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 12-TS-Co-Chap20 Dualité onde particule.doc
 
Chapitre 20 
 
A)  ONDE ELECTROMAGNETIQUE ET PHOTON 
 1) Insuffisance du modèle ondulatoire 
 Pour interpréter les phénomènes d’interférence (chapitre 03), les scientifiques considèrent que 
la lumière est une onde électromagnétique (modèle ondulatoire). 
Mais la découverte de l’effet photoélectrique va remettre en cause cette théorie (voir activité 
documentaire COMMENT DECRIRE LA LUMIERE ?). 
 2) Le modèle particulaire : le photon 
 En 1905, Albert Einstein donne une interprétation satisfaisante de l’effet photoélectrique : un 
rayonnement est constitué de particules transportant des quanta d’énergie : les photons. 
 L’énergie E d’un photon est quantifiée 
et a pour expression  E = hν = hc/λ  
  h : constante de Planck, h = 6,626 x 10
 J.s 
ν : fréquence de la radiation en Hertz (Hz) 
E : Energie du photon en Joule (J) 
 
B)  ONDES DE MATIERE 
 1) Relation de de Booglie 
 En 1923, Louis de Broglie émet l’hypothèse que l’on peut associer une onde à des particules 
matérielles comme les électrons de quantité de mouvement p telle que : 
 
p =  λ
=h   h : constante de Planck, h = 6,626 x 10
 J.s 
λ : longueur d’onde de la radiation en mètre (m) 
p : quantité de mouvement en J.s.m
 – 1
. 
 2) Application Le microscope électronique 
 Ce microscope utilise des ondes de matière (les électrons) à la place d’ondes lumineuses. 
La longueur d’onde λ de l’onde de matière (calculée d’après la loi de de Broglie) est beaucoup 
plus  petite  que  celle  d’un  photon  de  lumière  visible.  Le  microscope  électronique  permet 
d’observer des objets beaucoup plus petits que ceux observables au microscope optique. 
 
C)  DUALITE ONDE-PARTICULE : voir activité LA DUALITE ONDE-PARTICULE 
 Lorsqu’on envoie des 
, 
, à travers un 
dispositif  interférentiel,  On  peut  observer,  à  la  sortie  de  ce 
dispositif,  et  au  bout  d’un  temps  t  assez  élevé,  des  figures 
caractéristiques de franges d’interférences (Figure 1). 
 
 Figure 1 
 Ces franges s’interprètent comme une alternance de zones où un photon a une probabilité de 
présence minimale (zones sombres) ou maximale (zones lumineuses). 
 La même expérience réalisée avec des électrons conduit aux mêmes observations. 
 Le photon, comme l’électron sont des objets quantiques. 
 • Un objet quantique ou quanton présente simultanément les aspects particulaire et ondulatoire 
• Les  prévisions  sur  le  comportement  d’un  objet  quantique  ne  peuvent  être  que  du  type 
probabiliste. 
DUALITE ONDE-PARTICULE