II. Contraction musculaire
!
La contraction musculaire correspond au glissement des filaments minces sur les filaments épais.
On distingue 3 contractions :
!
•Contraction isométrique : la force du muscle augmente, sans raccourcissement. Le tonus du
muscle va changer mais la longueur ne varie pas (ex : lors d'un bras de fer). Le muscle réalise
un mouvement qui est stable.
✓Les extrémités du muscle restent fixes, on a donc une absence de raccourcissement.
✓Les filaments d’actine et de myosine ne se déplacent pas, mais il y a quand même
contraction musculaire.
✓La tension maximale mesurée en contraction tétanique isométrique est fonction de la
longueur du muscle.
✓La relation tension-longueur permet donc de définir une longueur optimale pour
laquelle la tension mesurée sera maximale : en fonction de la position du muscle au
départ, on va obtenir une tension et une force qui seront plus ou moins importantes.
!
•Contraction isotonique : contraction dont la force est constante.
✓Le muscle va par contre changer de longueur : il se raccourcit ou s’allonge, donc on a
un mouvement.
✓On distingue 2 types de contractions :
!
➢Contraction concentrique : contraction avec rapprochement des extrémités du
muscle qui va donc se raccourcir. Les filaments d’actine et de myosine se
déplacent dans le sens du raccourcissement.
!
➢Contraction excentrique (moins connu) : contraction musculaire s’opposant à un
mouvement ou à une force. Les insertions du muscle s’éloignent et le muscle
s’allonge. Les filaments d’actine et de myosine se déplacent dans le sens de
l’allongement. On a un ralentissement de l'allongement du muscle vers le
mouvement qui lui est imposé. Ex : le freinage (au niveau du triceps ou du
quadriceps). Lorsque l’on freine pour éviter que le genou ne se fléchisse trop
rapidement, le quadriceps se contracte, freine mais s’allonge (alors que lors de
l’extension du genou, il se contracte et se raccourcit).
!
•Contraction isocinétique : contraction avec modification de longueur du muscle, qui se
réalise à vitesse constante. La vitesse du mouvement est imposée par l’évaluateur.
La résistance s’adapte automatiquement dès que la vitesse est atteinte (c'est le principe
d’asservissement). En fait, c'est un muscle qui pourra réaliser une contraction qui peut être
concentrique ou excentrique mais à une vitesse constante et imposée en général par l'appareillage.
Il s’agit d’un moyen d’évaluation, donc pas utilisé dans la vie courante.
!