GHIGNA Maria

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LA CYTOLOGIE EN CANCEROLOGIE BRONCHO-PULMONAIRE
Dr MR Ghigna
Service d’anatomie pathologique
Centre Chirurgical Marie Lannelongue
GENERALITES
L’examen cytologique consiste dans l’analyse de la morphologie des
cellules desquamées ou prélevées dans un tissu par abrasion ou bien
par aspiration à l’aiguille.
Les cellules sont étalées sur lame, colorées et analysées au
microscope. Le cytologiste/pathologiste est donc confronté à des
« cellules isolées » ou regroupées en « amas » de taille variée.
Les éléments cellulaires sont donc extraits de leur contexte
architectural à l’opposé des prélèvements histologiques.
CYTOLOGIE
AVANTAGES
Modalité de prélèvement peu traumatisante, dont les
complications hémorragiques ou infectieuses sont
exceptionnelles.
Prélèvements
pouvant
être
effectués
hors
hospitalisation (ambulatoire/hôpital de jour) sous
anesthésie locale.
Techniques cytologiques peu couteuses et pouvant
être réalisée rapidement par rapport à un examen
histologique standard.
Possibilité d’effectuer des analyses complémentaires
sur
les
micro-fragments
à
but
diagnostic
(immunocytochimie) ou pour la prise en charge
oncologique (test de bio-marqueurs pronostiques /
biologie moléculaire).
LIMITES
La limite principale est parfois la faible quantité
des cellules tumorales recueillies, ne permettant
pas la mise en route de toutes techniques
complémentaires (immunocytochimie / biomol).
Difficulté à préciser la différentiation des éléments
cellulaires
sur la base du seul aspect
morphologique.
MODALITES DE PRELEVEMENTS
- EXPECTORATION : analyse des cellules ayant spontanément desquamé de la
surface bronchique
- CYTOLOGIE LIQUIDE PLEURAL : analyse des cellules ayant spontanément
desquamé de la surface pleurale.
- BROSSAGE BRONCHIQUE : analyse cytologique des cellules recueillies par
brossage de la surface bronchique
- LAVAGE BRONCHO-ALVEOLAIRE : analyse cytologique des cellules
recueillies par injection dans les voies aériennes plus périphériques de sérum
physiologique
- PRODUIT D’ASPIRATION BRONCHIQUE : examen cytologique des cellules
recueillies par aspiration des éléments de la surface bronchique
- CYTOPONCTIONS TRANSBRONCHIQUES : examen cytologique des cellules
recueillies par aspiration à l’aide d’aiguilles fines (21 ou 22G). Telle aspiration
est conduite sur des lésions bien identifiées par un echoendoscope.
CYTOLOGIE
EXFOLIATIVE
PRELEVEMENTS
SOUS
FIBROSCOPIE
BRONCHIQUE
STANDARD
PRELEVEMENTS
SOUS
FIBROSCOPIE
ASSOCIEE A UN
ECHOENDOSCOPE
PRODUIT D’EXPECTORATION
La recherche de cellules tumorales dans le produit d’expectoration est une méthode
actuellement peu pratiquée. Cependant constitue la méthode la moins invasive et
potentiellement applicable aux patients les plus « fragiles ».
Méthodologie:
- Rinçage abondant de la bouche pour minimiser la contamination
- Recueil des expectoration après un « effort » de toux (meilleur résultat après
séance de kinésithérapie)
- Recueil du produit d’expectoration ainsi obtenu dans un conteneur stérile pour
envoie au laboratoire.
Avantages/limites:
- Examen de conduite simple, non invasif, peu couteux et rapide.
- Meilleure rentabilité de l’examen dans le cas de tumeur « centrales »
- Cytologie emportant différents éléments de paroi bronchique/faible spécificité.
CYTOLOGIE PLEURALE (1)
Tout épanchement pleural chez un patient avec suspicion de cancer bronchopulmonaire doit être prélève pour examen cytologique.
L’examen cytologique du liquide pleural montre une sensibilité très élevée pour
l’identification des éléments tumoraux.
Méthodologie:
- Prélèvement pratiqué au lit du patient (souvent à « l’aveugle », rarement sous
contrôle échographique)
- Ponction affectée par une aiguille adaptée (avec ou sans aspiration an fonction du
contexte)
- Recueil du liquide (volume allant de 20 à 50 ml) dans un conteneur stérile avec
anticoagulant (EDTA, citrate de sodium…) ou étalement par le médecin préleveur
sur lame séchée à l’air.
- Rapide acheminement du prélèvement non fixé recueilli en conteneur stérile au
laboratoire en évitant de le conserver au réfrigérateur (possibilité d’anomalies
morphologiques induite par une mauvaise conservation de l’échantillon).
- Cytocentrifugation du liquide et coloration (Giemsa, HE, Papanicolau…) - Les
étalements séchés sont directement colorés au laboratoire.
CYTOLOGIE PLEURALE (2)
Cellules tumorales
Lymphocytes
Cellules tumorales
C. mésothéliales
Avantages/limites:
- Méthode particulièrement sensible pour l’identification des cellules tumorales
- Problème de diagnostic dans le cas de liquides pauvre en cellules
- Différentiation cellulaire parfois difficile à préciser (nécessité de techniques complémentaires… immunocytochimie et
bonne connaissance du contexte clinique)
- Possibilité d’inclure le prélèvement en paraffine après fixation et d’y pratiquer l’immunohistochimie/biomol si quantité
suffisante de cellules.
CYTOLOGIE PLEURALE (3)
Cellules tumorales après fixation et
inclusion en paraffine
Cellules tumorales liquide
Cellules tumorales après fixation et
inclusion en paraffine TTF-1
BROSSAGE BRONCHIQUE
Le brossage bronchique est réalisé au cour d ’ un examen bronchoscopique
standard et consiste à prélever des échantillons de cellules par abrasion à l’aide de
« brosses » spécifiques.
Le prélèvement peut être dirigé sur une lésion visible à l’endoscopie ou bien
intéresser des lésions pulmonaires périphériques en poussant la brosse le plus loin
possible dans l’arbre bronchique.
Méthodologie:
- Prélèvement plus efficace si « brossage
énergique » de la lésion
- Matériel recueilli sur lame et étalé ou
déposé dans un milieu fixateur
Cellules tumorales (carcinome
épidermoide)
LAVAGE BRONCHO-ALVEOLAIRE (1)
Le lavage broncho-alvéolaire (LBA) est un moyen d’investigation permettant le
recueil des cellules au niveau des voies aériennes distales (bronchioles, alvéoles).
Cette méthode est souvent pratiquée dans l ’ exploration des pathologies
interstitielles, infectieuses et a trouve une utilité plutôt restreinte en pathologie
tumorale. Dans ce dernier cas il peut être utilisé pour le diagnostic de tumeurs
périphériques ou associées à une lymphangite carcinomateuse.
Méthodologie:
- Injection de 50ml de sérum physiologique dans le territoire atteint (dans le cas d’une
maladie diffuse le sérum physiologique est injecté au niveau de la lingula; si
pathologie systématisée territoire d’injection en fonction de la topographie de la
lésion).
- l’injection du sérum physiologique peut être répété trois fois.
- liquide recueilli sur tubes en polypropylène et acheminé au laboratoire.
- cytocentrifugation du liquide et colorations (MGG, HE…)
LAVAGE BRONCHO-ALVEOLAIRE (2)
Macrophages
alvéolaires
Cellules
lymphomateuses
Polynucléaires
éosinophiles
Macrophages
alvéolaires
Cellules
inflammatoires
Cellules
Cellules
tumorales
tumorales
Cellules
tumorales
ASPIRATION BRONCHIQUE
L’étude cytologique des cellules prélevées par aspiration au cours d’un endoscopie
bronchique est assez souvent réalisé en association à un prélèvement biopsique. La
prise en charge par le laboratoire de ce type de prélèvement se rapproche de celle
de l’expectoration.
Cellules bronchiques
Cellules tumorales
Cellules bronchiques
métaplasiques
Cellules tumorales
Cellules inflammatoires
CYTOPONCTION TRANSTHORACIQUE (et aussi
« electromagnetic navigation guided bronchoscopy »)
Les
cytoponctions
transthoraciques
sont
réalisées
sous
contrôle
tomodensitométrique, à but diagnostique dans le cas de tumeurs pulmonaires
périphériques. De même que les cytoponctions transbronchiques elles sont
réalisées à l’aiguille fine (22-23G) et un examen extemporané peut être pratiqué sur
place.
Méthodologie:
- Repérage par tomodensitométrie la lésion à ponctionner
- Prélèvement du matériel cytologique par une aiguille fine (22-23G) en aspiration
- Après avoir traversé la plèvre une aspiration à la seringue est effectuée, associé à des
mouvements de rotation et de va-et-vient de l’aiguille.
- Un examen extemporané par étalement est systématiquement pratiqué à fin d’évaluer la
quantité de matériel cellulaire
- Le reste du matériel prélevé est ensuite fixé au formol non tamponné et inclus en paraffine
pour obtenir un « cytobloc » (cell block).
CYTOPONCTION TRANSBRONCHIQUE (1)
L ’ EBUS (EndoBronchial Ultra Sound ) est une méthode micro-invasive permettant
l’exploration pré-chirurgicale des lésions thoraciques; le plus souvent il s’agit d’adénopathies
identifiées dans le bilan des néoplasies broncho-pulmonaires et les maladies inflammatoires
atteignant des ganglions lymphatiques du médiastin. Les adénopathies pathologiques sont
d’abord repérées à l’aide du CT et du PET scan.
L’EBUS-TBNA (EBUS-TransBronchial Needle Aspiration ) est une méthode sûre, sans contreindications autres que celles liées à toute bronchoscopie. La sensibilité de cette procédure
diagnostique varie entre 92 et 96% et sa spécificité est proche de 100%.
Méthodologie:
- Repérage par echodoppler associé au fibroscope de la masse/ganglion à ponctionner
- Prélèvement du matériel cytologique par une aiguille fine (22-23G) en aspiration
- Après avoir traversé la paroi bronchique une aspiration à la seringue est effectuée, associé à
des mouvements de va-et-vient de l’aiguille.
- Un examen extemporané par étalement est systématiquement pratiqué à fin d’évaluer la
quantité de matériel cellulaire
- Le reste du matériel prélevé est ensuite fixé au formol non tamponné et inclus en paraffine
pour obtenir un « cytobloc » (cell block).
CYTOPONCTION TRANSBRONCHIQUE (2)
aiguille
CYTOPONCTION TRANSBRONCHIQUE (3)
Etages ganglionnaires
médiastinales
2r
12l
4
13r
7
14r
10r
11l
EBUS:
procédure mini-invasive
permettant l ’ accès
aux étages
ganglionnaries 2l,2r, 3p, 4r, 4l, 7, 10r,
10l, 11r, 11l. Les micro-biopsies
ganglionnaires sont fixées au formol et
incluses en paraffine pour analyse
histologique standard.
EUS: cytoponction trans-esophagienne ,
permettant l’accès aux ganglions 2l,4l,
3p, 7, 8 et 9.
Médiastinoscopie: 2, 4R +/-7
Thoracoscopie: permet d’accéder aux
étages gg 4l/r, 5, 6, 7, 8 et 9.
CYTOPONCTION TRANSBRONCHIQUE (4)
Le cancer pulmonaire (diagnostic + staging pre-opératoire)
Table2. Overview of common invasive mediastinal staging techniques†.
Investigation
Sensitivity (%) Specificity (%)
EBUS
EUS
TTNA
Cervical mediastinoscopy
Anterior mediastinoscopy
VATS
93
84
89
78
87
75
100
99.5
100
100
100
100
FP (%)
FN (%)
Median
prévalence %
0
0.7
0
0
0
0
9
19
81
11
8
7
63
61
39
38
44
Expert Rev. Respir. Med. 5(6), (2011)
CYTOPONCTION TRANSBRONCHIQUE (5)
Classification histologique proposée pour les prélèvements de petite taille (Int. Ass. for the
study of the lung/ Am. Thor. Society/ Europ Resp. Society 2011):
Adénocarcinome
Carcinome epidermoïde
Carcinome non à petites cellules
NOS
Carcinome à petites cellules
Aspect morphologique typique d’adénocarcinome
(structure glandulariforme, sécrétion mucus…)
Variantes: solide, papillaire, acineuse, mixte, mucineux,
à cellules en ‘bague à chaton », cellules claires)
Si adénocarcinome lépidique mentionner que « au
niveau du matériel l’éventuelle infiltration ne peut pas
être précisée »
Aspect morphologique de carcinome epidermoïde
(maturation cornée, ponts intercellulaires…)
Variantes: basaloide, à petites cellules, à cellules claires,
papillaire)
Carcinome non à petites cellules NOS (absence de différentiation
glandulaire, de mucus et d’expression de TTF-1)
Carcinome non à petites cellules neuroendocrine (expression des
marqueurs de différentiation neuroendocrine)
Carcinome à petites cellules (expression des
marqueurs de différentiation neuroendocrine)
CELL BLOCK (1)
(cellules lymphoïdes et éléments de paroi bronchique)
Cellules lymphoides
Cellules bronchiques
Macrophage
anthracosique
Cellules lymphoides
(cytobloc)
Cellules bronchiques
(cytobloc)
CELL BLOCK (2)
(pathologie tumorale adénocarcinome)
Etalement (extemporané)
Cytobloc (après fixation
20X)
Cytobloc (après fixation
40X)
TTF-1
CELL BLOCK (3)
(pathologie tumorale carcinome epidermoide)
Etalement
Cytobloc après
fixation
Cytobloc après
fixation
Cytobloc après
fixation (p63/p40)
CELL BLOCK (4)
(pathologie tumorale carcinome carcinomes neuroendocrines)
Carcinome neuroendocrine à
petites cellules
Carcinome neuroendocrine à
grandes cellules
CD56
Cytokératine 7
TTF-1
CELL BLOCK (5)
(pathologie tumorale carcinome à grandes cellules)
Cytobloc après
fixation
Etalement
Cytokératine AE1/AE3
TTF-1
p63
CELL BLOCK (6)
(pathologie tumorale mésothéliome)
CK5/6
calretinine
HES 40x
Ghigna MR Cytopathol 2016
TUMORIGENESIS DRIVER GENES
Anomalies génétiques ADK
42% inconnues
25% mut KRAS
10% mut EGFR
ALK fusion 4%
ROS1 fusion 1,9%
RET fusion 0,9%
NTRK1 fusion 1%
HER2 mut 3%
BRAF mut 3%
PI3KCA mut 2%
HRAS mut 1%
AKT mut 1,1%
MET ex 1 4,3%
MAP3KI mut 1%
11%
NSCLC
34%
55%
Anomalies génétiques SCK
FGFR ampl 22% unknown
DDR mut 4%
PI3KCA amp 33%
MET amp 5%
MET mut 1%
BRAF mut 2%
Autres/inconnues 33%
Shames DS J Pathol. 2014
Interaction :pneumologueoncologue-chirurgienradiologue-pathologiste
« Managment » du tissu
Micro-biopsie (cell-block)
prélèvement : ≥4 passages
pathologiste
Fractionnement de
l’échantillons (min 2 cell
blocks)
Primo diagnostic ou
récidive?
Réalisation de plusieurs niveaux de
coupes et lames blanches pour IHC bio
marqueurs
ALK
ALK
ROS1
PDL1
Bonne
conservation
épitopes:
- 3-6h fixation
- LB récentes
(<6 mois)
- Prélèvement
<3ans
Al. M et al. JCO 2016
ALK (anaplastic lymphoma kinase):
-
2p23 (initialement découvert dans les lymphomes
anaplasiques CD30+, codant pour le récepteur CD246, faisant
partie de la supérfamille des récepteurs à insuline)
-
Mutations et amplifications dans : neuroblastomes
(sporadiques et familiaux); réarrangements par translocation
(multiples gènes partenaires) ou inversion: lymphomes et
tumeurs conjonctives
-
Dans le CBNPC: réarrangements avec EML4 (Echinoderm
microtubules associated protein 4) ; autres gènes parténaires
(KIF5B, TGF, KLC..)
Soda M et al Nature 2007
Immunohistochimie:
- Deux anticorps validés : clone 5A4 (Novocastra, leica, Cliniscience CE-IVD) et clone D5F3
(Cell Signalling Technology, Ventana CE-IVD)
Interprétation IHC:
Tissu pulmonaire
ALK
- Négatif (absence de marquage)
- Score + (cytoplasme faible dans ≥10%
des cellules)
- Score ++ (cytoplasme faible-modéré
dans ≥10% des cellules)
- Score +++ (cytoplasme forte intensité
dans ≥10% des cellules)
Togashi Y et al. PLoS1 2012, Mino-Kenudson M et al. Clin Canc Res 2010
ALK FISH:
Sondes disponibles:
- Sondes de séparation (break-apart ou split, es: Vysis ALK break-apart FISH probe kit)
FISH patterns
positif
négatif
Signaux séparés
Noyau (bleu)
Fusion signaux
orange et vert
?
Noyau
Signaux séparés
et délétion
Signaux adjacents
?
Signal vert et
délétion du signal
orange
Extrémité 3’ ALK
(300KB): orange
Extrémité 5’ ALK (442
KB): vert
Interprétation:
- Echantillon négatif : <5/50 cellules (<10%)
- Echantillon positif: >25/50 cellules (>50%)
- Douteux : 5-25 cellules (augmenter le n 100
cellules, 2ème lecteur)
ROS1 (6q22)
-
Récepteur avec domaine tyrosine kinase,
faisant partie de la famille des récepteurs
de l’insuline
-
Les réarrangements ont été décrit dans :
glioblastomes, cholangiocarcinome, cancer
ovaire et CBNPC
-
CBNPC: fusion du domaine de la tyrosine
kinase au domaine amino-terminal de
différent gènes partenaires (SCL34A2,
CD74, FIG1, TPM3, SDC4..), ayant
comme conséquence l’activation des voies
de signalisation PI3K/Akt/mTOR, ERK,
Stat3
Davies KD Clin Cancer Res 2013
FISH ROS1
- exprimé normalement tau niveau du rein, tissu
nerveux, tube digestif…absent dans le tissu
pulmonaire
- FISH: sondes de séparation break-apart Vysis
LSI
a) Fusion des signaux: négatif
b) Séparation et fusion: positif
c) Fusion et un signal vert isolé (délétion sonde
orange) : positif
d) polysomie: négatif
e) séparation: positif
f) délétion: positif
Bubendorf L et al. Virchows arch 2016
IHC ROS1
IHC interprétation
(D4D6 rabbit
monoclonal Ab) :
- Score 0 (absence
of expression)
- Score 1+
(marquage
cytoplasmique
faible)
- Score 2++
(marquage <50%)
- Score 3+++
(marquage for dans
>50%)
Sholl LM et al. Am J Surg Pathol 2013
PD-1/PD-L1(B7-H1 ou CD274) pathway :
- PD-1 (CD279) est exprimé à la surface des lymphocytes T activés.
- Les ligands PD-L1 (CD274, B7-H1) et PD-L2 (B7-DC et CD273) sont souvent exprimés à
la surface des cellules dendritiques et des macrophages.
- Interaction PD-1/PD-L1 comporte le déclanchement d’un signal inhibiteur ayant comme
consequence la diminution de la production de cytokine pro-inflammatoire et la
suppression de la prolifération des lymphocytes T
- Surexpression de PD-L1 par les cellules tumorales pour se soustraire à la réponse
immunitaire
- Actuellement 5 anticorps monoclonaux ciblant PD-1 et PD-L1 ont été mis au point:
Nivolumab - anti PD-1 Bristol-Meyers Squibb, IHC ab28.8 rabbit
(Weber JS et al. I Clin Oncol 2013)
Pembrolizumab (anti PD-1, Merck, 22C3 mouse)
(Tumeh PC et al. Nature 2014)
Durvalumab (anti PD-L1 Astrazeneca, SP263 rabbit)
Positif : marquage membranaire
complet ou partiel des cellules
tumorales (marquage
cytoplasmique non significatif)
(Planchard D et al. Clin Lung Cancer 2016)
Avelumab (anti PD-L1 Merck, 28-8 Dako)
(Kaufman HL et al. Lancet oncol 2016)
Atezolizumab (anti PD-L1 Genetech-Roche, SP142 rabbit)
Marquage des cellules immunitaire, considéré
aussi comme positif
RÔLE DU PATHOLOGISTE
Micro-biopsie (cell-block)
Pathologiste:
Analyse morphologique/cytologique
Quantité minimale ADN requise = 5ng ADN
Eberhard DA et al. JCO 2008
Etude immunohistochimique (TTF-1, p40,
mucines)
ADK: Evaluation du pourcentage cellulaire
avant séquençage (EGFR, KRAS, BRAF,
HER2)
CR incorporant les résultats des analyse
génétiques
Diagnostique
Bio marqueurs pronostiques
- ADK: IHC ALK, ROS1
- NSCLC: PD-L1
CYTOPONCTION TRANSBRONCHIQUE (14)
Technique
Sensibilité
Séquençage Sanger
10-25%, risque de faux négatifs
Pyroséquençage
10%
qPCR
0,1- 0,01%
PCR digitale/ beaming
<0.001%
NGS (Safe-Seq/TAM-Seq)
<0.1%
CONCLUSION
La cytologie est une méthode de diagnostique reconnue et largement répandue en
cancérologie broncho-pulmonaire.
L’étude cytologique des liquides d’épanchement pleural est une méthode peu ou
non invasive, performante dans l’hypothèse d’une pathologie tumorale
bronchopulmonaire (la sensibilité pouvant atteindre 80%).
Les prélèvements cytologiques et les micro-biopsies font (sous réserve de la
quantité du matériel recueilli) l’objet d’études complémentaires tels que
l’immunohistochimie, la cytogénétique, la biologie moléculaire ou la CMF (cytométrie
en flux) pour fournir au cancérologue un typage précis de la pathologie tumorale
diagnostiquée.
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