INSTITUT DE FORMATION DES MANIPULATEURS D’ELECTRORADIOLOGIE MEDICALE Centre de Formation du Personnel Hospitalier 1146, Avenue du Père Soulas 34295 MONTPELLIER CEDEX 5 « SATISFAIRE POUR MIEUX SOIGNER » TRAVAIL D’INTERET PROFESSIONNEL ANNEE 2008 Tepie Anne -Sophie ; Tolard Mandy ; Vacher Svitlana 1 REMERCIEMENTS Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué par leurs conseils et leur disponibilité à l'élaboration de ce travail, et notamment : Mr le Dr D. Nocca, CHU Montpellier Mr le Pr JM. Fabre, CHU Montpellier Mr le Dr C. de Seguin des Hons, Clinique St Louis Ganges Mr G. Bourrounet, Directeur d’IFMEM Mlle V.Miravette, Cadre de service d’Imagerie Médicale à St -Eloi Mme Laures, Cadre formateur d’IFMEM Mr Bacci, Cadre formateur d’IFMEM Toute l’équipe de MERM de service d’Imagerie Médicale à St -Eloi Les patients qui ont bien voulu nous faire part de leur expérience, Nos sincères remerciements. 2 TABLE DES MATIERES Index des illustrations p5 Lexique p6-7 Abréviations p8 I. Introduction p9-10 II. Cadre théorique p11-25 1) Généralités p11-23 a. Sur l’obésité p12-17 b. L’anneau gastrique p18-21 c. TOGD p21-23 2) Bornes du sujet p23 3) « Le chemin clinique ? » p24-25 III. Etude de terrain p26-39 1) Champ d’investigation p26 2) Dispositif méthodologique p27 a. Instrumentation spécifique à l’étude p27 i. Choix de l’outil p27 ii. Modalités de recueil des données p28 iii. Traitement des données p28 b. Limites p28 3) Résultats et analyses p29-39 3 IV. Conclusion p40-41 V. Bibliographie p42 VI. Annexes p43-55 4 INDEX DES ILLUSTRATIONS -Tableau 1 : Tableau d’indice de masse corporelle (IMC) -Tableau 2 : Classification des adultes en fonction de l’IMC -Tableau 3 : Les deux formes d’obésité -Tableau 4 : Les risques de l’obésité -Tableau 5 : Quelques informations sur les patients interrogés -Tableau 6 : Moyennes globales obtenues pour la satisfaction générale -Tableau 7 : Nombre de patient ayant vus un diététicien et un psychologue en période de suivi -Tableau 8 : Suggestions des patients in terrogés -Graphique 1 : Relation entre IMC et mortalité -Graphique 2 : Opinion générale sur le service d’imagerie -Illustration 1 : Les deux types d’obésité -Illustration 2 : « Malbouffe » versus activités sportives -Histogramme 1 : Fréquence des complicat ions et pathologies associées à l’obésité -Histogramme 2 : Satisfaction générale au CHU -Histogramme 3 : Satisfaction générale à la clinique de Ganges -Histogramme 4 : Satisfaction selon les professionnels au CHU -Histogramme 5 : Satisfaction selon les pro fessionnels à Ganges -Histogramme 6 : Satisfaction concernant l’information donnée aux patients (CHU et Ganges) -Histogramme 7 : Comparaison satisfaction générale / imagerie au CHU -Histogramme 8 : Comparaison satisfaction générale/ imagerie à Ganges -Schéma 1 : Anatomie de l’estomac -Schéma 2 : Gastroplastie par anneau gastrique ajustable -Photo 1 : Anneau gastrique et tuyau siliconé -Photo 2 : Chambre implantable -Photo 3 : Cliché radiologique du TOGD (avec opacification) -Photo 4 : Cliché radiologique du TOGD (sans opacification) 5 LEXIQUE Aménorrhée = absence de régles. Asthénie = Fatigue pathologique qui ne fait pas suite à un effort physique ou intellectuel important. Arthrose = Usure cartilagineuse articulaire localisée, secondaire à une hypersoll icitation mécanique Baryte = Produit radio -opaque Candidose = Infection (mycose) due à des champignons microscopiques Cellulite = inflammation du tissu sous -cutané Cholélithiase = présence de calculs. Coxarthrose = arthrose de la hanche Décubitus = Position allongée sur le dos (décubitus dorsal) ou sur le ventre (décubitus ventral) Dermite = Maladie de peau. Diabète = Trouble nutritif provoqué par l’incapacité partielle de l’organisme à comburer les glucides. Dyslipidémie = Modification anormale de taux de graisse dans le sang. Embolie pulmonaire = Embole (bulle d’air, caillot, graisse) dans une artère pulmonaire. Gonarthrose = arthrose du genou Haute Tension Artérielle = Augmentation de la pression qui règne dans les artères. Hernie hiatale = passage permanent ou intermittent d'une portion de l’estomac à travers l’orifice œsophagien. Hirsutisme = tout excès de pilosité chez la femme Iatrogéne = Secondaire aux traitements médicaux. Infértilité = Absence la fertilité. La fertilité ou fécondit é est définie comme l’aptitude à obtenir une grossesse. 6 Pandémie = Epidémie mondiale Produit de contraste iodée hydrosoluble non hyperosmolaire = Molécules solubles dans l’eau, dérivés de l’acide benzoïque non hyperosmolaire au plasma. Stéatose hépati que = accumulation d'une graisse appelée triglycéride, dans la cellule hépatique elle-même. Trendelenburg = Position d’examen consistant à basculer le patient en arrière (tête plus basse que les pieds) Thrombose veineuse profonde = obstruction complète ou incomplète d’une veine par un thrombus (plaquettes + globules blancs). 7 TABLE DES ABREVIATIONS ASP = Abdomen sans préparation AS = Aide soignant CHU = Centre Hospitalier Universitaire IDE = Infirmier Diplômé d’Etat OMS = Organisation Mondiale de la Santé OPG = Oblique postérieur gauche IMC = Indice de la masse corporelle INSEE = Institut National de Statistique et des Etudes Economiques HAS = Haute Autorité de la Santé mA = milliampères MERM = Manipulateur en Electroradiologie Médicale TIP = Travail d’Intérêt Professionnel TOGD = Transit Œsogastroduodénal 8 I. Introduction Aujourd’hui, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) n’hésite pas à considérer l’obésité comme une pandémie. Selon ses chiffres 1 milliard d’adultes sont en état de surpoids et 300 millions sont cliniquement obèses dans le monde. En France, l’évolution des modes de vie (alimentation, sédentarité) a entraîné le même phénomène. En effet, de réc entes enquêtes épidémiologiques ont révélé que 5,3 millions de français sont obèses (9,6% de la population française adulte) dont 0,4%( 150 000) atteint d’obésité morbide (ou massive) c’est -à-dire ayant un indice de masse corporelle (IMC) supérieure à 40Kg /m². Cette situation est alarmante car elle implique l’apparition de nombreuses maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle, les dyslipidémies, la gonarthrose, certains cancers... Ces maladies sont responsables de la diminution de l’espérance de vie chez les patients souffrant d’obésité morbide. De nos jours, 55 000 décès par an en France sont imputables à ce type d’obésité qui doit être considérée comme une véritable maladie et prendre place parmi les problèmes majeurs de santé publique. En outre, il a été clairement prouvé qu’une baisse même partielle de l’excès de poids entraîne une amélioration voire une guérison de la majorité des complications associées à l’obésité. Cependant, le traitement de l’obésité reste difficile car il s’agit, dans la plupart des cas, d’un trouble du comportement alimentaire qui peut évoluer en conduite addictive. De nombreux traitements existent (médicamenteux, diététique, chirurgicale…) mais la complexité de cette maladie et l’échec de certains traitements classiques font que la prise en charge d’un patient souffrant d’obésité doit être adaptée à chacun. Les structures médicales et paramédicales sont elles adaptées à cette prise en charge? L’apparition récente, dans les services de chirurgie spécialisée, du « chemin clinique multidisciplinaire » du patient souffrant d’obésité a permis une meilleure prise en charge .Cette prise en charge organisée qui s'inscrit dans la logique d'un chemin clinique semble satisfaisant e aux vues des professionnels de santé. Est -elle perçue de la même façon par les patients? Sont -ils satisfaits de leur prise en charge au sein de l'établissement de soin? 9 Durant notre formation de Manipulateur en Electroradiologie Médicale (MERM), il ressort clairement que le MERM n’est pas seulement un technicien mais avant tout un professionnel de santé. Il paraît donc évident que le MERM est un acteur à part entière dans la prise en charge de ces patients .Nous essayerons de définir le rôle du MERM et quelles améliorations il pourrait apporter à cette prise en charge spécifique. 10 II. Cadre Théorique 1) Généralités a. Sur l’obésité : ü Définition : La définition de l'obésité se heurte à de nombreux écueils, et en particulier à la difficulté de définir un poids idéal, on détermine l'excès de masse grasse en fonction de paramètres pour lesquels les risques vitaux à long terme sont statistiquement homogènes. ∼ On peut défi nir cet excès de masse par l’Indice de Masse Corporelle (IMC), il correspond à la masse M du corps, divisée par la taille T au carré: IMC= M/T² Tableau 1 11 Si cet indice est plus grand que 25, on parlera d'excès de poids mais au -delàs de 30, il s'agit d’obésité. ∼ Une autre méthode, la Formule de Lorentz : P = T – 100 - (T – 150) / N Avec P= Poids idéal théorique, T= Taille en centimètres, N= 4 pour la femme et 2 pour l'homme. ∼ L’indice de Broca , plus rarement utilisé, il permet d’avoir rapidement une idée sur l’état clinique des patients : Poids idéal en kg = Taille (cm) – 100 On parle d'obésité quand le poids est supérieur à 20 % du poids idéal et on considère un patient en état d'obésité morbide ou massive quand IMC ≥ 40, l’obésité morbide correspond à un degré d’obésité à partir duquel le risque de maladie ou de complication augmentent de façon gra ve. Tableau 2 Ces valeurs de l’IMC sont indépendantes de l’âge et analogues pour les 2 sexes. Toutefois, l’IMC peut ne pas correspondre au même degré d’adiposité dans des populations diffé rentes, en partie à cause des différences de constitutions. Ce tableau montre une relation simpliste entre l’IMC et le 12 risque de morbidité associée, qui peut être modifiée par toutes sortes de facteurs, notamment par la nature du régime alimentaire, le gro upe ethnique et le degré d’activité. Les risques associés à un IMC en augmentation sont continus et progressifs et apparaissent avec un IMC < à 25. L’interprétation du classement des IMC en fonction du risque peut différer selon les populations. Pour calcu ler le risque de morbidité associée à l’obésité, il est important de connaître à la fois l’IMC et la répartition de la masse grasse (périmètre abdominal ou rapport tour de taille sur tour de hanches). Il existe une relation exponentielle entre l'IMC et la mortalité: 100 80 60 Taux de mortalité 40 20 0 IMC=20 IMC=25 IMC=30 IMC=40 Graphique 1 ü Répartition géographique : Ce "fléau social" continue de progresser en France. Au rythme actuel, la France pourrait compter 20% d'obèses en 2020. 5% d'obèses en plus par an depuis 1997 La France compte aujourd'hui plus de 5,3 millions de personnes adultes obèses dont 0,4 % souffrant d'obésité morbide ce qui situe la France dans la moyenne des pays européens (Base de calcul : Enquête emploi INSEE 2002 qui comptabilis e 47 686 810 français âgés de 15 ans et plus). 13 Au niveau régional, l'Est (13%) et le Nord (14%) de la France sont actuellement les zones géographiques ou la prévalence d'obésité est la plus élevée. A l’inverse, c'est la zone méditerranéenne qui a la préval ence la plus faible avec 8% en moyenne, la région du Languedoc Roussillon, principal lieu de nos études, compte 10,4% (7éme rang national), la prévalence d'obésité évolue peu. ü Les différents types d’obésité et les pathologies associées : On individualise deux grandes formes cliniques en mesurant le rapport tour de taille (ombilic) sur tour de hanches (têtes fémorales et pubis). La valeur normale est de O, 9 chez l’homme, O, 7 chez la femme : Tableau 3 ∼L’obésité androïde , plus fréquente chez l’homme, les dépôts de graisse se font principalement sur le ventre, elle se traduit par un faciès arrondi et coloré, un ventre proéminent avec des vergetures p arfois rosées, et un virilisme chez la femme. ∼L’obésité gynoïde , surtout féminine, elle se traduit par une prédominance de l’adiposité sur le bassin et les cuisses, l’intensité de l’infiltration est dite "cellulitique", la pe au est blafarde et l’asthénie fréquente. 14 Illustration 1 Les hommes sont plus atteints que les femmes , mais la masse grasse est plus importante chez ces dernières : chez la femme 15 à 25 % du poids alors que chez l’homme 10 à 15 % . ü Les origines: Illustration 2 15 La prise de poids est la conséquence d’un bilan énergétique positif résultant soit d’ un apport calorique excessif, soit d’une dépense énergétique insuffisante. Certains facteurs « obésogènes » sont souvent mentionnés : les prédispositions génétiques, variables selon les individus (nous ne sommes pas égaux face à la prise de poids), l’évolu tion de l’offre alimentaire (produits gras et sucrés, à forte densité énergétique et à faible densité nutritionnelle ; accroissement de la taille des portions, fast -food, etc…), la modification des comportements alimentaires (déstructurations des repas, gr ignotages…) sous l’effet des changements de modes et de rythmes de vie ou encore l’absence d’activité physique… D’autres déterminants moins souvent évoqués sont (ou pourraient être) impliqué eux aussi dans l’obésité, notamment les maladies d’origine endocr inienne. ü Les risques de l’obésité : Histogramme 1 16 Tableau 4 -Risques intercurrents: Une grande fréquence de complications liées à l'anesthésie et un retard de cicatrisation. Grossesse et accouchement peuvent être gênés par une obésité importante: gène mécanique et déficience musculaire. Sources d’un état dépressif, abandon de nombreuses activités, refus de certains postes, difficu ltés relationnelles. 17 b. L’anneau gastrique : Notre étude portera sur une population de patient très ciblée: les patients souffrant d'obésité morbide qui subissent une gastroplastie horizontale calibrée ajustable ou dans le langage courant une pose d'anneau gastrique. Ø Quelques rappels anatomiques sur l’estomac : Schéma 1 Ø Qu’est-ce que l’anneau gastrique ? Schéma 2 18 L’anneau gastrique ajustable est un anneau implantable placé autour de la partie supérieure de l’estomac, partageant celui -ci en deux tel un sablier dont l’élément supérieur a une capacité d’environ 20 mL. Il se compose de trois parties (voir photos ci -dessous): - L’anneau siliconé lui -même qui est doublé d’un ballonnet de remplissage. - Une chambre d’injection en titane (port -à-cath) placée sous la peau. - Un fin tuyau siliconé reliant les deux éléments. L’injection d’un liquide spécial dans la chambre d’inje ction permet de gonfler le ballonnet de l’anneau, de diminuer ainsi son diamètre et donc de serrer l’estomac . Photo 1 19 Photo 2 L'anneau a pour but de réduire la quantité des aliments ingérés. La digestion reste inchangée puisque la filière digestive normale (estomac, duodénum, intestin grêle et gros intestin) est préservée. Le principe est de provoquer une satiété rapide (=suppre ssion de la sensation de faim). L’opération réduit la capacité de l’estomac à un petit réservoir. Dès que ce dernier est rempli (ce qui est très rapide) le patient ne ressent donc plus la sensation de faim et restreint son alimentation sans difficultés. Parmi les rares complications liées à cette technique, il faut citer le glissement de l’anneau qui nécessite une prise en charge rapide et efficace, l’échec pouvant mettre en jeu le pronostic vital du patient. Hormis les contraintes diététiques, l'opéré mène une vie professionnelle, familiale et même sportive strictement normale. L'opération est conçue pour être réversible. Le matériel prothétique peut toujours être enlevé, par une intervention similaire, c'est -à-dire à nouveau par cœlioscopie. Ce n'est toute fois pas une option souhaitable et elle n'est que rarement demandée. En cas 20 d'insatisfaction, l'anneau modulable offre l'avantage d'un dégonflage total possible. Une reprise de poids est également possible à long terme en cas de prise fréquente de boissons ou aliments sucrés. Au lendemain de cette intervention chirurgicale, on effectue un contrôle radiologique, le Transit Œsogastroduodénal (TOGD) pour vérifier le bon positionnement de l'anneau, l’absence de perforation gastrique, et surtout la présence d'u n passage satisfaisant au niveau gastrique. Le premier serrage d'anneau aura lieu lors de la visite de contrôle du premier mois. Il est effectué par un radiologue par ponction du cathéter sous anesthésie locale, à l'aide d'aiguille d'Huber pour éviter tout traumatisme délétère sur la membrane siliconée du boîtier. Le produit injecté est variable suivant les anneaux: soit de l’eau stérile, soit un mélange eau stérile (50%) + produit de contraste iodée hydrosoluble non hyperosmolaire (50%), soit de la baryte diluée à 50% avec de l’eau stérile. c. TOGD Comme dit précédemment Le TOGD est l’examen d’imagerie qui permet le contrôle de la bonne pose de l’anneau c’est -à –dire de l’effet de l’anneau ainsi que les serrages ou desserrages. On utilise 150 mL de Baryte diluée dans 150 mL d'eau stérile (sauf contre -indication à la baryte c’est-à-dire pour tous risques de suspicion de perforation médiastinale, digestive, ou de fistule aéro-digestive, dans ce cas on utilise un produit de contrast e hydrosoluble non hyperosmolaire). Dispositif radiologique : ~ Cassette 24/30 en large/2, diaphragme + cône localisateur, distance 1,10 m ~ Constantes: 130 kV, 300 mA, temps de pose de 0,06 à 0,4 s, grand foyer. ~ On règle la scopie dès début de l'examen à 120 kV, les milliampères étant toujours au minimum c’est -à-dire 1 à 2 mA. Technique radiologique: ~ Patient à jeun (sans boire ni fumer). ~ Patient torse nu debout, la table verticale mais inclinée de 10° vers l'arrière afin que le patient puisse se reposer sur son dos en légère oblique postérieur gauche (OPG) et tenant son verre de 21 baryte dans la main gauche. Prise de clichés : 1) ASP (RD horizontal, centré au milieu de la ligne bi -crêtes) . 2) Centrage du tube à l'aide du centreur lumineux sur la par tie haute de l'estomac (vérification en scopie), lors de la prise du cliché, faire déglutir le patient et attendre 2 à 3 secondes environ pour voir une arrivée œsophagienne sur le cliché dynamique (cadence image entre 2 et 4 images/seconde). Technique de l ’ajustement de l’anneau : Le repérage du boitier s’effectue sous scopie, il doit être vu de face , patient en décubitus. Après désinfection, et mise en place d’un champ stérile perforé, la chambre d’injection est ponctionnée sous scopie (aiguille d’Huber d roite 40 mm). Photo 3 22 Photo 4 « Pour cet examen en particulier, on soulignera le rô le important du MERM pour la prise en charge psychologique du patient, l’explication de l’examen et la réalisation de l’examen dans des conditions satisfaisantes de qualité et de rapidité ». 2) Bornes du sujet : Cette présentation générale de l’obésité ma nifeste bien qu’il s’agît d’un problème qui revêt divers aspects. Notre étude n’abordera pas tous les sujets pouvant en découler tels que : -L’obésité infantile -Les représentations socio -économiques de l’obésité -La chirurgie esthétique -Les complications post -opératoires -Etc… En effet, nous nous limiterons à l’observation et à l’analyse de la prise en charge du patient obèse morbide dans un établissement de santé, ce par un questionnaire de satisfaction remit au patient lors des consulta tions de suivi. 3) « Le chemin clinique ? » La multiplicité des professionnels auprès du patient, la complexification des situations de soins imposent une rationalisation du travail afin de faciliter la continuité et l’efficacité de la prise en charge. Garantir au patient un parcours adapté est une préoccupation qui retrouve particulièrement son sens aujourd’hui. Sous l’influence des recours des patients et la nécessité économique d’utiliser au mieux les ressources, l’Haute Autorité de Santé (HAS) a form ulé des exigences de qualité. Ces exigences nécessitent une remise en question de la distribution des soins et de la communication interdisciplinaire. De nombreux mécanismes de mesure de qualité (soins, prise en charge...) se développent depuis quelques a nnées en suivant les modèles approuvés dans l’industrie notamment par le biais de procédure de certification ou d’accréditation. 23 Le chemin clinique est une méthode qui a été validée par l’HAS. Elle consiste, à prendre en charge des patients souffrants d’u ne pathologie ou d’une dépendance bien spécifique par une équipe pluridisciplinaire (médicale et paramédicale), le but étant d’améliorer la qualité des soins sur la totalité de leurs parcours. En effet cette amélioration doit être effective à toutes les étapes de la prise en charge, des évaluations devront donc être faites au niveau de la pathologie du patient mais également au niveau des pratiques professionnelles recommandées pour cette pathologie, une fois ces évaluations réalisées on pourra optimiser le parcours du patient en définissant bien ses différentes étapes (plans d’action, actes à réaliser, suivi..) et ses différents intervenants (rôles attribués à chaque acteur). Au -delà de l’aspect qualitatif de cette prise en charge spécialisée, l’améliorat ion de la coordination et de la communication entre les différents professionnels de santé, l’optimisation de l’utilisation des ressources, présentes un intérêt économique certain. La méthode d’élaboration du chemin clinique consiste à : -Identifier le p arcours -Evaluer le parcours -Optimiser le parcours -Ajuster le parcours Cette élaboration devra contenir les 3 phases de la prise en charge que sont, la phase d’évaluation de la pathologie, la phase thérapeutique et la phase de suivi. L'efficacité du chemin clinique, en termes d'organisation du séjour dans l'établissement et de suivi du patient, n'est plus à prouver. Dorénavant, le chemin clinique est un outil précieux dans la démarche qualité des établissements de santé. Pourtant, il existe parfois de grandes divergences entre ce que les patients veulent et ce que les professionnels de santé considèrent être important. Alors que les personnels de santé ont tendance à privilégier les aspects techniques de la prise en charge, les patients sont particul ièrement attentifs aux relationnels et aux transferts d'informations. Notre analyse portera donc sur le ressenti du patient dans cette prise en charge organisée, autrement dit sur sa satisfaction. 24 Illustration 3 III. Etude de terrain Dans un établissement de santé, le patient se fait soigner, cela ne peut s’effectuer qu’en répondant à ses besoins et attentes donc en assurant sa satisfaction. Selon l’OMS: « l’évaluation de la qualité des soins est une démarche qui permet de garantir à chaque patient des actes diagnostiques et thérapeutiques assurant le meilleur résultat en terme de santé conformément à l’état actuel de la science médicale au meilleur coût pour le même résultat, au moi ndre risque iatrogénique et pour sa plus grande satisfaction, en termes de procédures, de résultats et de contacts humains à l’intérieur du système de soins[…] ».En d’autres termes, la satisfaction du patient est une composante non négligeable dans la déma rche d’évaluation de la qualité des soins. La satisfaction correspond, à un sentiment de plaisir ou non (avec toutes les nuances 25 d’appréciation) naissant de la comparaison entre attentes espérées, attentes réelles, attentes comblées. Ces attentes dépendent de nombreux facteurs parmi lesquels le style de vie, les expériences passées, le système de valeur de l’individu… Un indicateur de satisfaction n’est donc qu’une mesure de la qualité perçue par l’usager en fonction de ses attentes. Bien que très subjectif , il s’agit tout de même d’un bon indicateur de résultat des soins permettant d’évaluer des aspects importants de l’hospitalisation pour lesquels le patient est la meilleure source (accueil, information médicale…). 1) Champ d’investigation : La prise en charge de chaque patient doit être optimale à chaque étape. Le ressenti du patient lors de son périple au sein de l’établissement de soin devrait être une des premières préoccupations de tout personnel de santé. Pour notre Travail d’Intérêt Professionnel ( TIP), il nous semblait plus pertinent de s’attacher à un groupe de patient homogène du fait du choix thérapeutique, que de sonder une population disparate. Nous nous sommes donc intéressées aux patients souffrant d’obésité morbide qui bénéficient d’une gastroplastie par anneau ajustable. Pour ces patients un « chemin clinique » a été mis en place (CHU de Saint Eloi et Clinique de Ganges) par conséquent, cette prise en charge a été optimisée par les professionnels intervenant auprès d’eux. Pour mieux cerner le vécu de ces patients dans cette prise en charge nous avons établi un questionnaire de satisfaction, riche en questions et redondance. Afin d’approcher la notion de satisfaction des patients il a fallu définir les critères de jugement de leur prise en c harge, les points sur lesquels ils sont sensibles et les plus aptes à donner un avis. Nous avons retenu quatre indicateurs de satisfaction : -L’ACCUEIL réservé au patient -L’INFORMATION dispensée au patient -La qualité de la RELATION PERSONNEL/PATIENT -L’ORGANISATION perçue par le patient 26 Ces indicateurs regroupent plusieurs questions pour lesquels des scores (de1 à 4) sont calculés. Pour chaque question posée le patient se situe par rapport à un niveau de satisfaction. 2) Dispositif méthodologique : a. Instrumentation spécifique à l’étude i. Choix de l’outil : Notre choix s’est donc porté sur le questionnaire, anonyme, remis aux patients lors de leurs consultations ou de leurs contrôles d’anneau, sans contact direct, c’est -à-dire sans entretien (Annexe 1), ceci afin de ne pas influencer les réponses du patient. Nous avons élaboré ce questionnaire avec notre directeur de recherche le Dr NOCCA, notre but étant d’évaluer le niveau de satisfaction du patient lors des différents stades de son parcours. Notre questionnaire reprend toutes les étapes du chemin clinique, ce qui explique l’importance du nombre de questions. Nous avons bien pris conscience de la difficulté de soumettre un tel questionnaire au patient, cependant, la pluridisciplinarité du chemin cli nique ne nous a pas laissé d’autre choix en termes de recueil global de satisfaction. ii. Modalité du recueil de données : Le questionnaire est remis au patient après sa consultation (par le chirurgien ou la secrétaire) ou après son contrôle d’anneau (pa r les MERM) avec l’explication, le but et l’objectif de notre recherche. Nous lui garantissons l’anonymat et la confidentialité des réponses qui seront données. iii. Traitement des données : Notre questionnaire est constitué de 76 questions à score, sauf 8 d’entre -elles qui nous ont permis d’obtenir des informations relatives au patient, à son parcours, et à son ressenti d’une manière plus générale (questions de synthèse). Nous avons également laissé au patient l’opportunité de s’exprimer en fin de questio nnaire sur d’éventuelles suggestions. Pour traiter ces questionnaires nous avons établi une fiche de cotation qui regroupe nos quatre indicateurs de satisfaction (Accueil, Information, Relationnel, et Organisation) que l’on recoupe avec les différentes cat égories professionnelles rencontrées (Annexe 2). 27 Nous avons donc recueilli 10 questionnaires de patients du CHU de Saint -Eloi et 5 questionnaires de patients de la Clinique St -Louis de Ganges. b. Limites Un travail d’analyse plus approfondi aurait né cessité un temps plus long et uniquement consacré à l’objet de la recherche. Le nombre de questionnaires récoltés a du être limité par rapport à notre ambition première, du fait de la contrainte temps, mais également de la disponibilité des patients en con sultation. Parmi les questionnaires recueillis (19 au total), 4 questionnaires de patients du CHU n’étaient pas interprétables (mal remplis), ce qui peut s’expliquer par la densité du questionnaire qui a pu décourager certains patients. Toutefois il est ap paru que pour les questionnaires interprétables, les patients n’ont pas eu de difficultés à répondre et ont démontré un intérêt certain pour notre travail. 3) Résultats et analyses : Avant d’entamer ce chapitre, il est utile de rappeler que les professionnels entrant dans la prise en charge du patient souffrant d’obésité morbide interviennent à des moments bien précis du parcours : les patients auront donc une représentation différente du prof essionnel, qui sera fonction de la chronologie des événements et du temps passé auprès de ce dernier. En effet le chemin clinique regroupe 3 périodes clés, qui sont : -Période d’évaluation médicale et chirurgicale (chirurgien, endocrinologue, psychologue, diététicien) -Préparation à la chirurgie et période d’hospitalisation (chirurgien, IDE/AS +++, MERM, diététicien) -Période de suivi (chirurgien, MERM, diététicien). 28 Il est probable que ces différentes périodes évoquent chez le patient des moments spécifiqu es de son parcours où son état psychologique, mais également ses attentes, ses besoins sont variables, il faudra donc en tenir compte dans notre analyse. Ø Quelques chiffres... Patients CHU Clinique Ganges Sexe 9 femmes, 1homme 5 femmes Age 3 entre 20/30 ans 2 entre 20/30 ans 1 entre 30/40 ans 1 entre 30/40 ans 2 entre 50/60 ans 1 entre 40/50 ans 2 pas renseignés 1 entre 50/60 ans 8 de l’Hérault 4 de l’Hérault 2 des Bouches du Rhône 1 de l’Aude Orientation vers la 3 ont été orientés par le 2 ont été orientés par le chirurgie médecin traitant, 1 par médecin traitant, 1 par l’endocrinologue et 6 de l’endocrinologue et 2 de leurs propres initiatives leurs propres initiatives Région Tableau 5 Les réponses aux questions de synthèse ont démontré que les patients ayant bénéficié d’une prise en charge globale lors de leur séjour, autant à l’hôpital qu’à la clinique, sont globalement satisfaits. Toutes les personnes indiquent qu’elles ont eu le sentiment qu’il existe un circuit organisé (« Chemin clinique ») avec une bonne communication entre les différents professionnels et ils seraient prêts à refaire cette intervention si nécessaire. Ø Les résultats obtenus: La satisfaction générale Pour ces deux tableaux nous avons repris nos 4 indicateurs de satisfaction (qui regroupent 29 l’ensemble du questionnaire) : SATISFACTION GENERALE Niveau de satisfaction 4 3 ACCUEIL INFORMATION 2 RELATIONNEL ORGANISATION 1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Patients du CHU Histogramme 2 30 SATISFACTION GENERALE Niveau de Satisfaction 4 3 ACCUEIL INFORMATION 2 RELATIONNEL ORGANISATION 1 0 1 2 3 4 5 Patients Ganges Histogramme 3 Tous les patients interrogés, sont globalement très satisfaits, en moyennant les résultats obtenus pour chaque patient, on obtient : Accueil Information Relationnel Organisation CHU 3.2 3.09 3.11 3.04 Ganges 3.29 3.38 3.26 3.13 Tableau 6 Il en ressort que « le point faible » est l’organisation pour les 2 sites, tandis que l’accueil (CHU) et l’information (Ganges) se placent en position préférentielle. 31 La satisfaction selon les professionnels SATISFACTION SELON LES PROFESSIONNELS AUTRES IDE/AS MERM PSYCHOLOGUE DIETETICIEN ENDOCRINOLOGUE CHIRURGIEN 0 1 2 3 4 NIVEAU DE SATISFACTION CHU Histogramme 4 SATISFACTION SELON LES PROFESSIONNELS AUTRES IDE/AS MERM PSYCHOLOGUE DIETETICIEN ENDOCRINIEN CHIRURGIEN 0 1 2 3 4 NIVEAU DE SATISFACTION GANGES Histogramme 5 32 En analysant les résultats de la satisfaction selon les professionnels, nous constatons que le chirurgien, l’endocrinologue et les IDE se positionnent au meilleur niveau de satisfaction, cela met une nouvelle fois en évidence que la mise en place du chemin clinique est une réussite notamment sur la période d’évaluation médicale et chirurgicale ainsi qu e lors de la période d’hospitalisation. Cette satisfaction se retrouve à tous les niveaux que sont l’accueil, l’information, le relationnel et l’organisation. Cette période d’évaluation médicale et chirurgicale, ainsi que l’hospitalisation correspondent à une période pour laquelle le patient est dans une phase d’espérance quant à l’évolution de son état de santé, de son bien être, où il envisage de nouvelles perspectives. Il apparaît, que parmi les professionnels rencontrés, les MERM, psychologue et diétét icien se placent en moins bonne position en termes de satisfaction (bien qu’elle soit globalement plutôt satisfaisante). En ce qui concerne le psychologue et le diététicien, ils interviennent à un moment du parcours où les attentes du patient sont optimal es, où leur rôle est primordial et c’est malheureusement le moment où ils sont le moins disponibles par manque de temps et de moyens. En ce qui concerne les MERM, nous évoquerons les possibles raisons dans le chapitre consacré à l’imagerie médicale. Ø Des notions importantes de la prise en charge : L’information médicale : Information donnée au patient 4 3 CHIRURGIEN ENDOCRINOLOGUE Niveau de satisfaction DIETETICIEN 2 MERM IDE/AS 1 ANESTHESISTE 0 Histogramme 6 33 Le droit du patient à l’information est dé fini par la loi du 4 mars 2002. En effet, le patient doit disposer du maximum d’informations concernant les investigations pratiquées, les actes de prévention utiles, diagnostic, pronostic, risques fréquents ou graves normalement prévisibles…Ces interlocut eurs doivent tenir des propos compréhensibles et intelligibles, s’exprimer en langage simple. Mais l’information du patient passe aussi par l’éducation afin qu’il puisse maîtriser sa maladie, son traitement et s’approprier un mode vie adéquat. Dans l’ense mble, les patients semblent avoir été bien informés par les professionnels rencontrés. Selon nos résultats, les informations les plus complètes sont celles données par les chirurgiens, ensuite, dans l’ordre, celles provenant des infirmières, des manipulate urs. Le suivi du patient : Des consultations à 1 mois, 3mois, 6 mois, 9 mois, 12 mois, 18 mois, 24 mois, sont souhaitables pour contrôler l’efficacité de l’anneau et dépister toutes complications post -opératoires, une consultation annuelle est ensuite pro posée au patient. Dans notre recueil de données nous avons été confrontés à de nombreuses annulations de rendez -vous, voire des patients qui ne venaient pas du tout sans prévenir. L’équipe médicale et paramédicale hospitalière (chirurgien, diététicien, psychologue, MERM) joue un rôle important dans le suivi du patient, mais il existe également de la part du patient un devoir de suivi. Bien que notre questionnaire ne fasse pas ressortir ce point, le problème majeur durant la période post -opératoire est la pe rte de vue d’un certain nombre d’entre-eux, qui peut s’expliquer par un manque d’information ou de sensibilisation des professionnels sur l’importance du suivi malgré de bons résultats. Est-ce que la mise en place d’un système de courriers automatiques po ur rappeler au patient sa consultation à venir et l’importance de celle -ci, ne permettrait pas une diminution des pertes de vue ? 34 Nombres de patients ayant vu un psychologue et un diététicien en suivi : DIETETICIEN PSYCHOLOGUE Patients CHU (10) 4 0 Patients Ganges (5) 0 0 Tableau 7 La perte de poids n’est pas qu’un problème de kilos ou d’activité physique, comme beaucoup persiste à le croire. Aider le patient dans sa démarche de perte de poids implique qu’ il faut aborder avec lui différents domaines psychosociaux (présence de troubles alimentaires, diminution de l’estime de soi, difficulté à accepter un poids non idéal…). Malheureusement le patient souhaite souvent se débarrasser avant tout de son problème de poids en mettant de côté ce qui lui pose réellement problème. Les entretiens avec le psychologue et le diététicien sont donc importants dans le processus de perte pondérale. Presque obligatoires avant l’intervention chirurgicale et lors de l’hospitali sation, ils deviennent facultatifs en phase de suivi. Pourtant, c’est au cours de cette période que le corps se met à changer, le patient doit s’approprier un nouveau corps, s’accepter après sa perte de poids. Le suivi diététique est récent (2004), avant les patients étaient uniquement vus pendant leur hospitalisation. Ce suivi comprend une enquête alimentaire, un recueil de données, il rassure le patient, il donne des conseils sur l’hygiène de vie et des idées recettes, en clair cette consultation permettra de diriger au mieux le patient vers un suivi adapté. Peu des patients interrogés ont renouvelé une consultation avec le diététicien et aucun avec le psychologue. Est -ce par manque de disponibilité des professionnels, d’information, ou parce qu’ils estiment ne pas en avoir besoin ? 35 La mise en place de réunions d’informations et d’échange avec les paramédicaux pourraient-elles améliorer la prise en charge des patients dans leur période de suivi ? Il existe des associations de bénévoles qui aident les patie nts, avant et après leur intervention, et qui sont également des lieux d’écoute. L’information des patients sur l’existence de ces associations pourrait être intéressante. (Dépliants, affichage…) Ø Et l’imagerie dans tout ça !! Comparaison entre la satisfa ction globale et l’imagerie médicale : Au CHU : 4 3 MERM 2 Globale 1 0 ACC INF REL ORG Histogramme 7 A la clinique de Ganges : 36 4 3 MERM 2 Globale 1 0 ACC INF REL ORG Histogramme 8 Opinion générale sur le service d'Imagerie 1 4 10 9 2 3 2 3 1 0 CHU Clinique de Ganges 8 4 7 5 6 Graphique 2 D’après les résultats obtenus, les patients interrogés sont plutôt satisfaits du service d’imagerie médicale, mais comparativement à la satisfaction globale et aux autres professio nnels rencontrés, le service d’imagerie n’est pas en position préférentielle. Comme vu précédemment, les MERM interviennent dans une phase du parcours plutôt difficile pour le patient, de part la contrainte des examens radiologiques post -opératoires et de suivi (TOGD). Cependant des améliorations sont sûrement possibles. 37 De même la nature des différentes professions sollicitées par ce « chemin clinique » fait qu’il est difficile d’effectuer des comparaisons. Il nous a quand même paru intéressant de le fair e mais en modulant les résultats. Par exemple, les informations que donnera le MERM auront un volume et une portée beaucoup moins importante aux yeux du patient (car relative à un examen) que celle donnée par le chirurgien (car relative au patient lui -même). Ou encore, les relations MERM / patient et IDE/patient seront perçues différemment du fait de la variation du temps passé auprès du patient. Pour une prise charge optimale du patient, il faut tenir compte de la spécificité de la profession. Le MERM s’occupe du patient le temps d’un examen. C’est dans ce laps de temps qu’il permet d’apprécier ces compétences. Malgré la brièveté du contact, le patient doit être accueilli, informé, écouté, pris en considération… Bien que le MERM rentre dans la catégorie so cioprofessionnelle des médico-techniques il a un rôle de soignant non négligeable, en effet dans l’exercice de son activité, le MERM doit tenir compte des caractéristiques psychologiques et sociales de la personnalité de chaque patient à tous les âges de l a vie. C’est pourquoi le passage dans le service d’imagerie ne doit pas se résumer à un examen, la réalisation d’une technique, ou une pathologie mais à la venue d’un patient, avec tout son vécu, son histoire, ses émotions. Réaliser un examen correct pour le patient c’est aussi bien avoir mis en œuvre les moyens techniques nécessaires mais aussi avoir instauré une relation basée sur la confiance. Mais cette relation soignant/soigné implique des notions telles que l’empathie, l’absence de jugement, la consid ération positive… D’autre part le service d’imagerie prend en charge de nombreux patients souffrants de pathologies très diverses et donc avec une activité qui n’est pas centrée essentiellement sur les contrôles d’anneau et que malgré une qualité des exam ens, la prise en charge de ce type de patient peut être améliorée. Le problème majeur pour les patients est le délai d’attente pour les examens. Ceci peut s’expliquer par un non respect des heures de rendez -vous qui découle de plusieurs choses : -manque d e communication entre la consultation et le service d’imagerie, les retards pris à la consultation (chirurgien au bloc) se répercutent sur les examens à suivre. -les patients venant directement au service d’imagerie (sans passer par la consultation) qui n e 38 respectent pas les horaires de rendez -vous. -retard incombant au service (durée d’un examen qui se prolonge, urgences...) La résolution de ce problème réside dans l’amélioration de la communication et la coordination entre les différentes équipes médic ales, mais surtout dans l’information passée au patient. Ø Quelques suggestions… Suggestions des patients CHU - Améliorer les délais d’attente lors des consultations de suivi et des examens radiologiques. -Améliorer la qualité de l’accueil lors d’ une urgence (desserrage d’anneau) Clinique de Ganges -Améliorer les délais dans la salle d’attente lors des consultations de suivi et préserver l’intimité -Améliorer la communication Tableau 8 Dans notre questionnaire, nous avons donné la possibilité aux patients de faire quelques suggestions pour l’amélioration de leur prise en charge. On retrouve les délais d’attente lors des consultations et examens, certain vont plus loin en parlant d’une am élioration de la communication entre les services. Seul un patient a ressenti une certaine « condescendance de la part de l’équipe d’imagerie » lors d’une urgence pour un ajustement d’anneau, avec un délai d’attente trop long « auquel on faisait une fleur » alors qu’il n’était pas programmé. Ce ressenti qui n’est pas général est quand même à souligné et révèle la difficulté de répondre au besoin de chaque patients à des moments de stress dans leur période de suivi ou les divers changements (alimentation, pe rte de poids, acceptation…) sont des facteurs qui peuvent affectés profondément 39 l’état psychologique et physique du patient. Ce témoignage montre qu’il faut faire évoluer les mentalités quant à la représentation de l’obésité, et s’abolir des clichés et des idées reçues. L’obésité est une maladie et en tant que soignants, nous devons la considérer comme telle. Le respect des différences est l’un des piliers du soin : aider sans juger, admettre et comprendre, tolérer, parfois favoriser même l’expression de sentiments ou d’opinions que l’on peut réprouver. IV. Conclusion L’objectif de ce travail est de contribuer à l’amélioration de la prise en charge, faire évoluer le regard des personnels médicaux et paramédicaux sur l’obésité, qui doit réellement être considérée comme une maladie. Nous avons entreprit ce travail dans une démarche exploratoire, sans préjuger des résultats. Nous avons d’abord défini le choix des populations à interroger. Notre choix s’est porté sur les patients atteints d’obésité morbide qui ont subi la pose d’un anneau gastrique, au CHU de Montpellier et à la clinique de Ganges, on peut souligné une bonne collaboration secteur public / secteur privé grâce à la mise en place d’une convention pour la réalisation de la technique de l’anneau cf chemin clinique. Le questionnaire qui a servi de base à notre enquête a ensuite été établi après avoir reçu les conseils du chirurgien hospitalier qui a accepté d’être le référent de ce travail. Ils ont été distribués largement dans les deux établissem ents. Dix-neuf patients ont bien voulu accepter d’y répondre. Nous avons ainsi obtenu quinze réponses interprétables : les résultats sont décrits dans ce mémoire. D’une manière générale, les patients sont satisfaits de leur prise en charge et des résultat s de l’intervention, avec quelques réserves mineures détaillées dans ce mémoire. Ils ont ressenti et apprécié l’attitude des médecins qui prennent à cœur le traitement de leur affection. Ils sont 40 satisfaits de l’accueil et de l’information lors des examens faits par les MERM, tout en souhaitant une diminution des délais d’attente. Ils ont tous conscience de l’existence d’un chemin clinique avec une communication entre les professionnels de santé et ils seraient prêts à refaire cette intervention si nécessai re. Une procédure de certification ou d’accréditation se met en place actuellement dans les établissements de santé, selon des modèles qui ont fait leurs preuves dans l’industrie et le commerce. Ceci implique des mécanismes de mesure de la qualité des soi ns, de la prise en charge. La satisfaction des besoins du patient est l’élément principal des démarches qualité, ce qui suppose de bien connaître ces besoins, de mobiliser et de responsabiliser l’ensemble des professionnels pour offrir un service en consta nte amélioration. Au cours de notre analyse nous avons formulé quelques suggestions pour l’amélioration du suivi du patient, notamment pour diminuer le taux de perte de vue, mais il reste d’autres points à améliorer comme : - La prise en charge psychologi que (qui est insuffisante) - Le suivi systématique par un diététicien en période post -opératoire - Le développement d’un programme de prévention dans le domaine de l’obésité. Cet aspect pourrait être inclus dans le Programme Nationale Nutrition Santé (PNN S) existant actuellement. Le problème principal de la mise en place réside essentiellement dans la mobilisation des professionnels. Confrontés à de nombreuses difficultés, notamment en termes de moyens, ceux -ci considèrent les démarches qualité non pas com me une aide potentielle qui pourrait leur dégager des ressources cachées, parce que la non -qualité a un coût, mais plutôt comme une contrainte administrative supplémentaire. Malgré ce sentiment, notre travail a reçu un soutien efficace de la part des chiru rgiens, des cadres de santé, des IDE, des MERM et des secrétaires médicales. Nous espérons que ce mémoire sera utile pour la mise en place d’une enquête plus approfondie, et débouchera sur des améliorations sensibles de la prise en charge des patients, no n seulement dans le cadre de l’obésité morbide, mais aussi dans de nombreux autres secteurs. 41 V. Bibliographie Ouvrages 1. Dr NOCCA, D., Pr DOMERGUE, J., Pr FABRE, JM., Dr DE SEGUIN DES HONS, C . Un anneau pour maigrir La gas troplastie horizontale calibrée ajustable sous laparoscopie.Montpellier : Sauramps medical, 2002 153 p. 2. CHNEIWEISS, L., Les soignants face à la psychologie des maladies . Paris: Lamarre, 1990. 292p. 3. VILCOT,C., Indicateurs qualité en Santé. La Plaine Saint-Denis : AFNOR, 2006. 163 p. 4. CLEMENT, JM., Les droits des malades et la loi du 4 mars 2002 .Bordeaux : Les Etudes Hospitalières Edition, 2002. 253 p 5. NOCCA,D., MERCIER,N., BONNIN,M.,LEFEBVRE,P.,BACCARA DINET,M., ROBLES,G., LEVALLOIS,N.,RENARD,E .,BRINGER,J.,DE SEGUIN DES HONS,C.,BLANC,P.M., MILLAT,B.,FABRE,J.M. Chirurgie bariatrique : le chemin clinique du patient pris en charge pour obésité morbide au CHU de Montpellier 6. MONNIER,J.P.,TUBIANA,J.M. Pratique des techniques du radiodiagnostique .Paris,Masson 2002.340 p. Articles de revues 1. PIERREDON-FOULOGNE,M.A., NOCCA,D.,FABRE,J.M.,BRUEL,J.M.,GALLIX,B.P. Traitement de l’obésité morbide par anneau gastrique ajustable : un suivi clinique et 42 radiologique. Revue iconographique -digestif.Editions Françaises de Radiologie, Paris, 2005, p 1764-1771. 2. OMS, Série de rapports techniques. Obésité : prévention et prise en charge de l’épidémie Mondiale. Genève, 2003. p. 249 Supports électroniques 1. www.sante.gouv.fr (études et recherches du Ministère de la Santé) 2. www.has.sante.fr (publications de la Haute Autorité de Santé) 3. www.obésité.com VI. Annexes 1) Annexe 1 QUESTIONNAIRE SATISFACTION PATIENT Madame, Mademoiselle, Monsieur, Nous sommes trois élèves manipulateurs en radiologie du C.H.U. de Montpellier qui, dans le cadre de notre mémoire de fin d'études, effectuons une recherche dans le but d'améliorer la prise en charge des patients tout au long de leurs parcours dans les étab lissements de santé. Nous vous invitons à remplir ce questionnaire qui nous permettra d'orienter notre démarche qualité et de vous satisfaire au mieux. Votre opinion nous sera extrêmement précieuse et nous aidera à améliorer nos conditions d’accueil et d e soins. Nous vous assurons que les informations, que vous nous communiquerez, resteront strictement anonymes et confidentielles. 43 • Quelques informations ∼ Age :……Homme Femme ∼ Votre lieu de résidence : • Montpellier • Hérault • Languedoc Roussillon • Autre, à préciser :……………. ∼ Qui est à l’origine de votre première consultation c hirurgicale ? • • Vous-même • Médecin traitant • Endocrinologue • Cardiologue • Rhumatologue • Un autre patient • Autre, à préciser :……………. Période d’évaluation médicale et chirurgicale ∼ Lors de votre première consultation chirurgicale, estimez -vous : • Très satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Avoir été bien informé sur les différentes possi bilités chirurgicales Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Avoir été informé sur les possibles complications de la chirurgie Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Très satisfait Très satisfait Avoir été bien accueilli Plutôt satisfait 44 • Avoir été écouté et impliqué dans la décision thérapeutique Plutôt satisfait Peu satisfa it Pas du tout satisfait • Avoir été mis en confiance Plutôt satisfait Très satisfait Très satisfait • Très satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Avoir été renseigné sur les frais engagés Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait ∼ Lors de votre Hospitalisation de jour à Lapeyronie, vous avez été accueilli par plusieurs professionnels de santé : • Endocrinologue Accueil dans le service (amabilité, courtoisie) Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Très satisfait Information concernant les différents examens Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du t out satisfait Pas du tout satisfait Disponibilité du médecin Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Réponses à vos questions Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Diététicienne Accueil (amabilité, courtoisie) Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Très satisfait Disponibilité Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Très satisfait Attentive à vos besoins et attentes Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Réponse à vos questions 45 Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait De bon conseil Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Prévention Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Très satisfait • Psychologue Accueil (amabilité, courtoisie) Très satisfait Plutô t satisfait Ecoute Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Très satisfait Disponibilité Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Très satisfait Soutien psychologique, conseils Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait ∼ Estimez-vous que le délai d’attente, de votre première consultation chirurgicale à votre intervention était satisfaisant : Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Préparation à la chirurgie ∼ Lors de votre consultation chez l’anesthésiste : • Très satisfait • Très satisfait • Très satisfait Accueil du médecin (amabilité, courtoisie) Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Informations sur les risques de l’anesthésie Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Réponse à vos questions Plutôt sati sfait Pas du tout satisfait Peu satisfait 46 • Période d’hospitalisation ∼ Votre accueil au CHU la veille de votre intervention : • Très satisfait Accueil du personnel administratif Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Accueil du personnel soignant (Infirmières, Aides -soignantes) Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Accueil réservé à vos proches Plutôt satisfait Peu satisfait Très satisfait Très satisfait Pas du tout satisfait • Accueil des Manipulateurs Radio en service d’imagerie Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Prise en compte de votre anxiété avant l’intervention chirurgicale Plutôt satisfai t Peu satisfait Pas du tout satisfait • Qualité de l’hébergement (Chambre, etc.) Plutôt satisfait Peu satisfait Très satisfait Très satisfait Très satisfait Pas du tout satisfait ∼ L’intervention chirurgicale : • Très satisfait • Très satisfait • Très satisfait Respect de l’horaire de l’inter vention Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Accueil d es soignants du bloc opératoire Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait L’attention des soignants au réveil de votre intervention Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait 47 ∼ Retour en chambre et soins : • Très satisfait Attention du personnel face à vos douleurs Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Disponibilité du personnel soignant (délai de réponse à vos appels, sonnettes) Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Obtention d’aide pour les activités de la vie courante (WC, toi lettes, etc.) Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Respect de l’intimité Plutôt satisfait Très satisfait Très satisfait • Très satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Amabilité, écoute du personnel soignant Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Communication entre les soignants concernant le suivi de votre état de santé Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Très satisfait Relation avec votre chirurgien (Disponibilité, écoute, etc.) Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Réponse à vos questions concernant vos traitements, votre état de santé postopératoire Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait ∼ 24h et 48h après l’intervention : • Contrôle radiologique : Accueil dans le service d’imagerie (amabilité, courtoisie) Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait 48 Délai d’attente Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Très satisfait Explications sur le déroulement de l’examen radiologique Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Très satisfait Ecoute des Manipulateurs Radio Plutôt satisfait Pe u satisfait Respect de l’intimité Très satisfait Plutôt satisfait Pas du tout satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Visite de la diététicienne : Clarté des explications, conseils alimentaires Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Ecoute, réponses à vos questions sur la conduite alimentaire à tenir Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Explication de l’i mportance du suivi post chirurgical Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Explication de l’importance de l’implication de vos proches suite à votre intervention Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait ∼ A la sortie de l’hôpital: • Explication de l’importance du suivi médical et paramédical de votre intervention chirurgicale Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Très satisfait Disponibilité du médecin Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Explication sur les traitements médicamenteu x et sur la conduite à tenir en cas de besoin (urgence, complication…) Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait 49 • Information sur votre état de santé au jour de la sortie Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Information sur les différentes étapes du suivi Plutôt satisfait Peu satisfait Très satisfait Très satisfait • Très satisfait Pas du tout satisfait Informations sur les activités possibles à la sortie Plutôt satis fait Peu satisfait Pas du tout satisfait ∼ D’une façon générale êtes vous satisfait de votre prise en charge globale lors de votre séjour à l’hôpital : Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait ∼ Si c’était à refaire, le referiez -vous ? OUI NON ∼ Avez-vous le sentiment qu’il existe un circuit organisé dans le déroulement de ces étapes (évaluation mé dicale et chirurgicale, intervention chirurgicale…), avec une bonne communication entre les différents professionnels : OUI • NON Période de suivi ∼ Etes-vous satisfait du suivi proposé après votre sortie de l’hôpital : Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait ∼ Lors de vos rendez -vous programmés avec le chirurgien pour votre suivi rencontrez-vous d’autres professionnels de santé ? • Diététicienne • Psychologue 50 ∼ Le service d’imagerie médicale : • Très satisfait • Très satisfait Accueil dans le service Plutôt satisfait Très satisfait • Très satisfait • Très satisfait • Très satisfait • Très satisfait • Très satisfait Pas du tout s atisfait Information sur le déroulement de l’examen (produit à boire, intérêt, etc.) Plutôt satisfait • Peu satisfait Peu satisfai t Pas du tout satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Tact des manipulateurs radio Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Amabilité des manipulateurs radio Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Respect de l’intimité, discrétion Plutôt satis fait Peu satisfait Pas du tout satisfait Délai d’attente avant l’examen Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait Réponses à vos questions Plutôt satisfait Informations données concernant l’ajustement de l’anneau Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Informations sur la conduite à t enir après l’ajustement (conseils alimentaires) Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Très satisfait Informations sur les complications possibles Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait 51 • Très satisfait Disponibilité du médecin radiologue Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Quelle est votre opinion générale sur votre passage dans le service d’imagerie Très satisfait Plutôt satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait • Avez-vous des suggestions : ……………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… Nous vous remer cions de votre participation et vous prions d’agréer, Madame, Mademoiselle, Monsieur, l’expression de nos meilleurs sentiments. 52 2) Annexe 2 Fiche de cotation questionnaire ACCUEI L /13 INFORMATION /26 RELATIONNEL /18 ORGANISATION /11 TOTAL /68 CHIR /1 /8 /3 /4 SATI SF moye nne /16 ENDO /1 /2 /1 /0 /4 DIET /1 /7 /2 /0 /10 PSY /1 /0 /3 /0 /4 MANIP /3 /6 /5 /3 /17 HOSP /4 /1 /4 /4 /13 AUTRES /2 /2 /0 /0 /4 TOTAL SATISF /68 /13 /26 /18 /11 /68 moyenne (0,1 à 1) PAS SATISFAIT ; (1,1 à 2) PEU SATISFAIT ; (2,1 à 3) PLUTOT SATSIFAIT ; (3,1 à 4) TRES SATISFAIT 53 3) Annexe 3 Accueil 3.56 2.61 3.23 3.23 3 3 3.3 2.84 3.38 3.83 31.98 3.2 CHU N°1 N°2 N°3 N°4 N°5 N°6 N°7 N°8 N°9 N°10 Total Moyenne Information 2.96 3 3.11 3.15 3 3.21 3.11 2.92 2.84 3.62 30.92 3.09 Relationnel 3.5 2.94 3.11 3.28 3 2.7 3.06 2.61 3.11 3.82 31.13 3.11 Organisation 3 2.9 3.36 3.09 3 2.9 3.18 2.8 3.27 3.63 30.41 3.04 Rappels : -Pas du tout satisfait (0.1 à 1) -Peu satisfait (1.1 à 2) -Plutôt satisfait (2.1 à 3) -Très satisfait (3.1 à 4) CHU N°1 N°2 N°3 N°4 N°5 N°6 N°7 N°8 N°9 N°10 Total Moyenne CHIR 2.5 3.37 3.94 3.37 3 3.7 3.31 3 3.44 3.37 33 3.3 ENDO 3.75 3 3 4 3 4 3 3 3 29.75 3.3 DIET 3 2.7 3.2 3.3 3 2 3 2.8 2.4 3.8 29.2 2.92 PSY 3.5 3 3.25 3 3 3 1 2.25 4 26 2.89 MANIP 3.65 2.23 1.94 3 3 2.89 3.23 2.88 2.65 3.82 29.29 2.93 HOSP 3.56 3 3.84 3 3 3.15 3.08 2.92 3.87 3.77 33.19 3.32 AUTRE 3 3.75 3.25 3 3 3.33 3 3 3.75 4 33.08 3.31 54 Accueil 3 3 3.23 3.8 3,4 16,43 3.29 Ganges N°11 N°12 N°13 N°14 N°15 Total Moyenne Information 3 3 3.35 4 3,53 16,88 3.38 Relationnel 3 3,11 3.17 3.92 3,08 16,28 3.26 Organisation 2,9 3 3 3.64 3,1 15,64 3.13 Rappels : -Pas du tout satisfait (0.1 à 1) -Peu satisfait (1.1 à 2) -Plutôt satisfait (2.1 à 3) -Très satisfait (3.1 à 4) Ganges N°11 N°12 N°13 N°14 N°15 Total Moyenne CHIR 2,94 3.06 3.81 3.81 3,62 17,24 3.45 ENDO 3 3,25 3 DIET 3 3 2,5 PSY 3 3 3.75 9,25 3.08 8,5 2.83 9,75 3,25 MANIP 3 3 3,12 3,9 3,06 16,08 3,22 HOSP 3 3 2,92 3,85 3,17 15,94 3.19 AUTRE 3 3 3.75 3,75 3,5 17 3.4 55 Le chemin clinique est dorénavant un outil précieux dans la dé marche qualité des établissements de santé. Il vise à optimiser au mieux la prise en charge d’un patient en tenant compte des particularités de sa pathologie. Notre étude porte sur une population de patients souffrant d’obésité morbide qui bénéficient d’un e pose d’anneau gastrique. Un chemin clinique a été récemment mis en place pour ces patients au CHU de St Eloi et à la clinique de Ganges. Sont -ils totalement satisfaits de leur prise en charge ? Nous avons procédé à une enquête par le biais d’un questionnaire de satisfaction afin de récolter l’avis des patients sur des points de leur prise en charge pour lesquels ils ont été sensibles. Cette évaluation de la satisfaction du patient revêt une importance essentielle car la perception que le malade a des soi ns, influence sa prise en charge et donc participe à l’amélioration de son état de santé. Nous avons définit le rôle du MERM et quelles améliorations il pourrait apporter à cette prise en charge spécifique. Mots clés : Satisfaction du patient, Prise en ch arge, Chemin clinique, Obésité morbide 56 57