It´
er´
ees d’une application d’un ensemble fini Corrig´e
4. (a) — Avec f=1 2 345678910
3107644983 7.
D’abord Im (f0) = E10 ={1,2,3,4,5,6,7,8,9,10}et Im (f) = {3,4,6,7,8,9,10}.
Ensuite Im (f2) = Im (f3) = . . . = Im (f7) = {3,4,6,7,8,9}(puis f8=f2).
Ainsi E10 = Im (f0)!Im (f))Im (f2) = Im (f3) = Im (f4) = . . .
C’est donc `a partir de k= 2 (le d´elai de f) que les Im (fk) se stabilisent.
— Avec g=1 2 345678910
5106483932 6.
D’abord Im (g0) = E10 ={1,2,3,4,5,6,7,8,9,10}et Im (g) = {2,3,4,5,6,8,9,10}.
On trouve ensuite Im (g2) = {2,3,4,6,8,10}et Im (g3) = {3,4,6,10}.
On trouve enfin Im (g4) = Im (g5) = Im (g6) = {3,4,6}(de toutes fa¸cons g6=g4).
Ainsi E10 = Im (g0))Im (g))Im (g2))Im (g3))Im (g4) = Im (g5) = . . .
C’est donc `a partir de k= 4 (le d´elai de g) que les Im (gk) se stabilisent.
— Avec h=1 2 345678910
5104796321 8.
L’application hainsi que toutes ses puissances sont bijectives.
Il en r´esulte E10 = Im (h0) = Im (h) = Im (h2) = Im (h3) = . . ..
Ici la suite des Im (hk) est constante (stationnaire `a partir de k= 0, le d´elai de h).
(b) Soit jet kdans N, avec j6k. Soit yun ´el´ement de Im (fk).
Par d´efinition il existe xdans Entel que y=fk(x).
On en d´eduit y=fj(x0) avec x0=fk−j(x), ce qui prouve que yest dans Im fj.
On a donc obtenu l’implication j6k⇒Im (fj)⊃Im (fk).
(c) On sait que fd+qp =fdpour tout entier naturel q(cela r´esulte du fait que la suite des fkest
p´eriodique de p´eriode p`a partir du rang k=d).
Donnons-nous un entier ksup´erieur ou ´egal `a d, et soit qun entier tel que d+qp >k.
Les in´egalit´es d6k6d+qp impliquent Im (fd)⊃Im (fk)⊃Im (fd+qp).
L’´egalit´e Im (fd) = Im (fd+qp) implique que ces deux inclusions sont des ´egalit´es.
On obtient donc l’´egalit´e Im (fd) = Im (fk), pour tout entier k>d.
5. (a) — Soit yun ´el´ement de Im (fk). Il existe xdans Entel que y=fk(x).
Alors ϕ(y) = f(y) = fk+1(x) = fk(f(x)) est encore un ´el´ement de Im (fk).
Cela signifie que ϕest bien une application de Im (fk) dans lui-mˆeme.
— Pour tout ´el´ement xde En, on a fk+1(x) = f(x0) avec x0=fk(x).
Mais x0est un ´el´ement de Im (fk), donc f(x0) = ϕ(x0).
Ainsi fk+1(x) = ϕ(fk(x)) = (ϕ◦fk)(x) pour tout xde En, c’est-`a-dire fk+1 =ϕ◦fk.
(b) Soit yun ´el´ement de Im (fk). On sait que Im (fk) = Im (fk+1) donc yest dans Im (fk+1).
Ainsi il existe xdans Entel que y=fk+1(x) donc tel que y=ϕ(fk(x)).
Or x0=fk(x) est dans Im (fk).
Pour tout yde Im (fk), il existe donc x0dans Im (fk) tel que y=ϕ(x0).
Ainsi ϕest surjective de Im (fk) dans lui-mˆeme, donc bijective car Im (fk) est fini.
(c) L’´egalit´e ϕm◦fk=fm+kest vraie si m= 0 (´evident) et si m= 1 d’apr`es (5a).
Supposons qu’elle soit vraie pour un entier naturel m.
Alors ϕm+1 ◦fk=ϕ◦(ϕm◦fk) = ϕ◦fm+k= (ϕ◦fm)◦fk=fm+1 ◦fk=fm+1+kce qui d´emontre
la propri´et´e au rang m+ 1 et ach`eve la r´ecurrence.
On a donc bien l’´egalit´e ϕm◦fk=fm+kpour tout mde N.
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