ALLIAGE ÉTAIN ANTIMOINE CUIVRE
2011 4/7
Nickel : POSSIBLE (groupe 2B, IARC) ; SUSPECTÉE (NTP) ; NON SUSPECTÉE (homme, A5, ACGIH).
Cuivre ; Étain : NON CANCÉROGÈNE (IARC, OSHA, NTP). NON LISTÉ (ACGIH)
Antimoine : NON LISTÉ (IARC, ACGIH).
Mutagénicité Cadmium : dommages à l’ADN (humain, souris) ; analyses cytogénétiques (1µmol/L, ovaires de hamster).
Plomb : Analyses cytogénétiques ; ADN. (RTECS).
Nickel : modifications morphologiques : 400 mg/l, reins (hamster) ; 5 µmol/l, embryons, (hamster).
Tératogénicité Cadmium : ORAL : effets biochimiques et métaboliques (nouveaux-nés souris) ; INTRAPÉRITONÉAL :
anomalies spécifiques du développement du SNC (souris).
Plomb : SUSPECTÉE (OSHA). Effets sur embryon, fétus, fertilité (RTECS).
Nickel : ORAL (plus petite DT) : 158 mg/kg, effets sur les embryons ou les fétus : fétotoxicité (excepté la
mortalité), mort fétale (rat).
Toxicité aiguë Étain : VOIE NON DÉCRITE aigu (plus petite DT) : 250 mg/kg (homme). (RTECS).
Antimoine : ORAL aigu (DL50) : 7 000 mg/kg (rat). INTRAPÉRITONÉAL aigu (DL50) : 100 mg/kg (rat) ;
80 mg/kg (souris). (RTECS).
Cuivre : SOUSCUTANÉ aigu (plus petite DL) : 375 mg/kg (lapin) ; INTRAPÉRITONAL aigu (DL50) : 0.7 mg/kg
(souris). (RTECS).
Cadmium : ORAL aigu (DL50) : 225 mg/kg (rat). (HSDB). ORAL aigu (DL50) : 2 330 mg/kg (rat) ; 890 mg/kg
(Mouse). ORAL aigu (plus petite DL) : 8 mg/kg (souris). INHALATION aigu (CL50) : 25 mg/m3/30 minutes (rat).
(RTECS).
Plomb : ORAL aigu (plus petite DL) : 155 mg/kg (humain) ; 0.2 mg/kg (rat). INHALATION aigu (plus petite
CT) : 10 μg/m3 (humain). INTRAPÉRITONAL aigu (plus petite DL) : 1 g/kg (rat). (RTECS).
Nickel : ORAL aigu (plus petite DT) : 200 mg/kg (rat, souris). INTRAPÉRITONÉAL aigu (DL50) : 250 mg/kg (rat).
INTRAVEINEUX aigu (plus petite DL) : 50 mg/kg (souris). (RTECS).
Effets aigus Forme solide : aucun risque pour la santé. Les conditions ou les méthodes de travail qui produisent des
poussières ou des vapeurs devraient être évitées ou contrôlées. Autres formes : dangereux (ingestion,
inhalation).
Cuivre : L'exposition aux vapeurs ou aux poussières très fines (concentrations allant de 0.075 à 0.12 mg/m3)
peut produire la fièvre des fondeurs, état transitoire, bénin et tardif, similaire à une grippe.
Plomb : poussières, vapeurs : aucun effet immédiat. Intoxication au plomb : généralement produite par
inhalation. Symptômes : perte d'appétit, anémie, insomnie, maux de tête, douleurs aux muscles et aux
articulations. La toxicité par ingestion, comparée à celle due à l’inhalation, requiert des concentrations plus
élévées avant l’apparition des symptômes.
Nickel : possibilité de réaction allergique.
Effets chroniques Exposition non contrôlée, répétée ou prolongée : peut entraîner des problèmes pour certains organes cibles
(foie, poumons, reins, sang ; systèmes nerveux et reproducteur). Exposition répétée à un produit toxique :
possibilité de détérioration générale de l'état de santé due à une accumulation dans un ou plusieurs organes.
Étain : faible toxicité chez l'homme. L'inhalation chronique d'oxydes (poussières, vapeurs) peut causer une
stannose (pneumoconiose bénigne) sans modifications des fonctions respiratoires. Autres organes sensibles :
reins, système nerveux central.
Antimoine : les principales propriétés toxicologiques de l'antimoine ressemblent à celles de l'arsenic soit :
crampes abdominales, nausées, vomissements, selles liquides qui peuvent contenir du sang. Possibilité d’une
dermatite (peau) appelée tache d'antimoine : cloches d'eau (phlyctène) et pustules qui ressemblent à la
varicelle et sont de nature passagère. Elles se situent autour des glandes sébacées et des glandes servant à la
transpiration, (principalement sur les avant-bras). Certaines personnes peuvent développer une allergie à
l'antimoine métallique. Inhalation (antimoine et composés) : possibilité de pneumoconiose qui peut entraîner
une maladie respiratoire obstructive. Quelques preuves existent quant à des effets cardiaques.
Cuivre : organes sensibles à une exposition aiguë et chronique (NIOSH 90-117) : foie, peau, reins, système
respiratoire.
Cadmium : organes sensibles à une exposition aiguë et chronique : reins, sang, systèmes respiratoire et
osseux. Symptômes possibles après une exposition chronique : essoufflement, toux, ostéoporose, protéinurie.
Plomb : organes sensibles à une exposition aiguë ou chronique (NIOSH 90-117) : coeur, gencives, sang ;
systèmes gastro-intestinal, nerveux central, rénal. Les symptômes d'une surexposition aiguë se développent
souvent de façon abrupte et ressemblent à ceux d'une surexposition chronique : anémie, faiblesse, fatigue,
nausées, vomissements, crampes abdominales, constipation, confusion, convulsions, douleurs musculaires et
articulaires, faiblesse musculaire. Organes cibles (surexposition chronique) : systèmes sanguin, digestif, rénal,
nerveux et reproducteur.
Nickel : cancérogène : cette évaluation s'applique au groupe dans l'ensemble et non à chaque élément pris
séparément. L'exposition au métal ou aux poussières du concentré ne montre pas un risque accru de cancer.
Possibilité de sensibilisation cutanée. Organes sensibles à une exposition aiguë ou chronique (NIOSH 90-117) :
cavités nasales, poumons, peau. Symptômes : allergies de la peau, asthme allergique.