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Aucune empathie envers les victimes, soumises au jugement racial. Non, ce refus de la minute de
silence n'était pas une réaction de rébellion adolescente. C'était la manifestation d'un
conditionnement à appliquer une lecture raciale aux événements et à l'indignation, à construire le
"eux", %JCTNKG, Blanc, démocrates, et un "nous" ethnique et religieux des indigénistes et des
islamistes.
Ceux-là, gentils démocrates, ont servi la soupe aux tueurs.
Etre %JCTNKG, c'était se montrer solidaire de tous ses compatriotes. Porter le deuil national. C'était
reconnaître la liberté d'expression aux journalistes et aux artistes, ce qu'étaient ces caricaturistes.
C'était aussi défendre le fait que rien, pas même la foi, l'autorité divine, ne peuvent justifier de tuer.
Les islamistes sont ceux qui mettent leur foi au-dessus même de la vie humaine. Il n'y a donc qu'un
pas entre cette conception et le passage à l'acte meurtrier. Dans notre démocratie, aucun dieu,
aucune divinité, aucune idéologie ne mérite et ne peut justifier que l'on tue en son nom. Au-dessus
des religions, il y a la vie humaine et il y a le droit que se donne une nation de citoyens libres et
émancipés. Voilà le blasphème que les islamistes ne supportent pas et qui leur donne un droit de
tuer. Mais les autres, ceux qui ont tourné le dos à %JCTNKG en 2011, à la suite de la publication des
caricatures de Mahomet, ont consenti et défendu un statut d'exception pour l'islam, alors même qu'ils
ne trouvaient rien à redire aux satires des autres religions. Ceux-là, gentils démocrates, ont servi la
soupe aux tueurs.
Ce n'est pas l'islamophobie qui tue en France, c'est l'islamisme.
Au nom des droits civils, de la liberté défendue pour ceux qui pourtant nous la refusent, on en est
venu à défendre le droit à la radicalité religieuse. Et nos gentils démocrates, comme la .&*,
défendent la liberté de considérer l'autre comme impur, comme à convertir, et parce que la
cohérence du croyant l'exige, comme indigne de vivre. Le passage à l'acte est autant conditionné par
l'accès facilité aux armes que par l'endoctrinement. Quand nous attaquerons-nous à ceux qui arment
en mots les tueurs? A ceux qui défendent la liberté d'expression de ceux qui arment en mots les
tueurs, sans se salir les mains? Le
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Parce que ce ne sont pas les idiots utiles qui se font tuer au nom de la liberté, ce sont les autres, qui
veulent simplement vivre librement. Et ce n'est pas l'islamophobie qui tue en France, c'est
l'islamisme. L'islam n'est sacré que pour ceux qui embrassent cette religion. L'islam est une religion
comme une autre. Une voie parmi d'autres pour se réaliser et se dépasser, pour communier, un
chemin comme un autre vers la transcendance. La foi des uns n'a pas à contraindre la foi ou
l'absence de foi des autres. Les islamistes sont des missionnaires armés.
Soyez Charlie, ou quittez la France !
Soyez %JCTNKG, ou quittez la France: voilà l'alternative ferme qu'il aurait fallu poser. Parce que %JCTNKG
portait les valeurs les plus universelles de la France: la liberté d'expression, la liberté de croire et de
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