ALGÈBRES
NON
ASSOCIATIVES
ET ALGÈBRES GÉNÉTIQUES
Par
Mme
Monique BERTRAND,
Agrégée de Mathématiques.
Ce travail comprend trois parties :
— une partie purement algébrique;
— une partie donnant quelques notions de génétique;
— une partie intitulée : Algèbres génétiques.
En effet les lois de la génétique ont donné à plusieurs mathématiciens
l'idée de construire certains types d'algèbres, désignées sous le vocable
général d'
«
algèbres génétiques ». Ces algèbres ne sont pas associatives,
et leur étude théorique fait appel à certaines notions générales de
la théorie des algèbres non associatives.
C'est pourquoi l'on
s'est
attaché, dans la première partie, à développer
surtout les parties de l'étude des algèbres non associatives qui seront
directement utilisées dans la théorie des algèbres génétiques.
La deuxième partie développe succinctement les notions de génétique
nécessaires à la compréhension de la troisième partie, qui étudie
la construction et la structure des algèbres génétiques. L'étude des
idempotents, en particulier, se trouve avoir un rôle privilégié, car
ceux-ci représentent en génétique des populations ayant atteint
un état d'équilibre, et il est intéressant de savoir si un tel état peut être
atteint, et de quelle manière.
MÉMORIAL DES SO.
MATH.
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N°
162. 1