
Bien que le processus réel soit plus com-
pliqué que cela, le résultat est que la créa-
tion  d’une  souche  de 
E. coli
qui  résiste  à
huit  classes  d’antibiotiques nécessite  une
exposition répétée  et  soutenue à  ces anti-
biotiques. Il est pratiquement impossible que
cela se  produire  sans intervention  dans la
nature. Par exemple, si cette bactérie est ori-
ginaire de la nourriture (comme nous l’avons
dit), où donc va-t-elle acquérir la totalité de
cet  ensemble  de  résistances  aux  antibio-
tiques, étant donné que les antibiotiques ne
sont pas présents dans les légumes ?
Lorsqu’on  examine  les  données  aux-
quelles nous sommes confrontés maintenant,
il est difficile d’imaginer comment cela pour-
rait se produire « dans la nature ». Alors que
la résistance à un seul antibiotique est in-
connue, la création d’une souche de 
E. coli
qui résiste à huit différentes classes d’anti-
biotiques – en combinaison – défie tout sim-
plement les lois de la permutation et de la
combinaison génétique à l’état sauvage. Au-
trement dit, cette souche 
E. coli
n’aurait pas
pu être créée à l’état sauvage. Et ce qui ne
laisse qu’une seule explication pour son ori-
gine : le laboratoire.
Conçue puis relâchée
dans la nature
Les éléments de preuve indiquent main-
tenant que cette souche mortelle de la bac-
térie E.coli a été conçue puis, soit elle s’est
en quelque sorte échappée d’un laboratoire
et est  allée dans  les aliments  par inadver-
tance, soit elle a été volontairement inoculée
dans  les  aliments.  Si  vous  n’acceptez  pas
cette conclusion – et cela est bien entendu
votre droit – vous êtes forcé de conclure que
cette superbactérie octobiotique (résistante
à huit classes d’antibiotiques) s’est dévelop-
pée de  façon  aléatoire  d’elle-même… Or,
cette  conclusion (tout  à  fait  hypothétique)
est bien plus effrayante que celle du « génie
biologique », parce que cela signifierait que
des  superbactéries  octobiotiques  peuvent
simplement apparaître n’importe où, à tout
moment,  et  sans  raison.  Mais  il  s’agirait
d’une théorie exotique parfaitement hypo-
thétique.
Ma conclusion, elle, est réalisable : cette
souche de 
E. coli
peut avoir été conçue, puis
relâchée dans la chaîne alimentaire dans un
but précis. Quel est-il ? C’est là un autre as-
pect du problème.
Sénario : D’abord la mise en œuvre (une
souche mortelle de la bactérie 
E. coli
dans
l’approvisionnement  alimentaire).  Ensuite,
attendre la réaction du public (tollé d’une
population terrorisée par 
E. coli
). En réponse
à cela, adopter la solution attendue : l’inter-
diction des germes crus, du lait cru et des
légumes crus… le contrôle total de l’appro-
visionnement alimentaire mondial.
Tout cela est bien à propos. La FDA (Fé-
dération américaine des aliments et drogues
ou Agence Fédérale américaine des produits
alimentaires et médicamenteux) a contribué
au même phénomène aux Etats-Unis en fa-
vorisant la loi « sur la  sécurité alimentaire
et  sa  modernisation » qui  vise  essentielle-
ment les petites exploitations familiales bio,
les poussant à courber l’échine devant les
organismes  de  réglementation  de  la  FDA.
La  FDA  a  ainsi  réussi  à  écraser  la  liberté
agricole  en  Amérique…  et  en  Europe  en
nous mettant sur le dos une peur de dissé-
mination  de 
E. coli
dans  l’approvisionne-
ment alimentaire des États-Unis.
Quand les gens ont peur, il n’est pas dif-
ficile de les amener à accepter presque n’im-
porte quel niveau de réglementation tyran-
nie. Et faire peur avec la nourriture est une
affaire simple… qui passe par quelques com-
munications de quelques courroies de tran-
missions par courrier électronique aux affi-
liés des médias.
Classement : 1G2011- 07
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