LA G É OM É T R I E MA X W E L LI E N NE É T E NDU E DE L 'E S P A C E
André Michaud Page 5
nées. Nous allons maintenant faire un exercice mental très spécial pour réussir à voir l'espace normal 3-D comme
étant l'axe majeur X du sur-ensemble de coordonnées de ce sur-ensemble.
Nous devons maintenant imaginer les 3 dimensions familières x-y-z orthogonales permettant de décrire l'espace
normal 3-D comme étant les baleines d’un métaphorique parapluie ouvert à 3 baleines, dont l'apex sera localisé à
l'origine du sur-ensemble de coordonnées X-Y-Z. Si nous fermons mentalement ce parapluie, nous pouvons alors
visualiser le parapluie fermé comme étant cet axe linéaire majeur X du sur-ensemble étendu de coordonnées.
Ayant maintenant à notre disposition une représentation de deux plans s'intersectant seulement le long de l'axe X,
le plan Y représentant le champ électrique et le plan Z représentant le champ magnétique. Si nous visualisons main-
tenant ces deux plans se déplaçant à la vitesse de la lumière le long de l'axe X, nous avons une représentation d'un
événement électromagnétique en phase se déplaçant à la vitesse de la lumière le long de l'axe X représentant l'espace
normal 3-D, en conformité avec la théorie de Maxwell.
Rappelons encore que les axes Z et Y d'une telle représentation de la géométrie de Maxwell ne sont pas les axes z
et y de notre espace 3-D normal, mais bien des dimensions extra-spatiales supplémentaires. Chaque occurrence d’une
onde électromagnétique maxwellienne pourrait donc être représentée par une intersection de ce plan Z-Y en mouve-
ment à la vitesse de la lumière le long de l’axe X.
Pour visualiser maintenant l’expansion sphérique du front d’onde, il suffit alors d’ouvrir mentalement le « para-
pluie » de l'axe X tout en continuant à visualiser le plan Z-Y se déplaçant à la vitesse de la lumière le long de cet axe,
ce qui permet de clairement visualiser l’expansion sphérique du front d’onde dans notre espace 3-D pendant que le
parapluie de l'axe X s'ouvre progressivement jusqu'à son maximum de 90o.
Mais cette géométrie déjà plus étendue de l'espace, sans doute déjà surprenante pour plusieurs par son extension,
est encore insuffisante pour décrire des photons localisés en mouvement de la théorie de de Broglie, comme nous le
verrons bientôt.
Ce que nous venons de construire est seulement une géométrie de l'espace permettant de visualiser comment une
onde EM de Maxwell peut entrer en expansion sphérique après avoir pris naissance au point d'origine de ce sur-
ensemble XYZ de coordonnées. En réalité, nous avons avancé tout juste d'un pas plus loin que le traitement par onde
plane dans l'espace 3-D normal.
V. Augmentation de la géométrie 3-D de l'espace
C'est ici que nous allons donner son étendue finale à la géométrie XYZ de second niveau déjà plus étendue que
nous avons considéré momentanément à la Section IV, pour aboutir à une nouvelle géométrie de l'espace qui permet-
tra à l'énergie cinétique quantifiée d'alterner entre les deux états électrique et magnétique sans changer de nature.
Au lieu de considérer deux plans Y et Z extra-spatiaux respectivement pour représenter les aspects électrique et
magnétique de l'énergie, nous allons augmenter ces plans pour qu’ils deviennent deux espaces 3D distincts de plein
droit, donnant naissance à une toute nouvelle géométrie de l'espace, qui vont permettre de réconcilier le photon à
double-particules localisé en permanence de de Broglie avec la théorie de Maxwell.
Si nous imaginons le comportement électrique observé comme étant causé par le fait que l’énergie incompressi-
ble du photon soit présente momentanément dans un espace 3D qui permet un tel comportement, et que le compor-
tement magnétique soit causé par le fait que cette même énergie quantifiée soit momentanément présente en alter-
nance dans un espace 3D différent qui permet un tel comportement, chacun de ces espaces possédant les mêmes lois
de mouvement que l’espace 3D normal, la même capacitance et inductance, et chaque espace permettant que
l’énergie quantifiée ne change pas de nature fondamentale, il deviendra possible de visualiser complètement le mou-
vement dynamique stationnaire interne de l'énergie du photon localisé beaucoup plus clairement.
Pour faciliter la référence à ces nouveaux espaces, nommons espace électrostatique l'espace-Y dans lequel
l’énergie cinétique démontre les caractéristiques électriques, et espace magnétostatique l'espace-Z dans lequel elle
démontre les caractéristiques magnétiques.
Dans cette géométrie, un point de jonction (ou de passage) entre ces deux espaces (trois, en comptant l'espace
normal orthogonal aux deux autres) serait localisé au centre géométrique de chaque photon et c’est ce point de
jonction (ponctuel par structure) qui se déplacerait à la vitesse de la lumière dans l’espace 3D normal le long de l'axe
X de cette géométrie étendue (Fig.4).
Le photon lui-même apparaît maintenant comme une quantité discrète d’énergie quantifiée dont la moitié
unidirectionnelle réside dans l'espace normal, propulsant l'autre moitié qui pulserait sans arrêt par translation
orthogonale à travers cette jonction entre l’espace électrostatique et l’espace magnétostatique à la fréquence
déterminée par l'énergie du photon.