PLUSGRANDDIVISEUR COMMUN (PGDC) I. Définition Soient a et b deux entiers naturels. Ils ont au moins un diviseur commun : 1 (et peut-êt d’autres diviseurs communs). On appelle le plus grand de leurs diviseurs communs. Voici quelques exemples de PGCD : On peut établir la remarque suivante : si a divise b, alors . 1. Lemme d’Euclide Soient a et b deux entiers naturels, avec . La division euclidienne de a par b s’écrit : avec Alors on a l’égalité suivante : . . Voici la démonstration de ce lemme : Soit d un diviseur commun à a et b. De plus, on a : Or, Ainsi, et d’après l’égalité donc on en déduit que et donc et . Soit d un diviseur commun à b et r. . . De plus, on a l’égalité Or, . donc on en déduit que Et donc on en déduit que Ainsi, et donc et . . . La démonstration est bien terminée : on a prouvé les deux implications contraires, c dire l’équivalence. 2. Algorithme d’Euclide Soient a et b deux entiers naturels, avec . L’algorithme d’Euclide consiste à effectuer une suite de divisions euclidiennes jusqu’à arri obtenir un dernier reste qui est nul. L’algorithme se termine, c’est-à-dire qu’il comporte to un nombre fini d’étapes. Les lignes qui suivent présentent plus en détails cet algorithme, étapes principales de calculs. On effectue la division euclidienne de a par b : , avec . Il y a deux possibilités : , alors , alors On effectue la division euclidienne de b par r : , avec Il y a deux possibilités : , alors , alors On continue alors jusqu’à obtenir un reste nul, c’est-à-dire . La valeur du est alors le dernier reste non-nul, donc . . Exécutons cet algorithme au travers d’un exemple : On veut connaître la valeur de : . Donc on a le résultat suivant : . On peut établir la remarque suivante : les diviseurs communs à deux nombres a et b sont diviseurs de leur PGCD. II. Propriétés du PGCD Propriété 1 : Soient a et b deux entiers naturels. Pour tout entier naturel k, on peut dire . Dans le cas de l’algorithme d’Euclide, tous les membres des égalités sont multipliés par k Prenons un exemple de cette propriété : Propriété 2 : Soient a et b deux entiers naturels. Soit un entier naturel k, un diviseur com et b. Alors on peut dire que( : ) . Démontrons cette propriété : On a : et . ( Ainsi, on en déduit d’après la propriété 1 : Donc nous avons bien (: ) . ). Propriété 3 : Si a et b sont des entiers relatifs, alors on a : . Par exemple, nous avons : Propriété 4 : Si , alors on peut dire que a et b sont premiers entre eux. Propriété 5 : Si , alors on peut dire que et sont premiers entre eux. Démontrons cette propriété : On suppose qu’on a . Ainsi, d’après la propriété 2, on (a : ) . D’après la propriété 4, on en déduit bien et que sont premiers entre eux.