© L. Grandmougin
Créteil
Fiche professeur TP 3 page 2/2
peptide
du SOI
HLA du SOI
B44 HLA du SOI
B44 HLA A 2
membrane SOI
molécule du CMH B44
présentant un peptide
du SOI
Les LT réalisent une double reconnaissance. Les LT ne possèdent qu'un seul type de
récepteur (il faut une autre réaction et
un autre LT pour reconnaître l'association
ci-dessus).
molécule du CMH B44
présentant un peptide
du NON-SOI
molécule du CMH A2
présentant le peptide
viral
SOI + Ag
peptide
viral
peptide
viral
signal
lyse
L T
L TL T
R T
• Un individu atteint d’une maladie virale fournit les lymphocytes T cytotoxiques. Les cellules cibles proviennent d’une
culture de cellules manipulées génétiquement : pour simplier l’étude, elles n’expriment qu’un type de molécules HLA
à leur surface (et non 12 au maximum). Cetype de molécule est commun ou étranger à ceux du donneur de LT. La
molécule représentera le SOI ou pas.
• Ces cellules sont ensuite infectées ou non par le même virus. Pour visualiser leur lyse, on les incube avec du 51 Chrome
qui entre dans les cellule et n’est libéré que si celle-ci est lysée. C’sst le taux de 51 Cr qui permet de mesurer précisément
l’intensité de la réponse.
Exploitation : voir le document élève «TP3 élèves» .
Questions :
Question 1 : Résumez les étapes de la manipulation et précisez l’intérêt de chacune.
Réponse attendue :
étape A : prélèvement des lymphocytes cytotoxiques chez un individu infecté de phénotype [A1A3, B18B44].
Ce sont les «cellules réactives» qui vont lyser les cellules cibles.
NB : ce sont des lymphocytes pris dans le sang, donc «re-circulants», ayant été sélectionnés dans les organes lym-
phoïdes secondaires. Toutes les étapes de la réponse immunitaire ont déjà lieu in-vivo, dont la phase d’amplica
tion, ce qui explique leur nombre plus important que celui des autres LT.
étape B : préparation des cellules cibles :
1. manipulation génétique pour ne leur faire exprimer qu’un seul type de molécule HLA
2. infection ou non par le même virus que celui «vu» par les LTc : on veut savoir ce qu’ils recon-
naissent précisément.
3. Incubation avec le 51 Chrome puis lavage du milieu : toute trace de radioactivité ne doit pro
venir que de cellules lysées.
étape C : mélange des populations de cellules, incubation, puis mesure du relargage de 51 Cr, témoin indirect de
la cytotoxicité.
Question 2 : Faites un tableau des mélanges effectués. Qels résultats prévoyez-vous?
Réponse attendue :
On mélange des LTc [A1A3, B18B44] avec des cellules [B44] ± le virus, ou des cellules [A2] + virus. On peut aussi
envisager des expériences complémentaires.
Question 3 : Interprétez les résultats et comparez-les avec vos prévisions ci-dessus.
Réponse attendue :
Le taux de 51 Cr n’est important que dans le premier milieu : il n’y a lyse que des cellules portant à la fois le HLA
du donneur et le virus. Toute autre combinaison ne donne lieu à aucune lyse, donc n’est pas reconnue par les
LTc : ceux-ci sont spéciques.
[B44] + virus constitue du SOI MODIFIÉ.
[A2] aussi, mais n’a pas été «vu» par ces lymphocytes : ils n’ont donc qu’un seul type de récepteur.
Question 4 : Schématisez votre réponse à l’échelle moléculaire.
Réponse attendue :
© Grandmougin & Cornuet
Pas de reconnaissance = pas de signal
interne = pas de lyse.
Reconnaissance = signal interne = lyse
BILAN : on peut récapituler avec les élèves les
étapes de la réponse immunitaire à média-
tion cellulaire vue au TP2, mais avec les préci-
sions moléculaires qui manquaient.