Il fréquente
les zones humides, près de lacs,
des grands étangs et des vallées fluviales. Il
occupe aussi
des zones de prairies humides
et plaines agricoles. Il niche également près
des décharges d'ordures ménagères et
parfois dans des falaises boisées.
Il explore les prairies, les champs de luzerne
lors des fauches et les décharges, même
loin de l'eau.
Le Milan noir est un oiseau
de l'ordre des Accipitriformes
et de la famille des Accipitridés,
c'est-à-dire des rapaces diurnes.
Critères d’identification :
Le plumage de cet
uniforme et sombre : de loin, il paraît noir.
une queue
assez longue et légèrement
échancrée. Ses ailes sont horiz
relevées en V.
Il se différencie du Milan royal
par un corps moins allongé. De plus, son vol
est moins léger et il plane plus souvent.
Taille : de 48 à 58 cm
Envergure : de 130 à 155 cm
Poids : de 630 à 940 grammes
Biologie :
Ce rapace niche en société dans les arbres.
Migrateur, on peut l'observer à partir de mi-
mars, pendant environ 4 mois.
Reproduction :
D
es colonies se forment à proximité des points
d'alimentation, la plupart du temps à
proximité de cours d'eau, étangs, ….
la femelle pond 2 à 3 oeufs dont l'incubation
dure 32 jours. Elle ne quitte pas le nid tandis
que le mâle est chargé du ravitaillement.
nid est bâti avec des branches, "décorées"
d'ordures, dans un arbre à 8 à 15 m du sol.
Alimentation :
Charognard et prédateur éclectique,
aussi opportuniste et se nourrit de p
morts à la surface de l'eau
mammifères, de petits oiseaux
de reptiles ou encore d’invertébrés.
Le Milan noir,
Milvus migrans (Boddaert, 1783)
Description
Où l’observer à proximité
La présence de l’espèce à La Roche-sur-
est liée particulièrement à la présence du
centre d'enfouissement de Basse Barbonte.
2 à 3 couples nicheurs sont connus à L
Roche-sur-Yon.
Biotope et distribution
géographique
En France :
Espèce vulnérable strictement protégée.
En Europe :
Inscrite à l’annexe 1 de la directive
Oiseaux, faisant l’objet de mesures
spéciales de conservation.
Menaces
Statut de protection
• Victime des polluants dans l'eau ;
• Lignes électriques ;
• Suppression des dépôts d'abattoirs et
de leur rejet dans les cours d'eau ;
• Destruction par tir ou empoisonnement.