La moutarde
des champs, sanve.
Sinapis arvensis
(Brassicaceae)
Son nom latin signifie « sénévé des
champs », petite graine servant à faire
la moutarde.
L’herbe-à-Robert.
Geranium robertianum
(Géraniaceae)
Le nom de cette plante est certaine-
ment dérivé du latin
ruber
, « rouge ».
Elle était dédiée à Saint Ruppert. Il
est invoqué spécialement pour proté-
ger les chiens de maladies qui les me-
nacent.
La cataire, chataire.
Nepeta cataria
(Lamiaceae, plus connu sous le nom
de famille des menthes)
La chataire est aussi connue sous
le nom imagé d’herbe aux chats, ou
de menthe aux chats en référence à
l’attrait qu’elle exerce sur eux. Elle
contient un produit chimique, le ne-
petalactone, connu pour le déclenche-
ment des phéromones sexuelles dans
le cerveau du chat.
Rue Joseph Python
Le galinsoga.
Galinsoga parviflora
(Astéraceae)
Les galinsogas sont des petites plan-
tes originaires des Andes péruviennes
qui ont été apportées et plantées dans
les jardins botaniques de Madrid et
Paris. Le genre doit son nom à Ma-
riano Martinez Galinsoga, directeur
du jardin botanique de Madrid au
XVIIIe siècle.
Rue Henri Duvernois
Rue Louis Lumière
L’euphorbe.
Euphorbia péplus
(Euphorbiaceae)
D’après Pline, l’origine du mot euphor-
be viendrait d’Euphorbus, médecin du
roi Juba de Mauritanie et qui aurait
découvert le premier certaines vertus
des euphorbes.
Rue Serpollet
L’orchis pyramidal.
Anacamptis pyramidalis
(Orchidaceae)
Son nom est dû à la disposition py-
ramidale très caractéristique de ses
fleurs.
Square Séverine
La grande mauve,
mauve des bois.
Malva sylvestris
(Malvaceae)
Cette mauve était appelée autrefois, en la-
tin,
omnimorbia
, « toutes les maladies », en
raison de ses propriétés adoucissantes pour
les voies respiratoires. Au XIXe siècle, la
couleur mauve découle du nom romain de la
plante,
malva
.
Le séneçon du Cap.
Senecio inaequidens
(Asteraceae)
Du latin
senecionem
,
senex
, « vieillard ». Mot
à mot, petit vieillard, car au printemps il de-
vient tout blanc en développant les aigrettes
de ses graines. Le qualificatif
inaequidens
signifie à dents inégales.
L’achillée millefeuille.
Achillea millefolium
(Astéraceae)
L’achillée tire son nom d’Achille, qui aurait
découvert et utilisé la plante pour guérir les
blessures de ses soldats lors de la guerre de
Troie. Le nom de « millefeuille » lui vient de
ce que sa feuille est très finement découpée
et donne l’impression qu’il y en a mille là où
il n’y en a en réalité qu’une seule.
Rue Henri Duvernois
La grande marguerite.
Leucanthemum vulgare
(Astéraceae)
Du latin
margarita
, « perle », la fleur
ayant été comparée à une perle.
Le liseron des champs.
Convolvulus arvensis
(Convolvulaceae)
Liseron est un dérivé du nom lis. Le
nom latin est composé de deux racines
grecques,
kalux
, « calice » et
stegos
,
« toit ». Une fois la corolle retournée,
elle ressemble à une petite maison.
La morelle douce-amère.
Solanum dulcamara
(Solanaceae)
Solanum
viendrait du latin « soigner »
à causes de ses nombreux usages mé-
dicinaux,
dulcamara
,
dulcis
, « doux »,
et
amara
, « amer » en référence à la
saveur de ses tiges ultilisées en phar-
macopée. « Morelle » signifie « noi-
raude » en provençal.
Rue Henri Duvernois
Le plantain lancéolé,
herbe à cinq coutures.
Plantago lanceolata
(Plantaginaceae)
On nomme plantain lancéolé celui
dont les feuilles sont en forme de
fer de lance (lancéolées), avec cinq
nervures.
Rue Henri Duvernois
La sauge des prés.
Salvia pratensis
(Salvia pratensis)
Du latin
salvare
, « guérir » et
praten-
sis
, « qui naît dans les prés ». Selon le
dicton : « Qui a de la sauge dans son
jardin ne connaît pas le médecin ».
Pour les Romains, elle est « l’herbe
sacrée » qui se récolte sans l’interven-
tion d’outils de fer. On sait maintenant
que les sels de fer ont une substance
incompatible avec la sauge.
Le silène enflé.
Silene vulgaris
(Caryophyllaceae)
Son nom est probablement lié au per-
sonnage de Silène, père adoptif et
précepteur de Dionysos, représenté
avec un ventre enflé semblable aux
calices de la fleur.
Le bec-de-grue musqué.
Erodium moschatum
(Géraniaceae)
On appelle becs-de-grue ces plantes
qui se caractérisent par un fruit sur-
monté d’une sorte de bec de cigogne
ou de grue très mince et érigé.
La lampsane, herbe aux
mamelles, poule grasse.
Lapsana communis
(Astéraceae)
La plante est parfois appelée « herbe
aux mamelles », car elle était utilisée
autrefois pour soigner les gerçures
des seins.
Rue Serpollet
Le baguenaudier,
arbre à vessies.
Colutea arborescens
(Fabaceae)
Ses gousses gonflées, en latin
colu-
tea
, « les baguenaudes », lui valent
le nom «d’ arbre à vessies ». Le verbe
baguenauder, signifiant « se promener
sans but » vient des baguenaudes que
les enfants désoeuvrés s’amusaient à
éclater entre leurs doigts.
Le silène dioïque,
le compagnon rouge.
Silene dioica
(Caryophyllaceae)
Son nom est certainement lié au
personnage de Silène, père adoptif
et précepteur de Dionysos, toujours
représenté avec un ventre enflé sem-
blable aux calices de la fleur. Dioïque
qualifie une plante ayant ses fleurs
mâles et ses fleurs femelles sur des
pieds distincts.
Rue Serpollet
La benoite, herbe
bénite, herbe de la
fièvre.
Geum urbanum
(Rosaceae)
La racine, qui doit son nom au vieux
français « benoît » (béni), possède des
propriétés de purification, à condition
de l’arracher en prononçant des priè-
res et de porter des gants ayant tou-
ché une statue de la Vierge, sinon on
s’expose à être ensorcelé.
Rue Henri Duvernois
La rose trémière.
Alcea rosea
(Malvaceae)
Elle se nomme rose trémière en rai-
son d’une altération de « rose d’Outre-
mer ». Apportée d’Orient, du sud-ouest
de la Chine, par les croisés du Moyen
Âge, elle est encore appelée passe-
rose ou primerose ou bâton de Jacob.
Boulevard Davout
Le trèfle des prés.
Trifolium pratense
(Fabaceae)
Comme l’indique leur nom générique,
les trèfles possèdent tous des feuilles
à trois folioles souvent dentées.
Square d’Amiens
Le liseron des champs.
Convolvulus arvensis
(Convolvulaceae)
Sur cette photo, la version grimpante
du liseron des champs.
La potentille
tormentille.
Potentilla tormentilla
(Rosaceae)
Vient du latin
potens
, « puissant »,
comme les propriétés médicinales
actives qu’on lui attribuait, en cas de
diarrhée, de dysenterie, de menstrua-
tion excessive ou de calculs rénaux,
notamment.