SUJET : FAITES UNE ETUDE COMPAREE ENTRE LE PLAN

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SUJET : FAITES UNE ETUDE COMPAREE ENTRE LE PLAN KEYNES ET LE PLAN
WHITE
Noms
Kouassi Yao Cyrus
Kouassi Yao Riflard
Koubati Bahassou Adèle
Kui Doley Wilfried
Enseignant
Dr Békoin
Quelques années avant la fin de la seconde guerre mondiale, les USA et la grande
Bretagne se mirent à réfléchir sur un plan monétaire et financier auquel le monde devra faire
face a la fin de la guerre.
Les USA avec l’économiste Harry Dexter White statuait sur une théorie qui sera
appelé le plan WHITE.
De leur cote, les britanniques se basant sur leur baisse continue de réserve d’OR et ne
voulant pas être sous le poids économique des USA, avec le britannique JOHN Maynard
Keynes réfléchir sur ce qui sera plus tard le plan Keynes.
Au fil du temps, une confrontation idéologique s’installait entre le plan Keynes et le
plan White quant à savoir lequel devra être adopté pour guider le devenir économique du
monde après la seconde guerre mondiale. C’est partant de ce constat qu’il est demandé de
faire une analyse comparative des deux plans.
En nous penchant plus sur la volonté de mieux comprendre ces deux courants de
pensée économique, nous nous posons les questions suivantes :
Comment se présente le plan Keynes ? Qu’est-ce que l’on retient du plan White ?
Quelle jonction comparative pouvons-nous faire de ces deux ?
Bien avant de mener notre étude comparative des plans Keynes et White, nous
présenterons d’emblée le plan Keynes pour ensuite nous statuerons sur le plan White.
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Au niveau du plan white, l’on peut statuer que ce plan se caractérise par la proposition
d’un fond de stabilisation. En effet il ouvre un compte dans le fond de stabilisation mais c’est
le fond qui ouvre un compte dans la banque centrale de chaque Etat membre. Il n’y a pas
d’unité monétaire dans ce plan. Le crédit attribué est lié au nombre d’action que détient
chaque membre. Le crédit est remboursé avec des conditions.
Ce plan utilisait la monnaie nationale pour des transactions internationales. Ce qui fait
de la monnaie américaine (dollar), une monnaie d’échange car elle favorise le commerce.
C’est sur ces bases d’échange et de commercialisation que le FMI voit le jour avec trois
fonctions particulières. A savoir l’association de la stabilité des monnaies ; l’accord de
crédit et la facilitation de l’ajustement.
Le plan white prévoyait un monde libre de tout contrôle et des taux de change fixes
supervisés par une institution internationale avec droit de véto sur les réaménagements de
parité. De même pour empêcher que les politiques inflationnistes étrangères ne forcent les
pays à importer du chômage.
Pour ce qui est du plan Keynes, il faut savoir qu’il présentait un système monétaire
mondiale fondé sur une devise non nationale appelé le « Bancor » dans lequel étaient libellés
les presta cordés par le FMI aux Etats qui en feraient la demande.
Le Bancor est le pan du plan Keynes qui fut proposé en 1944 durant la signature des
accords de Breton Wood. Il répond à une union monétaire internationale de compensation et
d’une monnaie supranationale, à laquelle les monnaies auraient été rattachées.
Un des principes fondamentaux du Bancor était de pacifier les relations économiques
entre nations en évitant des déséquilibres importants des balances extérieures. Il s’agit ici
d’une économie interactive.
Le plan Keynes s’exprime sur un certain nombre de point tel que le taux d’intérêt, la
consommation et le salaire.
Au niveau du taux d’intérêt, Keynes estime que celui-ci n’est pas un moyen permettant
d’équilibrer l’épargne et l’investissement. Il estime ensuite que la consommation dépend du
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revenu et d’une propension marginale à consommer. Au niveau du salaire, Keynes stipule
qu’on ne peut pas diminuer le salaire nominal (celui perçu) mais qu’il est possible de jouer sur
l’inflation.
En résumé, pour le plan Keynes, il convient de redresser la balance des actions privées
pour les actions publiques de compensation.
Retenons que Les plans Keynes et White divergeaient sur les questions essentielles
relatives aux obligations imposées aux pays, au degré de flexibilité autorisé aux taux de
change et au degré acceptable de mobilité internationale des capitaux. Ces divergences de vue
s’expliquent d’abord par les priorités économiques différentes des deux nations : retour à la
croissance et au plein emploi pour le Royaume-Uni ; retour au libre-échange et à l’essor du
commerce mondial pour les Etats-Unis. Mais elles se comprennent également par deux
conceptions très différentes des mécanismes d’ajustement des balances courantes : en raison
de leur rôle et de leur expérience séculaires dans le fonctionnement du système monétaire
international, les Britanniques, Keynes en tête, jugeaient insuffisants les mécanismes
automatiques de rééquilibrage du compte courant. Les Américains, peu impliqués jusqu’alors
dans la gestion du SMI, adoptèrent une attitude beaucoup plus libérale, qui leur offrait
l’avantage de limiter leur engagement et les contraintes attachées au pays leader en matière de
monnaie internationale.
Le plan Keynes autorisait les ajustements de parité et les restrictions sur les changes et
le commerce, mesures nécessaires pour concilier plein emploi et équilibre extérieur. À
l’opposé, le plan White prévoyait un monde libre de tout contrôle et des taux de change fixes
supervisés par une institution internationale avec droit de veto sur les réaménagements de
parités. De même, pour empêcher que les politiques déflationnistes étrangères ne forcent les
pays à importer du chômage, le plan Keynes envisageait de financer largement les pays aux
balances des paiements déficitaires (assortis de conditions strictes sur les taux d’intérêts) par
les contributions de ceux dont les balances étaient excédentaires. Une flexibilité significative
des taux de change devait compléter ce système de compensation des balances.
Il faut reconnaitre que bien en tenant compte de ces nombreuses divergences entre ces
deux théories, quelques point d’entente réunissent ces deux plans. Nous retenons qu’ils
avaient tout les deux comme objectif de créer une unicité monétaire entre les pays de monde
entier et d’agatiser les taux de change. A cela s’ajoute la volonté de créer une fixité des
variations du marché international.
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En définitive, fort est de retenir que notre étude sur les plans Keynes et White nous a
permis d’avoir une idée plus ou moins vague sur ces deux théories. En établissant le profil des
différentes théories, nous avons put établir quelque point de jonction entre elles mais surtout
une grande variété de point de divergence. C’est tenant compte de ces différentes divergences
que le plan white fut adopté pour ratifier les accords de Breton Wood qui régissent de nos
jours l’économie mondiale. Toutefois, vue les évolutions économiques qu’a connu le monde
depuis 1946, n’est-il pas prompte de redéfinir les termes d’accord statuant l’économie
mondiale ?
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Bibliographe
La France et les institutions de Bretton Woods 1944-1994, Comité pour l'histoire économique
et financière de la France, 1998, 379 pages. (ISBN 978-2-11-087842-7). Actes d'un colloque
tenu en 1993.
Christian Chavagneux, « Ce qui s'est vraiment passé à Bretton Woods », Alternatives
économiques, no 227, juillet 2004.
Maris B., Keynes ou l'économiste citoyen, Presses de Sciences-Po, 1999, 98 p.
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