International Conference on Economics, Law and Management
Tg .Mures 4-7 IUNIE 2008
2
des entreprises de succès est d’avoir compris que le création de nouvelles connaissances n’est pas
juste une question de «traitement de l’information» objective. Elle dépend également de la
capacité à capter les points de vue, les intuitions et les pressentiments tacites et éminemment
subjectifs des salariés pris individuellement et à les mettre à la disposition de l’ensemble de
l’entreprise pour qu’elle les teste et les utilise. Au coeur du processus, se trouvent
l’engagement personnel et le sens de l’identité de l’entreprise et de sa mission chez les salariés.
Cela c’est la composante compétence des collaborateurs. Cette compétence se construit grande
partie dans les universités. Celles ci doivent connaître les demandes des compétences et assurer la
formation la plus appropriée. Mais pour faire cela l’université doit s’organiser pour développer
une stratégie de marketing universitaire sur deux directions majeurs: un marketing en amont pour
offrir ce que les jeunes et les entreprises désirent et un marketing en aval pour assurer les
compétences académiques qui constituent les bases nécessaires en vue de trouver et de garder un
emploi, de faire des progrès au travail et d’obtenir les meilleurs résultats.
Est-ce qu’on peut parler d’un marketing universitaire ?
Dans le monde des économistes, le concept du marketing universitaire existe déjà et il est
considéré comme une application importante du marketing des services, à côté du marketing
social ou politique. Quel type de service caractérise le marketing universitaire ?
Est-ce que la formation ou la recherche est un service ? D’un point de vue strict économique, la
formation peut être considérée un service: elle est un bien intangibles, périssables, pas
standardisé; l’implication du «consommateur» est très forte et la qualité du personnel bien que
d’équipement est très importante pour la qualité du service.
On peut reconnaître ici les caractéristiques habituelles des services. Mais est ce que sont-
elles suffisantes pour qu’on puisse considérer la formation et plutôt la recherche des services
comme les autres ? Nous opinons que la formation n’est pas un simple service, surtout puis que
les «clients» sont très impliqués dans ce processus et ils agissent d’une manière à la fois
surprenante et inattendue. Même si nous resteront fermes sur la position: la formation et la
recherche ne sont pas des services services, en tout cas pas un service comme les autres, il faut
reconnaître qu’il y a beaucoup de caractéristiques des services qui se ressemblent avec celles de
la formation et de la recherche. Le concept de marketing lui-même se retrouve parmi eux et le fait
qu’il est déjà utilisé dans le monde universitaire est un argument pour reconsidérer l’attitude vis-
à-vis des concepts économiques. Ceux-ci, bien appliqués et bien maîtrisés, peuvent aider les
universités à augmenter non seulement le nombre des «bénéficiaires», mais aussi les
performances, la qualité du «service» rendu, les compétences crées à leurs étudiants, mais aussi
de trouver le «missing link» avec un marché d’emploi qui change en suivant une société
dynamique, «entrepreneuriale», exigeante.
Le marketing universitaire vu comme publicité
Pour l’instant, les universités ont la tendance d’utiliser du concept marketing que la
composante publicité. Le marketing universitaire et dans le sens plus large le marketing
éducationnel ( Educational Marketing) repose sur la compréhension et la création de processus
d’échanges entre les universités, son public et ces partenaires.
En Europe, l’Allemagne (commencent avec la publicité radio, par exemple), les Pays-Bas
(les pubs de la Rijksuniversiteit Groningen ornant les briques de lait et les bus), la France ou la
Suisse porte l’initiative sur le marketing universitaire vu comme publicité.3
3http://www.sitm.info/history/Groningen/registration.htm