COURS DE LICENCE STRUCTURES ALG´
EBRIQUES 2007/8 3
exemple
(1) Sur les sommets du triangle ´equilat´eral, le groupe S3agit transi-
tivement. C’est `a dire, il n’y a qu’une seule orbite.
(2) Le groupe Gl2(R) agit transitivement sur R×R− {(0,0)}.
(3) L’orbite de l’action de Zsur R(d´efinie par n·r=r+n) d’un point
r∈Rest l’ensemble {r+n|n∈Z}.
(4) Le groupe Sn: Le groupe Snde toutes les permutations de
l’ensemble Xn={1,2, . . . , n}agit transitivement. Pour a∈Sn, le
sous–groupe cyclique haiagit sur Xn.
Par exemple dans S3, l’´el´ement (123) qui d´enote la permutation qui
envoie 1 →2,2→3,3→1 est un ´el´ement d’ordre 3 dans le groupe S3,
et le sous–groupe engendr´e agit transitivement. L’´el´ement b= (12) qui
envoie 1 →2,2→1,3→3 est un ´el´ement d’ordre 2, et une orbite est
{1,2}, et l’autre est {3}.
(5) Le groupe Gop`ere sur lui–mˆeme: c’est `a dire on prend pour en-
semble Xl’ensemble des ´el´ements de G, sur lequel le groupe Gagit
(a) par conjugaison (ou automorphisme int´erieur)
Pour chaque ´el´ement de G, il y a l’automorphisme int´erieure
φg:G→Gd´efinie par φg(h) = ghg−1pour tout h∈G, qui
s’appelle conjugaison par g. Alors l’application G→Aut(G)
(Aut(G)⊂S(G)) ainsi d´efini donne une action de Gsur lui–
mˆeme. En g´en´erale cette action n’est pas transitive: par exemple
si g∈Get Gest commutatif (ou g∈Z(G)) on a φg=IdG.
Les orbites ici s’appellent les classes de conjugaison de G.
(b) par translation `a gauche
La multiplication dans Gdonne une action de Gsur lui–mˆeme. Pour
chaque g∈G, on a une bijection h→gh pour tout h∈G. Cette ap-
plication n’est pas en g´en´eral un automorphisme (sauf si gest l’´el´ement
neutre), mais elle est bijective, et elle satisfait les conditions (i) et (ii).
Cette action est transitive.
Dans cette derni`ere action, si g, g0∈G, et g6=g0, appartiennent `a
G, la multiplication sont deux ´el´ements distincts, on a la propri´et´e que