Infections sexuellement transmissibles Informations aux conseillères et conseillers Impressum © Aide Suisse contre le Sida (ASS)/Office fédéral de la santé publique (OFSP) Rédaction: Shelley Berlowitz, Lukas Meyer (Aide Suisse contre le Sida) Traduction: Line Rollier Relecture médicale: Dr Severin Läuchli, Dr Judit Pok, Dr Adeline Quach Graphisme: inform. Agentur für Design und Kommunikation AG Impression: casanova Druck und Verlag AG Tirage: 150 Ex. Photos: Viola Heller, Photography Zürich (sujets: brocoli, chou rouge) Infections sexuellement transmissibles Informations aux conseillères et conseillers Impressum © Aide Suisse contre le Sida (ASS)/Office fédéral de la santé publique (OFSP) Rédaction: Shelley Berlowitz, Lukas Meyer (Aide Suisse contre le Sida) Traduction: Line Rollier Relecture médicale: Dr Severin Läuchli, Dr Judit Pok, Dr Adeline Quach Graphisme: inform. Agentur für Design und Kommunikation AG Impression: casanova Druck und Verlag AG Tirage: 150 Ex. Photos: Viola Heller, Photography Zürich (sujets: brocoli, chou rouge) Les informations suivantes sont destinées aux conseillères et conseillers des antennes régionales de l’Aide Suisse contre le Sida et des centres de consultation de PLANeS Infections sexuellement transmissibles Ce sont plus de vingt maladies infectieuses qui peuvent se transmettre par la voie sexuelle. Elles sont provoquées par des bactéries, des virus, des champignons ou des parasites et elles varient énormément pour ce qui est des symptômes, de la gravité, de l’évolution et des possibilités de traitement. Il est néanmoins une caractéristique propre à toutes les infections sexuellement transmissibles (IST): une personne souffrant d’une IST risque davantage de s’infecter avec le VIH. Le VIH se transmet en effet plus facilement en présence d’altérations à caractère inflammatoire des muqueuses génitales. Trois circonstances au moins favorisent la transmission: •les ulcères des muqueuses sont une porte d’entrée et de sortie idéale pour le VIH; •les cellules immunitaires spécialisées présentes en grand nombre lors de lésions forment un environnement très réceptif au VIH; •la production de cytokines par les cellules de défense que viennent déclencher certains composants des germes stimule la prolifération du VIH. Les personnes séronégatives ayant une IST ont plus de risques de s’infecter par le VIH; les personnes séropositives ayant une IST sont plus susceptibles de transmettre le VIH. Le diagnostic rapide et le traitement immédiat d’autres infections sexuellement transmissibles peuvent contribuer à endiguer la propagation du VIH. Les IST doivent aussi être traitées indépendamment du risque d’infection par le VIH. Bien que certaines d’entre elles soient asymptomatiques, elles peuvent avoir de graves conséquences à long terme. Les personnes ayant souvent des relations sexuelles avec des partenaires différents devraient se rendre chez un spécialiste tous les six mois environ afin de déceler d’éventuelles IST. Dépistées à temps, la plupart d’entre elles se soignent bien et efficacement. Un conseil IST fait partie intégrante de toute consultation en matière de VIH ou de grossesse. Le présent dossier ne détaille pas tous les aspects d’un conseil individuel complet, mais uniquement ceux qui s’appliquent aux IST. Il s’agit d’évaluer dans chaque cas lesquelles de ces informations et de ces recommandations peuvent être transmises, et doivent l’être raisonnablement, si l’on veut que le message passe. Règles générales applicables à tout conseil relatif aux IST Adresses des policliniques dermatologiques de Suisse Ne faire aucune supposition, ne pas formuler un diagnostic. Se limiter à l’essentiel: protection, renvoi à des spécialistes, information des partenaires Bâle Dermatologische Universitätsklinik Basel Petersgraben 4 4031 Basel Tél. 061 265 40 80 Consultations sur rendez-vous 1. Possibilités de protection: préservatif, Femidom®, digue dentaire (dental dam) Les préservatifs/Femidom® ne protègent pas de toutes les IST aussi efficacement que du VIH étant donné qu’ils ne couvrent pas forcément toutes les parties atteintes. Néanmoins, ces méthodes offrent la meilleure protection possible contre les IST dans la mesure où aucun vaccin n’est disponible. Il faut adapter les informations sur les possibilités de se protéger en fonction des groupes cibles: •population générale, jeunes, migrantes et migrants: préservatif, Femidom®; •travail du sexe: préservatif (y compris pour les relations buccogénitales), Femidom®, digue dentaire; •HSH: préservatif, lubrifiant. 2. Renvoi à des spécialistes du milieu médical >Pour des tests IST ou pour des vaccins (suivant le groupe cible) voir les recommandations spécifiques à chaque groupe aux pages suivantes >Pour des tests et pour un traitement en présence des symptômes suivants (IST): •brûlures, douleurs en urinant; •écoulement du pénis ou de l’anus, pertes vaginales suspectes; •démangeaisons, douleurs, altération de la peau à l’entrée du vagin, de l’anus (rougeurs, boutons, nodules, vésicules, verrues, abcès); •troubles de la menstruation: saignements au cours du cycle, règles irrégulières, absence de règles; •gonflement des ganglions lymphatiques à l’aine; •douleurs dans la région génitale ou le bas-ventre, le cas échéant aussi lors des rapports sexuels; •modifications, par exemple plaies ouvertes dans la bouche et la gorge ou au rectum après des relations buccogénitales ou anales. Les symptômes ci-après pourraient faire songer à une primo-infection à VIH. Voilà pourquoi les clients s’étant exposés à un risque et présentant l’un ou plusieurs de ces symptômes devraient être encouragés à faire un test VIH: •fièvre, gonflement des ganglions lymphatiques, éruption cutanée, transpiration abondante, forte fatigue, diarrhée, maux de gorge, maux de tête. Bellinzona Ospedale Bellinzona e Valli Primario Servizio cantonale de dermatologia 6500 Bellinzona Tél. 091 811 86 82 Consultations sur rendez-vous Berne Hôpital de l’Ile Berne Policlinique de dermatologie 3010 Berne Tél. 031 632 22 18 Consultations sur rendez-vous Zurich Universitätsspital Zürich Dermatologische Klinik Gloriastrasse 31 8091 Zürich Tél. 044 255 31 55 Consultations sur rendez-vous Dermatologisches Ambulatorium Triemli Herman-Greulich-Strasse 70 8004 Zürich Tél. 044 298 89 00 Consultations sans rendez-vous: lu-me 9 h–11 h 30/15 h–17 h, je 9 h–11 h 30, ve 9 h–11 h 30/15 h–19 h Genève Hôpital cantonal universitaire de Genève Rue Micheli-du-Crest 24 1211 Genève 14 Tél. 022 372 94 23/24 Consultations sur rendez-vous Lausanne CHUV Service de dermatologie et vénéréologie Avenue Beaumont 29 1011 Lausanne Tél. 021 314 04 00 Consultations sur rendez-vous 3. Information des partenaires En présence d’une IST, les partenaires doivent aussi se faire, traiter non seulement afin d’éviter un effet ping-pong, mais aussi pour freiner la propagation des IST (et contrer le risque accru de transmission du VIH). L’information des partenaires est volontaire. Les conseillères et conseillers doivent encourager les personnes qui consultent à informer leurs partenaires et leur proposer leur assistance. Complément spécifique Complément spécifique Hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) Personnes séropositives •Les HSH sexuellement actifs devraient se rendre une fois par année dans un Checkpoint ou une policlinique dermatologique. En cas de changements fréquents de partenaires et de relations souvent en dehors des règles du safer sex, ils devraient le faire au moins deux fois par an, de préférence tous les trois mois. •La probabilité de contracter ou de transmettre le VIH augmente très nettement en présence d’une autre IST. C’est pour cette raison que les personnes séropositives (hommes et femmes) devraient procéder à un dépistage des IST une fois par année et parler ouvertement de toute éventuelle situation à risque avec leur médecin. •Pour les HSH changeant fréquemment de partenaire, un test annuel (même en l’absence de symptômes) est utile pour les IST suivantes: •Chez les personnes séropositives ne suivant pas un traitement médicamenteux, la présence d’un herpès notamment augmente très nettement la probabilité de transmission du VIH. > syphilis; > HPV (verrues génitales, passant souvent inaperçues dans la région anale. HPV 16 et 18 à l’origine d’un carcinome); > éventuellement chlamydias (urètre, gorge, anus); > éventuellement blennorragie (gorge, anus); > hépatite C (seulement pour les HSH pratiquant le fistfucking et SM). •Hépatite: un contrôle de l’immunité permet d’établir si l’immunisation contre le VHA et le VHB est suffisante. Sinon, il faut recommander un vaccin combiné VHA-VHB. •Si une IST est suspectée chez leur partenaire fixe, les HSH devraient se faire examiner et, le cas échéant, traiter en même temps que le partenaire. Afin d’éviter de bombarder le milieu homosexuel de mises en garde contre de nouvelles maladies, il est préférable d’échelonner les recommandations en matière de prévention. A la première consultation, on mentionnera le vaccin contre l’hépatite; lors des consultations suivantes, on encouragera le test de la syphilis et d’autres encore. Adresses spécifiques aux HSH Checkpoint Dialogai, rue de la Navigation 11-13, 1211 Genève 21, tél. 022 906 40 40/lu 16 h–20 h, ma 11 h–15 h Checkpoint Zürich, Konradstrasse 1, 8005 Zurich, tél. 044 455 59 10/lu, me et ve 16 h–20 h. Apporter le carnet de vaccination à la première consultation. Médecins homophiles (gay-affirmative) de Medigay (liste sur www.medigay.ch) •Les IST sont plus fréquentes parmi les personnes séropositives changeant fréquemment de partenaire qu’au sein de la population générale. Il est donc judicieux qu’elles fassent régulièrement des tests (y compris en l’absence de symptômes): > > > > > syphilis; chlamydias; blennorragie; hépatite C (surtout si l’on utilise des accessoires érotiques); HPV (virus du papillome humain). •L’infection génitale à HPV touche à la fois les femmes et les hommes et elle s’attaque avant tout à la peau et aux muqueuses de la région anogénitale (autrement dit vagin, vulve, col de l’utérus, pénis et anus) et de la sphère orale. Parfois, une infection chronique liée à certains types de HPV peut déboucher, après plusieurs années, sur des modifications anormales des cellules et sur un cancer (carcinome) de la région anogénitale. Les personnes séropositives ont un risque plus élevé de développer un cancer de l’anus ou du col de l’utérus. Les femmes sont frappées essentiellement par le cancer du col de l’utérus. Quant aux hommes, surtout les HSH, ils sont sujets au carcinome de l’anus ou du pénis. L’on a par ailleurs observé que chez les personnes séropositives, des types de virus HPV autres que les HPV 16 et 18, dits « à risques élevés », peuvent aussi se comporter comme ces derniers. •Il existe désormais un vaccin préventif contre les infections génitales à HPV. Le vaccin agit contre les types 16 et 18, dits à risques élevés et qui peuvent aboutir à des cancers, et contre les types 6 et 11, qui sont à l’origine de verrues génitales. Un vaccin préventif ne peut protéger que les personnes qui n’ont pas encore été infectées. Il est impératif que les femmes séropositives et les HSH séropositifs se soumettent au moins une fois par an à des examens afin de mettre en évidence d’éventuelles infections à HPV et de dépister à temps un cancer du col de l’utérus ou un carcinome de l’anus. Autres adresses Policliniques dermatologiques (voir adresses en page 5) Médecin traitant Adresses pour les personnes séropositives Médecin traitant Gynécologue traitant Complément spécifique Complément spécifique Migrantes et migrants Femmes enceintes •De nombreux migrants ont grandement besoin d’être informés. A l’occasion d’un conseil IST, il faut leur décrire les symptômes éventuels d’une infection et les encourager à consulter en présence de ces symptômes. •Il n’y a pas de recommandations spécifiques pour les femmes enceintes concernant les IST. Mais il est important qu’elles aillent consulter pour être suivies durant leur grossesse. •Il faut informer tout particulièrement les migrants sans assurance-maladie des possibilités de bénéficier de soins médicaux à bas prix, voire gratuitement. Adresses générales pour les tests et les vaccins Policliniques dermatologiques (voir adresses en page 5) Médecin traitant Adresses spécifiques pour les migrants (et d’autres personnes) en situation précaire et pour les sans-papiers Bâle Walk-In Clinic, Med. Poliklinik am Universitätsspital Basel, Petersgraben 4, 4031 Basel, je 15 h–18 h Berne Hôpital de l’Ile Berne, Policlinique de dermatologie, 3010 Berne, tél. 031 632 22 18 Consultations sur rendez-vous CRS, Assistance médicale aux sans-papiers, Werkstrasse 16, 3084 Wabern, tél. 031 960 77 77, ma et me 13 h 30–17 h/ve 8 h 30–12 h Fribourg Fri-Santé, Espace de soins et d’orientation, rue François-Güllimann 12, 1700 Fribourg, tél. 026 341 03 30, lu 9–17 h/je 8 h–12 h Genève Hôpitaux universitaires de Genève, Unité mobile de soins communautaires (Umsco), rue Micheli-du-Crest 24, tél. 022 372 96 56, fermé jeudi après-midi Centre santé migrants – Charmilles, rue de Lyon 89, 1203 Genève, tél. 022 382 33 33 Lausanne Fondation Profa, Georgette 1, 1003 Lausanne, tél. 021 312 25 93 (consultations gynécologiques; tests IST) Policlinique médicale universitaire, rue du Bugnon 44, 1011 Lausanne, tél. 021 314 66 66 Neuchâtel Dispensaire des rues de Neuchâtel, rue Fleury 22, 2000 Neuchâtel, tél. 032 721 10 25, lu et me 14 h–18 h/ve 14 h–16 h •Le dépistage de l’antigène du VHB fait partie du suivi normal de la grossesse. Les nouveaunés dont la mère est porteuse du virus doivent être vaccinés contre le VHB. •On procède de routine à une culture de frottis du col chez les femmes enceintes afin de détecter des germes (bactéries) et de prévenir une infection locale susceptible de provoquer des contractions et une rupture prématurée de la poche des eaux. •D’autres tests ne sont effectués qu’en cas d’indication. •En cas d’herpès génital, une césarienne ou un suivi spécifique avec traitement prophylactique antiviral en fin de grossesse est proposé afin de prévenir une transmission verticale lors de l’accouchement. Adresses pour les tests et les vaccins Gynécologue traitant Médecin traitant Zurich Ambulatorium Kanonengasse, Kanonengasse 18, 8004 Zürich, tél. 044 245 96 10, lu-di 9 h 30–12 h 30 et 14 h 30–17 h Ambulatorium Gynäkologie, Kanonengasse 18, 8004 Zürich, tél. 044 245 96 06 Frauen-Ambulatorium, Mattengasse 27, 8005 Zürich, preregistrations par téléphone, tél. 044 272 77 50 Meditrina Gesundheits- und Orientierungstreffpunkt, Anwandstrasse 7, 8004 Zürich, tél. 044 291 92 33/079 286 96 49, lu et me 14 h–18 h/ma 8 h–12 h/ ve 9 h–12 h et 14 h–17 h Complément spécifique Complément spécifique Jeunes filles et jeunes gens Travail du sexe •Il est utile de rappeler aux jeunes qu’aucun moyen de contraception ne protège contre les IST, sauf le préservatif/Femidom®. •Toujours utiliser des préservatifs, même pour les relations buccogénitales. •Il est utile de faire des contrôles médicaux réguliers concernant la syphilis et les HPV. •Lorsque l’on a affaire à des jeunes, il est particulièrement important de s’en tenir uniquement aux risques principaux (chlamydia, HPV, VHB) et de ne pas attiser la peur. Il faut par conséquent limiter le conseil IST aux jeunes qui souffrent de symptômes ou qui changent fréquemment de partenaire. •Les infections à HPV (papillomavirus humain) font partie des infections virales les plus fréquentes transmises par voie sexuelle chez les jeunes, surtout chez les filles. La plupart des infections sont asymptomatiques. En Suisse, un vaccin est disponible contre les types 16 et 18 de virus HPV qui peuvent provoquer un cancer du col de l’utérus ou un carcinome de l’anus, et contre les types 6 et 11 qui sont à l’origine de verrues génitales. La Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) recommande le vaccin à toutes les filles ayant entre 11 et 14 ans. Jusqu’en 2012, les jeunes femmes de 15 à 19 ans qui ne sont pas encore protégées contre les HPV devraient aussi se faire vacciner. La prise en charge des coûts par les caisses-maladie n’est pas encore fixée pour le moment (état: août 2007). •Il faut recommander la vaccination combinée contre les virus de l’hépatite A et B. •Si possible: bien examiner le client et refuser certains services en cas de signes suspects (écoulement, altérations de la peau et vésicules sur le pénis). Pour les clients de prostituées, ce sont les règles générales qui s’appliquent (voir page 4). Adresses Gynécologue traitant Médecin traitant Policliniques dermatologiques (voir adresses en page 5) Voir également les listes d’adresses pour les migrants et les sans-papiers •Les jeunes (filles et garçons) changeant souvent de partenaire (un ou plusieurs changements en six mois) devraient éventuellement faire un test des chlamydias à titre préventif. La question de l’utilité d’un screening de routine des infections à chlamydias sur les jeunes filles est controversée. Les conditions dans lesquelles une telle démarche serait rentable ne sont pas encore clairement établies. En Suisse, on ne pratique pas le screening généralisé. Les infections à chlamydias sont souvent asymptomatiques, surtout chez les femmes, mais elles peuvent avoir des conséquences graves (par example l’infécondité) à long terme. •La vaccination contre le virus de l’hépatite B doit être recommandée à tous les jeunes à partir de 11 ans. Adresses Médecin traitant Policliniques dermatologiques (voir adresses en page 5) 10 11 Vue d’ensemble des infections sexuellement transmissibles STI Symptômes Prévalence Traitement/guérison Modes de contamination Protection Tests Vaccination Chlamydias Bactéries En général peu ou pas de symptômes. Sinon: écoulement purulent, brûlures en urinant, douleurs dans le bas-ventre (), inflammation de l’urètre () 4–6% de la population, surtout 16–19 et 20–24; touchées 2 fois plus souvent; prévalence chez les hétérosexuels 3 fois plus élevée que chez les HSH Souvent guérison spontanée (: 80%, : 50%) Se soigne par antibiotiques Contact des muqueuses (génital, anal, oral) et contact avec les sécrétions génitales; transmission verticale Les préservatifs/Fémidom® protègent à environ 80% Prélèvement, test d’urine; pour les femmes enceintes: tests de routine Un vaccin fait l’objet de recherches intensives En majorité des HSH Se soigne par antibiotiques Contact des muqueuses (génital, anal, oral) et contact avec les sécrétions génitales; transmission verticale Les préservatifs/Fémidom® protègent de manière fiable (s’ils sont aussi utilisés pour les rapports oraux) Prélèvement, test d’urine Pas de vaccin Blennorragie Souvent asymptomatique chez les . Sinon: écoulement purulent, (chaude-pisse, gonorrhée) brûlures en urinant, inflammation de l’urètre, conjonctivite, Bactéries symptômes non spécifiques dans la gorge 12 Hépatite B (VHB) Virus Au début souvent asymptomatique. Sinon: fatigue, fièvre, douleurs abdominales, urines foncées, coloration jaune du blanc de l’œil Environ 5% de la population; 5% des cas deviennent chroniques L’infection aiguë ne peut pas être soignée; l’infection chronique peut l’être avec des médicaments antiviraux (succès limité) Contact sanguin; contact des muqueuses (génital, anal, oral) et contact avec les sécrétions génitales; transmission verticale Les préservatifs/Fémidom® diminuent le risque; safer use Test sanguin Vaccination préventive possible et recommandée pour tous Herpès génital (HSV 2) Virus Episodes récurrents avec des vésicules qui brûlent et démangent surtout aux organes génitaux Environ 20% de la population Seuls les symptômes peuvent être traités. Un traitement antiviral oral continu diminue la fréquence des récidives Contact des muqueuses; contact avec une peau infectée; infection par contact salissant; transmission verticale; risque de contamination durant les intervalles asymptomatiques Les préservatifs/fémidom diminuent le risque Prélèvement en cas de lésions, test sanguin Pas de vaccin Papillomavirus humain (HPV, verrues) Virus En général asymptomatique. Sinon: altérations de la peau (verrues) dans la région anale/génitale/orale, parfois seulement après une période de latence de plusieurs mois ou années Environ 15% de la population Taux de guérison spontanée pas connu avec précision. Traitement chirurgical et/ou médicaments appliqués localement, souvent de longue durée Contact des muqueuses (génital, anal, oral); contact avec une peau infectée, infection par contact salissant (rare); transmission verticale Les préservatifs/Fémidom® diminuent le risque Examen médical, éventuellement avec test au vinaigre (acide acétique) et anuscopie/colposcopie Vaccination préventive (pour les personnes non encore infectées) contre les HPV 16 et 18 à l’origine de cancers, recommandée pour toutes les filles entre 11–14 ans Syphilis (chancre induré) Bactéries 1er stade: chancre indolore au point d’entrée de la bactérie (région génitale, bouche). 2e stade: diffusion dans le sang: gonflement des ganglions lymphatiques; altérations de la peau et des muqueuses. 3e stade: organes atteints En majorité des HSH Aux deux premiers stades, se soigne aux antibiotiques; au troisième stade, il reste des séquelles Contact (pas seulement génital) avec des altérations de la peau dues à la syphilis; contact sanguin; transmission verticale Les préservatifs/Fémidom® diminuent le risque; gants en latex en cas de fistfucking Prélèvement, test sanguin. Pour les femmes enceintes: tests de routine Pas de vaccin Infection à trichomonas Parasites Aucun symptôme typique chez la moitié des ; en général aucun. Sinon: écoulement purulent, brûlures en urinant, démangeaisons; douleurs lors des rapports sexuels () L’IST la plus fréquente; touche plus particulièrement les et les jeunes Se soigne avec des médicaments antiparasitaires Contact avec des sécrétions génitales et d’autres liquides infectieux; infection par contact salissant; transmission verticale Préservatifs/Fémidom® Prélèvement et examen direct au microscope Vaccin disponible pour une immunisation active (chez les personnes déjà infectées; succès pas établi) Chancre mou Bactéries Ulcérations douloureuses dans la région génitale; pustules à l’endroit de la contamination Très rare. Se rencontre surtout sous les tropiques (touristes, migrants); touche plus souvent les Se soigne aux antibiotiques Contact des muqueuses; contact avec une peau infectée; infection par contact salissant Les préservatifs/Fémidom® diminuent le risque Prélèvement Pas de vaccin Lymphogranulomatose vénérienne (LGV) Bactéries Souvent asymptomatique. Sinon: 1er stade: inflammation indolore au point de contamination. 2e stade: gonflement des ganglions lymphatiques; saignements, écoulement purulent Très rare. En Europe, surtout chez les HSV Se soigne aux antibiotiques Contact des muqueuses (génital, anal, oral) Préservatifs/Fémidom®, gants en latex en cas de fistfucking, digues dentaires Prélèvement, test sanguin Pas de vaccin 14 Remarques Infos supplémentaires pour les conseillères et conseillers •Aide Suisse contre le Sida (ASS): www.aids.ch (chemin: Informations détaillées MST) •Checkpoint dialogai Genève: www.dialogai.org (chemin: santé) et http://www.damepipi.ch •La nouvelle plate-forme de la campagne Love Life permet d’évaluer le risque auquel on s’expose concernant le VIH et les IST: http://www.check-your-lovelife.ch/stopaids/#/fr 16 17