Proposition de règlement sur la protection des données : Ne pas

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Paris, le 26 septembre 2014
Proposition de règlement sur la protection des données :
Ne pas hypothéquer la croissance de l’économie de demain
Les débats sur la proposition de règlement sur la protection des données entrent dans une phase
décisive suite au vote en plénière du Parlement européen qui a eu lieu le 13 mars dernier et en vue
de la prochaine réunion du Conseil de l’UE des prochains 9 et 10 Octobre ceci dans le but d’obtenir
un accord afin de commencer les trilogues avec le Parlement européen.
L’IAB et le SRI qui ont pris position le 22 mai 2014 encouragent les différents acteurs du débat à se
dégager de toute position idéologique et à privilégier la mise en place de propositions pragmatiques
et négociées en vue de préserver le potentiel de croissance de la France dans le secteur du
numérique.
I.
L’IAB France et le SRI sont deux associations particulièrement représentatives de l’économie
numérique française
•
L'IAB France (Interactive Advertising Bureau) est une association indépendante
créée en 1998 dont la mission est triple: structurer en France le marché de la
communication digitale, favoriser son usage et optimiser son efficacité.
•
Elle compte à ce jour près de 130 sociétés membres dont une grande partie sont
des PME innovantes et représente l’ensemble des acteurs de la chaîne de la
communication interactive (éditeurs, régies, agences, annonceurs, instituts
d’études, fournisseurs de technologies, etc.).
•
Le Syndicat des Régies Internet (SRI) a été créé en 2003 à l'initiative des
principales régies publicitaires afin de valoriser les spécificités et la compétitivité
du média online mais aussi de faciliter son accès par une simplification, une
organisation et une professionnalisation de son offre publicitaire.
1
II.
•
Aujourd'hui, les 27 régies membres du SRI, avec une audience dédupliquée de
plus de 42,8 millions de VU sur l’internet fixe, soit plus de 92 % des internautes et
de 28 millions de VU sur l’internet mobile (plus de 87% des mobinautes) 1
contribuent chaque jour à faire de la publicité un moteur de la croissance du
numérique en France puisqu’elle finance une partie importante des contenus.
•
Le numérique ne concerne pas uniquement les acteurs du web mais la grande
majorité des acteurs de l’économie française : le rapport sur la fiscalité du
numérique du Conseil National du Numérique rendu le 10 septembre 2013
reconnaît la nécessité de la France de faire de l’économie numérique un levier de
croissance durable Le libre accès à internet financé par la publicité en ligne
permet aux internautes d’économiser 69 milliards d’euros (Septembre 2012,
McKinsey).
La protection des données est une préoccupation constante pour l’IAB France et le SRI qui
n’ont pas attendu les initiatives du législateur pour agir :
•
•
•
III.
1
2
La plateforme YOC « Your Online Choices » http://www.youronlinechoices.com/fr. Elle
permet aux internautes d’avoir une information complète et transparente sur
l’usage qui est fait de leurs données et de contrôler par eux même le paramétrage
de leurs cookies. Le succès de cette approche pédagogique est réel puisque seule
une minorité d’internautes décide d’en bloquer l’accès après avoir été
préalablement informé : 6,82% en septembre 2013.2
Les éléments de langage sur la protection des données sont largement diffusés
par le réseau des IAB en Europe et au sein des membres du SRI.
Le Guide des bonnes pratiques du 10 avril 2012 de l’Union française du
Marketing direct (UFMD) dont l’IAB France et le SRI sont cosignataires impose un
usage des cookies ciblé et respectueux des intérêts des internautes
Dans le cadre de l’examen de la proposition de règlement européen sur la protection des
données, l’IAB France et le SRI soutiennent une solution respectueuse des intérêts des
internautes tout en préservant le potentiel de croissance de l’économie numérique.
Source : Médiamétrie – 1er semestre 2014
Statistiques « Your Online choices » - IAB Europe 2013
2
Sous leur forme actuelle, certaines propositions de la commission LIBE ont été accueillies très
favorablement. Néanmoins, d’autres dispositions du texte risquent d’impacter de manière négative
le dynamisme de la filière :
•
L’élargissement de la définition des données personnelles risque d’entraver
l’activité d’un grand nombre d’acteurs du numérique, qu’il s’agisse de l’analyse
de la fréquentation des sites, du web analytics3, du ciblage et de diffusion de la
publicité ou de la facturation en ligne. Le texte en l’état prévoit de l’étendre à
toute donnée qui contient de l’information sur une personne physique identifiée
ou identifiable. Une personne identifiable est celle qui peut être identifiée
directement ou indirectement, notamment par référence à un identifiant tel
qu’un nom, un numéro, la géolocalisation, ou par référence à un identifiant
spécifique lié à une caractéristique physique, physiologique, génétique,
économique, culturelle, sociale ou fondée sur le sexe de cette personne.
Ainsi, la définition des données personnelles retenue s’efforce de couvrir tous
les moyens permettant de distinguer une personne déterminée.
Bien que l’élargissement du champ des données traditionnellement couvertes
par le Règlement inquiète les acteurs de notre secteur, ceux-ci saluent
l’approche des données pseudonymes adoptée par le Parlement européen. En
retenant une définition fonctionnelle pour cette sous-catégorie de données
personnelles, le Parlement européen a posé les jalons d’un traitement différencié
des identifiants numériques habituellement utilisés au soutien des pratiques
commerciales de notre secteur. Le Parlement européen reconnait ainsi aux
données pseudonymes un statut particulier.
Le Conseil de l’UE est en train d’évoluer vers une conception de la
pseudonymisation en tant que processus tout en reconnaissant que les travaux
au niveau technique doivent poursuivre. L’IAB France et le SRI, appellent les
autorités nationales et européennes à soutenir la nécessité d’une définition
claire des données sous pseudonymes tel qu’envisagé initialement pour des
raisons de sécurité juridique. Un traitement différencié des données sous
pseudonymes découlant d’une définition explicite est parfaitement justifié dans
la mesure où la nature même des données pseudonymes garantit une protection
renforcée de la vie privée.
Cette approche permet la protection, non seulement de la vie privée mais aussi
des entreprises du numérique qui peuvent continuer à développer des services
3
Le web analytics (ou web analytique) a pour objet de quantifier la fréquentation d'un site en fonction
d'indicateurs tels que le nombre de visiteurs uniques, les pages vues, les visites, la durée moyenne des visites.
Il regroupe la mesure, la collecte, l'analyse et la présentation de données provenant d'Internet utilisées afin de
comprendre et d'optimiser l'utilisation du Web.
3
innovants et personnalisés sans avoir à identifier des consommateurs et des
citoyens en particulier
•
Un point positif du texte réside dans les règles relatives au profilage (suivi
anonyme ou sous pseudonyme des habitudes de consommation) qui ont été
assouplies dans l’hypothèse où les données traitées sont sous pseudonyme, à
l’instar de la législation allemande dont l’efficacité a été prouvée. Cette mesure
qui est la seule dans le texte à pouvoir préserver l’activité des différents acteurs
de la publicité en ligne, mais également des filières du marketing et du web
analytics doit absolument être préservée, mais nécessiterait d’être incluse dans
le corps du texte plutôt que dans les considérants.
•
Les règles relatives au consentement des internautes sont durcies : il doit
désormais systématiquement être précédé d’une action positive et les sociétés
qui le sollicitent doivent désormais prouver ce caractère explicite. Le
consentement est ainsi donné au cas par cas, ce qui pose un sérieux problème aux
entreprises de BtoB dont les opérations sont multiples. Les aménagements de la
directive e-privacy qui laissaient une place au consentement implicite (opt-out)
sont ainsi supprimés pour privilégier un consentement explicite strict (opt-in). La
mise en place de ces changements portera préjudice à l’ensemble de l’économie
numérique en ralentissant le flux de la bande passante et en imposant à tous les
acteurs, dont la majorité sont des PME, des coûts de transformation additionnels.
Cette approche risquerait également d’engendrer un effet pervers en procurant
un avantage compétitif aux entreprises qui conditionnent l’accès à leurs sites à
une inscription préalable ou à une connexion de l’utilisateur à son compte ; ceci
par rapport à celles dont les sites ne nécessitent pas une telle action de la part de
l’utilisateur. .
•
Les PME risquent d’être impactées : selon une récente étude4, l’application du
texte pourrait engendrer une hausse des coûts fixes pour les entreprises avec un
impact négatif sur l’emploi et les créations d’entreprises. Le BtoB risque d’être
particulièrement impacté par des pertes d’emploi oscillant entre 0,2 et 0,6% et
une disparition des entreprises variant entre 3 et 5%.
•
La mise en place d’un droit systématique à l’effacement des données dans une
société qui se digitalise risque de porter préjudice à l’archivage et à la mémoire
collective. L’arrêt de la CJUE du 13 mai 2014 a eu le mérite de lancer de débat sur
4
L. Christensen (Analysis group Denver), A. Colciago (Université de Milan), F. Etro (Université de Venise) « The
impact of Data regulation in the EU », 13 février 2013
4
ce sujet, tout en faisant part de sa complexité. Il serait prudent que le Conseil ne
prenne pas une décision précipitée à l’égard du droit à l’oubli au moment où les
CNIL européennes ainsi que les acteurs privés concernés cherchent à apporter
une solution technique sur ce point. Néanmoins, toute solution retenue devra
assurer le juste équilibre entre le droit à la vie privée et d’autres droits
fondamentaux, notamment celui de la liberté d’expression, ainsi que son
application par les autorités publiques compétentes.
•
Le niveau des sanctions administratives a été plus que doublé par le Parlement
européen par rapport à la proposition initiale de la Commission, passant de 2% à
5% du chiffre d’affaire global des entreprises. Sans remettre nécessairement en
cause le principe des sanctions, leur niveau trop élevé risque de pénaliser
l’économie numérique européenne en affectant son attractivité par rapport à
celle des autres pays. L’approche des sanctions retenue apparaît comme un
emprunt inapproprié aux principes du droit de la concurrence. Il conviendrait
davantage d’aménager des solutions spécifiques telles que des injonctions, bien
plus appropriées au regard des droits de l’Homme et des règles de protection des
consommateurs. A ces égards, même la proposition initiale des 2% semble
disproportionnée. .
3.1. L’IAB France et le SRI recommandent ainsi un certain nombre d’aménagements à la
version actuelle du texte afin de concilier la préservation du potentiel de la filière
numérique tout en tenant compte de la protection légitime des intérêts du
consommateur.
•
La définition des données personnelles (art. 4) :
L’IAB France et le SRI proposent de limiter la définition aux données qui
permettent d’identifier directement une personne déterminée.
•
Les données anonymes (art. 4)
Ces données échappent par définition au régime imposé aux données
personnelles. L’IAB France et le SRI expriment leur attachement à ce qu’elles
soient définies clairement et à ce qu’elles intègrent sans ambiguïté les données
qui ne sont pas personnelles afin de dissiper toute ambigüité juridique.
•
Les données sous pseudonyme (art.4)
5
L’IAB France et le SRI ne peuvent que saluer la reconnaissance par le Parlement
européen des données sous pseudonyme. Elle répond en effet à la fois aux
attentes des professionnels du numérique et des consommateurs.
Elle préserve les intérêts des consommateurs puisque les données pseudonymes
sont considérées comme des données personnelles (art. 4) et assorties d’un
certain nombre de garanties telles que la mise en place de dispositifs de contrôle
séparés et distincts techniquement (art. 4), ainsi qu’un droit d’objection (art. 19).
Elle préserve l’activité des entreprises qui peuvent par dérogation les traiter sans
autorisation ou consentement préalable puisque la personne n’est pas
reconnaissable (art. 6 + considérants), ce qui légitime par ailleurs le recours au
profilage (art. 20 + considérants).
L’IAB France et le SRI soulignent par ailleurs que dans de nombreux pays, les
données sous pseudonymes sont assimilées aux données anonymes. Ceci ne
peut qu’encourager les parties prenantes au débat à promouvoir cette solution
pragmatique qui consiste à trouver un bon compromis entre les entreprises et les
consommateurs. Ce concept est d’ailleurs appliqué avec succès dans la législation
allemande (Telemedia Act 15.3) et a reçu le soutien du Président de l’autorité
allemande de protection des données.
L’IAB et le SRI soutiennent l’application d’une telle approche qui a déjà fait ses
preuves au niveau européen.
•
Droit à l’effacement ou au « gommage » (art. 17)
Les dispositions actuelles du texte ont pour effet de systématiser le droit à l’oubli
dès lors que le sujet de données en fait la demande. Le récent arrêt de la CJUE a
fait peser sur les opérateurs un élément d’incertitude et va au-delà des
contraintes imposées à l’économie physique où l’archivage papier et la
conservation des fichiers est une réalité.
En l’état, le cadre de définition du droit à l’effacement n’est pas suffisamment
abouti, et son articulation avec le profilage n’a pas encore été clarifiée.
L’IAB France et le SRI souhaitent qu’une solution pragmatique soit trouvée en
accord avec les professionnels qui s’efforceraient en contrepartie à renforcer
l’information des sujets de données sur la finalité du traitement de leurs
données.
•
Les aggregate data reports (web analytics) (art. 83)
6
Les outils d’analyse des données et de fréquentation des sites sont essentiels au
fonctionnement de l’économie de demain. Ils permettent aux entreprises d’aller
au-devant des attentes du consommateur tout en préservant leurs intérêts
lorsque l’utilisation des données récoltées se fait de manière anonyme ou sous
pseudonyme.
Pour ces raisons et sous les conditions qui viennent d’être évoquées, l’IAB
France et le SRI souhaitent que les aggregate data reports soient exclus du
champ d’application de la proposition de règlement.
•
Le profilage (article 20)
La proposition de règlement sous sa forme actuelle prévoit un cadre encore trop
restrictif.
Dans le même esprit que les points précédents, l’IAB France et le SRI proposent
un certain nombre d’aménagements :
-
-
-
-
•
Remplacer le terme « personne physique » par celui de « sujet de
données » qui est en cohérence avec le traitement des données sous
pseudonyme
Inclure le terme effet légal adverse et supprimer le terme « affectant de
manière significative » pour clarifier la terminologie
Limiter les possibilités d’opposition au profilage aux hypothèses de
données sensibles, à l’exception du profilage produisant des effets
juridiques à l’égard du sujet de données.
Etudier plus profondément les conséquences juridiques du règlement en
matière de transfert de responsabilité entre responsables du traitement
et sous-traitants et les conflits de juridictions possibles.
Approfondir, au sein de l’Article 20, le principe de l’intérêt légitime
appliqué aux activités de profilage à partir de pseudonymes ; ce principe
n’étant évoqué, pour l’heure, que dans les Considérants.
Le consentement (article 7)
La transposition en France de l’article 5.3 de la directive ePrivacy de 2009 par
l’Ordonnance du 24 Août 2011 permet virtuellement aux entreprises numériques
de présumer le consentement de l’internaute tant que celui-ci ne s’oppose pas au
traitement de ses données (opt-out), ce qui offre aux deux parties une facilité
d’utilisation. La remise en cause de ce dispositif par la recherche systématique du
consentement de l’Internaute risque de créer des rigidités supplémentaires sur
un marché où les professionnels ont eu à cœur d’informer les internautes du
7
traitement de leurs données (exemple : la plateforme Youronlinechoice soutenue
par l’IAB).
L’IAB France et le SRI soutiennent la solution actuelle de la directive ePrivacy qui
laisse aux entreprises des marges de manœuvre tout en préservant les intérêts
des consommateurs.
•
Les sanctions administratives (article 79)
L’IAB France et le SRI font part de leur inquiétude quant à l’instauration le
Parlement européen de niveaux de sanctions comparables aux amendes infligées
par les autorités de concurrence (5% du chiffre d’affaire), ce qui serait
manifestement disproportionné et fragiliserait significativement l’économie
numérique européenne.
3.2. L’IAB France et le SRI ne peuvent qu’attirer l’attention du législateur sur les effets
contreproductifs de l’instauration de tels niveaux de sanctions, à l’heure même où
l’achèvement du marché unique numérique est une priorité .
IV.
Prendre le temps pour trouver une solution équilibrée à l’échelle européenne
•
•
•
V.
L’IAB France et le SRI souhaitent qu’un délai suffisant permette de concilier
encore davantage les deux préoccupations du Conseil que sont la réalisation du
potentiel de l’économie numérique européenne et la légitimité de la protection
des consommateurs.
L’IAB France et le SRI soutiennent par ailleurs la recherche d’une solution au
niveau européen, qui elle seule pourra supprimer les disparités législatives entre
les Etats européens et garantir ainsi la visibilité et la stabilité normative
nécessaire à l’épanouissement de l’économie numérique. Par conséquent l’IAB
France et le SRI estime qu’un règlement européen serait l’instrument adéquat à
cet effet.
L’IAB France et SRI souhaitent sensibiliser les autorités françaises à la nécessité
d’une approche commune avec leurs homologues, seule à même de préserver
la compétitivité du secteur digital européen et donc celui de la France.
La saisine par le Premier ministre du Conseil National du Numérique en vue de l’élaboration
de la grande loi sur le numérique prévus pour 2015, donne l’opportunité aux autorités
françaises d’accompagner favorablement les entreprises vers leur transition digitale plutôt
que durcir davantage la législation européenne et pénaliser encore plus les acteurs français
8
•
•
•
L’économie numérique est extrêmement volatile mais la France reste pour
l’instant un pays attractif pour une filière innovante et créatrice d’emploi en (ex.
Weborama, Criteo)
L’instabilité fiscale cumulée à un durcissement des règles sur la protection des
données risque de créer une « double peine »
La France ne doit pas être isolée et pénalisée par rapport à ses voisins européens
et perdre ses avantages concurrentiels
L’IAB France et le SRI sont à la disposition des autorités publiques pour parvenir à concilier avec
pragmatisme les deux préoccupations que sont la préservation d’une filière d’avenir et la
protection des internautesA propos de l’IAB France
L'IAB France (Interactive Advertising Bureau) est une association créée en 1998 dont la mission est
triple: structurer le marché de la communication digitale, favoriser son usage et optimiser son
efficacité.
Elle compte à ce jour 130 sociétés membres, représentant l’ensemble des acteurs de la chaîne de la
communication interactive (éditeurs, régies, agences, annonceurs, instituts d’études, fournisseurs de
technologies, etc.).
A travers ses publications, ses études et les événements qu’elle organise, l’association se met au
service des annonceurs et de leurs agences conseil pour les aider à intégrer les médias numériques
efficacement dans leur stratégie de marketing globale, et entend proposer des standards, des
exemples de pratiques professionnelles aux nouveaux acteurs intégrant le marché du digital. L'IAB est
par ailleurs un réseau d'experts au service des autres organisations professionnelles, des institutions
et des médias qui s'interrogent sur l'impact du développement de cette nouvelle donne économique.
L'IAB France est une entité indépendante, faisant partie du réseau mondial d'affiliés de l'Interactive
Advertising Bureau. Le Président de l’IAB France est David Lacombled, Directeur délégué à la stratégie
de contenus, Orange
www.iabfrance.com
A propos du SRI
Le Syndicat des Régies Internet (SRI) a été créé en juillet 2003 à l'initiative des principales régies
publicitaires françaises afin de promouvoir et développer le média Internet en France.
La démarche du SRI : soutenir les investissements et le développement du média Internet, valoriser
les spécificités et la compétitivité du média, faciliter l'accès au média Internet par une
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professionnalisation et une simplification des offres, exploiter la créativité du média, et assurer la
représentativité du Syndicat auprès de l’ensemble des acteurs de la publicité interactive.
3W Régie, Amaury Médias, AuFéminin, Caradisiac Publicité, CCM Benchmark Advertising, Dailymotion
Avdertising, Ebuzzing, Express Roularta Services, FigaroMedias, France Télévisions Publicité, GMC
Connect, HiMédia, Lagardère Active Publicité, Leboncoin.fr, LesEchosmédias, M Publicité, M6 Publicité
Digital, Microsoft Advertising France, Next Régie, Orange Advertising, Overviews, Prisma Media, Régie
Obs, SFR Régie, Solocal Network, TF1 Publicité Digital, Yahoo et Web66 sont membres du SRI. Le
président est Arthur Millet, directeur digital d’Amaury Médias et le vice-président, Eric Aderdor,
directeur général d’Horyzon Media.
www.sri-france.org
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