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JURASSIQUE SUPERIEUR [env. -150 millions d'années (MA)] NAISSANCE DE L'OCEAN ALPIN OU TETHYSIEN
dorsale ou
ride médio-océanique
expansion océanique
marge passive marge passive
Brèche
Subalpin
Helvétique
Ultrahelvétique
Médianes
C
B
Genève
B
Turin
OCEAN ALPIN
NS
CRETACE SUPERIEUR [env. -80 millions d'années(MA)] CONVERGENCE DES PLAQUES EUROPÉENNE (N) ET APULIENNE (S)
N S
marge passive marge active
ubd t on es omai es
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suc i d d n onies
Subalpin
UltrahelvétiqueHelvétique Médianes Brèche/Gurnigel
PLAQUE EUROPEENNE PLAQUE APULIENNE
OCEAN VALAISAN
BB
Genève Turin
D
L'écartement entre le Gondwana et l'Euramérique se
poursuit au Jurassique moyen, probablement à
raison de quelques centimètres par année; la croûte
continentale se rompt et apparaît une dorsale
médio-océanique, analo-gue à la ride médio-
atlantique actuelle.
Cette dorsale se caractérise par une très grande
activité sismique et volcanique. De part et d'autre de
cette "déchirure" s'écoulent des laves sous-marines
issues du manteau supérieur constituant ainsi un
plancher océa-nique (figuré en vert sur les
schémas): c'est la naissance de l'océan alpin ou
téthysien, contemporaine de celle de l'Atlantique
central.
La dorsale médio-océanique limite les
plaques européenne et apulienne, cette
dernière étant l'extrémité nord plus ou moins
désolidarisée de la plaque africaine. Ces deux
plaques vont pouvoir s'éloigner toujours plus
l'une de l'autre, grâce à l'épanchement continu
des laves sous-marines qui permet
l'accroissement du plancher océanique.
Ce phénomène se poursuivra pendant toute la
fin du Jurassique et une partie du Crétacé
inférieur, jusque vers -130 MA. L'océan alpin
atteindra alors une largeur maximale de l'ordre
de 500 à 1.000 kilomètres.
Durant la phase d'expansion des fonds
océa-niques, les bassins à croûte
continentale s'approfondissent par
refroidissement. D'épais-ses séries de
sédiments marins (argiles, grès,
carbonates) s'accumulent et caractérisent
les différents domaines déjà bien
individualisés au Jurassique inférieur:
Subalpin, Helvétique, etc.
Par contre, sur le fond des bassins marins
à plancher océanique ne se déposent que
très peu de sédiments, comme c'est le cas
actuellement sur les grands fonds de
l'Océan Pacifique.
La partie gauche de ce schéma D propose une reconstitution de l'océan (vers -70 MA)
et montre, en plus, la dérive vers le Sud du bord méridional de la plaque européenne
(microplaque briançonnaise; en violet), éloignant ainsi l'ensemble des bassins
subalpin, helvétique et ultrahelvétique des domaines des Médianes, de la Brèche et
du Gurnigel.
La partie droite de ce schéma D représente l'état du
bord septentrional de la marge apulienne vers la fin
du Crétacé supérieur (-70 MA), après la disparition
du plan de subduction.
Plus tard, au début du Tertiaire (vers -60 MA), l'Atlantique Nord
s'ouvrant toujours plus, la plaque apulienne à laquelle s'est
désormais accolée la microplaque briançonnaise, continuera de
se rapprocher de la plaque européenne, provoquant à son tour
l'enfouissement du plancher océanique valaisan.
Dès lors, la disparition, par subduction, des domaines
océaniques engendrera la collision des croûtes continentales.
Dès le début du Crétacé inférieur (vers -130 MA), des mouvements plus l'océan alpin, plus particulièrement ressentis dans sa partie méridionale.
complexes sont à l'origine de la "déchirure" du bord méridional de la plaque
européenne jusque-là assez stable (marge passive). C'est la naissance En profondeur, le plancher océanique né au Jurassique coulisse et disparaît
d'un autre océan plus modeste, l'océan valaisan qui se referme déjà vers - sous la plaque apulienne grâce à un plan de subduction, tout comme
70 MA. aujourd'hui le plancher océanique du Pacifique s'enfonce sous la plaque
sud-américaine. Ce mécanisme provoque des déformations très
Vers -110 MA, du fait de l'ouverture de l'Atlantique Sud et Nord, le importantes du plancher lui-même, ainsique du bord de la plaque apulienne
mouvement de la plaque apulienne s'inverse. Elle ne "dérive" plus vers le et des sédiments marins qui s'y sont accumulés pendant plus de 100 MA.
Sud, comme c'était le cas depuis le début de l'ère secondaire, mais vers le
Nord, donc en direction de la plaque européenne. Cette zone, appelée marge active, extrêmement mobile pendant le Crétacé
supérieur (entre -110 et -80 MA) a été affectée par des déformations
Ce phénomène provoque des mouvements de compression dans tout importantes en surface et en profondeur (métamorphisme).
PERIODE COMPRISE ENTRE LES SCHEMAS C ET D