IST et psychiatrie

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Infections
Sexuellement Transmissibles
et psychiatrie
Journée hygiène et psychiatrie
Rennes 15 novembre
Didier RENÉ
Fondation Bon Sauveur PICAUVILLE
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Définition
• Une IST çà n’est pas :
• l’Idylle de la Scie et du Thon
• l’Inimitable Sumo en Tutu
• l’Insecte Super Teigneux.
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Affiches Inpes
3
IST
• C’est :
Une Infection Sexuellement
Transmissible…
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Données actuelles
• Persistance d’une transmission des IST
• Prévalence élevée du VIH parmi les
patients avec une IST
• Découverte de la séropositivité au VIH
lors du diagnostic d’IST
• Dépistage du VIH lors d’un diagnostic
d’IST (gonococcie) et réciproquement
• Beaucoup d’études sur le sujet en
Afrique
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Blennorragie
• Les signes : apparaissent 2 à 7 jours après
la contamination, brûlures écoulement par
la verge ou le vagin
• Complications : stérilité chez la femme,
atteinte du nouveau-né
• Pas de vaccin
6
Chlamydiose
• Les signes : apparaissent 1 à 2 semaines
après la contamination, brûlures
écoulement par la verge ou le vagin,
fièvre, angine.
• Complications : stérilité chez la femme,
grossesse extra-utérine, atteinte du
nouveau-né
• Pas de vaccin
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Hepatite B
• Signes : fièvre, fatigue, jaunisse
• Apparition de 2 à 8 semaines après la
contamination
• Diagnostic par prise de sang
• Complications : cirrhose et cancer du foie
• Vaccin
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Herpès génital
• Apparition des signes 1 semaine ou plus
après la contamination : Petits boutons
douloureux en forme de bulles sur la
bouche, les organes génitaux, l’anus,
démangeaisons.
• Atteinte du nouveau-né si la femme est
infectée
• Pas de vaccin
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Mycoplasmes et Trichomonas
• Les signes : apparaissent 1 semaine
après la contamination, démangeaisons,
écoulement par la verge ou le vagin
• Risque de récidive
• Pas de vaccin
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Papillomavirus
• Apparition des signes 1 à 8 semaines
après la contamination : lésions ou petites
verrues(condylomes) sur les organes
génitaux ou l’anus
• Risque de cancer du col de l’utérus
• Vaccin recommandé chez les jeunes filles
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Gale
• Infection communautaire qu’on rencontre
souvent en psychiatrie
• La gale se transmettant par contact
physique est classée comme IST
• Démangeaisons, lésions au niveau des
fesses, du gland, des lèvres…
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Gale : lésions cutanées
• Nodules scabieux
– Papulo-nodules
rouges/violacés, prurigineux
– Régions génitales de
l’homme ++
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Syphilis
• Apparition des signes 2 à 4 semaines
après la contamination : chancre, petite
plaie indolore sans démangeaisons sur la
peau et les muqueuses
• Complications : atteintes du cerveau, des
nerfs, du cœur…
• Pas de vaccin
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Vih/Sida
• Apparition de signes à partir de 15 jours
après la contamination : fièvre, éruption,
fatigue, diarrhée.
• Évolution possible vers le Sida
• Pas de vaccin
• Problèmes des contaminés qui l’ignorent.
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Syphilis et Sida
• Induisent parfois des symptomatologies
psychiatriques et ou neurologiques
• Pour la Syphilis on rencontrait en
psychiatrie dans les années 1980 des
patients en phase avancée de Syphilis,
avec une atteinte cérébrale.
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La surveillance
•
Système de surveillance basé sur les structures
spécialisées
•
Prise en charge des IST par des disciplines diverses
- 80% médecine de ville (gynécologues,
dermatovénérologues, généralistes)
- 20% (CIDDIST, infectiologues consultations
hôpital)
•
Insuffisance de visibilité du système de surveillance sur
les IST en population générale (femmes)
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Facteurs de risques
• Nombre élevé de partenaires ocasionnels et
•
•
•
•
•
anonymes
Fellation non protégée (> 35% RU - 90% en
France)
Consommation de drogues
Fréquentation de clubs ou lieu de sexe
Ré-infections
Co-infections VIH
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Prévalence des IST en psychiatrie
• Elle est supérieure à celle de la population générale
• A cause de
–
–
–
–
–
L’aspect communautaire
Des prises de risque
Toxicomanies et addictions
Peu ou pas de prévention et de suivi médical
Les courts séjours avec perte de contrôle en phase
d’excitation
– A contrario rôle des traitements psychiatriques
entraine une baisse de la libido
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Réflexions
• Une journée sur le Sida 1er décembre, un
collègue me dit la prévention c’est
l’abstinence ou la fidélité.
• Le règlement intérieur interdit les relations
sexuelles donc il n’y en a pas ?
• Médico-social : Mas, comment peut entrer
une IST ?
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Responsabilité de la structure
d’accueil
• Une patiente a des relations sexuelles
avec un patient VIH; 6 mois plus tard on
découvre qu’elle est séropositive…
• Un médecin généraliste a-t il le droit de
révéler la séroposivité d’un patient ?
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Prévention
• Précautions standards toujours et encore…
• Discours patent des soignants qui souhaiteraient
•
une sérologie de tous les patients…Cela veut-il
dire qu’on prend moins de précautions pour les
patients dont le statut est connu.
Un cas ancien : un ecclésiastique sans
transfusion, « ni relation sexuelle avouée » VIH
non dépisté
• Contrôle des vaccins
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Prévention
• Préservatifs : difficulté de faire installer un
distributeur, alors qu’on a pas de mal à fournir
des cigarettes.
– Institution religieuse, les relations sexuelles étant
interdites = il n’ y en a pas, et pourtant…
– La mixité date des années 1990.
– Quand il est installé après 2000 l’euro arrive !!!
– Le fait de mettre à disposition des préservatifs
revient-il à être caution de rapports sexuels ?
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Prévention
• Sérologie
– Pas plus pas moins qu’à l’extérieur mais avec
l’accord du patient ce qui évite les
contaminations sexuelles par
méconnaissance, ce qui est aussi fréquent
dans la population générale hétérosexuelle.
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Prévention
• Information : pas un sujet facile à aborder
– Comité sida : Certains établissements ont de l’avance,
Ville-Evrard, Blain…
– 1er décembre
– Hygiène de vie
– Film : Nationale 7
– Rôle des médecins :
• Psychiatres ?
• Généralistes ?
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Des partenaires
• Planning familial
• CDAG
• Associations
– de lutte contre le Sida(aides)
– etc
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Conclusion
• Problème de santé publique
• Problème de responsabilité de la structure
• Inquiétude plus forte en milieu fermé qu’à
l’extérieur, car l’extériorité exonèrerait de
la responsabilité ?
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