schema directeur des blocs operatoires salles de

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SOMMAIRE
ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE .......................................................................................... 3
LE PERIMETRE ................................................................................................................................................ 4
LA PROSPECTIVE ............................................................................................................................................. 5
LES AXES DE TRAVAIL ....................................................................................................................................... 5
LES PROJETS RELATIFS A L’ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT.......................................................... 6
PROJET « CIRCUIT DU MEDICAMENT » ........................................................................................... 15
LE PERIMETRE .............................................................................................................................................................. 16
LES PROJETS DU GROUPE CIRCUIT DU MEDICAMENT ....................................................................................... 17
SCHEMA DIRECTEUR DES BLOCS OPERATOIRES, SSPI, SALLE INTERVENTIONNELLES ......................... 21
RAPPEL DE LA DEMARCHE ENGAGEE DEPUIS 2005 ......................................................................................................... 22
PRINCIPAUX OBJECTIFS DEFINIS PAR L’EQUIPE PROJET BSC 13 ....................................................................................... 24
ELABORATION DU SCHEMA DIRECTEUR DES BLOCS OPERATOIRES, SSPI, SALLES INTERVENTIONNELLES .............................. 26
MISE EN ŒUVRE DU SCHEMA DIRECTEUR ...................................................................................................................... 29
SCHEMA DIRECTEUR DES LITS LOURDS ............................................................................................ 33
LE CONTEXE ................................................................................................................................................... 34
LE CAPACITAIRE ACTUEL ET PREVU ..................................................................................................................... 35
LA DEMARCHE................................................................................................................................................ 37
SCHEMA DIRECTEUR AMBULATOIRE ............................................................................................... 41
L’AMBULATOIRE AU CHRU DE LILLE .................................................................................................................... 41
LA DECLINAISON DE L’AMBULATOIRE .................................................................................................................. 44
ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE
ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE
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LE PERIMETRE
L’organisation de la prise en charge du patient s’effectue en amont de son entrée au CHRU et se poursuit jusqu’à
sa sortie. Le périmètre de cette problématique a été défini autour de trois questions :
-
Qu’est-ce que la «prise en charge du patient » pour chaque professionnel présent au CHRU ?
-
Qu’est-ce que l’organisation de la prise en charge ?
-
Quelles sont les attentes du patient aujourd’hui mais aussi demain ?
La prise en charge globale du patient englobe deux dimensions, celle de l’accueil et celle du soin avec deux
priorités :
-
pour l’accueil administratif, en consultation, en hospitalisation, des défauts de communication et
d’information ont été mis en évidence (communication hétérogène, informations redondantes,
informations non partagées, absence d’information…),
-
pour la dimension soins, la personnalisation des soins, et notamment la mise en place d’une filière de soins
globale, en intégrant l’aspect sécuritaire tant au niveau des soins que des biens de la personne, a été
priorisée.
Pour étayer la réflexion, le groupe s’est doté de personnes ressources avec notamment des représentants
médicaux issus du Comité de Liaison Alimentation Nutrition (CLAN) et du Service de Gestion du Risque Infectieux
et des Vigilances (SGRIVI), des représentants des groupes projet BSC : Multimédia au lit du patient, mise en
œuvre d’une politique de marketing médical, identité visuelle, image de marque et design, sans oublier des
partenaires incontournables que sont les représentants des usagers.
Cette réflexion a permis de déterminer 5 objectifs prioritaires :
1. Assurer un accueil et une prise en charge personnalisée et respectueuse du patient et de
son entourage tout au long du parcours de soins
2. Améliorer les délais de prise de rendez-vous
3. Promouvoir et organiser les modalités d’éducation thérapeutique
4. Améliorer la sécurité des soins
5. Coordonner la prise en charge pluridisciplinaire.
Ces objectifs transversaux ont favorisé l’élaboration de 9 fiches
5 orientations stratégiques déterminées pour le projet d’établissement 2012-2016.
projet
répondant
aux
LA PROSPECTIVE
Le patient devient un expert et un acteur de sa prise en charge. Il s’informe, il fait valoir ses droits, il compare et
il consomme le soin. La communication doit être positionnée de manière coordonnée au service des patients.
Dans les 5 à 10 prochaines années, la prise en charge du patient, les modalités de prises en charge et les
compétences sont amenées à évoluer dans la perspective d’une organisation plus personnalisée de la prise en
charge.
Evolution de la prise en charge du patient
Le parcours hospitalier du patient doit être le plus adapté possible à son mode de vie d’où un parcours
personnalisé qui lui donne la possibilité d’accéder au multimédia et lui offrir une médecine de qualité dans un
cadre hôtelier high tech.
Evolution des modalités de prise en charge
Une institution qui s’adapte à son environnement et responsabilise ses équipes par une concertation
pluridisciplinaire et une organisation performante axée sur une activité ambulatoire permettant des séjours de
courte durée et nécessitant, par ailleurs, un parc d’équipement innovant et accessible à tous les professionnels.
Evolution des compétences, métiers et collaborations
Une institution qui investit dans les compétences et l’évolution de ses professionnels permettant l’émergence de
nouveaux métiers tels que : IDE programmatrice, intervenant pivot en oncologie, Ingénieur en communication
ainsi que le renforcement des métiers de la qualité, de l’évaluation et de la gestion des risques.
LES AXES DE TRAVAIL
Compte tenu de ces perspectives d’évolution, les axes prioritaires de réflexion sont :
-
Intégrer le patient comme acteur et expert dans son parcours de soins en tenant compte de ses choix et
des contraintes liées à son environnement
-
Rendre compréhensible/lisible l’identification des différents acteurs (rôle, missions), des structures
(établissements, secteurs de soins, réseaux) et des soins/services proposés (ex : aides aux formabilités
administratives)
-
Renforcer les liens entre les professionnels de santé hospitaliers, de ville et les autres partenaires (réseaux,
associations, secteur social…).
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LES PROJETS RELATIFS A L’ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE
1. Développer une culture commune de mise à disposition des éléments facilitant l’accueil du patient et
optimiser les conditions d’accès au téléphone, à la télévision, à Internet et à la chambre individuelle
(confidentialité) : services personnalisés – Rang A
DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET
Chaque venue du patient à l’hôpital en vue d’une consultation ou d’une hospitalisation doit être organisée en
amont du séjour sur le plan administratif et sur le plan des prestations en dehors de l’hôpital, en lien avec les
professionnels de santé concernés.
L’utilisation des nouvelles technologies de communication (internet, SMS…) devrait être intégrée et
systématisée dans les organisations et les pratiques professionnelles.
Le site internet du CHRU et ses fonctionnalités devraient pouvoir évoluer pour permettre aux patients et aux
professionnels du CHRU d’organiser l’arrivée et le séjour du patient.
Il est nécessaire de développer une culture de la préparation de la venue du patient et donc de l’attente.
OBJECTIFS DU PROJET
Le groupe a priorisé 6 objectifs permettant de préparer la prise en charge du patient, en amont de sa venue :
- Prioriser le temps de présence du patient à l’hôpital pour sa prise en charge médicale
- Améliorer la satisfaction du patient et de son entourage sur la qualité de son accueil à son arrivée et sa
perception de « patient attendu »
- Faciliter l’accès à des prestations hôtelières en dehors des « heures d’ouverture »
- Permettre à une partie du public accueillie d’utiliser internet pour préparer sa venue à l’hôpital
- Permettre au patient de disposer des informations sur son parcours et sur les formalités à remplir afin de
préparer sa venue : simulation des parcours, information sur les formalités administratives, confirmation
des services demandés
- Développer la communication Hôpital/patients grâce à l’utilisation des nouvelles technologies
d’information et communication.
MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
Pour atteindre ces objectifs, plusieurs étapes seront nécessaires. Il s’agira d’identifier dans les fiches projets les
attentes et/ou besoins des pôles, d’identifier les attentes et les besoins des usagers dans le domaine de la
communication et information sur ce sujet, et enfin d’évaluer l’opportunité et la faisabilité du projet par la mise
en place d’un comité technique ou groupe de travail intégrant nécessairement la Délégation du Système
d’Information (DSI) et la Délégation à la Communication.
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2. Améliorer les délais de prise de rendez-vous – Rang A
DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET
Les délais de prise de rendez-vous sont un facteur d’insatisfaction des patients (cf questionnaire de sortie) mais
également des médecins de ville (cf. focus groupes). L’organisation en matière de prise de rendez-vous pourrait
donc être optimisée afin d’améliorer la satisfaction de l’ensemble des usagers (patients, accompagnants,
médecins libéraux,…).
Il s’agit dans un premier temps de systématiser l’utilisation de l’application logicielle SILLAGE RDV par l’ensemble
des professionnels (mise à jour en temps réel des données plannings et administratives) et d’harmoniser les
bonnes pratiques d’accueil téléphoniques et physiques (accueil central, bureau des entrées et accueil médicoadministratif,…).
Cette phase est indissociable du travail du groupe BSC 9 (accueil, bureau d’entrée) et du Comité Utilisateurs
SILLAGE.
Dans un second temps, il s’agira de proposer des dispositifs facilitant la prise de rendez-vous interne au CHRU,
ces dispositifs pouvant être appréhendés à l’échelle d’un pôle ou infra pôle de sorte à proposer des
organisations adaptées à l’activité. D’autres actions sont d’ores et déjà à l’étude : accès web de prise de rendezvous par les usagers, alertes et rappels de rendez-vous par sms, …
OBJECTIFS DU PROJET
Concernant l’amélioration des délais de prise de rendez-vous, 6 objectifs prioritaires ont été définis :
- diminuer les délais de prise de rendez vous
- améliorer la communication interne et externe au CHRU
- tendre vers l’homogénéisation de la prise en charge
- uniformiser les pratiques administratives
- respecter la réglementation en termes de confidentialité et d’identitovigilance
- assurer une continuité de services.
Ces objectifs doivent répondre à la volonté du groupe « organisation de la prise en charge » qui est d’assurer un
accueil et une prise en charge personnalisée et respectueuse du patient et de son entourage tout au long du
parcours de soins.
MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
Pour atteindre ces objectifs, plusieurs étapes seront nécessaires :
- Il s’agit d’abord d’effectuer un recensement des organisations administratives (accueil, téléphone, ...)
existantes par le groupe BSC 9 + Comité Utilisateurs SILLAGE,
- Il convient ensuite de d’adapter les organisations pour améliorer la réponse téléphonique et faciliter les
prises de rendez-vous en utilisant d’autres modes de communication de type internet, en lien avec
l’objectif transversal (assurer un accueil et une prise en charge personnalisée du patient).
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3. Poursuivre et étendre le dispositif HOP’LINE – Rang A
DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET
Dans le cadre de l’élaboration du projet d’établissement 2012- 2016, des focus groupes ont été organisés en
mars 2011, réunissant des médecins (généralistes, spécialistes adressant ou non au CHRU) et des patients
(hospitalisés au CHRU pour des motifs médicaux ou chirurgicaux).
Les objectifs de ces focus groupes ont été de :
- recueillir la perception générale sur le CHRU de Lille
- définir la perception à chaque étape de la prise en charge du patient
- déterminer les attentes/ améliorations attendues par les usagers.
A l’issue de ces focus groupes il est apparu que le dispositif Hop’line est connu de la moitié des médecins
généralistes mais inconnu des spécialistes et peu utilisé. Il est néanmoins appréhendé comme une bonne
initiative, à développer. Ce dispositif représente une ébauche de consultation par téléphone et pourrait même
être, selon certains, un moyen de prendre rendez vous.
Pour faire suite à ces focus groupes, il a été décidé de réaliser un bilan de ce dispositif, en 3 temps :
- Un questionnaire a été adressé par mail à l’ensemble des praticiens identifiés comme correspondants
Hop’line CHRU ;
- Une analyse des appels téléphoniques émis sur la ligne Hop’line et de la provenance de ces appels à été
réalisée ;
- Des entretiens ont été menés avec des personnels du standard en charge de la ligne Hop’line CHRU.
OBJECTIFS DU PROJET
Au regard des premiers éléments de diagnostic et de bilan, il apparaît nécessaire d’étendre le dispositif aux
spécialistes libéraux. Il conviendra également de réaliser une évaluation après 6 mois de fonctionnement afin
d’identifier l’impact en terme de nombre d’appels.
Par ailleurs, il est important de renforcer ou relancer la communication auprès des médecins généralistes.
MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
Pour étendre le dispositif Hop’line aux médecins spécialistes, il convient de :
- Mettre à jour la liste des correspondants Hop’line
- Faire valider par la Commission Médicale d’Etablissement :
• la liste des disciplines concernées par le dispositif
• le principe d’étendre le dispositif aux spécialistes libéraux.
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4. Coordonner la prise en charge du patient – Rang A
DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET
Il s’agit d’assurer le lien, la concertation et le partage des informations entre les professionnels de santé pour
aider à une prise de décision collégiale à toutes les étapes de prise en charge prenant en compte les
bénéfices/risques pour le patient et ce, dans une logique de parcours ou de filière de soins intra ou extra
hospitalière.
Pour cela, il convient de faire évoluer les organisations et les compétences afin d’optimiser la prise en charge
pluridisciplinaire.
OBJECTIFS DU PROJET
Afin de mieux coordonner la prise en charge des patients, plusieurs objectifs ont été définis :
- Mutualiser les compétences médicales et non médicales dans une logique de complémentarité des
expertises et de prise en charge globale
- Rendre compréhensible/ lisible l’identification des différents acteurs (rôle, missions), des structures
(établissements, secteurs de soins, réseaux) et des soins/services proposés (ex : aides aux formabilités
administratives)
- Mettre en place un parcours « patient » personnalisé de manière lisible pour les professionnels impliqués et
pour le patient ou son entourage
- Améliorer la cohérence, la complémentarité des informations et messages communiqués au patient et à
son entourage par les professionnels impliqués dans la prise en charge pluridisciplinaire.
- Renforcer les liens entre les professionnels de santé hospitaliers, de ville et les autres partenaires (réseaux,
associations, secteur social….)
- Développer l’acquisition de nouvelles compétences et nouveaux savoirs par les professionnels de santé
dans les domaines des technologies de l’information/communication, des pratiques professionnelles, de la
gestion du dossier du patient, de la relation soignant/soigné et de la responsabilité
- Intégrer le patient comme acteur et expert dans son parcours de soins en tenant compte de ses choix et des
contraintes liées à son environnement.
MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
Afin de répondre à ces objectifs de coordination de la mesure de la satisfaction, il conviendra d’établir un état
des lieux (cartographie des prises en charge pluridisciplinaire pour lesquelles le CHRU est « Pivot » et
« prestataire », identification des projets des pôles visant à développer les prises en charge pluridisciplinaire), de
formaliser les prises en charges pluridisciplinaire, de développer les outils de communication interne et externe
et d’identifier les compétences professionnelles à acquérir.
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5. Optimiser le séjour en cas d’hospitalisation programmée et améliorer la prise en charge de la sortie du
patient – Rang A
DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET
Dans la perspective d’une organisation personnalisée de la prise en charge, il est nécessaire de réfléchir à
l’optimisation du séjour en cas d’hospitalisation et l’optimisation de la sortie. Pour cela, deux axes de travail ont
été priorisés :
- Etablir une prise en charge coordonnée du patient de son entrée à sa sortie grâce à une infirmière
programmatrice (métier émergeant)
- Développer la notion de réseau lié aux différents modes d’admission des patients et notamment les
urgences.
OBJECTIFS DU PROJET
Les objectifs de ce projet concourent à la fois à l’amélioration du séjour et à l’émergence de nouveaux métiers :
valoriser l’émergence du nouveau métier d’IDE programmatrice
diminuer la durée moyenne de séjour
augmenter la satisfaction des patients.
MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
Dans un premier temps, il s’agira de valider le profil de poste d’IDE programmatrice, ensuite d’établir les règles
de fonctionnement au sein des pôles ainsi que des plateaux techniques et enfin de créer un réseau de
Coordination des IDE programmatrices.
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6. Créer un guide de bonnes pratiques concernant l’accueil à l’hôpital du patient et de son entourage –
Rang A
DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET
Les enquêtes menées auprès des patients et les différents audits réalisés démontrent une certaine insatisfaction
de l’accueil à l’hôpital. Il s’agit donc de rédiger un guide de bonnes pratiques de l’accueil physique et
téléphonique du patient et de son entourage dans l’établissement où il est admis. Ce travail sera mené en lien
avec le projet stratégique BSC 24 (identité visuelle, image de marque et design).
Les secteurs concernés sont les accueils centraux (orientation-information) de chaque établissement, les accueils
médico-administratifs, les accueils-orientation dans les unités de soins (AS Hôtesse/Equipes paramédicales et
médicales), les accueils administratifs et secrétariats, les accueils de sécurité et les accueils téléphoniques
(standard central).
OBJECTIFS DU PROJET
Ce projet vise à améliorer les pratiques en termes d’accueil physique et téléphonique. Il repose sur trois objectifs
principaux :
-
Harmoniser les pratiques d’orientation, d’information et d’accueil (formation)
-
Améliorer la satisfaction des patients et de leur entourage
-
Améliorer les conditions de travail des professionnels et optimiser le temps de travail par la diminution des
situations de conflit et la meilleure orientation des patients.
MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
Il s’agit à la fois de recueillir les données et de les analyser et de mettre en place les outils nécessaires à
l’amélioration de la prise en charge :
-
Analyse des données : questionnaires de satisfaction, autoévaluation, pré visites de certification, audits
antérieurs… (Démarrage fin 2011)
-
Mise en place et analyse des résultats de l’Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) sur le respect
des pratiques d’accueil
-
Elaboration d’un guide de bonnes pratiques
-
Communication sur le projet avec la Délégation à la Communication
-
Evaluation (dont formation accueil BSC24).
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7. Améliorer la prise en charge du patient décédé et des familles endeuillées – Rang A
DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET
Le décès « brutal » d’un patient provoque un stress certain chez les personnels hospitaliers et une
incompréhension immédiate, entraînant des deuils pathologiques et des plaintes dans l’entourage.
Il s’agit donc de renforcer les actions qui sont mises en place au CHRU de Lille et de les compléter par une
stratégie de prise en charge du patient décédé et de la famille endeuillée.
La prise en charge du patient décédé et de la famille endeuillée est un indicateur de qualité de l’offre de soin, de
respect du droit des patients, d’éthique, d’image et d’attractivité.
Il s’agit donc de réconcilier les usagers avec l’institution sur la prise en charge du patient décédé et de mettre en
place les actions nécessaires à l’amélioration de la prise en charge et de sa valorisation (statistique, financière,
humaine et relationnelle).
OBJECTIFS DU PROJET
Afin d’améliorer la prise en charge du patient décédé et des familles, six objectifs prioritaires ont été définis :
- Améliorer la prise en charge des personnes qui meurent à l’hôpital
- Accompagner le deuil des proches et améliorer la qualité des activités mortuaires
- Elaborer des bonnes pratiques d’accompagnement des familles (y compris dans les dimensions
d’espaces d’accueil)
- Améliorer l’information statistique sur la mort à l’hôpital
- Mener des enquêtes complémentaires sur les champs non couverts par les enquêtes de satisfaction
- Accompagner les professionnels confrontés à des décès dans des conditions difficiles.
MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
La réflexion sur l’amélioration de la prise en charge des patients décédés et des familles endeuillées repose sur
l’analyse des données (courrier des patients, réclamations, plaintes, médiations), sur le recensement des
pratiques et sur l’analyse et évaluation des actions mises en place.
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8. Développer une culture d’évaluation des soins pour le personnel paramédical – Rang A
DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET
L’Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) est définie comme la conduite d’une action explicite
d’amélioration par rapport à une pratique cible définie au regard des données de la littérature. Cette action doit
être menée selon une méthodologie rigoureuse et les résultats doivent être mesurés.
Il s’agit de développer l’appropriation par les équipes de la culture de l’évaluation afin qu’elles initient et
réalisent des EPP au sein de leur pôle tout en participant à leur développement transversal quand le projet le
permet.
OBJECTIFS DU PROJET
Pour favoriser la pratique de l’évaluation des soins, plusieurs objectifs ont été définis :
- Sensibiliser et former des professionnels à l’EPP
- Accompagner la structuration de ces EPP dans les pôles.
A plus ou moins long terme, volonté de passer de l’Evaluation des Pratiques à l’amélioration continue et globale
des pratiques professionnelles.
MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
Pour mettre en place cette culture d’évaluation des soins pour le personnel paramédical, plusieurs étapes sont
nécessaires :
- Identifier les démarches existantes dans chaque pôle.
- Accompagner les équipes dans la formalisation des démarches
- Identifier les personnes formées à la démarche qualité / EPP
- Former les professionnels à la méthodologie de l’EPP.
- Pérenniser les démarches existantes.
- Déterminer les indicateurs et les suivre.
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9. Dynamiser la recherche paramédicale et la valoriser
DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET
Le projet vise à intégrer l’activité de recherche dans la pratique professionnelle paramédicale et démystifier la
recherche.
Les résultats attendus sont :
- Valoriser les travaux réalisés
- Favoriser le développement des compétences en matière de recherche paramédicale
- Confirmer et enrichir les connaissances actuelles paramédicales pour améliorer la qualité des soins
- Favoriser les inscriptions dans les filières de formation MASTER et thèses.
MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
-
-
Identifier des thèmes fédérateurs, à partir, entre autre, des mémoires de recherche réalisés en formation
cadre de santé
Négocier les partenariats (internes et externes)
Identifier des référents paramédicaux « Recherche » au sein de chaque Pôle
Créer une cellule pluridisciplinaire de recherche paramédicale, constituée, entre autre, d’Assistants de
Recherche Clinique (ARC) ayant une formation soignante et travaillant en lien avec les autres cellules de la
Fédération à la Recherche Clinique pour l’accompagnement méthodologique des projets (organisation,
diffusion de l’information, accompagnement, mise en place d’une plateforme de coordination)
Organiser un temps d’information en réunion plénière encadrement et en Commission des Soins Infirmiers,
de Rééducation et Médico-Technique (CSIRMT)
Organiser une demi- journée d’information pour l’ensemble des professionnels paramédicaux
Constituer un groupe organisateur de journées d’études
Recenser les besoins en formation afin d’initier et former les professionnels à la recherche
Elaborer une banque de données informatisée.
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CIRCUIT DU MEDICAMENT
LE PERIMETRE
Le circuit du médicament se définit en quatre étapes réglementaires :
- des prescriptions écrites, conformes, datées, signées et transmises à la Pharmacie d’Usage Intérieur (PUI).
Ces prescriptions sont rédigées après examen du patient
- une analyse pharmaceutique et l’acte de dispensation assurés dans l’intégralité par le pharmacien
- l’acte de délivrance en lien avec la logistique
- l’administration.
L’objectif des travaux du groupe de travail autour du circuit du médicament et des dispositifs médicaux est
de définir et de mettre en œuvre au sein du CHRU une politique d’amélioration de la qualité de la prise en
charge médicamenteuse du patient, et de sécuriser le circuit des produits de santé, dans le respect des
obligations réglementaires et des préconisations nationales.
L’enjeu essentiel réside dans la promotion du dialogue services de soins - pharmacie autour de la prise en
charge du patient, avec le patient au cœur du dispositif.
Les projets du groupe reflètent donc les 6 ambitions suivantes :
- Sécuriser, tracer les flux et mettre en œuvre la démarche qualité sur l’ensemble du circuit des produits
de santé
- Repenser l’organisation et le rôle de la pharmacie en lien avec l’ensemble du circuit :
• repenser une plateforme logistique efficiente
• créer une plateforme technique répondant aux normes et à l’ambition Hospitalo-Universitaire
(HU)
• définir la présence pharmaceutique au sein des pôles d’activité
- Refonder le management de la pharmacie par process et réviser les procédures de gestion internes de la
PUI et en lien avec le Département des Ressources Physiques et le Département des Ressources Financières
- Informatiser les différentes étapes du circuit et mesurer l’impact sur les organisations de la PUI à l’unité
de soins
- Définir de nouvelles prestations logistiques (plein-vide, traçabilité des flux, etc.)
- Prendre en compte l’orientation actuelle visant à la généralisation de la dispensation à délivrance
nominative.
LES PROJETS DU GROUPE CIRCUIT DU MEDICAMENT
1. Procéder à l’informatisation de la prescription et de son analyse – Rang A
DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET
Dans le cadre du Plan Hôpital 2012, l’un des pans du schéma directeur du système d’information réside dans
l’informatisation du circuit du médicament en lien avec la généralisation du dossier SILLAGE.
Les grandes fonctions à informatiser en lien avec l’informatisation du plateau technique pharmacie sont les
suivantes :
- Gestion du Circuit du médicament
• Prescription médicamenteuse ou des dispositifs médicaux
• Analyse pharmaceutique de la prescription
• Préparation et délivrance
• Administration du médicament
- Gestion du circuit des chimiothérapies anticancéreuses
- Gestion du circuit des médicaments tracés (stupéfiants, produits sanguins et T2A)
- Gestion du circuit des médicaments de fabrication pharmaceutique
- Gestion du circuit des médicaments en essais cliniques
- Gestion du circuit des médicaments en rétrocessions.
Le projet poursuit cinq objectifs :
- Aider à la réalisation des prescriptions et à l’évaluation des protocoles, ce qui permettra notamment au
prescripteur d’assurer la sécurité, la qualité et la traçabilité des prescriptions en disposant en temps utile de
toutes les informations nécessaires à la prescription pharmaceutique sécurisée et pertinente.
- Améliorer la qualité des soins
- Accroitre l’efficience médico-économique
- Valoriser les informations utiles à l’établissement
- Valoriser les informations demandées par les tutelles.
MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
Après avoir mis en place la plateforme de prototypage et en avoir fait l’évaluation (mission des acteurs
métiers et des équipes techniques de la Délégation aux systèmes d’information), les étapes du projet seront :
- Adaptation de l’outil aux besoins du CHRU de Lille
- Recueil des informations et paramétrage métier
- Paramétrage de l'application informatique
- Cible organisationnelle du circuit du médicament pour l'unité pilote : implantation des stocks locaux et
circuit d’approvisionnement
- Cible organisationnelle du circuit du médicament pour tout l'établissement
- Evaluation de la version pour déploiement du site pilote
- Déploiement sur le site pilote
- Déploiement à l’ensemble de l’établissement.
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2. Améliorer la qualité de la prise en charge médicamenteuse et la sécurité des soins – Rang A
DESCRIPTION/OBJECTIFS DU PROJET
Une démarche qualité de la prise en charge médicamenteuse relative à tous les professionnels de santé
concernés par la prescription, l’analyse, la dispensation, l’administration ou encore en charge des
opérations d’achat, de stockage ou de transport des produits de santé est initiée depuis 2010.
Pour l’avenir, il s’agit de poursuivre et d’amplifier la politique qualité initiée en tenant notamment compte
des évolutions constatées mais également du contexte réglementaire, notamment la politique de maîtrise
médicalisée des dépenses hospitalières qui s’applique par exemple à l’encadrement de l’évolution des
produits remboursables.
Le plan d’action porte sur l’ensemble du circuit décliné en quatre thématiques en continuité des actions déjà
menées.
1.
Sécuriser la prescription notamment au travers de l’informatisation de la prescription.
2.
Sécuriser et optimiser la dispensation et la distribution, par exemple, en mettant en place un outil
de traçabilité des flux ou par l’intermédiaire d’une convention de transport interne
3.
Sécuriser le stockage dans les unités de soin en assurant le suivi et la mise à jour des dotations de
médicaments dans les unités de soins, en renforçant les visites d’armoires par des préparateurs en
pharmacie et en développant la notion de préparateur référent. Sécuriser l’administration notamment au
travers de l’informatisation des plans de soins infirmiers
4.
Mettre en œuvre des actions transversales (par exemple : actualisation permanente de la gestion
documentaire qualité, assurer la continuité des audits de prescription-administration Etablissement et suivi
d’un plan de formation relatif à la qualité de prise en charge médicamenteuse du patient : formation
continue des personnels du CHRU et journées thématiques…).
Les objectifs de ce projet par ordre de priorité sont les suivants :
- Amélioration de la prise en charge médicamenteuse : le Bon produit pour le Bon patient au Bon moment et
au meilleur coût
- Continuité de la prise en charge médicamenteuse, de l’amont à l’aval de l’hospitalisation (analyse
pharmaceutique, dispensation, information, éducation thérapeutique, mise en place d’une consultation
pharmaceutique de sortie, et à terme le dossier médical partagé Ville-Hôpital) ;
- Qualité et amélioration de la sécurité des préparations réalisées à l’hôpital : qu’il s’agisse des préparations
déjà effectuées en PUI (équipement de contrôle pour l’Unité de Reconstitution des Centralisée des
Cytotoxiques - URCC, production automatisée, …) ou des préparations aujourd’hui effectuées au sein des
unités de soins …
- Traçabilité du circuit physique des produits de santé (logiciel de traçabilité physique, identification des
intervenants…)
- Lutte contre l’iatrogénie médicamenteuse
- Impulser une véritable dynamique d’amélioration permanente et de management par la qualité.
MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
La démarche qualité est une démarche continue présentant des étapes intermédiaires. La réglementation
(arrêté du 6 avril 2011) impose cependant certaines échéances :
- à échéance immédiate : dispositions applicables à l’ensemble des médicaments (dotations, liste des
personnes habilitées à prescrire, sécurisation des lieux de stockage…), dispositions particulières relatives aux
stupéfiants
- à échéance à moins d’un an : engagement de la Direction (objectifs du calendrier et des indicateurs),
dispositions organisationnelles (Responsable du Système de Management de la Qualité (SMQ) de la prise en
charge médicamenteuse…), responsabilité et délégation médicale, plan de communication
- à échéance à moins de 18 mois : cartographie des risques, analyse et actions correctrices et REX à partir
des déclarations des événements indésirables, …
- à échéance à moins de deux ans : exigences générales du SMQ (informatisation…), la maîtrise du système
documentaire.
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3. Mettre en place une organisation cibles autour du circuit des produits de santé – Rang A
Les trajectoires proposées pour l’organisation du circuit des produits de santé au CHRU de Lille sont :
- la mise en place des dotations dans toutes les unités de soins de sorte à sécuriser le stockage et donc
optimiser l’administration médicamenteuse
- l’informatisation du circuit du médicament
- le développement de l’analyse pharmaceutique en lien direct avec l’amélioration du service rendu au
patient et la pharmacie clinique par le déploiement des pharmaciens au sein des pôles et unités de soins
- la sécurisation et la mise en adéquation aux cibles des lieux de stockage
- la mise en œuvre de la dispensation à délivrance nominative (DDN) avec une partie très résiduelle des
produits de santé qui sera gérée en dotation de service. La définition de solutions ou d’organisations types
est actuellement en cours pour la délivrance avec un choix à réaliser entre :
• La DDN centralisée (analyse décentralisée et dispensation nominative centralisée
• La Délivrance mixte (analyse décentralisée et délivrance par du personnel IDE après délivrance globale ou
reglobalisée à partir de la PUI)
• La DDN décentralisée (analyse et dispensation décentralisées)
- l’organisation et la maîtrise des flux logistiques des produits de santé au travers de :
• l’harmonisation des lieux déposés
• la contractualisation des responsabilités des différents acteurs
• l’informatisation du suivi (dans un objectif de traçabilité des flux)
• l’amélioration de l’hygiène et de l’ergonomie des contenants
• la mesure de la complexité des flux en DDN et de l’impact RH personnalisé à la cartographie du CHRU.
18
19
SCHEMA DIRECTEUR DES BLOCS OPERATOIRES
SCHEMA
DIRECTEURPOST-INTERVENTIONNELLES
DES BLOCS OPERATOIRES
SALLES
DE SURVEILLANCE
SALLES DE SURVEILLANCE
POST-INTERVENTIONNELLES
SALLES INTERVENTIONNELLES
SALLES INTERVENTIONNELLES
20
1 - RAPPEL DE LA DEMARCHE ENGAGEE DEPUIS 2005 SUR L’OPTIMISATION DES PLATEAUX
TECHNIQUES OPERATOIRES ET INTERVENTIONNELS
Le CHRU de Lille a, depuis fin 2005, structuré une démarche de projet institutionnelle visant à l’optimisation
des sites opératoires et interventionnels de l’établissement (projet BSC n° 13). L’animation de la démarche
est réalisée par une équipe projet composée d’un chirurgien, d’un médecin anesthésiste réanimateur, d’un
directeur adjoint et d’un référent de la Coordination générale des soins. Les actions menées dans ce cadre
dès 2005 ont contribué à la diffusion précoce d’une culture de la performance et de la mesure des résultats
dans les blocs opératoires.
Le CHRU de Lille a participé, en octobre 2007, à l’étude de benchmarking animée au niveau national par la
Mission nationale d’Expertise et d’Audit Hospitalier (MEAH). Les résultats de cette étude positionnent très
favorablement l’établissement. Le CHRU de Lille, avec un taux de performance moyen pour ses blocs
opératoires de 77,5 %, bénéficie ainsi du taux de performance le plus élevé des dix CHU ayant participé à
l’étude.
Les données issues de cette étude ont permis de préciser les actions à mettre en œuvre dans le cadre du
projet d’optimisation des sites opératoires et interventionnels et d’identifier la contribution de ce projet au
Contrat de Retour à l’Equilibre Financier du CHRU de Lille.
Les actions menées à ce titre depuis 2007 portent notamment sur :
- L’élaboration d’une charte type de fonctionnement des blocs opératoires du CHRU de Lille, afin
d’harmoniser la gouvernance et l’organisation de l’ensemble des blocs opératoires du CHU sur la base
des bonnes pratiques organisationnelles de la MEAH
Cette charte a été élaborée par un groupe de travail multidisciplinaire puis validée par les instances du
CHRU en décembre 2009. Sa déclinaison a été réalisée en 2010 et 2011 dans l’ensemble des blocs
opératoires de l’établissement ainsi que dans certains secteurs interventionnels.
- La constitution d’une expertise en appui des projets de réorganisation des blocs opératoires
Des analyses sont menées dans de nombreux blocs opératoires du CHU (diagnostic et plans d’action,
expertise pour élaboration des Etats de Prévisions de Recettes et de Dépenses (EPRD) de projet, etc.)
Le BSC 13 contribue de manière opérationnelle dans son champ d’intervention et d’expertise à
accompagner les opérations architecturales, en particulier l’opération architecturale Sud et le projet
d’Hôpital Cardio-Pulmonaire-Vasculaire (HCPV)
- L’intégration dans la démarche de contractualisation interne des outils de gouvernance et de pilotage
des blocs opératoires
Lors de l’élaboration des contrats internes avec les pôles, un indicateur qualité concernant la mise en
œuvre de la charte type de fonctionnement du bloc opératoire a été intégré dans l'annexe qualité des
contrats concernés.
Des engagements conjoints Chirurgie-Anesthésie réanimation ont été déclinés dans le cadre de
l’élaboration du contrat interne du pôle d’Anesthésie réanimation.
- Le projet d’informatisation des plateaux techniques opératoires et interventionnels s’inscrit dans la
démarche institutionnelle d’optimisation des sites opératoires et interventionnels portée depuis 2005 par
le BSC 13. Ce projet bénéficie d’un financement dans le cadre du plan Hôpital 2012.
La mise en place d’un outil informatique unique doit permettre d’améliorer la performance des
organisations et de piloter l’activité des sites opératoires et interventionnels du CHRU de Lille. Il n’existe à
l’heure actuelle aucun outil permettant de suivre, en routine, l’activité et le fonctionnement de ces
plateaux techniques.
Le cahier des charges est en cours de rédaction. Le déploiement de la solution informatique sur l’ensemble
des sites est prévu pour 2013.
Dans l’attente de ce déploiement généralisé et afin de répondre dans les meilleurs délais aux attentes des
équipes et des tutelles, une première phase du projet d’informatisation a été identifiée. Cette première
phase doit permettre de déployer sur l’ensemble des sites d’ici la fin de l’année 2011 un outil informatique
plus « léger » permettant de produire en routine les principaux indicateurs ANAP de performance et de
fonctionnement des blocs opératoires.
- Structurer une démarche utilisateur en accompagnement du projet de stérilisation commune
Plusieurs actions ont pu être menées à savoir :
1.
la mise en place d’un comité de suivi avec des représentants médicaux et de l’encadrement des
blocs opératoires
2.
la mise en place de groupes de travail internes dans le cadre de l’harmonisation des procédures et
des référentiels de bonnes pratiques relatives aux activités de pré désinfection composés de représentants
paramédicaux des blocs opératoires et de stérilisation
3.
la mise en place de groupe de travail inter établissements
4.
un plan de communication en lien avec la Fédération de chirurgie et l’encadrement des blocs
opératoires
- Identifier les leviers d’action propres aux secteurs interventionnels
Les principaux leviers d’action sont :
5.
la mise en place de la charte type prenant en compte les spécificités des secteurs interventionnels
6.
le déploiement des indicateurs de performance en lien avec le déploiement des systèmes
d’information : « Cora fiche intervention », Qdoc
7.
le déploiement des bonnes pratiques organisationnelles : planification, programmation et
régulation dans le cadre de projets d’évolutions organisationnelles (ex : projet IRM per opératoire).
L’ensemble de ces actions contribue à l’amélioration du taux de performance des blocs opératoires du
CHRU de Lille. Une cible pour 2010 avait été fixée dans le cadre du Contrat de Retour à l’Equilibre Financier
: l’ensemble des blocs ayant en 2007 un taux de performance inférieur à 80 % devaient avoir atteint un taux
de performance égal à 80 %. Ce taux, à terme, après informatisation de l’ensemble des blocs opératoires et
réalisation des regroupements de plateaux techniques prévus dans le cadre de l’opération architecturale
« Sud », devrait atteindre 85 %.
Quelques chiffres clefs
Le CHRU de Lille comprend 15 blocs opératoires répartis sur 5 sites géographiques, soit un total de 86
salles d’intervention dont 9 sont dédiées à l’urgence.
L’activité interventionnelle du CHRU est réalisée dans 9 salles réparties sur 3 sites géographiques.
Le CHRU de Lille dispose de 16 Salles de Surveillance Post-Interventionnelles (SSPI) et 106 places
équipées pour 124 places autorisées.
L’activité totale réalisée au sein des blocs opératoires du CHRU de Lille en 2010 correspond à 52 000
interventions chirurgicales.
Les ressources humaines mobilisées au sein des blocs opératoires correspondent en 2009 (en effectif
moyen annuel) à :
199,3 ETP IDE/IBODE (dont 65,3 ETP IBODE)
91,9 ETP IADE
113 ETP AS/ADP
19,9 ETP ASH
22
2 - LES PRINCIPAUX OBJECTIFS DEFINIS PAR L’EQUIPE PROJET BSC 13
L’élaboration du nouveau Projet d’Etablissement s’inscrit dans un contexte de mise en œuvre d’un Contrat
de Retour à l’Equilibre à visée sociale et économique élaboré pour permettre, au travers du Projet
d’Etablissement, le développement des missions distinctives du CHU. Les engagements du CHRU de Lille se
déclinent autour de trois axes principaux : la croissance de ses activités, l’amélioration de leur valorisation
et la recherche d’une plus grande efficience des organisations.
Dans le cadre de la démarche d’élaboration du Projet d’Etablissement 2012-2016, l’équipe projet du BSC 13
a été amenée à définir un certain nombre d’objectifs prioritaires et à proposer des préconisations dans le
cadre de la définition d’un schéma directeur des blocs opératoires et SSPI et salles interventionnelles.
2.1 Harmoniser la gouvernance et l’organisation des blocs opératoires du CHU sur la base de bonnes
pratiques partagées
On constate aujourd’hui une application hétérogène sur l’ensemble du CHRU de la charte de
fonctionnement des blocs opératoires et sites interventionnels.
Une évaluation de l’application de la charte et des annexes sur l’ensemble des sites opératoires du CHRU
de Lille est en cours de réalisation par une société externe.
Cette évaluation permettra de mettre en évidence :
- les particularités de l’activité (volume d’activité, variation journalière et hebdomadaire, part de l’urgence
et activité programmée)
- le niveau de performance à l’aide des indicateurs de performance ANAP sur le fonctionnement des blocs
- les points forts, les points faibles des organisations et procédures en place sur les sujets clés tels que : la
planification des vacations, la programmation, l’intégration des urgences, la régulation quotidienne des
activités, l’organisation de l’anesthésie, l’utilisation des moyens en personnels non médicaux, la pertinence
et l’efficacité des procédures et outils de gestion en place, le respect de la charte de bloc.
L’évaluation de la mise en œuvre de la charte type de fonctionnement du bloc opératoire devra également
permettre de proposer un plan d’actions ciblé pour chaque bloc opératoire en déclinaison de cette
évaluation. Ces plans d’actions feront l’objet de projets portés conjointement par Chirurgie/Anesthésieréanimation et seront intégrés dans des futurs contrats internes des pôles concernés. Ceci permettra de
réaliser le suivi des plans d’actions.
Une réflexion est engagée sur la gouvernance institutionnelle des sites opératoires et SSPI et plateaux
interventionnels avec la perspective de mettre en place une entité de coordination institutionnelle.
Sur la fin 2011 et le premier trimestre 2012, les modalités de mise en œuvre sont :
- Définir le rôle et les missions de cette entité de coordination, son articulation avec la gouvernance de
chaque bloc opératoire
- Arrêter sa composition
- Elaborer ses statuts et son règlement intérieur
- Déterminer les modalités de fonctionnement de cette entité de coordination.
23
2.2 Optimiser la performance des blocs opératoires et SSPI et salles interventionnelles
Les principaux leviers d’action pour optimiser la performance identifiés sont :
1 Optimiser le parcours du patient opéré
2 Mesurer la performance et disposer de tableaux de bord partagés
3 Informatiser les processus pré per et post-opératoires pour organiser et sécuriser
4 Accompagner les métiers émergents
5 Mutualiser les ressources humaines, matérielles tout en prenant en compte les spécificités des spécialités
et des métiers
6 Regrouper et adapter les plateaux techniques aux contraintes du public accueilli enfant/adulte,
architecturelles et organisationnelles
7 Utiliser de manière efficiente un potentiel architectural et organisationnel
8 Adapter les organisations de travail aux besoins : adéquation activité / ressources
9 Prendre en compte la démographie médicale par discipline dans la réflexion sur les évolutions des
plateaux techniques
24
ELABORATION DU SCHEMA DIRECTEUR DES BLOCS OPERATOIRES, DES SALLES DE SURVEILLANCE
POST-INTERVENTIONNELLES ET DES SALLES INTERVENTIONNELLES
3.1 Les critères de cotation des projets
Les fiches projet des pôles ayant un impact sur l’activité chirurgicale ou anesthésique ont fait l’objet d’une
cotation par l’équipe projet BSC 13 sur la base des critères suivants :
- Contribution à l'optimisation des ressources humaines médicales et paramédicales chirurgicales et
anesthésiques
- Contribution à la mutualisation des salles de blocs, interventionnelles, SSPI (regroupement géographique)
- Contribution à l'amélioration de la qualité et de la sécurité de la prise en charge du patient
- Contribution à la prise en charge de patients supplémentaires (développement de la file active existante,
d’une nouvelle file active)
- Réponse du projet aux critères de faisabilité.
3.2 La typologie des projets cotés
Les projets présentés par les pôles traitent d’une ou plusieurs thématiques parmi lesquelles : l’ambulatoire,
l’enfant, l’optimisation des ressources (humaines ou matérielles), l’activité programmée ou non
programmée, le développement de l’activité chirurgicale, l’accès à des places en SSPI et en lits chauds, la
qualité et la sécurité de la prise en charge, les coopérations. Ceci est illustré en violet dans le tableau cidessous.
Pôles
Thématiques
Pôle
Pôle
Pôle
Pôle cardio
médico- Pôle neurosciences
Pôle Femme-mèred'anesthésievasculaire Pôle enfant
chirurgical Urgence et appareil
nouveau né
réanimation
pulmonaire
d'Huriez
locomoteur
Pôle des
spécialités
médicochirurgicales
Ambulatoire
Enfant
Optimisation des ressources
Activité programmée/non programmée
Développement de l'activité chirurgicale
Accès à SSPI et lits chauds
Qualité et sécurité de la prise en charge
Coopérations
3.3 Les principales préconisations ressortant de la lecture des projets
- Adapter les temps d’ouverture des SSPI aux amplitudes de l’activité opératoire en salle d’intervention
- Formaliser les circuits des patients qui nécessitent une prise en charge dans des lits chauds (Soins
intensifs Péri-Opératoires - SIPO, Soins Intensifs, Réanimation, Surveillance Continue) en intégrant ou non
leur passage en SSPI
- Intégrer la gestion des lits chauds et SSPI dans les processus de programmation de l’activité opératoire et
interventionnelle
- Disposer d’outils de pilotage de l’activité dans le cadre du partage des ressources matérielles et humaines
au niveau des coopérations
- Organiser des circuits spécifiques de prise en charge avec un environnement adapté à l’enfant y compris
en SSPI
25
« Ré- »Organiser les filières d’activité non programmée ambulatoire ou non ambulatoire
Mener une réflexion en termes de compétences polyvalentes (ressources humaines médicales et
paramédicales) sur les blocs ayant des activités multidisciplinaires
3.4 Les principes structurants du schéma directeur des blocs et SSPI et salles interventionnelles
Dans un contexte de ressources humaines médicales et paramédicales contraintes, le schéma directeur
privilégie les projets de mutualisation et de regroupements géographiques afin d’optimiser les ressources.
La prise en charge de l’enfant (ambulatoire et non ambulatoire) doit être réalisée en priorité sur le site de
Jeanne de Flandre.
La prise en charge de la cancérologie lourde avec filière d’aval en lits SIPO doit être réalisée en priorité sur
le plateau technique des blocs communs du site d’Huriez.
La prise en charge de l’activité ambulatoire doit être orientée prioritairement sur le site d’Huriez.
La prise en charge de l’activité vasculaire doit être orientée prioritairement sur le futur site HCPV.
Les filières d’aval en lits chauds adultes doivent s’inscrire sur les 4 sites :
 Nord : hôpital Huriez
 Sud : bâtiment des Réanimations, hôpital Salengro, hôpital Cœur-Vaisseaux-Poumons
Les besoins en SSPI doivent s’articuler avec le schéma directeur des lits chauds
3.5 Les préconisations du schéma directeur par site géographique
Préconisations du schéma directeur pour le site d’Huriez :
Une des principales préconisations sur le site d’Huriez est de partager le plateau technique opératoire
entre plusieurs pôles de chirurgie de manière à optimiser les ressources humaines médicales et
paramédicales. Ceci implique de mettre en place une gouvernance transversale des plateaux techniques
opératoires et de recentrer les blocs existants d’Huriez sur des typologies d’intervention afin d’optimiser
les ressources : d’une part, interventions longues, lourdes avec filière d’aval en lits SIPO à réaliser dans les
blocs communs d’Huriez, d’autre part, interventions courtes, en ambulatoire à réaliser prioritairement dans
les blocs des spécialités.
Il est à souligner que le plateau technique opératoire d’Huriez dispose d’un potentiel d’extension en termes
de salles dans les blocs communs : possibilité d’aller jusque 17 salles et en termes de places en SSPI :
possibilité d’aller jusque 26 places (16 actuellement).
La deuxième préconisation qui est liée à la précédente est de concentrer la prise en charge de la
cancérologie lourde (y compris la cancérologie de chirurgie maxillo-faciale et d’ORL CCF) dans les blocs
communs d’Huriez avec un accès aux lits de SIPO d’Huriez.
La troisième préconisation est l’ouverture d’une vacation opératoire dédiée à l’activité non programmée
(dont l’activité de transplantation) du pôle médico-chirurgical d’Huriez dans les blocs communs. Cette
ouverture est conditionnée par l’augmentation d’activité de transplantation de rein et de foie.
La quatrième préconisation est d’organiser une filière ambulatoire pour les spécialités chirurgicales
d’Huriez et de Salengro sur le site d’Huriez en utilisant les plateaux techniques existants. Une réflexion est
à mener sur la localisation géographique de l’unité d’hébergement pour ce type de prise en charge. Un point
de vigilance tout particulier doit être porté sur l’activité ambulatoire enfant des spécialités médicochirurgicales.
26
 Préconisations du schéma directeur pour le site de Salengro :
Une des préconisations est d’orienter la prise en charge de la cancérologie lourde et l’activité ambulatoire
des spécialités vers le site d’Huriez permettant ainsi de développer l’activité chirurgicale des spécialités sur
les files actives existantes.
La deuxième préconisation est d’organiser le plateau technique interventionnel des neurosciences avec
regroupement d’activités chirurgicales, médicales et radiologiques.
La troisième préconisation est de développer et d’organiser la chirurgie ambulatoire au sein des plateaux
opératoires existants pour les activités de neurochirurgie et d’ortho-traumatologie.
La quatrième préconisation est d’organiser le fonctionnement du bloc opératoire et interventionnel dans le
cadre du Projet Sud de l’Urgence.
Enfin, les accès aux places en SSPI et aux lits de SIPO en aval des activités chirurgicales adultes de Salengro
et Jeanne de Flandre doivent s’articuler avec le schéma directeur des lits chauds.
 Préconisations du schéma directeur pour le site de Jeanne de Flandre :
La question de la prise en charge de l’enfant est posée comme une des thématiques prioritaires du schéma
directeur. La préconisation est de regrouper la prise en charge des enfants prioritairement sur le site de
Jeanne de Flandre à la fois en termes d’activité ambulatoire et d’activité non ambulatoire avec l’objectif
de mutualiser les moyens autour d’un plateau technique médico-chirurgical et radiologie interventionnelle.
Ce projet est à articuler avec le schéma directeur de l’urbanisme. Sa mise en œuvre dépasse le calendrier
2012-2016 de ce projet d’établissement, toutefois la réflexion doit être menée sur cette période.
Le développement de l’activité chirurgicale gynécologique sur Jeanne de Flandre doit s’appuyer en termes
de filière d’aval en lits chauds sur Salengro et sur le futur bâtiment des Réanimations.
 Préconisations du schéma directeur pour le site de Cardio-Calmette :
En anticipation du projet d’hôpital Cœur-Vaisseaux-Poumons, il est préconisé l’accès à une salle hybride
médico-chirurgicale et radiologie partagée en lien avec le projet de restructuration du bloc de l’urgence.
Au regard de l’évolution des prises en charges chirurgicales vasculaires, il est préconisé d’intégrer à terme
la filière chirurgicale vasculaire sur l’hôpital cardiologique. Ceci implique de mesurer précisément l’impact
en termes de besoins en places de SSPI et en lits chauds.
27
4 – LA MISE EN OEUVRE DU SCHEMA DIRECTEUR
4.1 Les conditions de mise en œuvre
- Contraintes architecturales :
Le schéma directeur proposé s’appuie sur les infrastructures existantes et arrêtées dans le cadre du Projet Sud. Une
réflexion est à mener sur la prise en charge de l’Enfant tant du point de vue des infrastructures que des organisations.
Des contraintes architecturales existent par rapport à des souhaits de développement d’activité chirurgicale, en
particulier sur le site de Jeanne de Flandre.
- Impact sur certaines disciplines des prises en charge « multi-sites » :
Le schéma directeur propose une offre de vacations opératoires sur des plateaux techniques qui dépasse le périmètre
des pôles dans lesquels exercent les opérateurs des spécialités concernées. Les modes d’organisation médicale existants
sont fortement impactés par ce schéma.
- Articulation entre projet transversal et projets des pôles :
Cette articulation est possible sous la condition de la mise en place d’une gouvernance institutionnelle des blocs
opératoires SSPI et sites interventionnels.
- Articulation entre les schémas directeurs blocs SSPI et sites interventionnels, ambulatoire, lits chauds.
Une cohérence et une coordination des actions des trois schémas est nécessaire.
4.2 La proposition d’ordonnancement
Schéma
directeur blocs
SSPI
sites
interventionnels
Schéma
directeur
ambulatoire
 Ouverture d’une
vacation
opératoire dédiée
à l’activité non
programmée
(y
compris
transplantation)
aux
blocs
communs d’Huriez

Transfert
cancérologie (ORL
CCF,
chirurgie
maxillo-faciale
stomatologie,
chirurgie plastique
reconstructrice)
dans les blocs
communs d’Huriez
 Organiser une filière de chirurgie
ambulatoire pour les spécialités
chirurgicales Salengro et Huriez sur le
site d’Huriez
 Bis : Organiser la prise en charge
ambulatoire enfant des spécialités
chirurgicales de Salengro/Huriez
Schéma
directeur lits
chauds
Schéma
directeur
urbanisme
Calendrier
1er trimestre
2012
1er semestre
2012
Organiser la
filière d’aval
SIPO
et
Surveillance
continue
chirurgicale
Utilisation
d’infrastructures
existantes
sur
Huriez
Point
vigilance :
Etudier
l’impact
2012
de
de
28
Schéma
directeur blocs
SSPI
sites
interventionnels
Schéma
directeur
ambulatoire
Schéma
directeur lits
chauds
Schéma
directeur
urbanisme
Calendrier
l’organisation de la prise
en charge ambulatoire
enfant des spécialités sur
les
sites
de
Salengro/Jeanne
de
Flandre
 Organiser le
plateau technique
interventionnel des
neurosciences avec
regroupement des
activités
chirurgicales,
médicales,
radiologiques.
 Organiser le
fonctionnement du
bloc de l’urgence
dans le cadre du
Projet Sud
 Développer et
organiser la prise
en
charge
en
ambulatoire au sein
des blocs existants
pour
la
neurochirurgie et
l’orthopédietraumatologie

Développer
l’activité
chirurgicale
des
spécialités
sur
Salengro sur les
files
actives
existantes pour les
prises en charge
hors ambulatoire et
hors cancérologie

Développer
l’activité
gynécologique :
Impacts à évaluer selon A partir de 2012 à …
arbitrages :
intégration
SSPI dans le bloc de
neurochirurgie,
intervention des salles de
radio-interventionnelles
dans le bloc, création
d’une salle d’IRM per
opératoire
et
diagnostique
Lien
avec Organiser la prise en Arbitrages en termes 2013
l’ambulatoire
non charge en SSPI 24/24H d’équipements des salles
programmé ou à J+1
et la filière d’aval en dites interventionnelles
ou hybrides
lits chauds
Impact sur SSPI du
bloc
actuel
de
neurochirurgie
Impact sur la filière
d’aval en lits chauds
Impacts à mesurer sur A partir de 2012 à …
les consultations et
l’hospitalisation
Regroupe-ment
d’unités
d’hébergement ambulatoire et
consultations
Calendrier en lien avec
les actions sur le site
d’Huriez
Pas de possibilité
d’extension des
blocs sur Jeanne
de Flandre en
l’état actuel
Sur le site d’Huriez :
Chirurgie robotisée
Sur Jeanne
Flandre :
cancérologie
de
2012
Orienter
les
patientes sur les
filières d’aval en lits
chauds sur les sites
de
Salengro/Bâtiment
29
Schéma
directeur blocs
SSPI
sites
interventionnels
Schéma
directeur
ambulatoire
Schéma
directeur lits
chauds
Schéma
directeur
urbanisme
des réanimations
Impact à mesurer en
lits chauds
 Prise en charge
de l’enfant
Cible à terme :
regrouper la prise
en charge des
enfants
prioritairement sur
le site de Jeanne de
Flandre à la fois en
termes de prise en
charge ambulatoire
et non ambulatoire
 Intégrer la filière
chirurgicale
vasculaire d’Huriez
sur
l’hôpital
Cardiologique
Pas de solutions
architecturales
sur 2012-2016
Impact à mesurer
sur
les
organisations
transitoires
Impact à mesurer en
termes de filière
d’aval en lits chauds
11 Organiser l’accès
à une salle hybride
médicale,
chirurgicale
et
radiologique
sur
l’Hôpital
Cardiologique en
anticipation
de
HCVP
Calendrier
2012-2016 : mise en
place des scénarios
organisationnels
transitoires
en
préparation de Jeanne
de Flandre 2 à partir
de 2016
Impact à mesurer sur le 2013
besoin de travaux en lien
avec les organisations
des
secteurs
d’hospitalisation,
de
consultations et blocs
opératoires notamment
en SSPI
Impact à évaluer en A partir de 2012 à …
termes d’équipements
lourds sur le bloc de
l’urgence et le plateau
technique
des
neurosciences
Impact à mesurer sur
la filière lits chauds
sur le bâtiment des
réanimations et de
l’Hôpital
Cardiologique
4.3 Cartographies de l’existant
Hôpital
Salengro
ORL
Radio
interventionnelle
Neurochirurgie
8+1 (1)
2
Ophtalmologie
4
Spécialités
CMCA
Bloc commun
15
7
Hôpital
Cardiologique
Orthopédie
traumatologie
Urgence
4 (4)
6
2
Radio
interventionnelle
11 (1)
CCV +
Pacemaker
CTB
2 (1)
Hôpital
Huriez
4
5+1
Chirurgie
pédiatrique
Radio
interventionnelle
1
3+1
Hémodynamique+
7
Hôpital
JDF
PMA
2
Gynécologie
Chirurgie
Thoracique
Electrophysiologie
2+1 (2)Obstétrique
3
Hôpital
Calmette
5 Cartographie des sites opératoires et interventionnels et des salles
(..) salles dédiées à l’urgence
30
Hôpital
Salengro
ORL
8+4
Hôpital
Huriez
6
Radio
interventionnelle
Neurochirurgie
Ophtalmologie
4 (6)
Bloc commun
Spécialités
16 (26)
8
Urgence
11 + 3
(14+4)
4
CTB
8 (9)
Hôpital
Cardiologique
Orthopédie
traumatologie
0/4
CMCA
Radio
interventionnelle
CCV +
Pacemaker
Radio
interventionnelle
6
Chirurgie
pédiatrique
Electrophysiologie +
Hémodynamique
8 (9)
Chirurgie
Thoracique
Hôpital
JDF
5
PMA
Hôpital
Calmette
2
Gynécologie
Obstétrique
5
3+1 Cartographie des SSPI et places en SSPI équipées
(…) Places autorisées
4.4 Cartographie cible à 5 ans
Hôpital
Salengro
ORL
Radio
interventionnelle
Neurochirurgie
Plateau Technique
Neurosciences
Spécialités
dont ambu
Urgence
CTB
Ophtalmologie
Bloc commun
Hôpital
Cardiologique
Orthopédie
traumatologie
Ambu et non ambu enfant
Chirurgie
organisation transitoire en
pédiatrique
préparation JDF 2
Hôpital
Huriez
Ambulatoire
Spécialités
CCV +
Pacemaker
CMCA
Chir. robotisée
Cancérologie
Salle hybride
2
Radio
interventionnelle
Radio
interventionnelle
Hémodynamique+
Vasculaire
Electrophysiologie
Chirurgie
Thoracique
Hôpital
JDF
PMA
Gynécologie
Obstétrique
Hôpital
Calmette
Cartographie cible à 5 ans
31
SCHEMA DIRECTEUR DES LITS LOURDS
32
LE CONTEXTE
Le terme de « lits lourds » concerne les lits de réanimation, de soins intensifs et de surveillance continue.
Un patient doit être admis en réanimation s’il est en situation de détresse vitale, s’il présente ou est susceptible
de présenter, plusieurs défaillances viscérales mettant directement en jeu son pronostic vital.
Un patient doit être admis en soins intensifs s’il présente ou est susceptible de présenter une défaillance aiguë
de l'organe concerné par la spécialité au titre de laquelle il est traité, défaillance mettant directement en jeu à
court terme son pronostic vital et impliquant le recours à une méthode de suppléance.
Un patient doit être admis en surveillance continue s’il présente une insuffisance fonctionnelle (respiratoire par
exemple) stabilisée, mais susceptible de s’aggraver. A ce titre, il doit faire l’objet d’une surveillance continue et
attentive
Les lits lourds permettent de garantir l’ensemble des activités du CHRU (soins, enseignement, recherche).
Ils constituent par ailleurs un des principaux postes de dépenses de l’établissement.
Les normes et recommandations de fonctionnement de ces structures (notamment en ce qui concerne les
Ressources Humaines) doivent être appliquées alors que la démographie médicale et paramédicale y est
contrainte et que les coûts de fonctionnement de ces activités sont importants et non intégralement couverts
par la T2A.
Le CHRU de Lille doit sur les années à venir maintenir son offre sur ces lits et faire face à une demande croissante
de prises en charge (interne et externe, gestion de crise…) et à une évolution importante des techniques
requérant des structures de ce type.
Chaque patient requérant une prise en charge dans un lit lourd doit être accueilli « au bon endroit » :
– pour lui et la qualité de sa prise en charge,
– pour l’équilibre médico-économique des services et de l’établissement,
– pour respecter les règles et recommandations opposables dans le cadre des contrôles externes à venir.
En tant qu’établissement recours pour ces prises en charge, le CHRU de Lille devra aussi prendre en compte les
partenariats avec les autres établissements de la région. Les réorganisations et modifications d’activité induites
par les transferts d’activité entre hospitalisation complète et ambulatoire risquent d’avoir un impact majeur sur
les lits lourds (recours, aval non programmé, modification des profils de patients en hospitalisation…).
En interne, les services cliniques font état de modalités de fonctionnement des différents types d’unités
(Réanimation, Soins Intensifs, Surveillance Continue) dont la lisibilité n’est pas toujours homogène, laissant par
ailleurs des besoins de prise en charge non satisfaits. L’hyperspécialisation des disciplines et la mutualisation des
compétences restent un compromis difficilement satisfait.
Le projet architectural et d’investissement du CHRU concerne tout particulièrement pour les tranches à venir les
structures « acute care » (Centre de réanimation, Centre des brûlés et Urgence, hôpital Cœur-VaisseauxPoumons). L’enjeu de cohérence entre les projets architecturaux du CHRU et la stratégie politique de moyen
terme pour ces activités est donc majeur.
LE CAPACITAIRE ACTUEL ET PREVU
En 2011, le CHRU de Lille met à disposition de ses patients :
- 124 lits de réanimation (136 autorisés) : 50 lits de réanimation médicale (dont 4 lits de caisson
hyperbare), 14 lits de réanimation chirurgicale (16 autorisés), 18 lits de réanimation spécialisée
neurochirurgicale, 16 lits de réanimation spécialisée pédiatrique, 12 lits de réanimation spécialisée
néonatale (16 autorisés), 14 lits de réanimation spécialisée de chirurgie cardiovasculaire.
- 148 lits de soins intensifs : 24 lits d’hématologie (chambres stériles), 20 lits d’unité de soins intensifs
cardiologiques (USIC), 8 lits au sein de l’unité neuro-vasculaire (UNV), 10 lits au sein des urgencesdéchocage, 4 lits au sein du centre de traitement des brulés (en attendant l’installation de 6 lits autorisés
de réanimation brûlés), 24 lits de soins intensifs néonatals, 14 lits de soins intensifs médicaux, 44 lits de
soins intensifs chirurgicaux.
- 106 lits de surveillance continue : 33 lits de surveillance continue néonatale (dont 11 lits « kangourou »),
8 lits au sein du centre de traitement des brulés, 42 lits de surveillance continue chirurgicale, 23 lits de
surveillance continu médicale.
Capacitaire du CHRU de Lille en lits chauds en 2011
34
La capacité de prise en charge en lits lourds du CHRU va être modifiée avec notamment l’ouverture du Centre de
réanimation, Centre des brûlés et Urgence, le nouvel hôpital Cœur-Vaisseaux-Poumons (HCVP) et la mise en
œuvre de lits autorisés non installés. Sont prévus :
- 132 lits de réanimation : installation de 2 lits autorisés sur Huriez et des 6 lits de réanimation brûlés.
- 145 lits de soins intensifs : fermeture des lits de soins intensifs brûlés, répartition différente des lits de
soins intensifs dans les réanimations (+2) et de lits de soins intensifs aux urgences (-2), installation d’un
lit supplémentaire de soins intensifs en chirurgie cardiaque et thoracique dans l’hôpital HCVP.
- 120 lits de surveillance continue : installation de 8 lits de surveillance continue sur Huriez en aval de la
réanimation chirurgicale, installation de 6 lits de surveillance continue en chirurgie cardiaque et
thoracique dans l’hôpital HCVP.
Capacitaire prévu du CHRU de Lille en lits chauds
35
LA DEMARCHE
Le projet « schéma directeur des lits lourds » est destiné à se déployer sur la durée du projet d’établissement.
Porté par le groupe transversal acute care (réflexion multidisciplinaire), il doit permettre de :
- estimer les besoins en lits lourds et définir la stratégie du CHRU en termes de site d’implantation,
d’organisation et de fonctionnement de ces lits (mutualisation, partage de moyens…)
- détailler des préconisations générales et organisationnelles (ex : organisation des flux notamment entre
Surveillance Continue / Soins Intensifs / Réanimation / Urgence, Système d’Information Hospitalier
partagé, consignes architecturales…)
- arrêter les principes de gouvernance des lits lourds
- garantir une cohérence d’ensemble y compris pour les ressources humaines (médicales et non
médicales) des projets « lits lourds ».
Le schéma directeur s’appuie sur :
- les diagnostics de besoin en lits lourds remontés par l’ensemble des pôles du CHRU dans le cadre des
appels à projets du présent projet d’établissement,
- les données d’activité 2010 de l’ensemble des lits lourds,
- les projets des pôles et groupes transversaux,
- des entretiens avec les chefs de pôle (à poursuivre) pour confirmer les enjeux et valider les hypothèses
organisationnelles.
Des actions complémentaires sont prévues :
- collecte des informations concernant les refus et les transferts,
- organisation d’une enquête spécifique complémentaire auprès des personnels des unités de REA SI SC
sur les difficultés organisationnelles de terrain.
1. Les objectifs définis dans le cadre du nouveau projet d’établissement 2012-2016
Certains principes incontournables compte tenu du contexte imposé au CHRU de Lille doivent être appliqués
dans chaque structure de lits lourds :
- la concentration des moyens. Il ne doit plus y avoir de lits « éparpillés » mais des unités regroupées et
structurées.
- la modularité. Il faut à la fois répondre aux besoins et être en capacité de moduler les réponses dans
l’avenir : souplesse en volume et nature des lits, identification des impacts de la modularité sur le
matériel et sur la construction…
- la mutualisation des compétences et des moyens.
- une formation spécifique des personnels des lits lourds, et un partage des compétences.
- une détermination cohérente des secteurs de Soins Intensifs.
- plus spécifiquement autour des unités de surveillance continue :
• la concentration des unités, y compris médico-chirurgicales.
• une responsabilité définie et non équivoque des unités de Surveillance Continue et des
structures de références (Chef de Pôle, Responsables de Clinique et de Service ou d’Unité
Fonctionnelle), avec notamment l’élaboration de chartes, et l’identification des acteurs de
l’unité.
• l’ouverture vers les disciplines d’amont et d’aval leur garantissant une lisibilité des prises en
charge. Par exemple, l’accueil de praticiens / internes spécialistes en fonction des activités
réalisées doit être possible. Ils pourraient être accueillis comme membres de l’équipe de
Surveillance Continue (participation aux tours, prescriptions et discussions…) et/ ou consultants
(avis, actes…).
36
De plus, les flux vers et depuis les lits lourds du CHRU doivent être suivis. La fluidité des prises en charge au sein
de ces lits, en amont et en aval conditionne le bon fonctionnement et la réponse adaptée que le CHRU peut
apporter aux besoins de ses patients. Il faut à la fois que les pôles adresseurs et les pôles receveurs :
- définissent conjointement les flux internes vers les différents lits lourds,
- formalisent les adressages internes et les retours de lits lourds.
La transversalité Acute Care, en lien avec la Commission des Activités et des Consultations Non Programmées et
la contractualisation, suivra les flux internes et proposera, le cas échéant, de mettre en place des mécanismes
d’adaptation.
La déclinaison du projet d’établissement dans les contrats internes des pôles permettra la formalisation
nécessaire entre les Réanimation, Soins Intensifs, Surveillance Continue et les secteurs de soins ainsi que la mise
en place d’indicateurs de suivi des activités Soins Intensifs, Surveillance Continue, Réanimation.
Certaines préconisations d’organisation peuvent d’ores et déjà être faites. Elles nécessiteront toutes une
analyse médico-économique complémentaire pour asseoir leur viabilité et leur échéancement, et pour identifier
les ressources humaines à mobiliser. Les modifications de facturation attendues devront être prises en compte,
notamment sur les Surveillances Continues et Soins Intensifs/Soins intensifs Péri-Opératoires (SIPO).
Ainsi, aucun nouveau site lourd n’est à prévoir au sein du campus. Le capacitaire prévu (centre de réanimation,
centre de traitement des brûlés, urgence, hôpital Cœur-Vaisseaux-Poumons) peut intégrer les flux connus, sauf
amendement sur :
- Installation de + 2 lits autorisés en réanimation chirurgicale Huriez et reconnaissance de + 6 lits en
réanimation neurochirurgicale (sous réserve de l’autorisation de l’Agence Régionale de Santé - ARS)
- Installation de + 8 lits de Surveillance Continue en aval de la réanimation chirurgicale Huriez
- Réanimation néonatale à soutenir (armement)
- Installation de + 6 lits de Surveillance Continue neurochirurgicale (sous réserve de l’autorisation de
l’ARS)
- Installation des lits de Surveillance Continue pédiatrique autorisés plus rapide.
Les préconisations peuvent être détaillées par site.
Concernant les prises en charge au sein de l’Hôpital Huriez :
- il faut soutenir les flux d’activités non programmés et :
• Installer des lits de Surveillance Continue en aval de la réanimation chirurgicale (6 à 8).
• Poursuivre le travail entre services médicaux et réanimations sur les adressages et retours.
- il faut soutenir les flux d’activités programmés et organiser l’activité de chirurgie vasculaire en lien avec
les services médicaux d’Huriez partenaires (endocrino-diabétologie, néphrologie, médecine interne) et
HCVP :
• Identifier les activités vasculaires devant être maintenues à Huriez et celles pouvant intégrer
HCVP
• Contribuer au désengorgement de la filière SIPO SCC Réa d’Huriez
• Identifier des activités des spécialités Salengro pouvant être prises en charge sur Huriez et
intégrer la filière SIPO SCC Réa d’Huriez
- l’intégration de l’activité de cancérologie des spécialités médico-chirurgicales de Salengro dans les blocs
communs d’Huriez (schéma directeur des blocs et Salles de Surveillance Post-Interventionnelle - SSPI)
doit s’accompagner d’un accès aux lits lourds d’Huriez (SIPO).
- les filières des patients greffés (Unité de Transplantations d’Organes/Gastroentérologie/Néphrologie)
doivent être formalisées afin d’absorber les hausses d’activité à venir.
- les réflexions médico-chirurgicales doivent se poursuivre.
37
Concernant les prises en charge au sein de l’Hôpital de Jeanne de Flandre :
- il faut soutenir les flux d’activités non programmés :
• les filières de néonatalogie doivent être fluidifiées. Le niveau d’armement en personnel de la
réanimation néonatale doit être revu pour permettre l’utilisation des 16 lits autorisés.
• les pratiques existantes pour l’Obstétrique doivent être confirmées.
• la Surveillance Continue Médicale, Chirurgicale et en aval de la réanimation pédiatrique doit
être mise en place. Il s’agit d’installer les lits autorisés, d’identifier les filières et de mutualiser les
compétences et les ressources (réflexion sur une seule unité assurant les trois types de prises en
charge).
- il faut soutenir les flux d’activités programmés de la Gynécologie et garantir à cette activité l’accès à des
lits Surveillance Continue, Soins Intensifs, Réanimation.
Concernant les prises en charge au sein de l’Hôpital Roger Salengro et du nouveau bâtiment :
- la filière des lits lourds de neurochirurgie doit être revue. Une requalification des lits de réanimation
neurochirurgicale doit être envisagée (passage à 24 lits de réanimation, sous réserve de l’autorisation
par l’ARS), ainsi qu’une augmentation du nombre de lits de Surveillance Continue neurochirurgicale. Les
réflexions concernant l’articulation SIPO / SSPI doivent être poursuivies.
- les patients « lourds » d’Orthopédie doivent avoir un accès à des lits de SIPO-Surveillance Continue ; leur
filière SSPI-SIPO-SC doit être précisée. Il en est de même pour les patients « lourds » des spécialités
médicochirurgicales qui seront pris en charge à Salengro.
- il faut soutenir les flux d’activités non programmés :
• réussir l'ouverture du nouveau bâtiment (Urgence, réanimation, Centre de Traitement des
Brûlés)
• garantir les filières des patients urgents et non programmés.
Concernant les prises en charge au sein de l’Hôpital Calmette :
- compte tenu du déménagement prévu de l’URRM (Urgence Respiratoire et Réanimation Médicale) vers
le centre de réanimation, il faut formaliser et sécuriser les prises en charge et les transferts internes des
patients graves de chirurgie thoracique et de pneumologie
- à terme, les Soins Intensifs de Chirurgie Thoracique seront intégrées dans l’hôpital Cœur-VaisseauxPoumons selon le capacitaire prévu.
Concernant les prises en charge au sein de l’hôpital cardiologique et du futur hôpital Cœur-VaisseauxPoumons :
- une réflexion globale est à mener sur les filières d’HCVP (USIC/Réa chirurgicale/Réa médicale) à la fois
pour garantir les activités programmées et notamment chirurgicales, et pour assurer la prise en charge
non programmée chirurgicale (ex : greffe) et médicale (ex : USIC).
- l’organisation de l’activité de chirurgie vasculaire en lien avec les services d’Huriez est à détaillée, ainsi
que l’intégration d’une partie de l’activité sur l’hôpital Cœur-Vaisseaux-Poumons.
38
L’ensemble des projets organisationnels et de mise en cohérence peuvent être initiés dès l’adoption du Projet
d’Etablissement, sous réserve de leur faisabilité médico-économique. L’ordonnancement suivant est proposé
pour les projets avec ajustement capacitaire :
 2012 :
1. Soutenir la réanimation néonatale et armer en personnel les 16 lits autorisés.
2. Fluidifier la filière Huriez avec l’installation des lits de surveillance continue (6 à 8 lits) et de réanimation
chirurgicale (2 lits).
Permettre l’intégration de l’activité de carcinologie des Spécialités médico-chirurgicales dans les blocs
communs d’Huriez et son accès aux soins intensifs péri-opératoires (SIPO) d’Huriez.
Formaliser les liens et filières entre les Salles de Surveillance Post Interventionnelle (SSPI), les soins
intensifs post- et péri-opératoires et les surveillances continues chirurgicales, pour les spécialités
médico-chirurgicales en priorité.
3. Valider la filière d’accès de la Gynécologie à des lits lourds.
Mettre en place de la filière pédiatrique complète de surveillance continue (flux de chirurgie, flux de
médecine et flux d’aval de la réanimation) en regroupant les lits déjà installés et en installant l’intégralité
des autorisations pour les flux médicaux et d’aval de la réanimation.
4. Revoir l’organisation des lits lourds de l’Hôpital cardiologique : regrouper les lits de surveillance continue
déjà installés et améliorer la fluidité des prises en charge, notamment en aval de la réanimation.
 2013 et plus :
1. Intégrer la chirurgie vasculaire dans l’hôpital Cœur-Vaisseaux-Poumons
2. Intégrer la chirurgie thoracique dans l’hôpital Cœur-Vaisseaux-Poumons
3. Revoir le plateau des lits lourds de neurochirurgie
39
SCHEMA DIRECTEUR AMBULATOIRES
40
L’AMBULATOIRE AU CHRU DE LILLE : LA REALITE DE LA SITUATION 2011 ET LES
ORIENTATIONS PRISES
1.1 Les déclinaisons en appui du Projet d’Etablissement 2004-2008
Le projet d’établissement précédent mettait déjà l’accent sur ce qui était alors appelé l’alternative à
l’hospitalisation (AAH), comme un mode de prise en charge substitutif à l’hospitalisation classique, au sens de
l’hospitalisation de semaine ou conventionnelle. Ainsi, progressivement le programme capacitaire a évolué au fil
des années, des progrès médicaux et technologiques vers une hospitalisation médicale ou chirurgicale
davantage centrée sur une hospitalisation de « 0 nuit », Hospitalisation de courte durée (HCD).
En 2004, 144 lits d’HCD étaient installés (22 en Médecine, 33 en Chirurgie, 26 en gynéco obstétrique, 15 en SSR
et 48 en Psychiatrie).
AAH
Médecine
C hirurgie
Médecine
C hirurgie
gynéco/Obs tétrique
So u s total
SSR
Psyc hiatrie
T otal
HC
H PDD
T otal
HC
H PDD
T otal
Lits ins tallés au 30 av ril 2008
147
55
26
228
15
58
301
696
216
912
716
124
840
Lits ins tallés au 31 décembre 2010
189
73
26
288
15
48
351
752
208
960
690
108
798
Parmi les réalisations les plus marquantes et récentes, il est à souligner l’extension du CENTRE MEDICOCHIRURGICAL AMBULATOIRE HURIEZ en septembre 2010, sur un environnement de 20 lits et un plateau
technique regroupant blocs opératoires, salles d’endoscopie et lasers. Le CMCA réalise des actes techniques
assortis d’hospitalisation sur 9 disciplines différentes tant médicales que chirurgicales. (Chirurgie vasculaire,
chirurgie Digestive, chirurgie urologique, chirurgie andrologique, chirurgie endocrinienne, chirurgie bariatrique,
gastroentérologie, douleur chronique, sismothérapie)
Sur la période du projet d’établissement 2004 -2008, les indications ont évolué jusqu’à atteindre en 2010 un
taux de chirurgie ambulatoire sur les gestes marqueurs de 70 % dans certaines indications classiques mais aussi
de recours en constante progression.
41
GESTE MARQUEUR
Adénoïdectomie
Arthroscopie du genou hors ligamentoplasties
Chirurgie anale
Chirurgie canal carpien et autres libérations nerveuses (MS)
Chirurgie de la conjonctive (ptérygion)
Chirurgie de la maladie de Dupuytren
Chirurgie des bourses
Chirurgie des hernies inguinales
Chirurgie des varices
Chirurgie du cristallin
Chirurgie du sein/tumorectomie
Chirurgie réparatrice des ligaments et tendons (main)
Chirurgie strabisme
Chirurgie utérus, vulve, vagin et AMP
Coelioscopie gynécologique
Exérèses de kystes synoviaux
Extraction dentaire
Total général
Nombre total
actes 2010
Taux 2010
Taux cible
Nombre de
places
nécessaires
169
287
176
254
60
21
260
286
288
1599
112
30
61
2549
34
31
576
6793
86%
69%
64%
70%
93%
62%
47%
53%
24%
58%
51%
80%
90%
92%
6%
100%
41%
70%
100%
80%
86%
80%
100%
80%
80%
80%
80%
80%
80%
86%
100%
100%
80%
100%
80%
89%
0,7
0,9
0,6
0,8
0,2
0,1
0,8
0,9
0,9
5,1
0,4
0,1
0,2
10,2
0,1
0,1
1,8
24,1
1.2 Les ambitions du CHRU dans la dimension ambulatoire : un projet stratégique autour du
développement de l’ambulatoire dès 2007
Pour se préparer à faire évoluer ses structures médico-soignantes, l’institution a acté au titre de ses projets
stratégiques d’un projet promoteur du développement de l’ambulatoire au CHRU de LILLE. Pour ce faire, un
groupe d’experts et d’étude pluridisciplinaire s’est constitué dès 2007.
Au titre des membres de l’équipe projet BSC 04 « Développement de l’Ambulatoire » :
- Monsieur le Professeur TRIBOULET, Président de l’Association Française de Chirurgie Ambulatoire
- Monsieur le Professeur CHEVALIER, Référent Projet Ambulatoire du Pôle des Spécialités MédicoChirurgicales
- Madame le Docteur RUOLT, Responsable du Centre Médico-Chirurgical Ambulatoire
- Madame le Docteur LAUERIERE, Médecin au Département de l’Information Médicale
- Madame LAMBERT, Directeur du Pôle des Spécialités Médico-Chirurgicales
- Madame DELALEE, Directrice Projet BSC 04
42
LA DECLINAISON DE L’AMBULATOIRE
2.1 De l’incitation à la démarche « ambulatoire »
Dès la mise en œuvre de la réflexion sur le projet d’établissement 2012 -2016, l’équipe projet BSC 04 a engagé
une démarche prospective auprès des pôles médico-chirurgicaux visant à promouvoir l’émergence d’un projet
ambulatoire au sein de chacun des projets médicaux.
Cette démarche s’est appuyée sur :
- les recommandations de la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) dans son instruction du 27
décembre 2010 relative à la chirurgie ambulatoire comprenant des taux cibles de chirurgie ambulatoire
de 80%,
- les orientations du Schéma Régional d’Organisation des Soins- Projet Régional de Santé dont un des
enjeux de transversalité pour mieux structurer l’offre de soins se décline notamment dans la chirurgie
ambulatoire,
- les indicateurs d’activités ambulatoires ciblés sur les gestes marqueurs par l’assurance maladie et sur les
séjours en particulier sur de courte durée de 1 à 3 nuit(s).
Mandaté par le Directoire, l’équipe projet BSC 04 « Développement de l’ambulatoire » a engagé au premier
trimestre 2011 une démarche prospective vers les pôles médico-chirurgicaux concernés afin de :
 Partager l’information sur les politiques prises,
 Transmettre l’expérience du CMCA,
 Recueillir les attentes et les propositions des pôles,
 Situer à partir des données PMSI, les activités dans leur part d’activités ambulatoire
 AMENER CHACUN DES POLES CONCERNES A DEVELOPPER AUTOMATIQUEMENT UN PROJET AMBULATOIRE
MEDICO-CHIURGICAL
2.2 A l’émergence des projets ambulatoires dans les projets de pôle
La démarche stratégique d’élaboration du projet d’établissement a conduit à l’élaboration de treize projets
tournés vers un développement de l’activité ambulatoire présentés par 8 pôles cliniques.
A l’instar des autres groupes transversaux du projet d’établissement, l’équipe projet ambulatoire s’est attachée
à définir une méthode d’évaluation des projets.
La méthode visait à évaluer autant les facettes organisationnelles de réponse à la prise en charge ambulatoire
dans des conditions de sécurité pour le patient (lits, blocs, anesthésie, organisation médicale et paramédicale
propre à répondre à une prise en charge en ambulatoire satisfaisante) que du potentiel d’activité tout en
examinant la réalité de la faisabilité du projet à l’échelle du projet d’établissement 2012-2016.
Le groupe a ainsi préconisé 4 types de critères pour chaque projet :
1) L’écart à la norme dans la réalisation de l’activité ambulatoire actuelle,
2) La puissance du projet médical et organisationnel,
3) Le potentiel d’activités en ambulatoire,
4) La faisabilité
43
Les projets ont ainsi sur une échelle de 10, reçu un classement variant de 4 à 9.
2. Les préconisations de mise en œuvre du schéma ambulatoire des projets proposés dans le calendrier du
projet d’établissement 2012-2016
Les conditions plus ou moins importantes inhérentes à la mise en œuvre des projets ambulatoires nécessitent
pour pouvoir décliner un schéma directeur de poser des préconisations ordonnançant les projets en fonction des
impacts les plus significatifs sur le niveau d’activité de l’établissement conjugué à la faisabilité de leur mise en
œuvre.
Les préconisations dans ce sens articuleront les priorités autour de trois axes :
2.1 Axe « Activités »
Les potentiels d’activité ambulatoire substituables dans les pôles, autour d’une part, de la recherche de
l’atteinte de cibles à 80 % d’activité ambulatoire sur les Gestes Marqueurs, lorsque le profil de patient est
éligible à cette prise en charge et d’autre part, substituer les séjours de 1 nuit, voire plus, réalisables
médicalement parlant en ambulatoire et dont l’évolution des techniques médicales ou l’amélioration de
l’organisation, la fluidification de la prise en charge pourrait permettre une hospitalisation en Hospitalisation de
Courte Durée.
2.2 Axe « Optimisation des plateaux techniques et hébergement »
L’optimisation des ressources du CHRU plateaux techniques et hébergement sous tendue par les projets mais
également la rationalisation des ressources médicales et paramédicales.
2.3 Axe « Amélioration de la prise en charge ambulatoire »
Réorganiser les quelques activités ambulatoires assurées encore à ce jour de manière dispersée dans des unités
de lieux adaptées à cette prise en charge.
44
Libellé du Projet
Points forts du Projet
Etapes et cibles
Calendrier
1) Pôle des Spécialités
Médico-Chirurgicales
- La transversalité du projet aux
sites d’Huriez et Salengro.
1er trimestre 2012
Projet 1 : Création d’une
structure ambulatoire
des spécialités médico
chirurgicales à Huriez
- Appui sur les hébergements et
plateaux techniques du site
Huriez offrant des potentiels
importants de réorganisation.
1.1 ouverture d’une vacation
opératoire dédiée à l’activité non
programmée
aux
blocs
communs
Projet 2 : Prise en
charge des enfants
concernant les
spécialités médicochirurgicales
- Opportunité d’organisation et
de compétences adaptés à
l’activité ambulatoire.
- Potentiel d’activité ambulatoire
réel.
- Perspectives dégagées sur
Salengro, amélioration de
l’hébergement,
développements de nouveaux
projets
médicaux,
en
conséquence
du
projet
organisationnel sur Huriez.
1.2 Bascule de la Cancérologie
Salengro et Huriez dans les
Blocs
Communs
(ORL,
Chirurgie
cervico-faciale,
Maxillo-faciale,
Chirurgie
Plastique Réparatrice)
1.2 Prévoir accès aux lits lourds
sur Huriez.
2.1. Ouverture d’une unité
d’hébergement ambulatoire de
10 lits sur Huriez : Nécessité de
reposer en partie l’organisation
ORL – Ophtalmologie – CMCA ?
1er semestre 2012
Maximum fin 2012
2.2 Organisation de la prise en
charge ambulatoire enfant de
Salengro/Huriez
- Le projet enfant est repris
dans la transversalité enfant
et dans les projets déposés
par le pôle enfant.
2) Pôle Neurosciences
et Appareil Locomoteur
Projet 2.1 :
Développement des
activités de consultations
et ambulatoire
Projet 2.2 :
Développement de la
chirurgie endoscopique
du membre supérieur
Projet 2.3 : Amélioration
et coordination du
parcours de soins en
oncologie osseuse
3) Pôle MédicoChirurgical - CMCA
- Enjeux qualificatifs majeurs
sur l’hébergement et les
consultations : prise en charge
du patient, organisation du
travail
- Corrélation du programme
capacitaire à la réalité de
l’activité actuelle ambulatoire
Etape 1.1 : Réorganisation des
Consultations
2012
Etape 1.2 : Réorganisation de
l’hébergement ambulatoire
actuel
2012 à 2015 à préciser
par le pôle
Etape 2 : Développement de
l’activité ambulatoire
2012 à 2015 à préciser
par le pôle
- Filière médicale et chirurgicale
concernées
- Potentiel d’activité, essor des
modes chirurgicaux
- Organisation ambulatoire et
culture de la prise en charge
propice à répondre aux besoins
en ambulatoire exprimés
Liés aux évolutions des
disciplines de sites
2012 à …….
- Possibilités organisationnelles
des plateaux techniques et
d’hébergement de Huriez
- Besoins de prise en charge
ambulatoire exprimés ou en
devenir des pôles de HuriezSalengro
45
Libellé du Projet
Points forts du Projet
4) Pôle des Spécialités
Médicales et
Gérontologie
- Projet médical avancé dans la
détermination activité
ambulatoire / non ambulatoire
Etapes et cibles
- Valeur d’actes permettant une
réalisation dans les structures
existantes
Calendrier
2012
- Dynamique déjà engagée
avec le CMCA
- Faisabilité de la disponibilité
des blocs opératoires CMCA
5) Chirurgie Pelvienne
et Mammaire
- Augmentation régulière de
l’activité cancérologique avec
évolution attendue vers plus
de chirurgie ambulatoire
2012 à 2016 à préciser
par le pôle
- Maturité organisationnelle en
raison d’existence à ce jour
d’unités ambulatoires,
médicales et chirurgicales
6) Projet Chirurgie
« One Day »
- Importance du projet pour le
confort du patient et l’image
de marque des urgences
Réflexion probable sur l’activité
semi-programmée.
Réflexion et mesures
– incidences en 2012.
Calendrier du projet à
poser en
conséquence
- Incidences organisationnelles
et impact sur l’hébergement
important
- Réflexion à articuler sur cette
activité « semi-programmée »
avec les autres sites du
CHRU
7) Projet du Pôle Enfant
Projet 7.1 : Développer
et restructurer les prises
en charge en ambulatoire
Projet 7.2 : Développer
les explorations
fonctionnelles et
l’endoscopie digestive
pédiatrique
Projet 7.3 : ORL
pédiatrique
8) Projet du Pôle Hôpital
Cardiologie Vasculaire
Pulmonaire
- Force du projet médical vers
une prise en charge
réellement tournée vers
l’enfant
A partir de 2016
Définir une mise en
œuvre intermédiaire
- Activité recours du CHRU
- Potentiel d’activités réel
- Faisabilité très contrainte aux
possibilités architecturales et
ressources médicales
anesthésiques
- Projet essentiellement tourné
vers un développement de la
médecine ambulatoire.
- Dynamique engagée sur un
projet médico-chirurgical à
court terme avec bonne
faisabilité.
Intégrer les impacts résultant de
la décision de réunir l’ensemble
de la discipline vasculaire sur le
site de HCVP : activité
vasculaire ambulatoire réalisée
au CMCA transférée sur HCVP
Réflexion à engager
de suite
Lié à l’HCVP 20142019
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