pouvoirs publics, mais aussi de contribuer à la formation citoyenne des habitants, de soutenir un processus
de décentralisation, de mettre en place des outils d’appui institutionnel, etc.
Cette « bonne gouvernance » est généralement perçue par les bailleurs internationaux comme un préalable
à la croissance et au développement économique car permettant d’introduire une confiance dans les
institutions, une sécurité juridique ainsi qu’une plus grande efficacité des pouvoirs publics et de leurs
administrations.
Les différents intervenants pourront démontrer comment la gouvernance démocratique doit revêtir en réalité
une dimension plus large qu’un simple « préalable » à la croissance économique, et proposer des outils
permettant d’amorcer un réel développement au service des territoires et de leurs habitants.
Interventions :
- Anne-Marie BOURROUILH Directrice en charge du développement à la
Fédération nationale des Maisons des jeunes et de la culture (MJC)
- Xavier RICARD, directeur des partenariats au Comité catholique contre
la Faim et pour le Développement (CCFD).
- Olivier LE MASSON, directeur des Programmes Afrique du GRDR
Migration, Citoyenneté, développement.
- Pierre-Yves BERTRAND, responsable du pôle « Réforme de l'État et
gouvernance territoriale », Mission gouvernance démocratique,
Ministère des Affaires Etrangères.
Atelier 3 : promouvoir un développement économique fondé sur des modes locaux de production et
de consommation (Salle 1- 33 rue Barbet de Jouy)
Modération : Clément ORTEGA-PELLETIER, Conseiller régional
Le schéma qui continue de dominer les représentations courantes de l’économie mondiale est celui
d’économies nationales échangeant entre elles selon leurs spécialisations réciproques. Ce schéma se
combine avec une représentation de la croissance et du progrès technique comme moteurs uniques de
richesses. Ce modèle est aujourd’hui battu en brèche et les réflexions portent désormais sur la mise en
place d’un modèle qui permette de consommer ce que l’on produit.
Pour autant, comment concrètement appuyer les partenaires locaux à insuffler des dynamiques
économiques locales aboutissant à un processus de réorganisation locale de l’activité ? Associations,
collectivités locales échangeront sur les expériences innovantes en la matière et sur leurs limites. Il
conviendra également d’identifier les outils mis à la disposition des acteurs locaux (économie sociale et
solidaire, microcrédit, incubateurs, création de filières,…)
Interventions :
- Christelle INSERGUEIX directrice du pôle Territoires durables et
solidaires de l’Agence Régionale de l'Environnement et des Nouvelles
énergies en Île-de-France (ARENE)
- André JAUNAY, président de Développeurs sans frontières.
- Marie-Claude GLEIZE, Fédération Pionnières.
- Sasun SAUGY, président du Groupement interprofessionnel Arménien (
G2IA)
Atelier 4 : Permettre le développement durable des territoires (salle Pascal Sternberg-57 rue de
Babylone)
Modération : Claire MONOD, Conseillère régionale
Les crises écologiques (épuisement des ressources, réchauffement climatique, crises alimentaires…)
concourent à une évolution de notre modèle économique et social de développement. Il nous faut repenser
les déplacements et les échanges vers plus de proximité. Cela rend d’autant plus prégnant l’approche
« endogène » développée au cours de cette journée de travail, qui implique par nature des circuits courts,
des économies d’énergie, etc.
Au lendemain d’un sommet RIO +20 aux résultats mitigés, mais aussi avec en ligne de mire l’agenda
onusien post-2015 pour le développement, la responsabilité des collectivités territoriales dans la prise en
compte de la question environnementale est grande. L’échange d’expériences entre autorités locales du