Anecdotes Souvenirs, souvenirs... Patricia Boivin, fille de Pierre Boivin et actuelle directrice adjointe «Je me rappelle les initiations qu’on faisait subir aux nouveaux employés du comptoir de la fromagerie. On les envoyait au sous-sol pour aller chercher du «steam» (de la vapeur) et ils revenaient en disant qu’ils ne l’avaient pas trouvé. On trouvait cela très drôle. Pierre Boivin, copropriétaire de la fromagerie «Je me souviens lorsqu’en 1989, on a atteint le million de livres de fromage produit par année. On était tellement fier.» Alain Ménard, comptable de l’entreprise depuis 35 ans Au cours de ses premières années de travail pour la Fromagerie Boivin, M. Ménard passait 90 % de son temps en compagnie de Mme Bernadette Boivin, l’une des fondatrices de la fromagerie, communément appelée «Matante». Lors de ses rencontres avec «Matante», M. Ménard était toujours reçu en grand, gâteau trois couleurs et une tasse à café en porcelaine, tandis que les autres invités se contentaient de biscuits Petit Beurre avec des tasses à café ordinaires. Alain Ménard se rappelle également la fameuse machine à chèques que Mme Boivin utilisait. Elle était la seule de ses clientes à faire usage d’un tel équipement. Rock Tremblay, directeur des achats, fait partie de l’entreprise depuis plus de 30 ans M. Tremblay se rappelle les belles années à la fromagerie. Au début des années 80, la production de fromage était presque considérée comme un spectacle. Les gens venaient dans le rang St-Joseph et restaient devant les fenêtres donnant sur la production attendant le fromage chaud. Au cours des mêmes années, il arrivait que la police doive faire la circulation dans le rang tellement les voitures y étaient nombreuses. Véronique Boivin, fille de michel Boivin et actuelle gérante du comptoir laitier La collecte du lait est pour la troisième génération de Boivin un souvenir intarissable. Tous, à un moment ou à un autre ont eu la chance d’y participer avec Pierre Boivin. Véronique Boivin se rappelle pour sa part que son oncle prenait plaisir à la taquiner en chantant «Véronic-nic-nic-nic, s’en allait tout doucement,...) durant le trajet. Elle se rappelle aussi les gens qui venaient à la fromagerie attendre le fromage chaud. «Encore aujourd’hui, il y en a qui appellent pour ça et comme on le dit souvent, faire du fromage, ce n’est pas une recette de gâteau. On ne peut pas toujours dire exactement à quelle heure il sera prêt.» Pierre Tremblay, employé à la fromagerie depuis 34 ans À sa première journée de travail, le 6 janvier 1981, Pierre Tremblay fut l’innocente victime du bout-en-train Pierre Boivin. Ce dernier accueillit M. Tremblay en versant du sel dans son café. Les deux hommes ne s’étaient jusque-là jamais rencontrés. Nancy Boivin, fille de Jean-Marc Boivin et actuelle réceptionniste La pesée des meules, le travail en usine, la livraison du fromage sont pour Nancy Boivin des souvenirs d’enfance très agréables. Elle se rappelle également qu’elle et ses cousines allaient directement en usine chercher des «crottes de fromage» pour les clients. Certains demandaient même à avoir des «oeil de poisson», du fromage en très petits grains. céline corneau, employée à la fromagerie depuis 1973 À son arrivée à la Fromagerie Boivin en 1973, Mme Corneau était alors âgée de 13 ans. Elle se rappelle qu’à cette époque, le fromage se vendait 1,60 $/livre. Lors de la production, celui-ci était enveloppé dans du véritable coton alors qu’aujourd’hui on utilise du textile synthétique. 75e anniversaire de La Fromagerie Boivin - Le Progrès-Dimanche, 14 décembre 2014 - publicité - 3