
Exemple d’urgence: Un arrêt cardio-circulatoire 
 
Dans un grand magasin, un homme de 45 ans s’écroule soudainement. Effrayée, l’assistance 
s’enquiert de son état de santé. Il ne répond pas. Un cercle de personnes se forme autour de lui.  
Une jeune femme sort son portable et déclenche l’alarme au numéro d’appel d’urgence 144. Mais nul 
ne sait comment entreprendre les mesures de sauvetage d’urgence. Quand les services de secours 
arrivent sur place, l’homme est déjà mort.  
 
Les signes d’un arrêt cardio-circulatoire subit 
Un arrêt cardio-circulatoire peut se produire sans aucun signe prémonitoire. Souvent, pourtant, il est 
précédé d’un infarctus du myocarde ou d’un trouble du rythme cardiaque. L’arrêt cardio-circulatoire se 
produit en général dans les premières heures de la survenue d’un infarctus. Les signes de l’arrêt 
cardio-circulatoire sont:  
  inconscience de la victime 
  absence de réaction à une voix forte et au secouement  
  absence de respiration 
 
Que faut-il faire? 
Si quelqu’un dans le grand magasin avait maîtrisé la technique RCP et/ou s’il y avait eu à proximité  
un DAE, l’homme aurait disposé de bien meilleures chances de survie. 
 
Voici les 3 principales mesures à prendre en cas d’arrêt cardio-circulatoire: 
 
1.  Appeler à l’aide! Composez le numéro d’appel d’urgence 144!  
ÆAller chercher un DAE (défibrillateur automatique externe), s’il y en a un 
 
2.  Commencer sans attendre la réanimation cardio-pulmonaire:  
Æ  2 insufflations suivies de 30 compressions thoraciques vigoureuses à une fréquence de 
100 par minute, en relâchant complètement après chaque compression. Puis recommencer  
un nouveau cycle (2:30), et ainsi de suite 
Æ S’il y a deux sauveteurs, changer de position après 5 cycles 
 
3.  Poursuivre la réanimation cardio-pulmonaire sans interruption jusqu’à ce que la victime bouge, 
jusqu’à l’arrivée du défibrillateur ou jusqu’à ce que le service de secours d’urgence prenne le 
relais. 
 
Chaque minute compte! 
La gravité des suites d’un arrêt cardio-circulatoire dépend en premier lieu de la rapidité avec laquelle 
le patient ou la patiente est réanimé. Si les fonctions cardiaque et respiratoire sont interrompues 
moins de 4 minutes, le/la patient/e a de bonnes chances de se remettre complètement après une 
réanimation cardio-pulmonaire appropriée. S’il s’écoule de 4 à 6 minutes jusqu’à la mise en route des 
mesures de réanimation, on peut voir apparaître des séquelles cérébrales. Après 10 minutes, c’est le 
plus souvent la mort cérébrale. C’est pourquoi, ce qui va décider de la vie ou de la mort, en 
particulier avec ce type d’urgence cardiaque, c’est de composer rapidement le numéro d’appel 
d’urgence 144, ainsi que la mise en œuvre immédiate de la réanimation cardio-pulmonaire.