Page 1
n°07 - 13 avril 2017
Point météo
En bref :
Point météo
Blé : point sur les maladies
Orge : stratégie de protection
Triticale : situation saine
Maïs : désherbage de prélevée
Colza : surveillez l’arrivée du charançon des siliques et le sclérotinia
Protéagineux de printemps : surveillez les ravageurs
Protéagineux d’hiver : surveillez le botrytis
Prairies : Bulletin pousse de l’herbe
Information sur les produits commerciaux
Réunion, manifestation
Période de risque
À partir du stade épi 1 cm.
Seuils de risque
En présence de foyers actifs.
Stades de développement
Les parcelles oscillent entre le stade 1 et 3 nœuds.
Blé : point sur les maladies
Pour les parcelles présentant des attaques de rouille
jaune, il est nécessaire d’intervenir dès que possible.
Contrairement à certaines strobilurines qui sont préventives,
seules les triazoles suivantes sont curatives : époxiconazole,
tébuconazole, cyproconazole, metconazole. Pour éviter l’apparition
de résistances, veillez à ne pas utiliser deux fois la même triazole
dans votre programme fongicide.
Notre préco’
Pluviométrie (en mm) et températures du mois de mars relevées
dans différentes villes du Maine-et-Loire (sources : Déméter et Météo France)
Pluviométrie (en mm) Températures moyennes (en °C)
D1 D2 D3 TOTAL D1 D2 D3 MOYENNE
Angrie 26,2 9,2 16,6 52,0 10,0 10,4 10,5 10,3
Beaucouzé 18,1 9,1 9,2 36,4 9,9 10,8 11,2 10,6
Cholet 50,1 14,3 16,4 80,8 9,8 10,3 11,1 10,4
St Mathurin 23,6 7,4 8,2 39,2 10,4 10,4 10,9 10,5
Doué la Fontaine 23,0 13,8 9,8 46,6 10,1 10,5 10,9 10,5
Parcay les Pins 33,4 9,4 13,4 56,2 10,0 10,0 10,4 10,2
Beaucouzé
(moyenne 1980-2010) - 51,6 - 8,6
Vigilance rouille jaune sur les variétés sensibles
Côté maladies foliaires, l’état sanitaire est correct. Malgré tout, il convient d’être vigilant et de maintenir la surveil-
lance. Certaines variétés comme Altigo ou les hybrides Hywin, Hyfi… sont à surveiller pour la rouille jaune. Celle-ci
apparaît sous forme de foyers. Cette maladie est très explosive et très nuisible.
Page 2
Source : Arvalis – Institut du Végétal
Tolérance à la rouille jaune :
Septoriose
La septoriose n’évolue pas visuellement et reste positionnée sur les feuilles du bas (F3 ou F4 du
moment). Présente début mars suite aux pluies répétées et à la douceur, la maladie ne peut pas progresser sur de
nouvelles feuilles sans l’action mécanique de la pluie. En l’absence de précipitations, elle poursuit son expansion sur
les étages foliaires porteurs du champignon mais ne peut coloniser les feuilles supérieures. Les plantes continuent
leur développement et prennent de vitesse la maladie. Selon la météo, il sera envisageable d’attendre la sortie
complète de la dernière feuille pour prendre une décision et positionner un passage unique.
Cette maladie reste à surveiller même si elle est peu préoccupante pour le moment.
Le modèle d’Arvalis « Septolis » permet de visualiser et d’évaluer le risque de contaminations de septoriose sur les
différents étages foliaires en fonction du climat.
Variétés et dates de semis
Oregrain Arezzo
station météo 15-oct 25-oct 15-oct 25-oct
Angers
Marcé
Pour un meilleur rapport efficacité/coût et pour limiter les
impacts sur l’environnement, le bon état sanitaire actuel
incite à maintenir la surveillance avant toute
intervention.
Risque faible
Sur variétés sensibles :
• Si le stade 2 nœuds n’est pas atteint, attendre pour l’instant.
• Si le blé arrive au stade 2 nœuds, surveiller l’évolution de la septoriose. Le seuil de risque est atteint
lorsque 20 % des F2 déployées du moment (F4 définitives) présentent des symptômes.
Sur variétés peu sensibles : intervenir si 50 % des F2 déployées du moment présentent des
symptômes.
Exemple de programmes pour le 1er traitement :
Privilégier les triazoles comme l’époxiconazole, le prothioconazole ou le cyproconazole afin de protéger contre la
rouille et la septoriose : Opus New (1,5 L/Ha), Joao (0,8 L/Ha) ou Cherokee (1,4 L/Ha).
Orge : stratégie de protection
Stratégie de protection :
Pour bien adapter le traitement à la situation au champ, un tour des parcelles s’impose pour apprécier par soi-
même le niveau d’infestation selon la variété cultivée et la maladie dominante.
Helminthosporiose
Si le seuil de risque a été atteint, un premier fongicide a dû être déjà alisé (voir Sur le champ n°6). Pour la
deuxième application, attendre la sortie des barbes avant d’intervenir.
Pour les orges tolérantes qui n’ont pas encore été protégées, un seul passage positionné à dernière
feuille étalée suffira.
A ce stade, les produits à base de prothioconazole associés à une strobilurine (Fandango S à 1,2 L/Ha, Madison à
0,7 L/Ha) ou à base de SDHI (Elatus Plus à 0,75 L/Ha, Aviator Xpro à 0,7 L/Ha, Adexar à 0,9 L/Ha ou Bell Star à 1,5
L/Ha) sont les plus performants.
Stades de développement
La majorides orges a désormais atteint le stade 1-2 nœuds. Les parcelles les plus précoces sont à dernière feuille
pointante.
L’état sanitaire est correct mais variable selon le niveau de sensibilité aux maladies. Dans notre réseau, l’helmin-
thosporiose a été observée avec parfois de fortes attaques. La surveillance reste de mise.
Notre préco’
Septoriose sur feuille de blé
Photo : CA 49
Rouille jaune :
Pustules alignées le long des nervures.
Apparaît en foyers dans la parcelle.
Photo CA49
Seuils de risque
Variétés sensibles : si plus de 10 % des feuilles sont atteintes
Variétés tolérantes : si plus de 25 % des feuilles sont atteintes
Période de risque
À partir du stade 1 nœud.
Page 3
Triticale : situation saine
Stades de développement
Les stades oscillent globalement entre 1 et 2 nœuds.
La situation sanitaire des triticales est très saine.
Maïs : désherbage de prélevée
Stades de développement
Les premières parcelles semées sont en cours de germination.
Désherbage de prélevée
L’humidité du sol est primordiale pour envisager cette stratégie afin d’obtenir un maximum d’efficacité. Il faudra
profiter de la fraicheur des matins ou anticiper le passage avant une pluie. Dans le cas où ces conditions ne sont
pas réunies, il est préférable de se reporter aux désherbages de post-levée (à 2 feuilles du maïs).
La prélevée est à favoriser dans le cas des flores difficiles (graminées, renouées, morelles).
Produits disponibles :
- Isard / Spectrum à 1,2-1,4 L/Ha,
- Mercantor Gold à 2 L/Ha,
- Camix / Calibra à 3,0 L/Ha,
- Adengo / Koloss à 2,0 L/Ha (renforcement sur renouée des oiseaux).
Pour les maïs semés derrière prairie ou dans des parcelles la flore est à base de dicotylédones, privilégier plutôt
des désherbages de post-levée.
Eviter les sols trop motteux ; éviter de traiter par forte température (volatilisation).
Colza : surveillez l’arrivée du charançon des siliques
Stades de développement
Les colzas sont majoritairement en pleine floraison. Les températures chaudes favorisent le développement des
cultures. Les stades varient entre F2 (allongement de la hampe florale) à formation des siliques (G2). Les
colzas ne sont plus concernées par le charançon de la tige du colza et par les méligèthes (rôle de pollinisateurs une
fois les fleurs ouvertes).
Source : Terres Inovia
Charançon des siliques
Reconnaissance :
Ce charançon se caractérise par sa couleur gris ardoise et des bouts de pattes noirs. Seules,
les larves de ce charançon sont peu nuisibles (destruction de 4 à 6 graines par siliques). Par
contre, les piqûres du charançon sur les siliques sont des portes d’entrée aux cécidomyies
dont les larves occasionnent la destruction de la silique entière.
Observations :
Avec la hausse des températures, il est présent dans les parcelles ces derniers jours. Sur les
20 cuvettes du réseau, 12 sont positives avec en moyenne 4 charançons par cuvette (BSV n°
10). Il est présent sur un plus grand nombre de parcelles cette semaine mais le nombre par
cuvette reste stable. Pour rappel, le seuil d’intervention est déterminé par le nombre d’individus par plante.
Le vol peut commencer dès que les températures atteignent 15°C à 17°C.
De nombreux colzas vont atteindre dans les prochains jours la riode de risque. Commencez par observer les
bordures de parcelles car il les colonise préférentiellement au début.
Charançon des siliques
Source : CRAPDL
Pour les parcelles n’ayant pas atteint le stade G2 : aucune intervention n’est justifiée
Pour les colzas ayant atteint le stade G2, un traitement insecticide avec un pyréthrinoïde peut se
justifier. Veillez à ce qu’il comporte la mention abeilles et intervenez préférentiellement le soir car
le délai entre l’application et la reprise du butinage le lendemain est alors le plus long.
Notre préco’
Période de risque
À partir de G2. Seuils de risque
1 charançon pour 2 plantes en moyenne à l’intérieur du champ.
Stade G1
Source : CRAPL
Page 4
Les abeilles butinent, protégeons les !
Respectez les bonnes pratiques phytosanitaires (fiche des bonnes pratiques : cliquez ici)
1. Les traitements insecticides et/ou acaricides sont interdits, sur toutes les cultures visitées par les abeilles et
autres insectes pollinisateurs, pendant les périodes de floraison et de production d'exsudats.
2. Par dérogation, certains insecticides et acaricides peuvent être utilisés, en dehors de la présence des abeilles, s'ils
ont fait l'objet d'une évaluation adaptée ayant conclu à un risque acceptable. Leur autorisation comporte alors une
mention spécifique "emploi autorisé durant la floraison et/ou au cours des périodes de production d'exsudats, en
dehors de la présence des abeilles".
3. Il ne faut appliquer un traitement sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les
conditions d’emploi associées à l’usage du produit, mentionnées sur la brochure technique (ou l’étiquette) livrée avec
l’emballage de la spécialité commerciale autorisée.
4. Afin d’assurer la pollinisation des cultures, de nombreuses ruches sont en place dans ou à proximité des parcelles
en fleurs. Il faut veiller à informer le voisinage de la présence de ruches. Les traitements fongicides et insecticides
qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines, peuvent avoir un effet toxique pour les
abeilles et autres insectes pollinisateurs. Il faut éviter toute dérive lors des traitements phytosanitaires.
Protéagineux de printemps : surveillez les ravageurs
La lutte peut se faire au niveau de la rotation, en limitant le retour d’espèces sensibles sur les
parcelles infestées.
Au niveau biologique, il est possible aussi de limiter les sclérotes en utilisant, en traitement de sol, une
préparation commercialisée sous le nom de Contans WG. Elle contient un champignon qui va se nourrir de
sclérotes. Ce traitement doit donc être utilisé avant que les sclérotes germent, c’est-à-dire en début d’automne.
Stades de développement
Les stades des parcelles de pois de printemps vont de germination à 9 feuilles visibles ou
plus. Une majorité des parcelles de pois de printemps sont à 9 feuilles ou plus visibles.
Risque ravageurs
Dès la levée, le thrips et le sitone sont les ravageurs à surveiller sur les parcelles de féverole et pois
de printemps. Les thrips sont absents du réseau.
Risque maladies
Pour les protéagineux de printemps, attendre la floraison pour décider d’intervenir.
Moyens de lutte :
Actuellement il n’existe pas de variétés résistantes au sclérotinia.
Si le risque agronomique de la parcelle est fort, une intervention pourra être nécessaire entre la chute des premiers
pétales et le stade G1 (10 siliques formées de moins de 2 cm sur 50 % des plantes) (voir Sur le champ n°6).
Quel est le risque sclérotinia ?
C’est la maladie la plus préjudiciable sur colza. Elle est due à un champignon, Sclerotinia sclerotiorum. Elle n’est pas
observée actuellement dans le réseau et le risque climatique semble cette année extrêmement faible (Sur le champ
n°6).
Le risque sclérotinia dépend essentiellement de 2 facteurs :
- Les conditions climatiques du printemps durant la floraison à partir de la chute des 1ers pétales : un printemps
doux et humide est le plus à risque, ce qui n’est pas le cas cette année,
- Le potentiel infectieux de la parcelle, correspondant au stock de sclérotes présents dans le sol, lié à l’impor-
tance des attaques sur les précédents sensibles. Les parcelles les plus à risque sont celles colza, tournesol,
pois ou autres légumineuses sont fréquents dans la rotation. Les rotations avec maïs, blé, où le colza ne revient
pas trop souvent, ne sont donc pas des situations à risque.
La densité intervient également au niveau du risque : une densité trop forte favorise le maintien de conditions favo-
rables au champignon.
Période de risque
À partir du stage G1 : stade clé pour la gestion du sclérotinia. Au-delà de ce
stade, l’efficacité du traitement diminue très fortement.
Seuils de risque
Il n’existe aucun seuil de risque.
Stades de développement
La période de floraison débute pour les protéagineux. Les parcelles sont aux stades boutons floraux ou pleine
floraison.
Protéagineux d’hiver : surveillez le botrytis
Risque maladies
La surveillance des maladies sur protéagineux d’hiver est nécessaire. Le botrytis est la seule maladie observée
actuellement. Elle touche les fleurs dont les pétales chutent et contaminent le reste de la plante, puis les gousses
provoquant des baisses de rendement. Le botrytis se développe lorsque l’hygrométrie est forte et les températures
proches de 18-20°C. Actuellement, le temps sec limite le développement de la maladie.
Dans le réseau, une parcelle de féverole d’hiver présente des symptômes de botrytis. Cependant, les conditions sont
actuellement défavorables au développement de la maladie. Les autres maladies n’ont pas été observées jusqu’à
présent (Sur le champ n°6).
Sitone adulte
Source : CRAPL
SUP.COM.DOC.n°2.09.03.12
Base d’observations et périmètre concerné par le conseil sur des parcelles en zone géographique du Maine-et-Loire et sur le Bulletin de santé du végétal con-
sultable gratuitement sur http://www.draaf.pays-de-la-loire.agriculture.gouv.fr
Bulletin de Santé du Végétal : si vous souhaitez recevoir gratuitement les Bulletin de Santé du Végétal par mail, inscrivez-vous sur le site web de la Chambre
régionale d’agriculture : http://www.agrilianet.com/vegetal/surveillance-biologique-du-territoire.html
Agrément : La Chambre d'agriculture de Maine-et-Loire est agréée par le Ministère en charge de l'agriculture pour son activité de conseil indépendant à l’utili-
sation de produits phytopharmaceutiques sous le numéro IF01762, dans le cadre de l'agrément multi-sites porté par l'APCA.
Contacts et équipe de rédaction :
Aude Brachet, Damien Dutertre, Samuel Guis,
Florence Léon, Innocent Pambou
Chambre d’agriculture de Maine-et-Loire – Equipe Agronomie
Angers : 02 41 96 75 36 - CRDABV : 02 41 96 76 50 – CRDALS : 02 41 96 75 20
CRDAM : 02 41 96 77 00 – CRATEAS : 02 41 96 76 20
Retrouvez-nous sur le site de la Chambre d’agriculture de Maine-et-Loire :
www.pays-de-la-loire.services-proagri.fr
CASDAR
= Techniques alternatives = Absence de techniques alternatives
Page 5
Information sur les produits commerciaux cités
NOM COMMERCIAL MATIERE ACTIVE ZNT
Adengo thiencarbendazone-méthyl (20 g/L) +
cyprosulfamide (33 g/L) +
isoxaflutole (50 g/L) 5 m
Adexar fluxapyroxad (62,5 g/L) +
époxiconazole (62,5 g/L) 5 m
Aviator Xpro bixafen (75 g/L) +
prothioconazole (150 g/L) 5 m
Bell Star époxiconazole (50 g/L) +
boscalid (140 g/L) 5 m
Calibra / Camix bénoxacor (20 g/L) +
mésotrione (40 g/L) +
S-métolachlore (400 g/L) 20 m
Cherokee propiconazole (62,5 g/L) +
chlorothalonil (375 g/L) +
cyproconazole (50 g/L) 5 m
Elatus Plus benzovindiflupyr (100 g/L) 5 m
Fandango S prothioconazole (100 g/L) +
fluoxastrobine (50 g/L) 20 m
Isard diméthénamide-P (720 g/L) 5 m
Joao prothioconazole (250 g/L) 5 m
Koloss thiencarbendazone-méthyl (20 g/L) +
cyprosulfamide (33 g/L) +
isoxaflutole (50 g/L) 5 m
Madison prothioconazole (175 g/L) +
trifloxystrobine (88 g/L) 5 m
Mercantor Gold S-métolachlore (960 g/L) 5 m
Opus New époxiconazole (83 g/L) 5 m
Spectrum diméthénamide-P (720 g/L) 5 m
En résumé, ce qu’on vous dit dans le bulletin pousse de l’herbe :
On ressent cette semaine le début des effets climatiques avec une stabilisation de la croissance de l’herbe par
rapport à la semaine dernière.
La météo n’annonce pas de précipitations significatives, il faut toutefois poursuivre sur la lancée de valoriser au
maximum la part d’herbe dans la ration maintenant.
Il ne faut plus tarder à retourner les parcelles qui seront semées en maïs, sous peine de pénaliser son
démarrage.
Retrouvez le bulletin complet en cliquant ici.
Prairies : Bulletin pousse de l’herbe
Choucas des tours : évaluation des dégâts pour mieux les éviter
Réunions, manifestations
Le choucas des tours est un corvidé caractéristique de nos campagnes. On le trouve principale-
ment dans les zones agricoles à proximité d’anciennes bâtisses ou villages. Il se réunit en
bandes à la recherche de nourriture : céréales, insectes, oisillons… et peut notamment causer
des dégâts importants lors des semis de maïs. Plus d’information, cliquez ici.
Photo : Ouest France
Dates à retenir :
Soirée débat Vie du Sol - mardi 16 mai, 20 h 30 à Thouarcé
Bouts de champ :
- Désherbage mécanique - lundi 29 mai, 14 h 00 à Challain la Potherie
- Blé tendre, choix variétal - mardi 30 mai, 10 h 30 à la Pouëze
- Fertilisation et protéine de blé - mardi 6 juin, 10 h 00 à Chavagnes
1 / 5 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !