eme (S) devient
2x−2y+z= 0
−2z= 0
12z= 0 ⇐⇒ ½x=y
z= 0
E(2, u) = {xe1+ye2+ze3∈E1/ x =yet z= 0}={x(e1+e2)∈E1/ x ∈R}
E(2, u) = vect(e1+e2) = vect((1,1,0,0,0,0))
L’endomorphisme uest diagonalisable car uest un endomorphisme
d’un espace de dimension 3et poss`ede 3valeurs propres distinctes :
condition suffisante de diagonalisation satisfaite. On aurait pu dire
aussi que la somme des dimensions des sous-espaces propres est
´egale `a la dimension de E1: c’est alors une condition n´ecessaire et
suffisante de diagonalisation
On obtient une base de E1en prenant la famille e0
1=e2−2e3, e0
2=e1+e2−3e3, e0
3=e1+e2
2.
fest une application lin´eaire de E1dans E2qui ont tous les deux pour dimension 3;
ftransforme la base (e1, e2, e3)de E1en la base (e4, e5, e6)
de E2: c’est un isomorphisme de E1dans E2
Si l’on veut la matrice de fdans les bases B1de E1et B2de E2, il faut donner en
colonne les coordonn´ees de f(e1), f(e2), f(e3)dans la base (e4, e5, e6). Or f(e1) = e4,
donc la liste des coordonn´ees de f(e1)dans B2est (1,0,0) ; de mˆeme la liste des
coordonn´ees de f(e2)dans B2est (0,1,0) et celle de f(e3)est (0,0,1) .
La matrice de fdans les bases B1, B2est
1 0 0
0 1 0
0 0 1
: c’est I3
Remarque : Cette matrice est ´evidemment inversible et l’on retrouve ainsi que fest
un isomorphisme de E1dans E2.
f−1a donc pour matrice dans les bases B2, B1la matrice inverse de f, donc I3; il
s’ensuit que
la matrice de f−1dans les bases B2, B1est
1 0 0
0 1 0
0 0 1
: c’est ´egalement I3
Remarque : Cela veut dire que f−1(e4) = e1, f−1(e5) = e2, f−1(e6) = e3.
3−a)
Soit x1∈E1, alors il existe (a1, a2, a3)∈R3/ x1=a1e1+a2e2+a3e3.De mˆeme il existe
(a4, a5, a6)∈R3/ x2=a4e4+a5e5+a6e6.
x1+x2= 0 ⇐⇒
6
X
k=1
akek= 0 ⇐⇒ ∀k∈[[1; 6]], ak= 0, car (e1, . . . , e6)est une famille libre,
donc x1=x2= 0.
3−b)
Si (x1, x2)et (y1, y2)sont deux ´el´ements de E1×E2tels que x1+x2=y1+y2, alors on
ax1−y1+x2−y2= 0. Posons z1=x1−y1, alors z1∈E1car E1est un sous-espace
vectoriel de E(d`es qu’il contient deux vecteurs, il contient leur diff´erence) ; de mˆeme
z2=x2−y2∈E2. d’apr`es a) , il vient z1=z2= 0, soit x1=y1et x2=y2
page 2 Jean MALLET et Michel MITERNIQUE c
°EDUKLUB SA
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