En 1667 : Le 15 juin 1667, Jean Baptiste Denis, un médecin français très réputé à l’époque, médecin personnel de Louis
XIV, est le premier à injecter, de manière bien documentée, le sang d’un
animal à un homme. Il injecte le sang d’un jeune agneau à un garçon d'une
quinzaine d'année atteint d'une fièvre qui avait résisté à une vingtaine de
saignées qui l'avait conduit à une perte de mémoire et une incapacité à
produire le moindre effort, signes attribués par Denis à l’effet des saignées. Le
traitement transfusionnel consistait en fait en l’échange de 3 onces (environ
100 mL) de sang du patient contre 9 onces (environ 300 mL) de sang de
mouton. Le patient, suivant le récit, guérit aussitôt de façon définitive.
Dans cette même année de 1667, il traita 4 autres patients par la transfusion.
Alors que les deux premiers survécurent à ce traitement, le troisième mourut
mais le décès put aisément être attribué à une autre cause. Quant au
quatrième, il fut à l'origine du premier contentieux transfusionnel. Antoine du
Mauroy, âgé de 34 ans, a été transfusé deux fois pour traiter des crises intermittentes de comportement maniaque. Alors que
la première transfusion de sang de veau s'est bien déroulée, Denis réalise une deuxième transfusion car l'état pathologique
du patient n'avait pas changé. Il constata un accident hémolytique, lié à la destruction des globules rouges transfusés par le
receveur. Quelques mois plus tard, au retour des symptômes, il réalisa une nouvelle transfusion qui fut fatale. L'épouse du
patient attaqua Jean Baptiste Denis en justice.
En 1667 : Le 15 juin 1667, Jean Baptiste Denis, un médecin français très réputé à l’époque, médecin personnel de Louis
XIV, est le premier à injecter, de manière bien documentée, le sang d’un
animal à un homme. Il injecte le sang d’un jeune agneau à un garçon d'une
quinzaine d'année atteint d'une fièvre qui avait résisté à une vingtaine de
saignées qui l'avait conduit à une perte de mémoire et une incapacité à
produire le moindre effort, signes attribués par Denis à l’effet des saignées. Le
traitement transfusionnel consistait en fait en l’échange de 3 onces (environ
100 mL) de sang du patient contre 9 onces (environ 300 mL) de sang de
mouton. Le patient, suivant le récit, guérit aussitôt de façon définitive.
Dans cette même année de 1667, il traita 4 autres patients par la transfusion.
Alors que les deux premiers survécurent à ce traitement, le troisième mourut
mais le décès put aisément être attribué à une autre cause. Quant au
quatrième, il fut à l'origine du premier contentieux transfusionnel. Antoine du
Mauroy, âgé de 34 ans, a été transfusé deux fois pour traiter des crises intermittentes de comportement maniaque. Alors que
la première transfusion de sang de veau s'est bien déroulée, Denis réalise une deuxième transfusion car l'état pathologique
du patient n'avait pas changé. Il constata un accident hémolytique, lié à la destruction des globules rouges transfusés par le
receveur. Quelques mois plus tard, au retour des symptômes, il réalisa une nouvelle transfusion qui fut fatale. L'épouse du
patient attaqua Jean Baptiste Denis en justice.
En 1667 : Le 15 juin 1667, Jean Baptiste Denis, un médecin français très réputé à l’époque, médecin personnel de Louis
XIV, est le premier à injecter, de manière bien documentée, le sang d’un
animal à un homme. Il injecte le sang d’un jeune agneau à un garçon d'une
quinzaine d'année atteint d'une fièvre qui avait résisté à une vingtaine de
saignées qui l'avait conduit à une perte de mémoire et une incapacité à
produire le moindre effort, signes attribués par Denis à l’effet des saignées. Le
traitement transfusionnel consistait en fait en l’échange de 3 onces (environ
100 mL) de sang du patient contre 9 onces (environ 300 mL) de sang de
mouton. Le patient, suivant le récit, guérit aussitôt de façon définitive.
Dans cette même année de 1667, il traita 4 autres patients par la transfusion.
Alors que les deux premiers survécurent à ce traitement, le troisième mourut
mais le décès put aisément être attribué à une autre cause. Quant au
quatrième, il fut à l'origine du premier contentieux transfusionnel. Antoine du
Mauroy, âgé de 34 ans, a été transfusé deux fois pour traiter des crises intermittentes de comportement maniaque. Alors que
la première transfusion de sang de veau s'est bien déroulée, Denis réalise une deuxième transfusion car l'état pathologique
du patient n'avait pas changé. Il constata un accident hémolytique, lié à la destruction des globules rouges transfusés par le
receveur. Quelques mois plus tard, au retour des symptômes, il réalisa une nouvelle transfusion qui fut fatale. L'épouse du
patient attaqua Jean Baptiste Denis en justice.