LE MESSAGE DE LA PRÉSIDENTE
DE LA COMMISSION MÉDICALE
D’ÉTABLISSEMENT
Je suis heureuse, ayant été élue Présidente de la
CME en juin dernier, de prendre pour la première
fois la parole dans le magazine Foch Info.
Lensemble des indicateurs dont nous disposons aujourd’hui sur l’année
2014 indique un vrai dynamisme de l’activité de l’Hôpital Foch, d’une
part à l’ensemble des personnels médicaux, soignants et administratifs,
et d’autre part à une qualité des soins reconnue par les patients et confirmée
par différents palmarès.
Nous avons régulièrement sollicité la Fondation Maréchal Foch afin qu’elle
nous aide à mettre en place des projets innovants, utiles et reconnus non
seulement en France mais aussi à l’échelon international. La Fondation
Maréchal Foch a répondu à nos attentes en nous aidant notamment
à réaliser la réhabilitation ex-vivo des greffons pulmonaires, première expérience
en France qui a été couronnée de succès, permettant de réduire de manière
significative le délai d’attente des patients en attente de transplantation
pulmonaire à l’Hôpital Foch. Nous avons eu le plaisir de rencontrer plusieurs
donateurs de la Fondation le 11 décembre dernier pour leur faire part des
avancées de la transplantation pulmonaire à l’hôpital Foch. Nos débats ont
été passionnants et leur réciprocité enrichissante !
Nous mettons en place de nombreux autres projets grâce à vos dons :
un centre de simulation avec acquisition de mannequins à la pointe de la
technologie et d’équipements informatiques permettant aux soignants
(médecins, infirmières, pharmaciens…) d’être de plus en plus performants,
un projet de recherche clinique sur la prise en charge du cancer de la prostate
avec près de 800 inclusions de patients réalisées à ce jour.
D’autres initiatives voient également le jour, telle que la mise en place d’appels
aux patients atteints de cancer et pris en charge dans les hôpitaux de jour
48h avant leur séance de chimiothérapie, afin de préparer le bilan clinique,
de recueillir les toxicités depuis la dernière cure et d’anticiper au maximum
leur prise en charge.
Nous comptons tous sur votre intérêt et votre soutien afin que notre hôpital
puisse continuer à être leader en France sur des axes innovants.
Brigitte BONAN
FOCH INFO
Le magazine de votre hôpital,
avec le soutien de la Fondation Maréchal Foch
SOMMAIRE
DOSSIER
Les soins de support à l’hôpital
Foch - p.2-4
LA PAROLE À
De nouveaux chefs de service
à l’hôpital Foch - p.5
CULTURE
Des fresques sonores pour s’évader
de l’hôpital - p.6
ÉVÈNEMENTS
1ère Rencontre de Foch sur la
transplantation pulmonaire - p.7
DONATEURS
Programme de recherche
ANDROCAN : état des lieux
à mi-parcours - p.8
61
MARS 2015
2
LES SOINS DE SUPPORT
UNE PRISE EN CHARGE GLOBALE DU PATIENT
POUR UNE MEILLEURE QUALITÉ DE VIE
Depuis quelques mois, l’hôpital Foch a entamé une réflexion sur les soins de support proposés dans
l’établissement, de manière à structurer l’offre et à en faciliter l’accès. Coup de projecteur sur ces soins
au-delà des traitements médicaux conventionnels.
Assurer la meilleure qualité de vie possible
Les soins de support désignent « l’ensemble des soins
et soutiens qui peuvent être proposés à une personne
atteinte d’une [ maladie chronique, parallèlement aux ]
traitements spécifiques destinés à soigner sa maladie.
[…] Ils ont pour objectif de diminuer les conséquences
et les effets de la maladie et des traitements,
[ et d’améliorer l’efficacité de ces derniers ]. Pour cela,
une équipe de professionnels spécialisés dans des
domaines très différents met ses compétences à la
disposition des patients afin de les aider à supporter
cette période difficile1
». Ceux-ci s’adaptent aux besoins
des malades et de leur entourage afin de leur assurer
la meilleure qualité de vie possible tout au long
de la maladie.
Les soins de support ont fait l’objet de nombreuses
recommandations des autorités de santé, en particulier
dans le cadre de la prise en charge en oncologie, via le Plan
Cancer 2014-2019. Celui-ci confirme leur importance :
« [ les soins de support ] font partie intégrante de ce
qui est attendu d’une prise en charge de qualité2 » .
Le Plan Cancer recommande notamment d’évaluer les
besoins en soins de support dès le début de la prise
en charge, puis tout au long du parcours du patient,
et ce pour assurer un accès égal aux soins de support
et l’orientation adéquate de tous les malades.
À l’hôpital Foch, les soins de support sont dispensés
par des équipes pluridisciplinaires à la demande du
personnel médical et paramédical. Préoccupées par
le bien-être du patient, elles interviennent tout au long
du parcours de soins.
Outre les principales équipes de soins de support
présentées dans le schéma ci-dessus, plusieurs autres
professionnels peuvent être associés : orthophoniste,
ergothérapeute
3
, stomathérapeute
4
, phoniatre,
bénévoles et associations de patients, représentants
des cultes, etc.
DOSSIER
Équipe de liaison et de soins
en addictologie (ELSA)
Lien avec le réseau Ville Hôpital sur les addictions
Art-thérapie / Bien-être
Atelier de création et d’art thérapie,
toucher-massage, psycho-socio-esthétique
Psychologues
Évaluation et prise en charge des répercussions
psychologiques liées à la maladie Unité de coordination douleur (UCD)
Prise en charge de la douleur aigüe et chronique
Diététique
Prévention de la dénutrition,
optimisation de la nutrition
Service social
Accompagnement du patient
et de sa famille
Rééducation
fonctionnelle
Réhabilitation,
rééducation,
réadaptation
Unité mobile de gériatrie (UMG)
Prise en charge et évaluation gériatrique
Équipe pour l’implication du patient
vulnérable et son adaptation (EIVA)
Prise en charge des patients vulnérables,
incurables et évolutifs
PATIENTS
L’OFFRE DE SOINS DE SUPPORT À L’HÔPITAL FOCH
1 Brochure « Les soins de support » de la Ligue contre le cancer.
2 Plan Cancer 2014-2019.
3 Lergothérapeute est un professionnel de santé agissant pour préserver et développer l’indépendance et l’autonomie des patients dans leur environnement
quotidien et social.
4 La stomathérapie est une discipline paramédicale visant à permettre au patient ayant subi une stomie de retrouver son autonomie le plus rapidement possible
après l’intervention. Le professionnel intervient notamment dans le choix de l’appareillage et dans l’éducation aux soins.
Dans le cadre des soins de support, un accent particulier
est mis sur l’éducation thérapeutique du patient : celui-
ci est guidé par les professionnels afin de devenir acteur
de sa prise en charge et d’adapter ses habitudes de
vie à sa pathologie et à son traitement.
3
DOSSIER
Le service Diététique
Quatre diététiciennes interviennent sur l’ensemble
des services de l’hôpital Foch afin d’assurer
le suivi nutritionnel des patients hospitalisés, de
leur arrivée à leur sortie. A la demande des équipes
soignantes, elles rencontrent les patients, adaptent
leur alimentation à leur besoin et à leur goût en
fonction du régime prescrit, puis font le lien avec
le service de restauration.
Elles participent aussi à la prévention du risque de
dénutrition, en proposant notamment une
complémentation orale et une alimentation
hypercalorique et hyperprotidique.
Elles peuvent également intervenir à la demande
du patient lui-même, si celui-ci a besoin de
précisions sur un régime qui lui a été prescrit, et
notamment sur les contraintes alimentaires à
respecter à sa sortie de l’hôpital. « Grâce à un travail
d’équipe et une traçabilité sur le logiciel patients
Omnipro, nous assurons une continuité dans la
prise en charge diététique si le patient est amené
à changer de service ou à revenir ultérieurement »
indique Emmanuelle Langhade, diététicienne.
Les diététiciennes animent également des ateliers
d’éducation thérapeutique dans les services de
diabétologie, néphrologie, et à la maternité pour
le diabète gestationnel.
Les ateliers collectifs, à travers une approche
concrète de l’équilibre alimentaire, permettent aux
patients d’échanger sur leur vécu, sur leurs
habitudes alimentaires et de mieux s’approprier
les conseils diététiques. Ils sont menés en alternance
avec une éducation individuelle.
Coordonner l’offre de soins de support
à l’hôpital Foch
Depuis le début de l’année 2014, l’hôpital Foch a entamé
une réflexion approfondie sur l’organisation des soins
de support dans l’établissement.
Un comité de pilotage regroupant les responsables des
différentes équipes de soins de support travaille avec
l’objectif de clarifier l’offre au sein de l’établissement et
d’apporter une prise en charge globale à l’ensemble
des patients admis à Foch, en particulier à ceux atteints
de maladies chroniques.
Cette démarche inclut le développement d’une
communication plus lisible sur l’offre de soins de
support, tout en favorisant la collaboration entre
les équipes.
La Fondation Maréchal Foch
s’engage pour le développement
des soins de support à l’hôpital
En avril 2015, la Fondation Maréchal Foch lancera
une collecte de fonds auprès de ses donateurs pour
financer le développement d’une offre complète
de soins de support. Cette campagne d’appel à la
générosité publique permettra de créer un plateau
technique exclusivement dédié aux soins de support,
afin de proposer notamment des équipements de
gymnastique douce en amont d’une opération ou
en phase de rééducation.
Pour soutenir ce projet, vous pouvez adresser vos
dons à la Fondation Maréchal Foch, par chèque
via l’enveloppe T ci-jointe ou sur notre site Internet
www.fondation-foch.com.
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Les quatre diététiciennes de l’hôpital Foch : Emmanuelle Langhade, Marina Gigon, Juliette Vounikoglou et Virginie Le Comte.
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DOSSIER
L’équipe ELSA (Equipe de Liaison et de Soins en Addictologie)
L’équipe de Liaison et de Soins en Addictologie
(ELSA) réunit deux médecins spécialistes,
une infirmière addictologue, un psychologue et une
secrétaire à temps partiel. Chaque année, ce sont
près de 1 000 patients hospitalisés à Foch ou en
consultations extérieures qui sont pris en charge.
Les patients hospitalisés leur sont adressés par
les équipes médicales, quelquefois à la demande
du patient lui-même, pour une prise en charge
des addictions. Il s’agit le plus fréquemment d’une
addiction au tabac, à l’alcool, au cannabis, et plus
rarement à la cocaïne et aux médicaments.
Un premier entretien est alors réalisé dans la
chambre d’hôpital généralement avec l’infirmière
addictologue, qui orientera le patient pour la suite
du protocole en consultation auprès de l’équipe
ELSA ou sur un autre site en fonction de son
domicile et de son suivi.
L’équipe ELSA est également en lien étroit avec
les services de chirurgie qui peuvent adresser un
patient en amont d’une opération afin d’assurer
son sevrage. En effet, pour améliorer la qualité de
l’acte chirurgical et diminuer la durée
d’hospitalisation, il est recommandé au patient
d’arrêter la consommation de substances addictives
quelques semaines avant l’intervention pour
le tabac, et au moins quelques jours auparavant
pour l’alcool.
Enfin, une hospitalisation d’une semaine en vue
d’un sevrage peut également être programmée
pour les patients présentant des difficultés ou
des contre-indications à l’arrêt de l’addiction
au domicile.
Un projet pilote de groupe de parole verra le jour
au 2
ème
trimestre 2015 sur le thème de la prise
de poids et du risque de rechute chez les femmes
dépendantes au tabac. Le dialogue entre participantes
et avec l’équipe soignante permettra un échange
d’expériences et de bonnes pratiques fructueux.
L’équipe d’addictologie s’appuie sur la motivation
du patient pour lui permettre de stopper sa
conduite addictive. « Nous construisons une
alliance thérapeutique entre le patient et l’équipe
soignante, mais cest le patient lui-même qui est
moteur du changement », expliquer le Dr Marie-
Christine Fagnen-Sylvaire, médecin coordonateur
en addictologie.
L’équipe ELSA : Dr Marie-Christine Fagnen Sylvaire, médecin coordonnateur en addictologie, Isabelle Piquand, psychologue, Christine
Dupré, infirmière addictologue, Alice Akpa, secrétaire médicale, Dr Christine Faivre, médecin coordonnateur en addictologie, et
Sébastien Couchy, étudiant infirmier.
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LA PAROLE À
DE NOUVEAUX CHEFS DE SERVICE
À L’HÔPITAL FOCH
Dr Frédéric Bourdain, chef de service de neurologie
Depuis le 1er janvier 2015, le Dr Frédéric Bourdain dirige le service de neurologie de l’hôpital Foch,
en remplacement du Dr Philippe Graveleau.
Dr Frédéric BOURDAIN
1 La thombolyse est le traitement conventionnel de l’AVC et consiste à effectuer une injection par voie intraveineuse d’un produit qui ira dissoudre le caillot bouchant
l’artère au niveau du cerveau.
2 La thrombectomie, pratiquée par un neuroradiologue interventionnel, consiste à retirer le caillot obstruant une artère du cerveau du patient dans les premières
heures suivant la survenue de l’AVC.
Comment a évolué le service de neurologie de l’hôpital
Foch depuis sa création ?
Seul service de la spécialité dans le département depuis
sa création dans les années 70, le service assurait en priorité
une activité de neurologie générale auprès du bassin de
population environnant.
En 2007, une unité neuro-vasculaire a été ouverte avec la mise
en place de techniques innovantes de prise en charge des
accidents vasculaires cérébraux (AVC) à la phase aiguë.
Depuis 2009, un neurologue est présent 24h/24 pour l’accueil
immédiat des patients. En 2004, le service traitait moins de
300 AVC par an. En 2014, 860 patients ont été admis en Unité
de Soins Intensifs Neuro-Vasculaire (USINV), dont près de
500 dès leur arrivée aux urgences dans le cadre d’une procédure
thrombolyse1. Environ soixante-dix thrombectomies2 ont été
pratiquées en 2014, ce qui place notre établissement au
troisième rang en France pour cette technique.
L’équipe a dernièrement développé une expertise dans la prise
en charge des mouvements anormaux et plus particulièrement
de la maladie de Parkinson, pour laquelle elle offre tout le panel
thérapeutique : infi ltrations de toxine botulique, stimulation
cérébrale profonde, pompe à apomorphine ( molécule de
synthèse proche de la dopamine ) et pompe à lévodopa
( molécule pouvant être transformée directement et naturellement
en dopamine dans le cerveau ).
Comment envisagez-vous le développement
du service de neurologie de Foch à l’avenir ?
Grâce à la collaboration de services partenaires (neurochirurgie,
neuroradiologie, anatomopathologie, oncologie…) et en
s’appuyant sur un plateau technique unique dans l’Ouest
francilien, le service ambitionne d’acquérir ou de conforter une
expertise et une activité de recherche clinique dans divers
domaines de la spécialité : AVC, mouvements anormaux,
sclérose en plaques et neuro-oncologie, sans pour autant
perdre son activité polyvalente de neurologie générale via les
activités de consultation, de liaison dans l’établissement et
l’admission de patients en provenance des urgences.
Les futurs recrutements médicaux viseront à renforcer les
compétences de l’équipe dans la prise en charge de
la sclérose en plaques, des maladies neuro-génétiques et
neuro-métaboliques et de la neuro-oncologie. Par ailleurs, le
nombre de lits en unité neuro-vasculaire devrait prochainement
augmenter de 6 à 8 afi n d’accueillir dans les meilleures conditions
des patients victimes d’AVC de plus en plus nombreux, adressés
depuis les Hauts-de-Seine et les départements limitrophes.
A plus long terme, en fonction des avancées scientifi ques
et thérapeutiques, une implication accrue sera peut-être
nécessaire dans d’autres domaines de la spécialité (épileptologie,
démences, maladies neuro-musculaires…).
Propos recueillis par Isabelle Catala.
Quelle est la situation du service d’imagerie de Foch
alors que vous reprenez le ambeau du Dr Scherrer ?
C’est une véritable chance pour moi de prendre la suite du
Dr Antoine Scherrer, qui a permis au service de radiologie de
connaître des bouleversements radicaux : 2ème scanner,
2
ème
IRM
1
, mise en place de la numérisation complète du service
avec le PACS2, renouvellement des appareils d’échographie.
Aujourd’hui, le service de radiologie totalement rénové en
2011, partagé avec nos collègues de neuroradiologie, occupe
près de 3 000 m2 au sein du nouveau bâtiment. Chaque jour,
300 examens sont réalisés grâce à une équipe de
70 manipulateurs, infi rmières, aides manipulateurs, secrétaires
et agents d’accueil, et 14 médecins. Cette activité est
principalement centrée sur les patients de l’hôpital (hospitalisés
ou externes suivis à Foch), mais elle est aussi ouverte dans
la mesure du possible aux personnes habitant à proximité.
Comment voyez-vous l’avenir du service de radiologie
générale ?
Pour les prochaines années, le service participera, dans
le cadre du projet médical de l’hôpital, au développement
des techniques de radiologie interventionnelle. Cette
spécialité a pour but de réaliser des gestes diagnostiques
et thérapeutiques très précis et peu invasifs pour le patient
(biopsies, embolisation, chimiothérapies sélectives…), tout
en étant guidé par des techniques d’imagerie, dans une unité
de radiologie interventionnelle entièrement rénovée3.
Nous avons aussi choisi de privilégier à l’avenir l’imagerie non
irradiante. C’est pour cette raison que nous avons demandé
une autorisation pour la mise en place d’une 3ème IRM,
qui permettra le développement de techniques d’imageries
innovantes et non irradiantes dans le domaine de la cardiologie
(IRM cardiaque) et de la cancérologie, notamment en urologie
(IRM prostatique).
1 Imagerie par résonance magnétique.
2 Picture Archiving and Communication System, système d’archivage et de partage des images.
3 Voir article sur le bloc de radiologie interventionnelle dans le Foch Info n°60.
Dr François Mellot, chef de service de radiologie générale
Le 15 septembre 2014, le Dr François Mellot a succédé au Dr Antoine Scherrer à la tête du service
de radiologie générale de l’hôpital Foch.
Propos recueillis par Isabelle Catala.
Dr François MELLOT
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