chute : W = F.d devient W = m.g.h
En ayant à l'esprit que c'est en puisant dans son stock d'énergie qu'un travail peut être réalisé (donc en
envisageant la valeur du travail mis en œuvre), on peut alors généraliser la formule qui permet de calculer
l'énergie potentielle de gravitation d'un objet :
W = Ep = m g h
Ou, si on ne tombe pas « tout en bas » : W = ΔEp = Ep finale – Ep initiale
Ccl : si je dépense de l'énergie pour monter mon cartable à l'étage, cette énergie est transférée au
cartable, sous forme d'énergie potentielle de gravitation. Car l'énergie ne disparaît jamais...
Pour connaître la valeur du travail, je peux aussi bien la calculer à partir de la formule du travail,
que la rechercher en évaluant le gain d'énergie potentielle de gravitation du cartable.
Travail et énergie cinétique
La même logique peut ici être mise en œuvre. La formule de l'énergie cinétique est cependant moins
aisée à démontrer... Nous la retiendrons par cœur tant que la relation entre force et mouvement
n'aura pas été étudiée en détail.
W = Ec = ½ m v²
et bien-sûr, si l'objet possède déjà une vitesse, W = ΔEc = Ec finale – Ec initiale
Conservation de l'énergie mécanique
Encore ? on commence à en être persuadé !
Ici, il est question d'énergie mécanique :
L'énergie mécanique se définit comme la somme de l'énergie potentielle et de l'énergie
cinétique que possède un corps à un moment donné.
Ce qui signifie que si un objet perd de l'énergie potentielle – parce qu'il tombe – à chaque instant de
sa chute, il gagne de l'énergie cinétique (donc sa vitesse augmente, sa masse restant inchangée) et
surtout, il gagne une énergie cinétique exactement égale, en grandeur, à l'énergie potentielle qu'il a
perdue !!
« L'énergie mécanique se conserve » veut dire que l'énergie mécanique AVANT l'événement est
exactement égale à l'énergie mécanique APRÈS l'événement. En formule, cela donne :
EM avant = EM après
Ec avant + Ep avant = Ec après + Ep après
et cela à chaque instant, et en théorie...
Car en pratique, les forces de frottements viennent tout gâcher : en réalisant des travaux toujours
résistants, elles transforment une partie de l'énergie mécanique initiale en énergie non-mécanique,
donc en chaleur, qui est perdue pour le système.
Une balançoire finit par s'arrêter, à cause des forces de frottements, si on la laisse osciller librement,
donc sans injecter de temps en temps un peu d'énergie en poussant soi-même l'enfant qui réclame
notre intervention pour prolonger son bonheur.
EM avant = EM après + Ethermique
et donc EM avant > EM après la différence étant devenue de l'énergie thermique...
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