L`Observateur (RDC) Le volcan Nyamulagira toujours en éruption

Le volcan Nyamulagira toujours en éruption
L'Observateur (RDC)
Kinshasa, RDC, 2011-11-11 (L'Observateur (RDC)) -
Untitled 3
Le volcan Nyamulagira toujours en éruption
Source: L'Observateur ( RDC)
Jeudi 10 novembre 2011
Les scientifiques appellent les populations à éviter de consommer
l’eau polluée
Le volcan Nyamulagira, situé à environ 40 kilomètres au Nord–Ouest
de Goma, en République démocratique du Congo est entré en éruption
depuis le dimanche 6 novembre 2011. Selon le directeur de
l’Observatoire Volcanologique de Goma (OVG), M. Katsho Karume,
cette éruption volcanique ne représente aucun danger direct pour les
populations civiles.
„ Actuellement, l’écoulement de lave se fait du côté du Parc National
des Virunga. Ce parc national créé en 1925 est classé patrimoine de
l’Humanité par l’Unesco. Les habitants des villages de Tongo et
d’autres localités ne sont pas menacées. Ils doivent cependant faire
attention aux particules volcaniques qui risquent de causer des
problèmes respiratoires aussi bien aux hommes qu’aux animaux. Ces
particules rejetées en l’air s’éparpillent sur un rayon de 10 à 15
kilomètres «, a expliqué le vulcanologue congolais et directeur de
l’OVG. M. Katsho Karume a aussi appelé les riverains du Volcan
Nyamulagira à purifier l’eau qu’ils consomment et les aliments. „ Les
scories et les cendres volcaniques emportées par le vent vont très loin
et polluent l’eau et brulent les cultures et les pâturages «, a-t-il conclu.
Le vulcanologue congolais et chercheur au Centre de Recherche en
Sciences Naturelles (CRSN), M Dieudonné Wafula a affirmé mardi 8
novembre que le volcan Nyamulagira est entré en éruption dimanche
dernier, vers 17h00 (15h00 GMT). „ Il y a ouverture d’une fissure sur
le flanc et une fontaine de lave accompagnée de scories, de fumée, de
cendres volcaniques«, a-t-il explique. Il a poursuivi en disant qu’un
grand nuage s’est formé au dessus du volcan Nyamulagira. Un des
volcans les plus actifs du monde, le volcan Nyamulagira connait des
éruptions fréquentes. Les dernières éruptions en date remonte à janvier

2010 ; mai 2004 et novembre 2006. Elles n‘ont pas causé des pertes en
vies humaines, hormis quelques champs et habitations détruits.
Les coulées „ ne posent aucun problème« pour les maisons des
habitants mais „les scories et les cendres volcaniques emportées par le
vent vont très loin et peuvent polluer l’eau, brûler les cultures et
contaminer les pâturages «, a-t-il souligné.
Un grand nuage
Selon le chercheur Dieudonné Wafula, un „grand nuage« s’est formé
au-dessus du volcan, dont la lave s’écoule vers le parc national des
Virunga, qui abrite diverses espèces de reptiles, d’oiseaux et de
mammifères, dont des gorilles de montagne et une petite population de
gorilles des plaines, dont l’espèce est particulièrement menacée
d’extinction.
Les coulées „ne posent aucun problème« pour les maisons des
habitants mais „les scories et les cendres volcaniques emportées par le
vent vont très loin et peuvent polluer l’eau, brûler les cultures et
contaminer les pâturages«, a-t-il averti.
Selon des experts belges, les éruptions de volcan Nyiragongo et
Nyamulagira peuvent durer de quelques jours à plusieurs mois, comme
celle de septembre 1991, qui avait pris fin début 1993.
Luc-Roger Mbala Bemba
La Chine : berceau des études pour les étrangers
L'attrait qu'exerce la Chine chez les étudiants étrangers ne se limite
plus à l'étude du Chinois pour découvrir cette culture orientale.
Aujourd'hui, ils comprennent qu'un séjour d'étude en Chine ou encore
l'apprentissage de sa langue est des atouts de taille dans un monde où
ce pays occupe une place de plus en plus importante.
Depuis que les 33 premiers étudiants étrangers (Europe de l'Est) sont
venus étudier à Beijing en 1950, leur nombre n'a cessé d'augmenter en
Chine. D'après les statistiques avancées par le ministère de
l'Education, la Chine aurait accueilli depuis lors, 1,69 millions
d'étrangers provenant de 190 pays et unités territoriales. Pour l'heure,
ils seraient près de 240 000 à étudier sur le sol chinois. En novembre
2009, le président des Etats-Unis, Barack Obama s'est rendu en Chine
où il a annoncé qu'entre 2010 et 2013, 100 000 Américains suivraient
le mouvement.
Aujourd'hui plus de 610 instituts d'enseignement supérieur chinois
peuvent accueillir des étudiants étrangers. Parmi les programmes qui y
sont enseignés on trouve le Chinois, la médecine traditionnelle
chinoise, l'économie, le droit et l'administration. Les étudiants
étrangers viennent terminer leurs études en Chine, puis retournent
chez eux ; c'est ainsi qu'ils servent de pont entre la Chine et leur pays.

Grâce à eux, des liens se sont tissés entre les Chinois, les hommes et
les femmes venus de tous horizons améliorant ainsi grandement la
compréhension mutuelle.
Grâce à sa croissance économique fulgurante, la Chine exerce une
influence grandissante dans le monde ; voilà pourquoi de plus en plus
des regards curieux se penchent sur sa culture et ses traditions. C'est
aussi ce qui explique le nombre croissant d'étudiants étrangers qui
s'envolent pour la Chine. Hier, ces étudiants venaient pour acquérir
des bases linguistiques du niveau primaire ou secondaire, tandis
qu'aujourd'hui, ils viennent pour un baccalauréat (licence), un master
ou un doctorat. En parallèle, le nombre de bourses a aussi fortement
augmenté. Toujours d'après le ministère de l'Education, les bourses
accordées chaque année au niveau national à des étudiants de
l'étranger atteignent 800 millions de yuans, contre 110 millions
distribués à l'échelle régionale. Jusqu'ici, ce ne sont pas moins de 20
000 étudiants qui ont pu bénéficier de la générosité du gouvernement
et des universités chinoises.
Les étudiants étrangers qui viennent en Chine ont compris que
maîtriser la langue du pays ne suffisait pas pour être concurrentiel sur
le marché international. Outre le Chinois, ils choisissent une autre
option pour approfondir une matière. " La qualité de l'enseignement
supérieur en Chine s'améliore année après année et peut aussi être
reconnue à une plus large échelle de par le monde. Pour l'instant il
existe des accords de reconnaissance mutuelle de diplômes entre la
Chine et 34 Etats et unités territoriales ", déclare Zhang Xiuqin,
directeur du département pour la coopération et les échanges
internationaux au ministère de l'Education.
Dans le sillage de l'intensification des échanges et de la coopération
entre la Chine et d'autres pays dans des domaines tels que l'économie,
le commerce, le tourisme et les médias, le Chinois est maintenant un
atout fort recherché par les employeurs. Aussi, les étudiants étrangers
sont mieux placés pour répondre à cette demande croissante. Ils
viennent en Chine peut-être pour l'amour de sa langue ou de sa culture,
mais surtout parce qu'ils voient dans ce pays un terrain fertile et
propice à leur épanouissement professionnel, en raison de sa
croissance économique exceptionnelle.
Dr OMONGO
Ancien étudiant en Chine