Anecdotes
Souvenirs,souvenirs...
75eanniversairedeLaFromagerie Boivin -LeProgrès-Dimanche, 14 décembre2014-publicité - 3
PierreBoivin, copropriétaire
de la fromagerie
«Je me souviens lorsqu’en1989,
on aatteintlemillion de livres
de fromage produit par année.
On était tellement er.»
Rock Tremblay,
directeur des achats,
fait partie de l’entreprise
depuis plus de 30 ans
M.Tremblay se rappelleles belles
années àlafromagerie.Au début des
années 80, la productiondefromage
était presqueconsidérée comme un
spectacle. Les gens venaient dans le
rang St-Joseph et restaient devant les
fenêtres donnant sur la production
attendant le fromage chaud.
Au cours des mêmes années, il arrivait
que la policedoive faire la circulation
dans le rang tellement les voitures y
étaient nombreuses.
Alain Ménard,comptablede
l’entreprise depuis 35 ans
Au cours de ses premièresannées de
travail pour la Fromagerie Boivin,
M. Ménard passait 90 %deson temps
en compagnie de Mme Bernadette
Boivin, l’une des fondatricesdela
fromagerie,communément appelée
«Matante».Lors de ses rencontres
avec «Matante»,M.Ménard était
toujours reçuengrand, gâteau trois
couleurs et une tasse àcafé en porce-
laine,tandis que les autres invités se
contentaientdebiscuitsPetit Beurre
avec des tasses àcaféordinaires.
Alain Ménardserappelle également
la fameusemachine àchèques que
Mme Boivin utilisait. Elle était la seule
de ses clientes àfaire usaged’un tel
équipement.
céline corneau, employée à
la fromagerie depuis 1973
Àson arrivéeàlaFromagerie Boivin
en 1973,Mme Corneau étaitalors
âgéede13ans.Elle se rappelle qu’à
cetteépoque,lefromage se vendait
1,60 $/livre.Lors de la production,
celui-ci étaitenveloppédansduvéri-
table coton alors qu’aujourd’hui on
utilise du textile synthétique.
Nancy Boivin, fille de
Jean-Marc Boivin et
actuelle réceptionniste
La pesée des meules, le travail en
usine,lalivraison du fromage sont
pour Nancy Boivin des souvenirs
d’enfance trèsagréables. Elle se
rappelle également qu’elle et ses
cousines allaient directementenusine
chercher des «crottesdefromage»
pour les clients. Certains demandaient
même àavoir des «oeil de poisson»,
du fromage en trèspetits grains.
Véronique Boivin, fille de
michel Boivin et actuelle gé-
rante du comptoir laitier
La collecte du lait est pour la
troisième génération de Boivin un
souvenir intarissable. Tous, àunmo-
ment ou àunautre ont eu la chance
d’y participer avec PierreBoivin.
Véronique Boivin se rappellepoursa
partque sononcle prenait plaisir
àlataquiner en chantant
«Véronic-nic-nic-nic, s’en allait tout
doucement,...) durant le trajet.
Elle se rappelleaussiles gens qui
venaient àlafromagerie attendrele
fromage chaud. «Encoreaujourd’hui, il
yenaqui appellent pour çaetcomme
on le dit souvent, faire du fromage, ce
n’est pas une recette de gâteau. On ne
peut pas toujoursdireexactement à
quelleheure il seraprêt.»
Patricia Boivin, fille de
PierreBoivin et actuelle
directrice adjointe
«Je me rappelle les initiations qu’on fai-
sait subir aux nouveaux employés
du comptoir de la fromagerie.
On les envoyait au sous-sol pour aller
chercher du «steam» (de la vapeur) et ils
revenaientendisant qu’ils ne l’avaient
pas trouvé. On trouvait cela trèsdrôle.
PierreTremblay, employé
àlafromagerie depuis 34 ans
À sa première journée de travail,
le 6janvier 1981, PierreTremblayfut
l’innocente victime du bout-en-train
PierreBoivin. Ce dernier accueillit
M.Tremblay en versant du sel dans son
café. Les deux hommes ne s’étaient
jusque-làjamais rencontrés.