Document réalisé en collaboration avec l’Observatoire régional de la santé d’Aquitaine (Orsa) – Espace Rodesse – 103 ter rue Belleville – 33000 Bordeaux
téléphone : 05 56 56 99 60 – site : www.ors-aquitaine.org – mail : contact@ors-aquitaine.org
- Octobre 2008 -
une augmentation notable
du nombre de régulateurs libéraux
une régulation libérale nocturne
systématique avec repos
compensateur rémunéré le lendemain
une régulation libérale nocturne
systématique le week-end
un système d'appels pour la seule PDS
libérale interconnecté avec le 15
une régulation libérale nocturne
systématique la semaine
un système de régulation informatisé
interconnecté depuis le domicile
une dispense totale des
astreintes d'effecteur du fait
de leur fonction de régulateur libéral
un système de régulation
supra-départemental voire régional
73,4
73,3
33,3
32,0
29,6
22,3
21,7
14,3
Des progrès souhaités sur la formation
continue et la rémunération pour
améliorer la perspective à cinq ans
Si la plupart des médecins sont satisfaits de la
formation initiale spécifique à la régulation, les deux
tiers jugent la formation continue proposée inexistante
ou inadaptée.
Cette proportion est beaucoup moins élevée en
Gironde, où des journées de formation sont
organisées depuis des années (17 %), qu’en
Dordogne (65 %), Landes (69 %), Pyrénées-
Atlantiques (86 %) et Lot-et-Garonne (93 %).
Par ailleurs, plus de la moitié (52 %).des régulateurs
libéraux se déclarent insatisfaits de la rémunération
conventionnelle actuelle (3C/heure, y compris le week-
end et la nuit).
Les médecins dressent toutefois un bilan globalement
positif de leur participation à la régulation. En effet,
91 % en sont satisfaits voire très satisfaits. Plus d’un
médecin sur trois (35 %) envisage d’être encore
régulateur dans cinq ans et 52 % pensent qu’ils le
seront uniquement sous certaines conditions : par
exemple s’ils sont encore motivés, si leur santé le
permet, si le planning de régulation est satisfaisant, si
les conditions de travail s’améliorent ou si les
régulateurs sont plus nombreux.
Enfin, les médecins se sont prononcés sur différents
systèmes expérimentaux ou envisagés ou en
fonctionnement dans divers départements ou régions
de France. Ainsi, les trois quarts des régulateurs
aquitains seraient favorables à une augmentation du
nombre de régulateurs libéraux ou à une régulation
libérale nocturne systématique avec repos
compensateur rémunéré le lendemain. Environ trois
médecins sur dix seraient favorables à une régulation
libérale nocturne systématique (le week-end ou la
semaine) ou à un système d’appels pour la seule PDS
libérale (interconnecté avec le 15).
Un médecin sur cinq se déclare aussi favorable à un
système de régulation informatisé interconnecté
depuis le domicile ou à une dispense des astreintes
d’effecteur du fait de sa fonction de régulateur libéral.
Enfin, un système de régulation supra-départemental
voire régional n’est évoqué que par 14 % des
médecins.
Pourcentage de régulateurs libéraux favorables
à… (en %)
Source : Urmla, enquête régulation libérale 2008
En conclusion…
Ce premier volet d’enquête a permis de mieux
connaître le déroulement de la régulation dans les
différents centres d’Aquitaine et de mettre en évidence
les principales difficultés locales ou globales. Ce bilan
constitue ainsi un outil intéressant pour guider le choix
des améliorations à apporter au système de régulation
de la PDS. Il devra être régulièrement reconduit dans
les années futures pour évaluer l’évolution de la
perception de ces médecins face aux changements
structurels du système. Changements imposés et/ou
négociés, la réorganisation de la Permanence des
soins n’est à l’évidence pas terminée.
Le comité d’organisation de la journée PDS et les intervenants de la commission
Dr Kamel Hamtat (Pyrénées-Atlantiques), Dr David Chevillot (Gironde), Dr Jean-Louis Desage (Dordogne),
Dr Michel Durenque (Lot-et-Garonne), Dr Philippe Moreaud (Gironde), Dr Didier Simon (Landes)
Dr Claude Autran (Pyrénées-Atlantiques), Dr Nicolas Brugère (Gironde), Dr Alain Forcade (Pyrénées-Atlantiques),
Dr Michel Horgue (Landes), Dr Émile Parquier (Dordogne)