Infections sexuellement transmissibles

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Infections sexuellement transmissibles
Informations aux conseillères et conseillers
Impressum
© Aide Suisse contre le Sida (ASS)/Office fédéral de la santé publique (OFSP)
Rédaction: Shelley Berlowitz, Lukas Meyer (Aide Suisse contre le Sida)
Traduction: Line Rollier
Relecture médicale: Dr Severin Läuchli, Dr Judit Pok, Dr Adeline Quach
Graphisme: inform. Agentur für Design und Kommunikation AG
Impression: casanova Druck und Verlag AG
Tirage: 150 Ex.
Photos: Viola Heller, Photography Zürich (sujets: brocoli, chou rouge)
Infections sexuellement transmissibles
Informations aux conseillères et conseillers
Impressum
© Aide Suisse contre le Sida (ASS)/Office fédéral de la santé publique (OFSP)
Rédaction: Shelley Berlowitz, Lukas Meyer (Aide Suisse contre le Sida)
Traduction: Line Rollier
Relecture médicale: Dr Severin Läuchli, Dr Judit Pok, Dr Adeline Quach
Graphisme: inform. Agentur für Design und Kommunikation AG
Impression: casanova Druck und Verlag AG
Tirage: 150 Ex.
Photos: Viola Heller, Photography Zürich (sujets: brocoli, chou rouge)
Les informations suivantes sont destinées aux conseillères et
conseillers des antennes régionales de l’Aide Suisse contre le Sida
et des centres de consultation de PLANeS
Infections sexuellement transmissibles
Ce sont plus de vingt maladies infectieuses qui peuvent se transmettre par la voie sexuelle.
Elles sont provoquées par des bactéries, des virus, des champignons ou des parasites et
elles varient énormément pour ce qui est des symptômes, de la gravité, de l’évolution et des
possibilités de traitement.
Il est néanmoins une caractéristique propre à toutes les infections sexuellement transmissibles (IST): une personne souffrant d’une IST risque davantage de s’infecter avec le VIH. Le VIH
se transmet en effet plus facilement en présence d’altérations à caractère inflammatoire des
muqueuses génitales. Trois circonstances au moins favorisent la transmission:
•les ulcères des muqueuses sont une porte d’entrée et de sortie idéale pour le VIH;
•les cellules immunitaires spécialisées présentes en grand nombre lors de lésions forment
un environnement très réceptif au VIH;
•la production de cytokines par les cellules de défense que viennent déclencher certains
composants des germes stimule la prolifération du VIH.
Les personnes séronégatives ayant une IST ont plus de risques de s’infecter par le VIH; les
personnes séropositives ayant une IST sont plus susceptibles de transmettre le VIH. Le
diagnostic rapide et le traitement immédiat d’autres infections sexuellement transmissibles
peuvent contribuer à endiguer la propagation du VIH.
Les IST doivent aussi être traitées indépendamment du risque d’infection par le VIH. Bien que
certaines d’entre elles soient asymptomatiques, elles peuvent avoir de graves conséquences
à long terme. Les personnes ayant souvent des relations sexuelles avec des partenaires
différents devraient se rendre chez un spécialiste tous les six mois environ afin de déceler
d’éventuelles IST. Dépistées à temps, la plupart d’entre elles se soignent bien et efficacement.
Un conseil IST fait partie intégrante de toute consultation en matière de VIH ou de grossesse. Le présent dossier ne détaille pas tous les aspects d’un conseil individuel complet,
mais uniquement ceux qui s’appliquent aux IST. Il s’agit d’évaluer dans chaque cas lesquelles
de ces informations et de ces recommandations peuvent être transmises, et doivent l’être
raisonnablement, si l’on veut que le message passe.
Règles générales applicables à tout conseil relatif aux IST
Adresses des policliniques dermatologiques de Suisse
Ne faire aucune supposition, ne pas formuler un diagnostic. Se limiter à l’essentiel:
protection, renvoi à des spécialistes, information des partenaires
Bâle
Dermatologische Universitätsklinik Basel
Petersgraben 4
4031 Basel
Tél. 061 265 40 80
Consultations sur rendez-vous
1. Possibilités de protection: préservatif, Femidom®, digue dentaire (dental dam)
Les préservatifs/Femidom® ne protègent pas de toutes les IST aussi efficacement que du
VIH étant donné qu’ils ne couvrent pas forcément toutes les parties atteintes. Néanmoins,
ces méthodes offrent la meilleure protection possible contre les IST dans la mesure où aucun
vaccin n’est disponible.
Il faut adapter les informations sur les possibilités de se protéger en fonction des groupes cibles:
•population générale, jeunes, migrantes et migrants: préservatif, Femidom®;
•travail du sexe: préservatif (y compris pour les relations buccogénitales), Femidom®,
digue dentaire;
•HSH: préservatif, lubrifiant.
2. Renvoi à des spécialistes du milieu médical
>Pour des tests IST ou pour des vaccins (suivant le groupe cible)
voir les recommandations spécifiques à chaque groupe aux pages suivantes
>Pour des tests et pour un traitement en présence des symptômes suivants (IST):
•brûlures, douleurs en urinant;
•écoulement du pénis ou de l’anus, pertes vaginales suspectes;
•démangeaisons, douleurs, altération de la peau à l’entrée du vagin, de l’anus (rougeurs,
boutons, nodules, vésicules, verrues, abcès);
•troubles de la menstruation: saignements au cours du cycle, règles irrégulières, absence de règles;
•gonflement des ganglions lymphatiques à l’aine;
•douleurs dans la région génitale ou le bas-ventre, le cas échéant aussi lors des rapports sexuels;
•modifications, par exemple plaies ouvertes dans la bouche et la gorge ou au rectum après
des relations buccogénitales ou anales.
Les symptômes ci-après pourraient faire songer à une primo-infection à VIH. Voilà pourquoi
les clients s’étant exposés à un risque et présentant l’un ou plusieurs de ces symptômes
devraient être encouragés à faire un test VIH:
•fièvre, gonflement des ganglions lymphatiques, éruption cutanée, transpiration abondante,
forte fatigue, diarrhée, maux de gorge, maux de tête.
Bellinzona
Ospedale Bellinzona e Valli
Primario Servizio cantonale de dermatologia
6500 Bellinzona
Tél. 091 811 86 82
Consultations sur rendez-vous
Berne
Hôpital de l’Ile Berne
Policlinique de dermatologie
3010 Berne
Tél. 031 632 22 18
Consultations sur rendez-vous
Zurich
Universitätsspital Zürich
Dermatologische Klinik
Gloriastrasse 31
8091 Zürich
Tél. 044 255 31 55
Consultations sur rendez-vous
Dermatologisches Ambulatorium Triemli
Herman-Greulich-Strasse 70
8004 Zürich
Tél. 044 298 89 00
Consultations sans rendez-vous:
lu-me 9 h–11 h 30/15 h–17 h, je 9 h–11 h 30,
ve 9 h–11 h 30/15 h–19 h
Genève
Hôpital cantonal universitaire de Genève
Rue Micheli-du-Crest 24
1211 Genève 14
Tél. 022 372 94 23/24
Consultations sur rendez-vous
Lausanne
CHUV
Service de dermatologie et vénéréologie
Avenue Beaumont 29
1011 Lausanne
Tél. 021 314 04 00
Consultations sur rendez-vous
3. Information des partenaires
En présence d’une IST, les partenaires doivent aussi se faire, traiter non seulement afin d’éviter
un effet ping-pong, mais aussi pour freiner la propagation des IST (et contrer le risque accru
de transmission du VIH). L’information des partenaires est volontaire. Les conseillères et
conseillers doivent encourager les personnes qui consultent à informer leurs partenaires
et leur proposer leur assistance.
Complément spécifique
Complément spécifique
Hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH)
Personnes séropositives
•Les HSH sexuellement actifs devraient se rendre une fois par année dans un Checkpoint
ou une policlinique dermatologique. En cas de changements fréquents de partenaires et de
relations souvent en dehors des règles du safer sex, ils devraient le faire au moins deux fois
par an, de préférence tous les trois mois.
•La probabilité de contracter ou de transmettre le VIH augmente très nettement en présence
d’une autre IST. C’est pour cette raison que les personnes séropositives (hommes et
femmes) devraient procéder à un dépistage des IST une fois par année et parler ouvertement de toute éventuelle situation à risque avec leur médecin.
•Pour les HSH changeant fréquemment de partenaire, un test annuel (même en l’absence de
symptômes) est utile pour les IST suivantes:
•Chez les personnes séropositives ne suivant pas un traitement médicamenteux, la présence
d’un herpès notamment augmente très nettement la probabilité de transmission du VIH.
> syphilis;
> HPV (verrues génitales, passant souvent inaperçues dans la région anale. HPV 16 et 18
à l’origine d’un carcinome);
> éventuellement chlamydias (urètre, gorge, anus);
> éventuellement blennorragie (gorge, anus);
> hépatite C (seulement pour les HSH pratiquant le fistfucking et SM).
•Hépatite: un contrôle de l’immunité permet d’établir si l’immunisation contre le VHA et le
VHB est suffisante. Sinon, il faut recommander un vaccin combiné VHA-VHB.
•Si une IST est suspectée chez leur partenaire fixe, les HSH devraient se faire examiner et,
le cas échéant, traiter en même temps que le partenaire.
Afin d’éviter de bombarder le milieu homosexuel de mises en garde contre de nouvelles
maladies, il est préférable d’échelonner les recommandations en matière de prévention.
A la première consultation, on mentionnera le vaccin contre l’hépatite; lors des
consultations suivantes, on encouragera le test de la syphilis et d’autres encore.
Adresses spécifiques aux HSH
Checkpoint Dialogai, rue de la Navigation 11-13, 1211 Genève 21,
tél. 022 906 40 40/lu 16 h–20 h, ma 11 h–15 h
Checkpoint Zürich, Konradstrasse 1, 8005 Zurich,
tél. 044 455 59 10/lu, me et ve 16 h–20 h.
Apporter le carnet de vaccination à la première consultation.
Médecins homophiles (gay-affirmative) de Medigay (liste sur www.medigay.ch)
•Les IST sont plus fréquentes parmi les personnes séropositives changeant fréquemment
de partenaire qu’au sein de la population générale. Il est donc judicieux qu’elles fassent
régulièrement des tests (y compris en l’absence de symptômes):
>
>
>
>
>
syphilis;
chlamydias;
blennorragie;
hépatite C (surtout si l’on utilise des accessoires érotiques);
HPV (virus du papillome humain).
•L’infection génitale à HPV touche à la fois les femmes et les hommes et elle s’attaque avant
tout à la peau et aux muqueuses de la région anogénitale (autrement dit vagin, vulve, col de
l’utérus, pénis et anus) et de la sphère orale. Parfois, une infection chronique liée à certains
types de HPV peut déboucher, après plusieurs années, sur des modifications anormales
des cellules et sur un cancer (carcinome) de la région anogénitale. Les personnes séropositives ont un risque plus élevé de développer un cancer de l’anus ou du col de l’utérus. Les
femmes sont frappées essentiellement par le cancer du col de l’utérus. Quant aux hommes,
surtout les HSH, ils sont sujets au carcinome de l’anus ou du pénis. L’on a par ailleurs observé que chez les personnes séropositives, des types de virus HPV autres que les HPV 16 et
18, dits « à risques élevés », peuvent aussi se comporter comme ces derniers.
•Il existe désormais un vaccin préventif contre les infections génitales à HPV. Le vaccin agit
contre les types 16 et 18, dits à risques élevés et qui peuvent aboutir à des cancers, et
contre les types 6 et 11, qui sont à l’origine de verrues génitales. Un vaccin préventif ne
peut protéger que les personnes qui n’ont pas encore été infectées. Il est impératif que les
femmes séropositives et les HSH séropositifs se soumettent au moins une fois par an à des
examens afin de mettre en évidence d’éventuelles infections à HPV et de dépister à temps
un cancer du col de l’utérus ou un carcinome de l’anus.
Autres adresses
Policliniques dermatologiques (voir adresses en page 5)
Médecin traitant
Adresses pour les personnes séropositives
Médecin traitant
Gynécologue traitant
Complément spécifique
Complément spécifique
Migrantes et migrants
Femmes enceintes
•De nombreux migrants ont grandement besoin d’être informés. A l’occasion d’un conseil IST,
il faut leur décrire les symptômes éventuels d’une infection et les encourager à consulter en
présence de ces symptômes.
•Il n’y a pas de recommandations spécifiques pour les femmes enceintes concernant les IST.
Mais il est important qu’elles aillent consulter pour être suivies durant leur grossesse.
•Il faut informer tout particulièrement les migrants sans assurance-maladie des possibilités
de bénéficier de soins médicaux à bas prix, voire gratuitement.
Adresses générales pour les tests et les vaccins
Policliniques dermatologiques
(voir adresses en page 5)
Médecin traitant
Adresses spécifiques pour les migrants
(et d’autres personnes) en situation
précaire et pour les sans-papiers
Bâle
Walk-In Clinic, Med. Poliklinik am Universitätsspital Basel, Petersgraben 4, 4031 Basel,
je 15 h–18 h
Berne
Hôpital de l’Ile Berne, Policlinique de dermatologie, 3010 Berne, tél. 031 632 22 18
Consultations sur rendez-vous
CRS, Assistance médicale aux sans-papiers,
Werkstrasse 16, 3084 Wabern,
tél. 031 960 77 77, ma et me
13 h 30–17 h/ve 8 h 30–12 h
Fribourg
Fri-Santé, Espace de soins et d’orientation,
rue François-Güllimann 12, 1700 Fribourg,
tél. 026 341 03 30, lu 9–17 h/je 8 h–12 h
Genève
Hôpitaux universitaires de Genève,
Unité mobile de soins communautaires
(Umsco), rue Micheli-du-Crest 24,
tél. 022 372 96 56, fermé jeudi après-midi
Centre santé migrants – Charmilles, rue de
Lyon 89, 1203 Genève, tél. 022 382 33 33
Lausanne
Fondation Profa, Georgette 1, 1003 Lausanne, tél. 021 312 25 93 (consultations
gynécologiques; tests IST)
Policlinique médicale universitaire, rue du
Bugnon 44, 1011 Lausanne, tél. 021 314 66 66
Neuchâtel
Dispensaire des rues de Neuchâtel, rue Fleury 22, 2000 Neuchâtel, tél. 032 721 10 25, lu
et me 14 h–18 h/ve 14 h–16 h
•Le dépistage de l’antigène du VHB fait partie du suivi normal de la grossesse. Les nouveaunés dont la mère est porteuse du virus doivent être vaccinés contre le VHB.
•On procède de routine à une culture de frottis du col chez les femmes enceintes afin de
détecter des germes (bactéries) et de prévenir une infection locale susceptible de provoquer
des contractions et une rupture prématurée de la poche des eaux.
•D’autres tests ne sont effectués qu’en cas d’indication.
•En cas d’herpès génital, une césarienne ou un suivi spécifique avec traitement prophylactique antiviral en fin de grossesse est proposé afin de prévenir une transmission verticale
lors de l’accouchement.
Adresses pour les tests et les vaccins
Gynécologue traitant
Médecin traitant
Zurich
Ambulatorium Kanonengasse, Kanonengasse 18, 8004 Zürich, tél. 044 245 96 10,
lu-di 9 h 30–12 h 30 et 14 h 30–17 h
Ambulatorium Gynäkologie, Kanonengasse
18, 8004 Zürich, tél. 044 245 96 06
Frauen-Ambulatorium, Mattengasse 27,
8005 Zürich, preregistrations par téléphone,
tél. 044 272 77 50
Meditrina Gesundheits- und Orientierungstreffpunkt, Anwandstrasse 7, 8004 Zürich,
tél. 044 291 92 33/079 286 96 49,
lu et me 14 h–18 h/ma 8 h–12 h/
ve 9 h–12 h et 14 h–17 h
Complément spécifique
Complément spécifique
Jeunes filles et jeunes gens
Travail du sexe
•Il est utile de rappeler aux jeunes qu’aucun moyen de contraception ne protège contre
les IST, sauf le préservatif/Femidom®.
•Toujours utiliser des préservatifs, même pour les relations buccogénitales.
•Il est utile de faire des contrôles médicaux réguliers concernant la syphilis et les HPV.
•Lorsque l’on a affaire à des jeunes, il est particulièrement important de s’en tenir uniquement aux risques principaux (chlamydia, HPV, VHB) et de ne pas attiser la peur. Il faut par
conséquent limiter le conseil IST aux jeunes qui souffrent de symptômes ou qui changent
fréquemment de partenaire.
•Les infections à HPV (papillomavirus humain) font partie des infections virales les plus
fréquentes transmises par voie sexuelle chez les jeunes, surtout chez les filles. La plupart
des infections sont asymptomatiques. En Suisse, un vaccin est disponible contre les types
16 et 18 de virus HPV qui peuvent provoquer un cancer du col de l’utérus ou un carcinome
de l’anus, et contre les types 6 et 11 qui sont à l’origine de verrues génitales. La Commission
fédérale pour les vaccinations (CFV) recommande le vaccin à toutes les filles ayant entre 11
et 14 ans. Jusqu’en 2012, les jeunes femmes de 15 à 19 ans qui ne sont pas encore protégées contre les HPV devraient aussi se faire vacciner. La prise en charge des coûts par les
caisses-maladie n’est pas encore fixée pour le moment (état: août 2007).
•Il faut recommander la vaccination combinée contre les virus de l’hépatite A et B.
•Si possible: bien examiner le client et refuser certains services en cas de signes suspects
(écoulement, altérations de la peau et vésicules sur le pénis).
Pour les clients de prostituées, ce sont les règles générales qui s’appliquent (voir page 4).
Adresses
Gynécologue traitant
Médecin traitant
Policliniques dermatologiques (voir adresses en page 5)
Voir également les listes d’adresses pour les migrants et les sans-papiers
•Les jeunes (filles et garçons) changeant souvent de partenaire (un ou plusieurs changements en six mois) devraient éventuellement faire un test des chlamydias à titre préventif.
La question de l’utilité d’un screening de routine des infections à chlamydias sur les jeunes
filles est controversée. Les conditions dans lesquelles une telle démarche serait rentable ne
sont pas encore clairement établies. En Suisse, on ne pratique pas le screening généralisé.
Les infections à chlamydias sont souvent asymptomatiques, surtout chez les femmes, mais
elles peuvent avoir des conséquences graves (par example l’infécondité) à long terme.
•La vaccination contre le virus de l’hépatite B doit être recommandée à tous les jeunes
à partir de 11 ans.
Adresses
Médecin traitant
Policliniques dermatologiques (voir adresses en page 5)
10
11
Vue d’ensemble des infections sexuellement transmissibles
STI
Symptômes
Prévalence
Traitement/guérison
Modes de contamination
Protection
Tests
Vaccination
Chlamydias
Bactéries
En général peu ou pas de symptômes. Sinon: écoulement purulent,
brûlures en urinant, douleurs dans le bas-ventre (), inflammation de
l’urètre ()
4–6% de la population, surtout 
16–19 et  20–24;  touchées
2 fois plus souvent; prévalence
chez les  hétérosexuels 3 fois
plus élevée que chez les HSH
Souvent guérison spontanée
(: 80%, : 50%)
Se soigne par antibiotiques
Contact des muqueuses (génital,
anal, oral) et contact avec les
sécrétions génitales; transmission
verticale
Les préservatifs/Fémidom®
protègent à environ 80%
Prélèvement, test d’urine;
pour les femmes enceintes:
tests de routine
Un vaccin fait l’objet de
recherches intensives
En majorité des HSH
Se soigne par antibiotiques
Contact des muqueuses (génital,
anal, oral) et contact avec les
sécrétions génitales; transmission
verticale
Les préservatifs/Fémidom®
protègent de manière fiable
(s’ils sont aussi utilisés pour
les rapports oraux)
Prélèvement, test d’urine
Pas de vaccin
Blennorragie
Souvent asymptomatique chez les . Sinon: écoulement purulent,
(chaude-pisse, gonorrhée) brûlures en urinant, inflammation de l’urètre, conjonctivite,
Bactéries
symptômes non spécifiques dans la gorge
12
Hépatite B (VHB)
Virus
Au début souvent asymptomatique. Sinon: fatigue, fièvre, douleurs
abdominales, urines foncées, coloration jaune du blanc de l’œil
Environ 5% de la population; 5%
des cas deviennent chroniques
L’infection aiguë ne peut pas être
soignée; l’infection chronique
peut l’être avec des médicaments
antiviraux (succès limité)
Contact sanguin; contact des
muqueuses (génital, anal, oral) et
contact avec les sécrétions génitales; transmission verticale
Les préservatifs/Fémidom®
diminuent le risque;
safer use
Test sanguin
Vaccination préventive possible et
recommandée pour tous
Herpès génital (HSV 2)
Virus
Episodes récurrents avec des vésicules qui brûlent et démangent
surtout aux organes génitaux
Environ 20% de la population
Seuls les symptômes peuvent être
traités. Un traitement antiviral oral
continu diminue la fréquence des
récidives
Contact des muqueuses; contact
avec une peau infectée; infection
par contact salissant; transmission
verticale; risque de contamination
durant les intervalles asymptomatiques
Les préservatifs/fémidom
diminuent le risque
Prélèvement en cas de lésions,
test sanguin
Pas de vaccin
Papillomavirus humain
(HPV, verrues)
Virus
En général asymptomatique. Sinon: altérations de la peau (verrues)
dans la région anale/génitale/orale, parfois seulement après une
période de latence de plusieurs mois ou années
Environ 15% de la population
Taux de guérison spontanée pas
connu avec précision. Traitement
chirurgical et/ou médicaments
appliqués localement, souvent de
longue durée
Contact des muqueuses (génital,
anal, oral); contact avec une peau
infectée, infection par contact
salissant (rare); transmission
verticale
Les préservatifs/Fémidom®
diminuent le risque
Examen médical, éventuellement
avec test au vinaigre
(acide acétique) et
anuscopie/colposcopie
Vaccination préventive (pour les
personnes non encore infectées)
contre les HPV 16 et 18 à l’origine
de cancers, recommandée pour
toutes les filles entre 11–14 ans
Syphilis (chancre induré)
Bactéries
1er stade: chancre indolore au point d’entrée de la bactérie (région
génitale, bouche). 2e stade: diffusion dans le sang: gonflement des
ganglions lymphatiques; altérations de la peau et des muqueuses.
3e stade: organes atteints
En majorité des HSH
Aux deux premiers stades, se soigne aux antibiotiques; au troisième
stade, il reste des séquelles
Contact (pas seulement génital)
avec des altérations de la peau
dues à la syphilis; contact sanguin;
transmission verticale
Les préservatifs/Fémidom®
diminuent le risque;
gants en latex en cas de
fistfucking
Prélèvement, test sanguin.
Pour les femmes enceintes:
tests de routine
Pas de vaccin
Infection à trichomonas
Parasites
Aucun symptôme typique chez la moitié des ;  en général
aucun. Sinon: écoulement purulent, brûlures en urinant, démangeaisons; douleurs lors des rapports sexuels ()
L’IST la plus fréquente; touche
plus particulièrement les  et les
jeunes
Se soigne avec des médicaments
antiparasitaires
Contact avec des sécrétions génitales et d’autres liquides infectieux;
infection par contact salissant;
transmission verticale
Préservatifs/Fémidom®
Prélèvement et examen direct
au microscope
Vaccin disponible pour une immunisation active (chez les personnes
déjà infectées; succès pas établi)
Chancre mou
Bactéries
Ulcérations douloureuses dans la région génitale; pustules
à l’endroit de la contamination
Très rare. Se rencontre surtout
sous les tropiques (touristes,
migrants); touche plus souvent
les 
Se soigne aux antibiotiques
Contact des muqueuses; contact
avec une peau infectée; infection
par contact salissant
Les préservatifs/Fémidom®
diminuent le risque
Prélèvement
Pas de vaccin
Lymphogranulomatose
vénérienne (LGV)
Bactéries
Souvent asymptomatique. Sinon: 1er stade: inflammation indolore
au point de contamination. 2e stade: gonflement des ganglions
lymphatiques; saignements, écoulement purulent
Très rare. En Europe, surtout chez
les HSV
Se soigne aux antibiotiques
Contact des muqueuses (génital,
anal, oral)
Préservatifs/Fémidom®,
gants en latex en cas de
fistfucking, digues dentaires
Prélèvement, test sanguin
Pas de vaccin
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Remarques
Infos supplémentaires pour les conseillères et conseillers
•Aide Suisse contre le Sida (ASS): www.aids.ch (chemin: Informations détaillées MST)
•Checkpoint dialogai Genève: www.dialogai.org (chemin: santé) et http://www.damepipi.ch
•La nouvelle plate-forme de la campagne Love Life permet d’évaluer le risque auquel on
s’expose concernant le VIH et les IST: http://www.check-your-lovelife.ch/stopaids/#/fr
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