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L’Editorial de Erick-Hector Hounkpê
La Gazette du Fitheb
2016
N°001 du Vendredi 04 Mars 2016
Services
M
2
esdames et Messieurs, chers amis artistes, hommes
et femmes des théâtres d’ici et d’ailleurs, je vous
salue. Et vous informe. Comme le FITHEB, le
Festival International de Théâtre du Bénin, reprend vie,
sa Gazette rouvre aussi ses colonnes.
Eh oui, la Gazette du FITHEB, l’organe d’information
de la Biennale, revient. Pour nous informer, bien évidemment de ce que la 13ème édition du
Festival installe ses tréteaux du 23 au 31 mars 2016, et dans cinq villes prioritaires : PortoNovo, Cotonou, Lobogo, Abomey et Parakou.
Le FITHEB 2016, via une Table Ronde, fête les 25 ans de la biennale, sous le thème de : «
25 ans de Renouveau Démocratique, 25 de FITHEB : Théâtre, Démocratie et Développement
au Bénin et en Afrique ». Un moment pour analyser les relations entre Théâtre et Politique,
Théâtre et Démocratie, Théâtre et Développement, au Bénin et en Afrique, et célébrer la
contribution des hommes et des femmes de théâtre, à la (re)naissance de la Démocratie sur
le Continent.
Un menu costaud…
En apéro, un Pré-FITHEB ourlé de spectacles d’attraction (le folklore local, la magie et
la danse du bambou…) à consommer sans modération sur les places publiques de Cotonou
(Place Lénine, Le giratoire de Sainte-Cécile, la devanture du Ceg Les Pylônes d’Agla…),
Porto-Novo (Place Bayol, Agbokou, Place de l’Unité…), Abomey (Goho), Parakou (Musée
Plein Air)…
Et si vous êtes amateur du Soft et du Cogitum, toujours en apéro, des lectures scéniques
vous seront offertes dans nos écoles et collèges, deux semaines avant le 23. Le Kleenex qui tue
de Hermas GBAGUIDI, La Secrétaire Particulière du désormais feu Jean PLIYA, 7 milliards
de voisins de Giovani HOUANSOU, Immigritudes de Jean-Paul TOOTOH…
Le plat de résistance, lui, va être fait de spectacles de théâtre, de danse, d’humour et de conte
(simple ou théâtralisé ou accompagné de musique comme un Concert-Party de nos amis Togolais).
Un plat concocté par de brillants cuistots-metteurs en scène d’une dizaine de pays, le Bénin, la
Belgique, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte-d’Ivoire, la France, la Suisse, le Togo…
Le dessert, et c’est l’une des innovations majeures du FITHEB 2016, un dessert croustillant
et plus ou moins long, un Post-FITHEB dénommé FITHEB Migratoire qui va s’étaler de
Mai à novembre 2016. Le concept est simple, chaque dernier week-end du mois, le FITHEB
installe son FOYER dans l’une des villes n’ayant pas reçu l’événement pendant la Biennale.
Des vedettes locales du folklore local aiguisent l’appétit des spectateurs dès 18heures. 20
heures, des spectacles de théâtre prennent le relais, à Ouidah, Djougou, Natitingou, Dassa…
Et des innovations-dessert, ça n’en finit pas. Puisqu’il y aura le FITHEB des Enfants, en
Décembre 2016, plus précisément le 23 Décembre pour célébrer la Journée Béninoise des
Enfants. La cible les enfants de nos cours primaires, les initier au théâtre et à la culture et
à l’esprit FITHEB, et les inciter à créer de minis spectacles à réunir dans la Grande Salle
FITHEB pour fêter nos enfants…
Alors, mesdames et messieurs, chers amis artistes d’ici et d’ailleurs, vous qui me lisez
maintenant, n’hésitons plus. Le FITHEB est là. Vivons FITHEB. Votons FITHEB. Mangeons
FITHEB…Et surtout, lisons, diffusons et offrons la Gazette du FITHEB…Bon appétit.
Le Comité national d’organisation du Fitheb 2016
Président
Erick-Hector Hounkpê
Coordonnateur Chargé des
Affaires Financières et du Matériel
Ambroise Boni
Administrateur
Gaston Eguédji
Coordonnateur Chargé des
Communications - Médias - Marketing
Olga Kokodé Nounagnon
Coordonnateur Porto-Novo
Franck Ogou
Coordonnateur Chargé des Relations
Personnalités,
et des Manifestations Officielles
Marcel Zounon
avec les Institutions et
Coordonnateur Cotonou
Fidèle Anato
Coordonnateur Chargé de la
Production et de la Programmation
Sébastien Davo
Coordonnateur Logbogo
Barthélémy Soton
Coordonnateur Abomey
Susudji Béhanzin
Coordonnateur Chargé du Secrétariat et
des Relations Publiques
Anne Morenie O. Abatan
FITHEB
Festival International de Théâtre du Bénin
Direction : Erick-Hector Hounkpê
Coordonnateur Parakou
Abdoul Rahamane Aboubakar Sanna
La Gazette du Fitheb
2016
Bulletin d’informations générales de la 13ème édition du Festival International de Théâtre du Bénin - N°001 du Vendredi 04 Mars 2016
Siège Social : Direction du Fitheb (ex Ciné Vog) Cotonou
08 BP 561 Cotonou l Tél. : +229 21 09 13 65
E-mail : [email protected]
www.fithebenin.com
Directeur de Publication
Erick-Hector Hounkpê
Secrétaire de Rédaction
Donatien Gbaguidi
Correcteur
Joseph Sohoué
Graphiste
Marc Elégbédé
Rédacteur en Chef
Sosthène Sèflimi
(Tél. 97 44 16 84)
Rédaction
Serge-David Zouèmè
Blaise Ahouansè
Josué Mèhouénou
Victorin Fassinou
Bertrand Favi
Valentine Bonou Awassi
Images
Charles-Alain Lima
Erick-Hector Hounkpê a survécu aux péripéties
Marcel Orou Fico et de Osséni Soubérou.
C’était le 20 octobre 2015. Conformément
aux statuts et règlements du FITHEB,
les trois noms ont été envoyés au ministre
Paul Hounkpè de la culture ayant succédé
à Jean-Michel Abimbola entre temps. Lui
a fini par retenir Erick-Hector Hounkpê
dont la nomination a été prononcée à la faveur du Conseil des Ministres en date du 21
Novembre 2O15. Une nomination à l’issue
de laquelle « le poète au long bâton » a été
officiellement installé dans ses nouvelles
fonctions le vendredi 27 Novembre 2015
par le ministre Paul Hounkpè en personne.
Son premier challenge reste l’organisation
du FITHEB 2016 pour lequel il promet des
innovations majeures. Allez Erick-Hector
Hounkpê !
Extraits du discours du Ministre Paul Hounkpè à l’installation du nouveau directeur du FITHEB
« Les informations qui me sont parvenues m’ont confirmé que vous êtes un homme de défi »
«…Je n’ai pas voulu raté l’occasion car c’est un évènement important. Et comme nous le savons tous, le Fitheb a traversé une période
tumultueuse et qui, fort heureusement, est couronnée par la nomination d’un directeur grâce à la volonté affichée du chef de l’Etat et de son
gouvernement. C’est pourquoi, cet évènement revêt un caractère particulier pour l’honneur du Fitheb et des arts de scène en particulier…
Les administrateurs m’ont piégé. En mettant les trois noms, ils ont mis les points que chacun d’entre eux, a réunis. Nous avons dû éviter
le piège en nous soumettant au travail des administrateurs. En voyant les points, est-ce le 2ème ou le 3ème qu’on va choisir ? Il aura des
chuchotements. Mais puisque c’est celui a réuni plus de points que j’ai choisi, vous diriez quoi de moi ? Je voudrais dire à tous ici qu’il
est un frère. C’est un béninois, donc c’est frère bien entendu. Mais il n’est pas du Mono, il n’est pas de Bopa et comme vous le savez, il y
a des ‘’Hounkpè’’ partout… Je sais que la tâche ne sera pas facile pour vous surtout que le temps nous presse. Les informations qui me
sont parvenues m’ont confirmé que vous êtes un homme de défi et le défi est là... Vous avez donc la double charge en synergie avec votre
équipe de définir le plan de travail de 2016 mais surtout, le budget programme de l’édition 2016 du FITHEB et de le soumettre au Conseil
d’administration pour adoption… »
La Gazette du Fitheb
2016
N
ommé, confirmé, contesté, puis
nommé à nouveau, Erick-Hector
Hounkpê aurait pu devenir depuis
le 24 juillet 2013, le Directeur du Festival international de théâtre du Bénin (FITHEB).
Il en est ainsi parce qu’il avait été déjà élu à
la tête de l’institution par le Conseil d’Administration d’alors présidé par Justin Ekpélikpézé. Une élection invalidée pour des
raisons restées polémiques par le ministre
de la culture d’alors, Jean-Michel Abimbola.
Un acte qui avait vicié sérieusement l’atmosphère au point où le FITHEB 2014 a dû se
tenir de manière transitoire sous la conduite
d’Ousmane Alédji, nommé directeur intéri-
maire par le ministre concerné. Et pourtant,
Erick-Hector Hounkpê, auréolé par ses
ambitions pour le théâtre, ne s’est pas laissé
submerger par les vagues devoreuses. En
2015 donc, lorsque la course à la Direction
du FITHEB désormais réformé est relancée,
il a récidivé. Face à lui, il avait encore des
challengers de taille. On peut citer Marcel
Orou Fico, Florent Eustache Hessou, Tola
Koukoui, Pascal Wanou, Hermas Gbaguidi
et Osséni Soubérou. Après la soutenance de
leur projet devant les membres du Conseil
d’Administration chargé d’élire les trois
meilleurs potentiels directeurs de l’institution, trois noms ont pu tirer leur épingle du
jeu à cette étape du processus de nomination du nouveau directeur. En tête comme
en 2013, Erick-Hector Hounkpê suivi de
N°001 du Vendredi 04 Mars 2016
Donatien Gbaguidi
Direction du FITHEB
Poète, comédien et écrivain béninois, Erick-Hector Hounkpê est l’actuel directeur du FITHEB. Mais avant, il a survécu aux
péripéties qui ont jalonné sa marche vers la Direction du Festival International de Théâtre du Bénin (FITHEB). Depuis le 21
novembre 2015, il prend le gouvernail de l’institution pour les quatre (4) prochaines années.
3
Lecture scénqiue de
La Gazette du Fitheb
2016 La Farce de Maître Pathelin
N°001 du Vendredi 04 Mars 2016
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Bâtir une jeunesse intègre au pays de «tous corrompus»
La grande salle du Fitheb à Cotonou a accueilli mercredi 3 février 2016, le premier plateau de lecture scénique dans le cadre de la campagne d’annonce du festival avec
au menu, La Farce de Maître Pathelin dans une adaptation de José Pliya, mise en scène par Simone Audemars.
Blaise Ahouansè
C
’est déjà le Pré-Fitheb depuis
mercredi 3 février 2016. En ouverture en salle, au-delà de l’animation folklorique assurée à l’entrée principale du siège du festival à Cotonou par le
groupe «Ina le flambeau» du Bénin, c’est
la lecture scénique de la pièce La Farce de
Maître Pathelin, version adaptée de l’écrivain franco-béninois José Pliya. Pendant
72 minutes environ, le metteur en scène
suisse Simone Audemars présente le fruit
de 10 jours d’escale de travail au Bénin
dans son projet de création sur cette
pièce qui remonte au XVe siècle mais qui
l’intéresse encore, à l’en croire, à cause
du sujet : la corruption, le mensonge, la
tromperie… «Ce sont des thèmes universels. Il y a de moins en moins la confiance
en la parole de l’autre. C’est un spectacle
pour public jeune» confie le metteur en
scène pour justifier son choix.
Le travail est restitué en deux temps.
Un premier occupé par sept étudiants
de l’Ecole internationale de théâtre du
Bénin (Eitb). Parole leur est donnée
pour raconter l’histoire pas selon exactement la traduction José Pliya mais
d’après leur propre réécriture à partir de
la compréhension qu’ils en ont. Chacun
d’eux, outre le seul qui a parlé français,
s’est exprimé dans une langue nationale
d’Afrique. Et un second temps, le public a savouré l’exposition plus vivante
du texte par quatre comédiens béninois
confirmés. Raphaël Hounto, Thomas
Ogoudjobi, Jean Luc Tohozin alias Bobozin et Fidèle Anato alias Le Baobab
racontent respectivement l’existence de
chaque personnage de la pièce. C’est
avec chaque fois à la fin, une petite leçon
de morale facile à capter notamment par
les jeunes qui sont les premières cibles
du metteur en scène dans cette création
non seulement de dénonciation mais
aussi et surtout de sensibilisation.
Propos recueillis par Serge-David Zouèmè
Comment êtes-vous parvenue à associer
les étudiants de l’EITB et les autres
professionnels béninois du théâtre à
votre projet ?
Tout est parti du contact que j’ai eu
avec José Pliya, l’auteur qui va adapter ‘’ La Farce de Maître Pathelin’’.
C’est lui qui a rendu possible ma ren-
Il y a déjà la problématique que soulève
le texte qui est accrocheuse et d’actualité. Il s’agit de la corruption abordée
ici avec humour, puisqu’il s’agit d’une
farce. Et après, la langue qui doit être
travaillée avec précision pour ne pas
transgresser le texte, et je trouve cela
aussi pertinent. Surtout que ce projet
artistique sera réalisé, plus tard, pour
le jeune public.
Vous avez suivi du début à la fin la prestation des acteurs sur scène. Quelles
sont vos appréciations ?
3 questions à
La Gazette du Fitheb
Simone Audemars
2016
La lecture scénique de «la Farce de Maître Pathelin», un texte de dénonciation
écrit à la fin du Moyen Âge, vers 1460, a, semble-t-il,comblé l’appétit des centaines
de consommateurs de produits culturels ayant rallié, ce mercredi, la grande salle
de spectacle du Fitheb. Simone Audemars, metteur en scène, revient, dans cet
entretien, sur qulelques détails de ce projet artistique dont elle est porteuse.
Qu’est-ce qui a motivé le choix du texte,
objet de la lecture scénique ?
Moi, je viens d’une autre culture avec
d’autres cordes d’écriture théâtrale. Cependant, je me suis bien imprégnée du
travail fait par les étudiants et les artistes professionnels. Les échanges ont été
vifs et enrichissants. J’ai aussi compris
combien il est important pour l’artiste
africain de solliciter son corps dans le
jeu d’acteur, ce qui est moins pour l’artiste européen. Je vais me nourrir de
cette expérience riche, puisque j’ai eu
à travailler avec des gens disponibles
et disposés à partager et à apprendre
des autres. J’avoue qu’ils ont donné le
meilleur d’eux-mêmes pour satisfaire
ma demande. Ce fut une rencontre
profonde, humaine et professionnelle
avec des hommes et des femmes humbles qui détiennent des valeurs et qui
veulent grandir dans leur art ; et nous,
du côté de l’Europe, nous sommes toujours prêts à entretenir des collaborations de cette facture. S’agissant des
perspectives pour ce projet artistique,
il y en a deux : premièrement, dans un
an, nous allons revenir au Bénin avec
les artistes comédiens européens pour
un travail de fond avec les trois artistes
béninois à sélectionner. De ce travail,
il se dégagera une maquette, puis une
orchestration artistique définitive du
texte que nous allons jouer à l’occasion
d’un événement majeur que mettra sur
pied Alougbine Dine. Et de deux, il y
aura une réalisation finale du spectacle en 2017 qui sera joué en France, en
Suisse. Puis, en 2018, nous allons revenir au Bénin pour certainement jouer
dans le Fitheb.
N°001 du Vendredi 04 Mars 2016
« En 2018, nous allons revenir pour
certainement jouer dans le Fitheb »
contre avec Alougbine Dine. Et de fil
en aiguille, j’ai connu l’EITB et les
étudiants de la quatrième promotion.
Avec eux, tout est allé vite et le résultat est cette lecture scénique. Je suis au
Bénin pour faire ma distribution, mais
surtout rencontrer deux comédiens et
un musicien béninois. Les étudiants
de l’EITB, très intéressants, ont participé activement au projet. Chacun des
apprenants associés a reçu une portion
de texte sur lequel il doit travailler
d’abord en français, puis dans sa langue maternelle. Ce choix se justifie par
le fait que l’histoire met en jeu le rapport à la langue. Et j’ai eu la preuve
que ces étudiants ont la maîtrise de
leurs langues maternelles, et développent aussi des qualités à poursuivre
leur carrière professionnelle dans une
langue étrangère.
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Conférence de presse du
directeur du FITHEB
La Gazette du Fitheb
2016
N°001 du Vendredi 04 Mars 2016
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« Le Fitheb 2016 inclut la
journée internationale
du théâtre »
Le directeur du Festival international de théâtre du Bénin (FITHEB) Erick-Hector
Hounkpê a dévoilé ce samedi 26 février 2016 au siège de l’institution à Ganhi, à
l’occasion d’une conférence de presse, les grands axes de la 13ème édition de la biennale.
Des innovations majeures et attractives sont annoncées pour conquérir le grand
public afin de revivifier le théâtre béninois. Au-delà de la biennale, d’autres activités
sont également prévues pour meubler l’année théâtrale 2016. Découvrez.
Deux semaines ‘‘Call people’’
P
rès d’une dizaine de jours avant le 23
mars, Cotonou, la capitale économique du Bénin sera déjà dans le ‘‘show
Fitheb’’. C’est le Pré-Fitheb avec des activités qui, informe le Directeur Erick-Hector Hounkpê, permettront d’impacter les
potentiels spectateurs en termes de communication. Plusieurs spectacles d’attraction
seront déployés dans des points stratégiques
de trois zones fortes de la ville à savoir la
Place Lénine à Akpakpa, le giratoire Ste Cécile et la devanture du Ceg les Pylônes à Agla.
Sur ces sites, il est prévu des spectacles tel
«le Akpanou» qui est un spectacle de danse
et d’acrobatie sur bambou très spectaculaire
et attractif. Il y aura également des animations folkloriques avec différents groupes.
Le pré-Fitheb, ce sera aussi dans les établissements scolaires primaires et secondaires avec des lectures scéniques. «C’est pour
que le travail théâtral commence déjà par
rencontrer le public jeune», confie le Directeur qui accorde la priorité à cette cible pour
préparer et assurer la relève au théâtre.
« Jonoxi », l’épiphanie théâtrale au menu alléchant
L
e «Jonoxi», s’ouvre le 23 mars et se referme le 31 mars 2016. Le coup d’envoi ici
est donné par les assises de la table ronde
sur le thème : «25 ans de renouveau démocratique, 25 ans de Fitheb : Théâtre, démocratie
et développement au Bénin et en Afrique». A
l’affiche de cette grand-messe du théâtre, dix
spectacles nationaux dont quatre fortes créations sont annoncées pour accueillir les troupes
étrangères. Une vingtaine de spectacles de théâtre, de conte et d’humour est attendue pour être
présentée pendant le festival en plein air et sur
les places publiques de plusieurs villes. Cinq
villes prioritaires sont retenues pour accueillir
les présentes manifestations du Fitheb 2016.
Il s’agit d’Abomey, de Lobogo, de Parakou, de
Porto-Novo et de Cotonou (où sera installé le
village du Fitheb). Plusieurs pays d’Afrique et
d’Europe ont déjà confirmé leur arrivée pour
prendre part à cette fête de l’épiphanie théâtrale. Entre autres, la Belgique, le Burkina Faso,
le Caméroun, la Côte-d’Ivoire, la France et la
Guinée. Le théâtre étant l’art où la politique critique est aisée, l’opportunité sera donc donnée
de véhiculer des messages qui vont impacter
positivement le Bénin, le pays organisateur du
festival, l’Afrique et le monde. Il est également
prévu tous les matins, des lectures scéniques
dans les lieux annoncés pour abriter les spectacles et plusieurs autres activités.
L
’épiphanie du théâtre africain, 13ème
édition, fait un focus sur un thème
majeur : «25 ans de Renouveau démocratique, 25 ans de Fitheb : Théâtre,
démocratie et développement au Bénin et
en Afrique». A la faveur d’une table ronde
qui ouvrira d’ailleurs le festival, a rappelé
Erick-Hector Hounkpê, les directeurs de
festivals d’Afrique et d’Europe, les universitaires béninois et étrangers, les acteurs
de la culture en général, réfléchiront, en
substance, sur la place et l’avenir du théâtre dans le processus de développement en
Afrique. Mieux, « cette thématique vise à
célébrer et à rendre hommage aux hommes et femmes de théâtre béninois qui
ont œuvré, par leurs inspirations fertiles
et créations diverses, à l’avènement et au
rayonnement de la démocratie, il y a 25
ans », a-t-il expliqué à la presse. Pour le
premier responsable du festival, c’est une
heureuse coïncidence entre la renaissance
démocratique du Bénin et la création du
Fitheb. En effet, le renouveau démocratique enfanté par les durs moments de
1989 puis la Conférence nationale de février 1990, a consacré ses premières initiatives politiques en 1991, allusion faite aux
élections législatives de la même année.
Toujours, en cette même année, des acteurs
clés du monde culturel (feu Antoine Dadélé, Tola Koukoui et Yves Bourguignon,
alors directeur du Centre culturel français) ont donné corps et sens à un projet
culturel, le Fitheb qui a vécu et survécu
jusqu’aujourd’hui. Erick-Hector Hounkpê
en est bien conscient, décrétant la trilogie
Théâtre, démocratie et développement.
Les merveilles de l’entre deux festivals !
L
’entre deux festivals a été, de tout
temps, un caillou de mer. Son animation a souvent péché pour bien
de raisons. Erick-Hector Hounkpê, le nouveau directeur du festival, a pris la mesure de la situation avec sous les bras une
bonne dose d’innovations. Le Fitheb
‘‘Hwexi’’ s’installe pour rompre avec la
monotonie ennuyeuse. Au soir de l’édition
2016, il sera organisé les derniers weekends de chaque mois, de mai à novembre,
des spectacles de théâtre dans les villes
n’ayant pas abrité le festival officiel. Le
‘‘Fitheb migratoire’’ offrira la chance aux
vedettes locales de s’exprimer via des attractions diverses. D’octobre en décembre,
il est envisagé des formations au profit de
jeunes apprenants et la création des clubs
Fitheb dans des écoles et établissements
scolaires identifiés. Les meilleurs groupes,
à en croire le directeur, plancheront le 23
décembre à l’occasion d’une cérémonie de
remise de prix. Si les moyens le permettent, il est aussi inscrit une formation pour
les hommes et femmes de théâtre, puis une
autre formation sur le théâtre radiophonique. Autant d’innovations qui, selon le directeur, permettront de meubler la grille
des programmes de l’institution Fitheb
et animer, mieux que par le passé, landernau théâtral béninois au cours de son
mandat de 4 ans.
Réalisation : Blaise Ahouansè - Donatien Gbaguidi - Josué Mèhouénou - Serge-David Zouèmè - Victorin Fassinou
Conférence de presse du
directeur du FITHEB
quel les troupes béninoises accueillent celles
venues d’ailleurs, reçoivent leurs créations
et leur offrent ce qu’elles ont pour animer le
Jonoxi. A ce marché va succéder un autre : le
Hwexi. Le marché local du théâtre qui s’étendra de mai à novembre et qui donnera l’occasion aux troupes et acteurs locaux de se mettre
en évidence à travers des spectacles pour tenir
les populations en haleine et leur permettre
de garder à l’esprit que le théâtre ne se limite
pas aux dix jours de la biennale.
Quid du mois de décembre ? Il sera dédié au
« Fitheb des enfants ». Une programmation
spéciale dont l’apothéose est prévue pour le 23
décembre. Cet autre Fitheb sera la résultante
du travail abattu en amont dans les écoles dès
le mois d’octobre et qui aura permis d’intéresser les apprenants choisis dans deux écoles
(une publique et une privée) des anciens départements à cet art.
La Gazette du Fitheb
2016
L
a treizième édition du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb)
aura lieu du 23 au 31 mars prochain.
Une dizaine de jours pour fêter autour du
théâtre et le célébrer à travers plusieurs villes du pays. Mais le spectacle que réservent
au public les organisateurs et participants à
la biennale du théâtre n’est qu’une partie de
la vaste programmation prévue désormais
autour du festival. Cette treizième édition qui
s’est voulue celle des réformes a prévu une
série d’innovations qui empêchent le Fitheb
de dormir ou même de somnoler dans l’entre
deux éditions. Il y a aura donc de quoi meubler le temps avec les acteurs qui, de l’avis du
directeur du Fitheb, Erick-Hector Hounkpê devraient être assez occupés et ainsi assurer une transition théâtrale digne du nom. Du
23 au 31 mars 2016, l’évènement qui étendra
ses tentacules n’est que le Jonoxi au cours du-
Du choix d’un thème évocateur !
N°001 du Vendredi 04 Mars 2016
Pour le théâtre d’aujourd’hui et de demain
7
N°001 du Vendredi 04 Mars 2016
Création du FITHEB 2016
La Gazette du Fitheb
2016
« Un Crime d’honneur »,
le récit d’un destin éprouvé
8
‘’Un Crime d’honneur’’, l’une des quatre créations du Festival international
de théâtre du Bénin, 13ième édition, se laisse découvrir aux travers des fertiles
imaginations de cette ‘’visqueuse’’ Gisèle Adandédjan, le metteur en scène.
Serge-David Zouèmè
L
e crime est perpétré sur un être
féminin. La trame se rapporte à
Hussein, jeune homme libanais
qui raconte à celle qui l’aime, sur le mode
de l’aveu, l’évènement qui a changé le
cours de son destin : le crime d’honneur
perpétré envers sa sœur alors qu’il fut
adolescent. Froissé psychologiquement,
le jeune homme témoigne, dans ce récit,
de la culpabilité qu’il a nourrie pour son
frère, du silence du secret qui le ronge, du
deuil qu’il porte en son intérieur en entrant dans l’âge adulte. Et c’est cet honneur teinté du noir que Gisèle, le metteur
en scène, avec la complicité de ses quatre
comédiens, va essayer d’habiller et reproduire aux travers des faits et gestes devant
un public connaisseur, mi-connaisseur ou
néophyte de l’art théâtral.
La tâche semble bien fastidieuse pour
la transfuge du groupe ‘‘Teriba’’. Donner
corps et âme, et donc vie à une inspiration livresque d’une poétesse, peintre et
essayiste, Etel Adnan, tout aussi dérangée par « l’apocalypse arabe » (l’un de ses
écrits) s’apparente pénible, mais Gisèle,
la tenace, a tiré, en partie, son épingle du
jeu. Elle a su reproduire à sa manière ce
‘‘vécu du livre’’, en tirant sur la ficelle de
la mise en scène faite de jeux, de lumières et d’émotions. Sur les scènes qu’offre
la biennale, quatre comédiens sur les six
qu’impose la pièce, vont certainement se
dédoubler, mus par le professionnalisme
artistique, pour jouer les grands rôles, baignant les spectateurs dans un délice théâtral sans fin même si l’écrit, en lui-même,
n’a rien de plaisant si ce n’est la douleur.
Le grand confort généré par le texte de
Etel Adnan, à en croire cet ancien élève de
l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin (EITB), réside dans la simplicité du
jeu d’acteur et du décor non encombrant.
« Véritable spectacle mobile pouvant être
joué à tout endroit, ‘‘Un Crime d’honneur’’ est ma première création personnelle portant les griefs d’une génération de
comédiens épris de la scène et des maux »,
a confié Gisèle Adandédjan. Le texte écrit
en 2010 en anglais, puis traduit en français par Michelle et Christophe Pellet et
publié par l’Arche, fut l’objet d’une première lecture spectacle présentée au public le 08 août 2015, avec 07 comédiens,
sur la scène de l’Ecole Internationale de
Théâtre du Bénin. « L’appel à candidature
du Fitheb m’offre la chance de parfaire
cette création… qui au départ engageait
neuf comédiens. Nous en sommes actuellement à l’étape de la réorientation du jeu
scénique et de l’occupation de la scène par
les quatre comédiens qui iront représenter
valablement la troupe lors de cette édition
du Fitheb », a renseigné Gisèle pour qui
la ‘‘bataille s’annonce gagner d’avance’’.
Serge-David Zouèmè
Il songe marquer sa présence à travers
sa création ‘’Querelles de quartier’’.
Pour cet enfant prodige aux capacités
artistiquement multiples, l’épiphanie
du théâtre dont les coups de gong retentiront, d’ici à là, doit aussi compter avec
de l’imaginairement vrai, l’éprouvante
expérience politique sous les tropiques.
Dans un français facile, le texte donne
à lire : ‘’Dans un pays imaginaire dé-
Création du Fitheb 2016
La Gazette du Fitheb
2016
D’ ‘’un Crime d’honneur’’ aux ‘’Querelles de quartier’’, les inspirations fertiles des
artistes se succèdent, consacrant l’effectivité de l’épiphanie du théâtre, la 13ième édition.
Claude Balogoun, futé et bon veinard, met le pied dans la République de l’imaginaire,
pour ainsi arracher le tandem sourire-rire au public autour de ce conte théâtralisé, une
vraie peinture de la politique tropicale. L’actualité nationale s’y prête.
avec sous les bras ce conte fumant qui
lie jeu d’acteurs, chants et danses. Le
metteur en scène, mu d’une bonne dose
d’humour, veut donc ‘’porter le regard,
mais aussi prendre position’’ pour alerter, interroger face aux supplices politiques imposées aux peuples novices
déjà opprimés et subjugués par le poids
et les caprices de la société moderne.
« Doit-on jouer au contournement des
dispositions pour se maintenir au pouvoir comme on le remarque dans bien
de pays africains ? Doit-on, après 55
ans d’indépendance (c’est le cas de la
plupart des pays d’Afrique de l’Ouest)
demeurer à la charge et à la solde de
l’ex-colonisateur ? », s’interroge à raison, cet ancien membre fondateur du
théâtre Wassangari. Des préoccupations qui renvoient à la réflexion pure,
pour ainsi scruter la conscience de ces
messieurs au col blanc qui conduisent,
de main de dictateurs modernes, dans
l’abîme le destin de tout un continent.
Claude Balogoun dans « Querelles de
quartier », veut soulever la ‘’poussière’’
pour certainement souiller, par l’humour artistique, la nouvelle génération
de dirigeants, surtout africains. Et le
débat de la mal gouvernance politique
se lancera ainsi de lui- même. Ce conte
théâtralisé de 70 minutes qui ‘’baisera’’,
les prochains jours, le public de Cotonou et d’ailleurs, est une idée originale
de Essindji Mindja, portée par la compagnie « Ayidoté théâtre » et mise en
scène par Claude Balogoun.
N°001 du Vendredi 04 Mars 2016
« Querelles de quartier » : l’arène de
la politique tropicale théâtralisée
nommé Quartier, le Chef Quartier, premier responsable de ce Quartier, après
dix années à la tête du Quartier veut se
maintenir en dépit des dispositions prévues par les textes du Quartier. Pendant
qu’il annonce officiellement la mise en
œuvre de mesures démocratiques comme le multipartisme, et l’alternance
politique à la faveur d’une élection libre et ouverte, il procède par le biais de
ces lieutenants, à des exactions sur les
Quartiezards. Il prépare en sous main,
son maintien en tant que Chef Quartier. Mais c’est sans compter, d’une part
avec les ambitions de M. Baillé qui a son
plan de rechange en vue de maintenir
sa domination sur le Quartier en imposant son candidat et d’autre part la présence de Zénou Rane, un Quartiezard
sans peur, déterminé à libérer le Quartier de l’hégémonie. » A la lecture de la
trame, on se croirait bien au Niger, au
Bénin, au Burkina-Faso, au Burundi, en
Guinée Conakry, au Congo Brazzaville,
au Congo Kinshasa … avec la vague déferlante des tentatives de révision des
lois fondamentales démocratiquement
établies, des ambitions furtives d’instaurer la ‘’dictato-démocratie’’. Claude
Balogoun, fièrement posé derrière ces
cinq lieutenants d’artistes aux parcours certains (Fidèle Gbégnon, Lydie
Chokki, Sedjro Giovanni Houansou,
Sedoha Didier Nassegandé, Souleman
Laly) a décidé de rompre le silence via
son comeback dans l’arène mouvante
de la politique tropicale théâtralisée,
9
SITES
MARS 2016
23
24
COTONOU
Heures
Programmation
27
La Gazette du Fitheb
2016
N°001 du Vendredi 04 Mars 2016
WADADA
TABLE RONDE
16h
B2
18h
So long
(Belgique)
B2
18h
So long
(Belgique)
B3
18h30
Noundji
(Cameroun)
20h30
Adama Dahico
(Côte d’Ivoire)
16h
B8
18h
Ours
Champs de sons
(France)
Roméo et Juliette
(Belgique)
Le fardeau
(Burkina Faso) 1
18h
Beno Sanvee
(Togo)
Gblo de Sinhoué
(Bénin)
So long
(Belgique)
Ragandé ‘’Ne dort pas’’
(Burkina Faso)
Champs de sons
(France)
Noundji
(Cameroun)
José Pliya
(France)
Beno Sanvee
(Togo)
B4
B7
Roméo et Juliette
(Belgique)
Le Magnific
(Côte d’Ivoire)
Ragandé ‘’Ne dort pas’’
(Burkina Faso)
Adama Dahico
(Côté d’Ivoire)
Le fardeau (Burkina
Faso) 1
B9
B6
B10
B5
B4
Beno Sanvee
(Togo)
B6
Le magnific
(Côte d’Ivoire)
B10
TOUS A TOGBIN : CI - B7 - B5
20h
20h
ANCRAGE
Ragandé ‘’Ne dors pas’’
(Burkina Faso)
Artistes Locaux
Noundji
(Cameroun)
Le fardeau
(Burkina Faso) 1
IFB
B3
L’ours
(Burkina Faso) 2
16h
09h
GOHO
PARAKOU
Zangbéto de Ahouaga
(Bénin)
France
16h
Roméo et Juliette
(Belgique)
CEGI
B8
Champs de sons
(France)
20h30
ABOMEY
Ours
(Burkina Faso) 2
B5
16h
20h30
31
JPN
9h
18h
10
EITB
20h à 21h OUVERTURE SPECTACLE BI au VILLAGE du FITHEB
28
30
MAYTON
20h
20h30
29
ARTISTIK
TABLE RONDE
20h30
26
FITHEB
LOBOGO
MAISON DU
PEUPLE
9h
20h30
25
IFB
PORTO-NOVO
B9 Pour la clôture Grande salle de FITHEB
A quelques jours de la tenue effective du FITHEB 2016, Dine Alougbine l’un des
metteurs en scène les plus prisés du Bénin entend jouer sa partition pour la réussite de
ce festival qui fait de son pays, la capitale mondiale du théâtre, pendant un moment.
Dans cet entretien qu’il a accordé à la Gazette du FITHEB, il se prononce sur le
niveau technique de la 13ème édition de la biennale.
Propos recueillis par Valentine Bonou Awassi
Nous sommes à la veille de l’édition
2016 du Fitheb. Quelles sont vos
impressions en tant que personne ressource du milieu théâtral au Bénin ?
Le Fitheb 2016 se fait dans les mêmes
conditions que la dernière édition. Le
nouveau directeur nommé est pris par
le temps. C’est vrai que c’est précipité
Je crois que le Fitheb sur le plan
technique va être bien. C’est de très
bons spectacles qui sont programmés.
Ce sont des spectacles frais qui viennent d’être créés pour l’édition 2016.
Maintenant il faut beaucoup communiquer afin que le Fitheb suscite
l’engouement des populations. Cette
fois-ci, la direction a pris des dispositions pour que le spectacle d’ouverture
artistique du Fitheb se fasse en plein
air. Ça participe déjà à la popularisation de l’évènement. Parce que c’est ça
qui lui manque. Il faut que le béninois
lambda sache que le Fitheb, c’est la
plus grande fête du théâtre en Afrique.
Il faut aller vers le public.
En ce qui concerne les troupes étrangères, quel regard portez-vous sur leurs
créations ?
Ce sont des spectacles créés par des
gens qui ont beaucoup d’expériences
dans le métier. Si ces spectacles ont
été choisis, c’est qu’ils sont d’un bon
niveau. Dans la sous-région, les professionnels du théâtre aiment venir au
Fitheb.parce qu’on y voit du beau.
Entretien avec
Dine Alougbine
« Le Fitheb 2016 sera d’un
bon niveau technique »
Il s’agit de faire une bonne programmation, de replacer le Fitheb comme le plus grand festival de théâtral
en Afrique. Nous sommes convaincus
qu’en une seule édition, on ne pourra
pas tout faire. Mais les éditions prochaines indiqueront mieux la voie à
suivre. De toute façon, nous sommes
là pour rehausser l’image de ce festival. Parce que le Fitheb nous appartient. C’est l’affaire de tous ceux
qui vivent pour le théâtre. Et ceux qui
pensent que rien ne pourra marcher
sans eux, je crois qu’ils se trompent.
De toutes les façons, quand bien même
je n’ai pas été associé à l’organisation
du Fitheb à des moments donnés, ce
n’était pas l’occasion pour moi, d’être
contre ceux qui le faisaient ! Je n’ai jamais été contre le Fitheb. Même si
celui qu’on nomme ne me plait pas,
je le laisse faire. Je crois que tout le
monde devrait avoir cette attitude au
lieu de donner des coups bas. En plus,
j’entends dire qu’on bafoue les textes
parce qu’on nomme un directeur qui
organise le Fitheb en moins de six
mois. On peut changer les choses selon les circonstances et les désirs du
Comment appréciez- vous le niveau
technique du Fitheb 2016 ?
La Gazette du Fitheb
2016
Vu toutes les tractations qui ont précédées l’élection du nouveau directeur
du Fitheb, pensez-vous que l’équipe
actuelle est capable de redorer le blason de ce festival ?
moment. Parce que ça ne nuit en rien.
Quand on parle de précipitation, ce
n’est pas dans le sens négatif. Il faut
dire les choses telles qu’elles sont. On
peut réussir. Moi, avec ma participation, je vais apporter un plus à l’évènement. Et c’est ce que chacun devrait
faire.
N°001 du Vendredi 04 Mars 2016
parce que cela coïncide avec la période
de la campagne pour les élections présidentielles. Nous allons aider le directeur à accommoder les choses de façon
à ce que ça se passe très bien.
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