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Depuis le début des années 1990,Lafarge a intégré l’environnement à sa stratégie générale:
des coordinateurs environnement ont été désignés pour définir et mettre en œuvre la politique
environnementale du Groupe dans chaque Unité Opérationnelle.En 1995,Lafarge a franchi une étape
de plus en incorporant l’engagement environnemental à ses Principes d’Action et en formalisant
sa politique environnement,qui détermine des standards applicables à tout le Groupe et met en place
un système de reporting.
a mise en œuvre sur cha-
cun des sites d’un système
de management environ-
nemental est une composante
essentielle de notre politique.
Chaque Unité est responsable de
la performance environnementale
des sites, qu’elle contrôle au
moyen d’indicateurs-clés, d’audits
et d’une politique de formation.
Chaque année, quelques 50 mil-
lions d’euros sont consacrés à des
améliorations environnementales
sur les sites existants. En outre,
environ 20% du budget d’investis-
sement des nouvelles Unités de
production sont affectés à la pro-
tection de l’environnement.
Des audits environnementaux sont
réalisés au moins
une fois tous les
quatre ans. Ils éva-
luent la conformité
aux réglementa-
tions, la performan-
ce et les risques
environnementaux,
la qualité des
relations avec les
parties prenantes
locales et les aspects organisa-
tionnels. Ils sont fondés sur une
approche structurée correspon-
dant à tous les problèmes environ-
nementaux.
Afin d’améliorer le management
environnemental, certains sites
ont opté pour une certification
ISO 14001 ou SMEA*. À ce jour,
cela concerne plus de 30 sites.
Dans le cadre de notre politique
environnementale, la direction du
Groupe encourage la certification,
bien que celle-ci ne soit pas enco-
re obligatoire. Pourtant, d’autres
approches, telles que la mise en
place systématique de standards,
d’audits ou de programmes de
réhabilitation des carrières peu-
vent s’avérer plus efficientes.
L’acquisition de Blue Circle
Industries, qui dispose d’un pro-
gramme de certification ISO 14001
et des savoir-faire correspondants,
nous fait envisager actuellement
pour la Branche Ciment une
politique de certification ou une
approche similaire.
MESURER NOTRE PERFORMANCE
L’utilisation d’indicateurs pour
mesurer les performances et
les progrès est nécessaire non
seulement à des fins de gestion et
de sensibilisation interne, mais
aussi pour assurer
la transparence.
Dans le cadre de
notre partenariat
avec le WWF, plu-
sieurs indicateurs
de performance
environnementale
(identifiés par un
) ont été mis au
point. Ils seront
étendus à toutes les Branches,
lorsque cela est pertinent, au cours
des prochaines années. La créa-
tion d’autres indicateurs est aussi
envisagée, mais il est nécessaire
pour une efficacité maximale d’en
limiter le nombre afin de pouvoir
identifier clairement les priorités.
Cette année, nous nous sommes
concentrés sur trois domaines:
les émissions de gaz à effet de
serre (CO2), l’efficacité énergétique
globale et l’utilisation rationnelle
des ressources naturelles.
* Système de Management Environnemental
et d’Audit
2. Management environnemental
L
En 2000, environ 70%
de nos sites avaient été
audités durant les quatre années
précédentes (contre 65%
en 1999 et 45 % en 1997).
Cette performance insuffisante
est notamment liée à notre
rapide croissance externe ;
en effet, près de 90% des sites
appartenant au Groupe
avant 1998 ont été audités.
En 2004, 100% des sites
doivent avoir été audités
depuis moins de quatre ans.
Thierry Raes,
Directeur du Département
Développement Durable
de PriceWaterhouseCoopers
“PwC a évalué le système d’audit
de Lafarge sur la base des politiques,
des procédures, de l’organisation
des centres d’audit (6 centres
couvrant 500 sites dans le monde),
du programme d’audit, du nombre
d’audits réalisés et du suivi des résultats.
Sur la base de ce travail, nous avons
constaté plusieurs éléments démon-
trant clairement que Lafarge a entrepris
la mise en place d’un système
d’audit en accord avec ces critères.
Cependant, quatre centres d’audit
sur les six visités ne couvraient
que 70 à 90% du programme d’audit
défini par le Groupe.Dans un nombre
significatif de cas, l’absence de
séparation claire entre les fonctions
opérationnelles et d’audit pourrait
nuire à l’objectivité des résultats.”
Version intégrale
de la déclaration:
www.lafarge.com