Le CCAS valide le projet et sollicite début 2009 une subvention de 2 000 euros
auprès du Groupement Régional de Santé Publique (GRSP) du Centre pour financer
la participation d'ADEIFvidéo. La totalité de la somme sollicitée est accordée.
Florence Etienne diffuse alors une fiche de présentation du projet aux enseignants
des classes de CM1-CM2 de Romorantin et un appel à candidature. Christine
Marcos, enseignante d'une double classe CE2/CM1 à l'école des Tuileries est la
première à faire part de son intérêt.
L'enseignante, la diététicienne et l'intervenant images/médias s'entretiennent courant
juin 2009 et décident officiellement de réaliser ensemble le projet. Il sera donc adapté
à des élèves en partie plus jeunes que ceux initialement prévus. Il s'agit pour l'équipe
éducative d'une activité nouvelle, complexe et difficile. Pour la mettre en oeuvre,
l'équipe réunit d'assez bonnes prédispositions, mais elle devra développer de
nouvelles compétences théoriques et pédagogiques au cours de sa réalisation. Elle
nécessite une préparation conjointe, un suivi régulier, des adaptations et des
réajustements en fonction des expériences vécues, des besoins et des capacités des
élèves, ainsi que des limites de temps, de moyens et autres conditions de réalisation.
Ce document a pour but de présenter cette action éducative et d'en permettre sa
valorisation. Il est composé de quatre parties : le projet, son bilan, un éclairage sur le
rapport enfants et publicités télévisuelles et enfin une annexe. Le projet a été rédigé
tout au long de sa réalisation, d'où l'emploi fréquent du présent de l'indicatif qui peut
surprendre. Sa forme et son contenu ont été définis à tâtons, au fur et à mesure des
différentes séances, confirmant ainsi son caractère ouvert et expérimental. En fait,
par souci de cohérence de ce document, la première partie ne présente pas
uniquement le projet (c'est à dire ce qui était prévu), mais aussi des descriptions du
déroulement effectif des activités.
Forte de ses dix ans d'expérience, ADEIFvidéo constate que son travail est apprécié,
mais encore trop souvent jugé sur les créations qui en résultent. Or, il s'agit bien en
priorité pour l'association d'éduquer aux médias, en permettant des apprentissages
de qualité. Les films produits en atelier doivent être considérés comme
secondaires vis à vis des apprentissages, d'autant plus que des compromis sont
souvent nécessaires entre ce qui est plutôt fait par les adultes encadrants et ce qui
est fait par les élèves, tant sur les aspects techniques que créatifs. Comme c'est le
cas pour ce projet, rappelons aussi que ce sont habituellement pour nos jeunes
participants leurs toutes premières réalisations, qu'elles sont toujours produites avec
des moyens limités et sur une durée totale d'activité relativement courte.
ADEIFvidéo - Projet de réalisation d'un spot de prévention sur l'influence de la publicité télévisuelle dans les modes alimentaires 4.110