l`histoire d`omaha beach - Office de tourisme d`Omaha Beach

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L’HISTOIRE D’OMAHA BEACH
Ce document est un outil de découverte du territoire et de l’histoire
d’Omaha Beach. Il s’agit d’une compilation non exhaustive d’informations
recueillies auprès de plusieurs sources.
Avec l’aimable autorisation de :
M. Cordelle : http://omahabeach.vierville.free.fr/ et http://vierville.free.fr/
M. Gosselin : Big Red One Assault Museum
M. Badulfe : http://6juin.omaha.free.fr
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Plan du document :
Introduction
1- Omaha Beach avant le Débarquement
 Le mur de l’Atlantique et les fortifications allemandes
 La résistance dans le Bessin
 Les préparatifs du Jour J
2- Les grandes étapes du Jour J
 Chronologie du Jour J
 Le secteur d’Omaha : les divisions
3- Le génie allié
 Le port artificiel de Vierville
 Les aérodromes
 Le cimetière américain (provisoire et abmc)
4- La libération du canton et les monuments commémoratifs du territoire
5- Les panneaux de la Mémoire Locale : une initiative pour découvrir le territoire
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INTRODUCTION :
La plage d’Omaha Beach, située en secteur américain, est composée du littoral des
communes de Vierville-sur-Mer, Saint-Laurent-sur-Mer, Colleville-sur-Mer et Sainte-Honorinedes-Pertes. Elle a été le théâtre d’un des événements historiques les plus marquants du XXe
siècle, le Débarquement allié du 6 juin 1944 en Normandie, également connu sous le nom de
code : Opération Overlord. Près de 35.000 hommes passèrent par Omaha Beach le 6 juin 1944.
Avant la guerre, ce littoral est bordé de belles villas, symboles du tourisme balnéaire de la Belle
Epoque. Appelée Plage d’or, Omaha Beach est caractérisée par sa longue bande de sable fin qui
s’étend sur 8 kms. Le tourisme balnéaire nait au XVIIIe siècle et est d’abord l’apanage des gens
fortunés. C’est la mode des « bains de mer ». Ce tourisme prend réellement de l’importance au
XIXe siècle avec la création de véritables stations balnéaires. Y émergent des villas et des hôtels,
lieux de villégiature, de distractions et de soins. Le tramway passait par Saint-Laurent-sur-mer et
de nombreuses cabines étaient installées sur la plage. Avec la guerre, de nombreuses villas sont
détruites au profit des fortifications allemandes. La plage prend le nom d’Omaha la sanglante en
raison des milliers de soldats tués à Omaha le jour du débarquement.
Omaha Beach est l’appellation qui est donnée par les Américains à ce long territoire littoral.
Elle fait partie des cinq plages stratégiques où débarquèrent les alliés pour former une tête de
pont continu sur les côtes normandes. Ces 5 plages sont (d’ouest en est) : Utah beach (secteur
américain), Omaha Beach (secteur américain), Gold Beach (secteur britannique), Juno Beach
(secteur canadien) et Sword Beach (secteur britannique et français).
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1-OMAHA BEACH AVANT LE DEBARQUEMENT
Le mur de l’Atlantique et les fortifications allemandes
Une fois la France envahie, les Allemands se concentrent sur le front Est. Cependant, pour
prévenir toute tentative venant de l’Ouest, Hitler fait appel à l’organisation Todt, spécialisées dans
les constructions à vocation militaire, pour protéger les côtes, de la Norvège au Pays Basque. Des
milliers de kilomètres de barbelés, mines, fossés, batteries, blockhaus… sont installés, formant ainsi
le fameux « Mur de l’Atlantique ». Les Allemands positionnés sur les côtes vivent au rythme des
bombardements alliés. Il parait clair que les alliés vont tenter une ouverture sur le front de l’Ouest.
Mais où et quand ?
En 1944, à partir de mars, les Allemands avaient commencé la construction d'obstacles sur
toute la plage. Ce réseau, conçu pour couler ou stopper des bateaux de débarquement. Il était
constitué de plusieurs lignes discontinues d'obstacles divers, souvent minés et piégés :
- des "éléments C " ou "portes Belges" composés de poutrelles
métalliques destinés à percer la coque des péniches et à bloquer les issues de la plage.
- des pieux en bois ou en béton, tournés vers le large afin de percer la coque des
navires. Ces pieux étaient parfois surmontés de mines.
- des hérissons tchèques en cornières d'acier constitués de
poutrelles soudées ensembles. Ils étaient destinés à fendre les coques mais aussi à immobiliser les
barges dans les zones couvertes par les armes ennemies. Après le Débarquement, ces derniers furent
démontés et placés à l’avant des chars, formant un soc destiné à déraciner les haies du bocage.
Les troupes attaquantes, après avoir atteint le talus de galets bordant le sable (ou la digue de
front de mer qui s'étendait sur 600 mètres seulement à l'époque, de la descente de Vierville jusqu'à
la villa Hardelay), devaient encore traverser une étroite bande de terrain plat pour atteindre les
falaises.
La plupart des villas qui s'y trouvaient avaient été démolies par les Allemands mais certaines étaient
encore en cours de démolition. En effet les Allemands récupéraient pour leur usage toutes les pièces
de
charpentes
pouvant
servir
dans
les
abris
qu'ils
construisaient.
Les Allemands avaient disposé des mines et des barbelés pour ralentir un mouvement au-delà du
banc
de
galets,
mais
ces
obstacles
n'étaient
pas
continus.
Presque tout le long de la plage, une rangée de fil de fer barbelés "concertina" (en cerceaux) était
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placée au-dessus du talus de galets; à l'extrémité ouest, ces barbelés étaient placés sur le sommet de
la digue de front de mer.
De nombreuses positions de défense sont également installées le long
des côtes. Ces positions prennent le nom de Widerstandnester (WN). 15 WN sont implantées donc
12 dominant la plage. Ces positions sont numérotées de 60 à 74 et présentent différents types de
matériel :
 Un ou deux canons de 50 à 88mm
 Parfois, une tourelle de char
 1 à 4 mitrailleuses
 2 à 3 mortiers
Il s’agit souvent d’armement récupéré dans les nations vaincues. Il n’y a pas de grosses casemates
d’artillerie, mais à la Pointe du Hoc (6 km à l’est), il existe une batterie de 4 canons (initialement 6
étaient prévus) de 152 mm capable d’intervenir devant Omaha. Le dispositif est redoutable car il
tient toute la plage sous des feux croisés et les possibilités d’accès vers l’intérieur sont extrêmement
bien dominées. Ces positions de défense permettent de garder une surveillance constante vers le
large. Pour les allemands positionnés sur les côtes, il parait évident que les Alliés vont tenter d’ouvrir
un front à l’Ouest. Mais où et quand ?
La résistance dans le Bessin (source M. Badufle)
Comme partout ailleurs, on ne compte sur notre territoire qu’une faible proportion de
résistants, principalement actifs autour de Saint Laurent sur Mer. La mission première de cette
résistance locale a surtout consisté à fournir aux forces alliés des renseignements importants pour la
préparation du Débarquement malgré la présence importante de soldats allemands sur les côtes. La
précision de ces renseignements venait s’ajouter aux informations récupérées par des commandos
de reconnaissance et des missions aériennes.
La résistance dans le Calvados est représentée par divers groupes actifs bien implantés en particulier:
- l'OCM (Organisation Civile Militaire) efficace et très structurée avec un responsable par canton
(Jouin à Trévières).
le
réseau
Mithridate
travaillant
pour
le
renseignement
anglais,
- le mouvement de Libération-Nord dirigé par M Fouque, dont les seuls représentant du Bessin
furent les cousins Poitevin.
- enfin par le réseau Alliance qui était le seul implanté sur le secteur d'Omaha.
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Le réseau "Alliance" fut créé en 1940 par Georges Loustaunau Lacau dit "Navarre", arrêté en 1941,
puis repris par Marie Madeleine Fourcade dit "Hérisson" et par Léon Faye. Ce réseau s'étend à toute
la France. La partie ouest du Calvados, dirigée par Robert Douin dit "Civette", était elle même
divisée en 4 autres secteurs dont le "Bessin" créé par Jean Sainteny, qui réside parfois à Aignerville
(près de Trévières). Sainteny fédère son équipe avec d'autres résistants locaux : Bernier de Port, et
surtout avec l'instituteur de Formigny, M Couliboeuf dit "Bison noir" qui devint le chef et la boîte aux
lettres du groupe "Bessin" aidé par Rodriguez dit "Pie", le radio. Cette zone "Bessin" est elle même
divisée en 3 secteurs : Bayeux, Port en Bessin et, enfin, Saint-Laurent-Trévières .
Ces équipes observent et transmettent des renseignements d'une grande précision aux alliés.
Le groupe Alliance dont l'activité est le "renseignement" fonctionne par un système organisé de
"boites aux lettres" dont celle de Bayeux est centrale ; de là, des contacts émis par un poste émetteur
radio vers Londres. A partir de l'été 1943 les alliés sollicitent davantage de renseignements : la
décision de débarquer en Normandie a été prise... Les résistants se concentrent alors sur la
réalisation de cartes détaillée du territoire pour les alliés.
Les membres du groupe Saint Laurent-Trévières
Désiré Lemière habite le hameau de Fosses Taillis à Saint-Laurent-sur-Mer. Agriculteur sans terres,
puisque les Allemands les avaient en partie réquisitionnées, il est devenu facteur à St-Laurent. Il
intègre le groupe en 1943. Il fut arrêté le 5 mai 1944 par la Gestapo, puis fusillé le 6 juin 1944 à la
Prison de Caen.
Robert Boulard est facteur à Trévières et habite Vierville, au hameau de Vacqueville. Il est agent de
renseignement. Il fut aussi arrêté le 5 mai 1944 et fusillé le 6 juin 1944 à la Prison de Caen.
Charles Olard est receveur des Postes à Saint-Laurent et habite au hameau de Fosses-Taillis, comme
Désiré Lemière. Il a été, comme les autres, arrêté le 5 mai 1944, mais a été libéré avant le 6 juin 44.
Albert Anne est forgeron à Asnières, il est agent de renseignement et a aussi été arrêté le 5 mai 1944
et fusillé le 6 juin 1944 à la Prison de Caen.
Un autre résistant demeure célèbre à Omaha Beach :
- Bernard Anquetil (1916-1941) ancien radio sous marin démobilisé, recruté par le colonel Rémy, il
transmet de nombreux messages concernant la marine allemande mais sera arrêté le 31 juillet 1941,
transféré à Fresnes puis exécuté au Mont Valérien le 24 octobre 1941. Il est inhumé à Colleville sur
Mer, où une plaque souvenir lui est consacrée ; une rue de Trévières et de Saint Laurent sur Mer
porte son nom.
Les préparatifs du jour J
C'est lors de la conférence de Québec, en août 1943, que Franklin Roosevelt, Winston Churchill et
Joseph Staline ont décidé d'un débarquement allié sur les côtes normandes. Le nom de l’opération a
pris celui d' "Overlord" et fut la première étape du projet global de libération de la France. Le
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COSSAC, (Chief Of Staff to the Supreme Allied Commander), sous le commandement du General
Eisenhower, nommé en décembre 1943, a organisé cette opération.
(carte Etat Major mai 44 source M. Cordelle : lien vers site vierville.free.fr)
Le COSSAC a pour mission de choisir le lieu exact du débarquement, de collecter un
maximum de renseignements et de pallier au problème de transport des troupes. Le travail des
avions alliés est considérable. Les missions de reconnaissance apportent de nombreux
renseignements aux stratèges alliés qui organisent en conséquence les entrainements des soldats. A
partir du début de l’année 1944, des bombardements intensifs ont lieu le long des côtes françaises,
du Nord à l’Espagne. Le choix des plages normandes, en plus de l’effet de surprise, est motivé par
leur ressemblance avec les plages anglaises, permettant ainsi un important travail d’entrainement et
de test des véhicules sur le terrain. La préparation du débarquement ne passe cependant pas
inaperçue entrainant un renforcement des agents de renseignements allemands en Angleterre. Pour
pallier à ce genre de situation, les alliées préparent l’opération Fortitude, chargée de désinformer les
services de renseignements allemands. Une armée fantôme voit le jour, faite de véhicules blindés
gonflables et de canons en bois. Les avions de reconnaissance allemands observent et
photographient ces unités factices placées en face du Pas-de-Calais, les mettant ainsi sur une fausse
piste. A partir de 1942, de nombreux navires de transport américains traversent l’Atlantique et
rejoignent l’Angleterre. Le 10 avril 1944, les alliés reçoivent la confirmation d’un Débarquement en
Normandie. Dans un premier temps, quatre secteurs sont déterminés par les alliés : Utah, Gold, Juno
et Sword. Très rapidement, le général Montgomery informe le haut commandement que la capture
de Cherbourg est une priorité. C’est cet impératif qui donne naissance au cinquième secteur :
Omaha. Une importante armada est constituée pour traverser la Manche, c’est l’opération Neptune.
La flotte se compose de cinq grandes forces, une pour chaque plage. Ces forces représentent plus de
5300 embarcations de tout type accompagnées de 4000 embarcations relais.
Pour que l’opération Overlord soit une réussite, les alliés s’appuient sur les résistants
français. Des messages codés sont envoyés par radio grâce à l’émission française de la BBC. 5 jours
avant le débarquement, les auditeurs français peuvent entendre les 3 premiers vers du célèbre
poème de Verlaine « Chant d’automne » : Les sanglots longs des violons de l’automne… Ces premiers
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vers signifient que le débarquement aura lieu dans la semaine qui suit. Le 3 juin, une tempête se
forme sur la Manche et empêche les forces alliées de quitter l’Angleterre. Puis, les vers suivant se
font entendre : Blessent mon cœur d’une langueur monotone, et annoncent le Débarquement dans
les prochaines 48h. Ces annonces lancent le début des opérations de sabotage. Les cibles sont les
chemins de fer, les lignes téléphoniques… Dans la nuit du 5 au 6 juin, près de 1000 actions de
sabotage sont effectuées par les résistants français.
2-LES GRANDES ĖTAPES DU JOUR J
Chronologie du Jour J
3 juin, 20H50 : le premier message de la BBC : "l'heure des combats viendra…" est capté par la
Résistance. Il annonce l'imminence du Débarquement et constitue l'ordre de lancement des
opérations de sabotages des voies ferrées de l'ouest.
4 juin, 23H00 : la BBC diffuse des messages complémentaires dont "Les sanglots longs des violons de
l'automne" donnant aux résistants l'ordre de sabotage généralisé des installations ferroviaires non
encore détruites et des installations téléphoniques.
5 juin, 3H30 : Eisenhower donne le feu vert définitif à son état major : le jour J est fixé au 6 juin.
20H00 : "Blessent mon coeur d'une langueur monotone" : diffusion de la seconde partie de la
strophe du vers de Verlaine sur la radio de Londres. Mobilisation générale de tous les réseaux et
passage à l'offensive.
22H55 : parachutage des équipes d'éclaireurs britanniques à Bénouville/Ranville dont la mission est
le balisage des zones de saut.
6 juin à partir de 0h00 : 1135 bombardiers britanniques déversent 5 800 tonnes de bombes sur une
dizaine de positions côtières.
1h30 : la 101ème Division Aéroportée américaine est larguée à l’est d’Utah Beach. Peu après,
parachutage
anglais
à
l’est
de
l’Orne.
Entre 3h/4h h30 : transfert des troupes des navires sur les barges de débarquement.
3h50
:
les
paras
anglais
s’emparent
de
Ranville,
premier
village
libéré.
4h30
:
libération
de
Sainte-Mère
Eglise
et
des
Iles
Saint
Marcouf.
5h50 : Les 6 939 navires de l'armada alliée bombardent en masse les côtes normandes.
6h30
:
premières
vagues
d’assaut
sur
Utah
et
Omaha
Beach.
07h30 : 2e vague d’assauts simultanés par les troupes anglo-canadiennes à Gold, Juno et Sword. Les
178 Français du commando n° 4 s'élancent vers Riva Bella. Arrivée de la seconde vague d'assaut à
Omaha
Beach.
13h30 : la radio américaine, par la voix d'Eisenhower, annonce le débarquement.
20h00 : La tête de pont sur Omaha est faiblement consolidée.
D’importants bombardements ont lieu pour soutenir les troupes alliées dans la nuit, suivie du
parachutage de nombreux soldats. Les parachutages se passent difficilement et sur 18 000
parachutistes, près de la moitié sont tués. Au petit matin, les troupes au sol débarquent. Toutes les
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plages sont conquises dans les minutes qui suivent l’assaut, sauf Omaha Beach. Les soldats sont en
effet cloués au sol par d’intenses tirs ennemis. La plage n’est prise qu’en début d’après-midi. En tout,
près de 3000 soldats perdent la vie le 6 juin dont environ 2500 sur la plage d’Omaha.
Le secteur d’Omaha Beach, les Divisions
La plage d’Omaha a été attribuée au Ve corps US (sous le commandement du
Lieutenant général Gerow) qui comprend la 1ere, la 2e et la 29e division d’infanterie, une division
blindée, deux bataillons de rangers, des unités du génie et divers unité d’appui.
La 1ère Division d’Infanterie
Créée en 1917, cette division s’est reconstituée en 1939 à Fort
Benning, en Géorgie, elle s’entraîne en Caroline en 1941. En
1942, en août, elle arrive en Ecosse ou elle poursuivra ses
exercices amphibies, son entraînement est achevé en
Angleterre. Cette division débarque en Afrique du nord en
novembre 1942 puis en Sicile en juillet 1943 sous le
commandement de Terry De La Messa Allen. Le 6 juin 1944,
cette division était sous le commandement de Clarence R
Huebner. Elle est regroupée en 3 groupements tactiques : le
16 Regimental Combat Team, le 18 Regimental Combat Team
et le 26 Regimental Combat Team (régiment d’infanterie,
groupes d’artillerie, bataillons de chars, services médicinaux
….)
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La 29e Division d’infanterie
Son histoire remonte jusqu’au XVIIIe. Les hommes ont été
recrutés en Virginie et dans le Maryland. La division a effectué
diverses manœuvres en Caroline en Ecosse en octobre 1942
tout comme la 1ère DI avec la Queen Mary. En mai 1943,
cette DI fut envoyée en Cornouaille et dans le Devon et fut
entraînée sous le commandement du Major Général Charles H
Gerhardt. Cette division, le jour j, était sous les ordres de la
1ère DI US.
La 2e Division d’infanterie
Elle fut crée le 18 novembre 1917. Elle est composée de 3
régiments d’infanterie : 9th Infantry Regiment, le 23rd Infantry
Regiment, le 38th Infantry Regiment. Son artillerie est
composée de 4 groupes : le 12th Field Artillery Battalion, le
15th FAB, le 37thFAB, le 38th FAB sous le commandement du
Major Général Walter M. Robertson.
Chaque division d’infanterie compte 14 000 hommes et comprend trois régiments d’infanterie,
quatre bataillons d’artillerie, un bataillon de génie et des transmissions.
Les divisions blindées, aussi appelées bataillons tank comprennent un commandement, trois
compagnies de 18 chars moyens Sherman dont une partie amphibie, une compagnie de tanks légers,
une compagnie HQ (pelotons de reconnaissance, mortiers et tanks d’assauts) et une compagnie
service.
Chaque bataillon rangers compte 500 hommes répartis en six petites compagnies de 68 hommes.
Chaque compagnie comprend trois officiers et 65 hommes, soit un commandement et deux
pelotons. Ce sont des unités d’élite ayant reçu une formation de commando.
Les unités du génie comprennent les unités organiques des divisions mais aussi des renforts dont des
unités spécialisées dans la démolition appartenant à la Navy.
Le commandement de la flotte est assuré par l’amiral hall qui travaille en étroite collaboration avec
le général Gerrow. Pour le Débarquement, ils se trouvent tous les deux sur l’Ancon, navire QG.
De multiples moyens amphibies ont été construits pour le Débarquement dont des chars amphibies
et des barges de divers types. Les chars amphibies dits chars DD, abréviation de Duplex Drive (double
conduite) étaient appelés Donald Duck par les tankistes. Il s’agit de chars Sherman munis d’une jupe
de toile qui, dressée verticalement, leur permet de flotter. Deux hélices assurent la propulsion. La
mise à l’eau est prévue à quelques 4 km de la côte. Dès l’arrivée sur la plage, la jupe est abaissée et le
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char peut ouvrir le feu et se mouvoir. Ce matériel, imaginé par le général britannique Hobart et est
resté secret jusqu’au 6 juin.
Les principales barges étaient appelées :

Landing Craft Assault (LCA) : plus ancien et moins rapide (8 nœuds), peut transporter 30
hommes, longueur 12 m (modèle anglais).

Landing Craft & Personnel (LCVP) : vitesse max de 12 nœuds, peut transporter 36
hommes ou des véhicules à roues, longueur 12m (modèle américain).

Les LCA et LCVP transporteront d'abord les compagnies d'infanterie.

Landing Craft Mechanized (LCM) : peut transporter 60 hommes ou un char, longueur 13
m;

Les LCM transporteront d'abord les unités du génie avec leurs tankdozers.

Landing Craft Tank (LCT) : peut transporter 3 ou 4 chars moyens, longueur 60 m ;

Les LCT transporteront les chars Sherman jusqu'à la plage sauf les chars DD qui seront
"lâchés" 4 km en mer.

Landing Craft Infantry (LCI) : existe en deux modèles ; capacité soit 100, soit 200
hommes.
Il y a aussi des navires spéciaux :
Landing Ship Infantry (LSI): transporte des hommes, des LCA, des LCM qu'il met à l’eau ; Landing Ship
Tank (LST) : muni de grues et d'une rampe flottante pour décharger des chars et autres véhicules.
Une fois le jour du 6 juin passé, c’est toute une opération de logistique qui est mise en place pour
soutenir les troupes alliées.
3-LE GĖNIE ALLIĖ
Le port artificiel de Vierville-sur-Mer
Pour assurer l'arrivée des renforts et des approvisionnements sur Omaha Beach au cours des
mois suivants le 6 juin 1944 et jusqu'à la mise en service de vrais ports comme Cherbourg ou le
Havre, les Alliés avaient prévu de construire des ports artificiels sur leurs plages de débarquement.
Conçus
pour
servir
en
été
seulement,
ils
avaient
2
formes:
Les "Gooseberry" étaient des simples digues de vieux navires sacrifiés et coulés: les blockships,
surnommés "Corncobs". La digue d’Omaha Beach s'appelait le "Gooseberry 2". Il y avait de même à
Utah Beach un "Gooseberry 1" et sur les plages Britanniques les "Gooseberry 3, 4 et 5". Ces digues
servaient d'abri pour des petits bâtiments. Elles devaient être installées entre les 7 et 10 juin 44. Elles
étaient complétées par des chaussées de caissons métalliques, échoués sur la plage à marée basse et
flottants
à
marée
haute.
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Deux ports plus élaborés furent installés avec une grande rade protégée par des digues de caissons
fixes (les "Phoenix") et des brise-lames flottants (les "Bombardons"). Un système complexe de quais
flottants (les "Lobnitz") et de passerelles flottantes (les "Whale") les reliaient à la côte.
Ces ports artificiels étaient nommés les "Mulberry", le "Mulberry A" à Omaha Beach et le "Mulberry
B" à Arromanches. Ils devaient être installés entre les 8 et 20 juin 1944.
Les premiers éléments du port d'Omaha Beach sont arrivés dès le 7 juin et leur mise en place à
commencé aussitôt, sous la direction de la CTF Task Force 128 du Captain Clark et de son adjoint le
Captain Stanford, qui disposaient de bataillons du Génie de la Navy les "CB" ou "Seabees"
notamment les 108th et 106th CB. L'exploitation du port était assurée par d'autres bataillons de
Seabees, équipés de Landing Craft, de Landing Barges, et de 20 pontons automoteurs "Rhinoferry".
Tous ces engins étaient capables de décharger les cargos et les LST (navires à portes ouvrantes)
mouillés au large. Les marchandises et véhicules étaient alors déchargés soit sur la plage soit sur les
"Causeways". Les petits caboteurs et les LST pouvaient aussi être accostés directement aux quais
flottants
Lobnitz,
ou
échoués
sur
la
plage.
Dès le 8 juin, à la suite de l'avance Américaine vers l'intérieur, et du travail du génie, la situation sur
la plage s’améliore beaucoup. D'une part les batteries ennemies ne tiraient plus sur la zone de
débarquement et d'autre part les 2 Brigades Spéciales du Génie avaient travaillé efficacement. La
plage était presque entièrement débarrassée des mines et des débris, la route latérale à la plage
était aménagée pour une circulation à double sens. Beaucoup de pistes d'accès avaient été
construites à travers le talus de galets ou la digue jusqu'à la route latérale pour faciliter le trafic sur la
plage.
Côté terrestre, les opérations relevaient des 5ème et 6ème Brigades Spéciales du Génie (ESB) et le
11ème Port (cette dernière unité relevait du Transportation Corps et non du Génie), regroupées sous
l'autorité du Groupement Provisoire des Brigades Spéciales du Génie (PESBG) (Général Hoge). Ces
unités étaient chargées des déchargements avec leurs compagnies de Port (des dockers) et leurs
compagnies de transports amphibies (les camions amphibies DUKW ou "ducks" - les "canards").
- La 5ème ESB (Colonel Gullatt) était chargée de la moitié Est (du Ruquet à Colleville).
- La 6ème ESB (Colonel Mulligan, après l'évacuation du Colonel Thompson évacué grièvement blessé
le 6 juin) se chargeait de la moitié Ouest (de Vierville-sur-Mer au Ruquet).
-Le 11ème Port (Colonel Whitcomb, PC au château de Vierville) se chargeait du port artificiel
Mulberry dès sa mise en service prévue le 18 juin (et aussi des ports dits "secondaires" d'Isigny et
Grandcamp). Le port Mulberry A est gravement endommagé lors de la tempête des 19 et 21 juin. En
vue des dégâts, il est décidé d’arrêter la construction et d’utiliser le matériel pour consolider
Mulberry B.
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Les aérodromes
L’aérodrome de Colleville-sur-Mer :
L'aérodrome de Colleville a été construit à partir du 30 juin 1944, mis en service le 3 juillet et
abandonné le 4 novembre. Il était utilisé sous le nom de A22C pour le transport. Son but était de
permettre le ravitaillement des troupes, le transport d'autorités et l'évacuation de blessés (d'où
l'appellation "C" comme Cargo).
En août 44, cet aérodrome a servi, avec celui de Saint-Laurent (A21C), pour transporter 1000t / jour
de carburants pour l'armée de Patton (3ème armée US) qui en manquait cruellement dans sa
poursuite rapide des Allemands en retraite vers la frontière allemande.
L’aérodrome de Saint-Laurent-sur-Mer :
Une piste d'atterrissage d'urgence, préparée sur le plateau entre Le Ruquet et St-Laurent, a été
opérationnelle à 18 heures le 9 juin et les blessés ont été évacués par air à partir de ce terrain dès le
10 juin, un hôpital de campagne étant installé au voisinage, remplaçant le premier camp de
prisonniers.
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C'est le 834ème Bataillon du Génie de l'air qui s’est chargé de la construction. Il a été débarqué en 4
échelons les 6 et 7 juin. Compte-tenu de la présence de snipers, il n'a pu agir le 6 juin comme prévu.
Le 7 juin les reconnaissances ont montré que le site initialement choisi sur la falaise de Vierville-surMer était encore trop miné et sous le feu de beaucoup de snipers. ll a alors été décidé de construire
sur la falaise entre Saint-Laurent et Le Ruquet. Les engins ont travaillé rapidement les 8 et 9 juin,
permettant à un premier DC3 "Dakota" sanitaire d'atterrir le 9 juin à 18h00. Cet avion a été
abondamment photographié
L’aérodrome de Tour-en-bessin :
C'est entre les localités de Tour-en-Bessin et Sully, à l'ouest de Bayeux, que les Alliés décident
d'installer l'ALG A-13. Cet aérodrome se compose de deux pistes associées en "V" et recouvertes de
PSP : il est construit par le 833rd EAB, renforcé par le 846th EAB le 26 juillet 1944. L'ALG A-13 est
conçu pour être capable d'accueillir dès le 25 août des bombardiers légers de type B-26 Marauder
appartenant au 394th Bombardement Group. Cet aérodrome est opérationnel du 28 juillet au 2
décembre 1944.
Les cimetières américains
Dès le 7 juin, les services spécialisés américains de l'intendance (une section de la "606ème QM
Graves Registration Unit") ont commencé à rassembler les corps des soldats tués. Ils étaient des
centaines sur la seule plage de Vierville-sur-Mer et il y avait aussi des Allemands (par exemple 70
corps
dans
les
défenses
de
la
descente
de
Vierville).
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Un premier cimetière avait été prévu sur le plateau, mais le terrain n'étant pas encore nettoyé ni
déminé, il a été décidé d'installer un premier cimetière provisoire au pied de la falaise de Vierville
pour l'ensemble d'Omaha Beach. Il se trouvait au voisinage de la villa Philippe Marchal. Un
monument
en
perpétue
le
souvenir.
Une quinzaine de jours plus tard, la construction d'un cimetière définitif (appelé à l'origine cimetière
de Saint-Laurent-sur-Mer par les Américains, du fait de sa proximité avec le bourg de Saint-Laurent et
de son accès par le chemin construit depuis la plage du Ruquet) a été entreprise sur la falaise entre
Le Ruquet et Colleville-sur-Mer, et progressivement en 2 ou 3 mois, les corps de 3797 soldats
Américains y furent transférés. Les corps de soldats Allemands ont été transférés à La Cambe.
Plus tard, ce cimetière "définitif" a été remplacé par un plus grand cimetière, le 3ème, placé à l'Est du
2ème cimetière dit de Saint-Laurent. Ce cimetière a été appelé cimetière de Colleville-sur-Mer, avec
un accès direct depuis la route du plateau, conduisant de Colleville à Saint-Laurent. Le Normandy
American Cemetery a été inauguré le 18 juillet 1956, sa gestion a été confiée à l’Américan Battle
Monuments Commission. Créée en mars 1923, cette commission a pour mission la construction,
l'entretien et la gestion des Cimetières et Monuments commémoratifs situés en terre étrangère. Ce
lieu de mémoire et de recueillement est situé à Colleville-sur-Mer, dans un espace de 70 hectares,
sur une colline surplombant la plage d’Omaha, concédé à perpétuité par le gouvernement français
aux Etats-Unis. Le cimetière définitif est constitué des 9 386 pierres tombales des soldats tombés à
Omaha Beach et ailleurs en Normandie (dont 307 inconnus et quatre femmes). L’espace a été
arrangé par l'architecte paysagiste Markley Stevenson qui a fait en sorte que de n'importe quel
angle, on voit une rangée de croix. Les noms de 1557 soldats disparus sont gravés sur les murs dans
espace qui leur est réservé et appelé le jardin des Disparus. Un astérisque indique ceux dont les
restes ont été retrouvés ou identifiés par la suite. De part et d’autre des pierres tombales se
dressent :



un mémorial, en demi-cercle, composé d’une colonnade et d’une grande statue en bronze de
7 mètres de haut en son centre. Elle symbolise l’Esprit de la jeunesse Américaine s'élevant
des Flots.
Une chapelle, avec un autel de marbre noir où l’on peut lire l’inscription suivante : « je leur
donne la vie éternelle et ils ne périront jamais ». Au plafond, une mosaïque colorée symbolise
l'Amérique bénissant ses fils lors de leur départ et une France reconnaissante déposant une
branche de laurier sur les Américains.
Une table d’orientation sur les hauteurs, en front de mer
Depuis le 6 juin 2007, a ouvert le Visitor Center, centre d’interprétation qui raconte l'histoire des 9 387
Américains qui reposent au cimetière avec présentation de récits personnels de soldats, films, objets
époques, cartes interactives…
4. LA LIBERATION DU CANTON ET LES MONUMENTS COMMEMORATIFS DU TERRITOIRE
Mercredi 7 juin :
Contrôle des plages, libération de Mosles( 26e RI) et de Surrain (18e RI).
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Jeudi 8 juin:
-Tôt le matin : Formigny est libérée par la 26e RI puis vient le tour de Tour-en-Bessin (18e RI) et
Maisons (50e DI britannique)
Vendredi 9 juin sont libérés :
-Sainte Anne (26°RI), Bricqueville et Colombières (115°RI) puis à 23 H La Folie.
Samedi 10 Juin est libéré :
-Trévières (9° et 38°Ri de la 2°DI)
Mardi 13 juin :
Communiqué de la 1° Armée US : "Fin des opérations sur la tête de pont d'Omaha"
Jeudi 15 juin :
Contre attaque allemande près de Crouay, contenue.
Les monuments commémoratifs :
-Colonne de la 1ere division
-Plaque B Anquetil
-Monument Signal,
-Le Ruquet,
-Plaque aérodrome
Colleville-sur-Mer : le littoral de cette commune
a été occupé par les secteurs de débarquement
américain : Fox Red à l’extrême Est, Fox Green,
au milieu, Easy Red entre Colleville et St
Laurent, à l’Ouest. Dans ces secteurs ont
ère
e
débarqués les 1 et 29 Di qui vers 20h le jour J
ont réussi à établir une tête de pont. La
e
commune a été libérée le 7 juin par le 2 bataillon
e
ère
du 16 régiment de la 1 division US.
A voir : le cimetière américain,la colonne de la
ère
1 DI, la plaque de Bernard Anquetil.
St-Laurent-sur-Mer : trois des huit secteurs
américains sont situés sur le littoral de cette
commune : Easy Green, en face de la plage et à
l’Est du lieu dit les Moulins, Dog Red à l’Ouest
des Moulins et Dog White, près de Vierville, la
commune ne sera libérée que le 7 juin au matin.
La construction d’un port artificiel est alors
entreprise mais il fut détruit par une tempête
entre le 19 et 21 juin. A St-Laurent sera
aménagée une piste d’atterrissage pour les
transports en urgence, un aérodrome de
campagne est par la suite installé.
A voir : monument signal, les braves, le Ruquet,
la plaque de l’aérodrome, les vitraux de l’église
représentant les scènes du débarquement, la
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-
- Monument de la garde nationale,
- Vestige de l’ancien port artificiel,
e
Stèles de la 29 DIUS, de Jean Sainteny,
e
e
- Plaques des 5 rangers et 6 enginers.
- Cimetière provisoire américain
- Tombe Jean Sainteny
-
Croix à l’entrée d’Asnières
-Stèles
-
Plaque église
- Château
- Plaque dans l’église
- Manoir du marais
plaque commémorative de l’opération Aquatint et
les tombes des 3 commandos.
Vierville-sur-Mer : le littoral de la commune
contient deux secteurs alliés : Dog Green à l’Est
et Charlie à l’Ouest, libération le 6 juin par le
e
116 régiment de la 29e DIUS.
A voir : monument de la garde nationale, vestige
e
de l’ancien port artificiel, stèles de la 29 DIUS,
e
e
de Jean Sainteny, plaques des 5 rangers et 6
enginers.
e
Aignerville : libération le 8 juin 44 par le 18
ère
régiment de la 1 DI Américaine
A voir tombeau de Jean Sainteny, résistant,
homme politique français (1907, 1978)
Asnières-en-Bessin : le 25 octobre 1945,
l’explosion accidentelle d’un dépôt américain de
munitions a fait des victimes civiles et militaires,
une croix en bois, à la sortie du village en
direction de Louvières, commémore cet
évènement
Blay : libération par la 1re DI Américaine. Le
choix de cette commune a été effectué en raison
de son implantation à mi chemin entre les
armées américaines et anglaises. Le 23 juin,
Montgomery y installe son PC tactique pour se
rapprocher de Bradley installé à Grandcamp.
A voir : la table d’orientation érigée en 1995, au
lieu dit Les Landes, qui décrit le plan du QG de
Montgomery. La stèle à proximité direction
Bayeux, présentant le terrain d’atterrissage
aménagé dans le champ « le clos au Prêtre »,
aménagé pour que Winston Churchill puisse
rendre visite à Montgomery le 21 juillet.
Colombières : libération les 8 et 9 juin par le
e
e
115 RI et la 29 DI.
A voir : plaque commémorative sur l’église
ère
Maisons : libération par la 1 DI US libération
e
e
le 8 juin par le 47 commando de la 50 division
britannique Le 7 août 1944, Eisenhower installe
dans le château son premier QG mobile dans un
verger sous le nom de code « Shellbrust ». De ce
QG, Eisenhower donna l’ordre de faire remonter
e
la 3 armée de Patton du Mans vers Argentan.
e
Mosles : libération le 7 juin par le 18 régiment
ère
e
de la 1
DI US avec le 3e bataillon du 26
régiment qui lui est attaché.
A voir : plaque dans l’église à la mémoire de
victimes civiles
Russy : le manoir du marais (propriété privée
non ouverte à la visite) a abrité le premier studio
de la BBC, dans la semaine qui suit le
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-
-
Aérodrome
e
Plaque de 2 DI, mur de la mairie
Débarquement et cela pendant une durée de
trois semaines avant qu’il ne soit installé dans
une des tours du château de Creully.
e
Tour-en-Bessin : libération le 8 juin par le 26
ère
régiment de la 1 DIUS. Un aérodrome de la
IXe Aviation A13 a été construit sur le terrain de
la commune.
Trévières : la ville a été détruite à 70% lors du
débarquement, le 9 juin libération après 2 jours
e
e
de rudes combats par le 9 régiment de la 2
DIUS.
e
A voir : plaque de 2 DI, mur de la mairie
5- LES PANNEAUX DE LA MEMOIRE LOCALE : UNE INITIATIVE POUR DECOUVIR LE
TERRITOIRE
Au bord de la plage d’Omaha Beach, à travers les communes de Vierville-sur-Mer, SaintLaurent-sur-Mer et Colleville-sur-Mer, huit panneaux en français, en anglais et en braille expliquent
les étapes du débarquement. (Parcours de 1h30 en voiture).
Panneau N°1 (devant la casemate contenant le canon): Vierville-sur-Mer « Le sacrifice des
soldats américains sur la plage de Vierville ».
Panneau N°2 (derrière le monument de la garde nationale) : Vierville-sur-Mer « Le port
artificiel Mulberry d’Omaha Beach ».
Panneau N°3 (au monument signal) : Saint Laurent sur mer « Omaha Beach, haut lieu du
débarquement du 6 juin 1944 ».
Panneau N°4 (sur la plage, vers le Ruquet) : Saint-Laurent-sur-Mer « Omaha, la
sanglante ».
Panneau N°5 (Le Ruquet) : Saint-Laurent-sur-Mer « Au Ruquet, la première route ouverte
vers l’intérieur ».
Panneau N°6 (au WN62) : Colleville-sur-Mer « Un point d’appui allemand, le WN 62 ».
Panneau N°7 (derrière le village vacances) : Colleville-sur-Mer « Une barrière naturelle : les
galets ».
Panneau N°8 (au WN 60) : Colleville-sur-Mer « Le premier gros point d’appui allemand
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capturé ».
Les panneaux de la mémoire locale sont une initiative de l’ADTLB. Présents sur tout le
territoire du Bessin, ils vous permettront d’en découvrir l’histoire et le patrimoine.
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