susceptibles de bien réagir à une certaine forme de thérapie comme intervention première, et
quelles sont les meilleures options alternatives au cas ou le patient ne “réagirait pas” au
traitement ? Les réponses à ces questions dépendent de la façon dont on comprend les
contributions et les limites des différentes perspectives thérapeutiques.
Les thérapies cognitives et comportementales mettent l’accent sur des facteurs qui ne
sont en général pas traités que ce soit par les thérapies psychodynamiques ou les traitements
biochimiques, par exemple, les formes primitives et complexes de l’apprentissage
(conditionnement classique, conditionnement opérant, conditionnement social), ou certains
processus cognitifs influençant la façon dont le monde est perçu ou vécu. Dans certains cas,
on considère que ces facteurs causent directement certaines formes de troubles mentaux, dans
d’autres, qu’ils accentuent ou prolongent des troubles résultant d’autres causes.
L’importance du rôle des facteurs cognitifs et comportementaux dépend donc du
trouble donné et des caractéristiques du patient. Lorsque ces aspects des troubles mentaux
existent, ils sont souvent traités de façon efficace. C’est pourquoi ces thérapies ne
nécessitent souvent que des programmes de traitement très brefs (de 10 à 15 semaines, par
exemple). En revanche, les thérapies cognitives et comportementales n’ont jamais été
destinées à mettre en évidence des conflits inconscients, ou à traiter les vulnérabilités
biologiques (ou génétiques) stables des troubles mentaux..
*Freud, S. (1925) « Die Medizin der Gegenwart » an autobiographical work.
** Freud, S. (1919). « Progrès en psychothérapie psychanalytique »
***Alford, B. & Beck, A.T. (1997). The integrative power of cognitive therapy. The
Guilford Press, New York.
Candidature :
Peuvent déposer un dossier de candidature (lettre de motivation, CV et copie des diplômes)
- psychologues ayant le titre
- psychiatres, internes en psychiatrie
- les doctorants en psychologie, ayant le titre de psychologue, peuvent déposer un dossier de
candidature sous réserve que le nombre de places minium soit atteint. Un nombre maximal
de deux doctorants inscrits par année sera observé.
NB : Les médecins non psychiatres doivent présenter une demande de dérogation s’ils
souhaitent s’inscrire. Le dossier sera examiné par l’équipe pédagogique.
L’admission sera décidée par les membres de la commission pédagogique qui évaluera la
pertinence du projet du candidat. Le nombre de places étant limité (cf. section ‘capacité
d’accueil ci-dessous), il est important de détailler l’expérience clinique acquise.
Tarifs D.U.