grandes étapes historiques - Policlinique médicale universitaire

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La Policlinique médicale universitaire PMU
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Des compétences universitaires
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Professeur
Alfredo Vannotti
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La PMU
Né en 1907, originaire de Luino. Il se consacre à la recherche scientifique et à l’enseignement. Il se retire en 1950 après 13 ans d’activité
comme professeur et directeur de la Policlinique médicale universitaire. Il poursuit sa carrière à la Clinique médicale universitaire de
Lausanne, qu’il dirige durant 23 ans.
Professeur
Paul Demiéville
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Directeur de la Policlinique universitaire de 1887 à 1925, premier titulaire de la chaire de policlinique. Elève, puis ami du professeur César
Roux, chirurgien très connu. Paul Demiéville est le fils d’une vieille
famille bourgeoise de Villarzel dévouée à la cause publique. Le professeur organise la policlinique, visite les malades à domicile, présente
les patients aux étudiants en médecine. Les autorités le consultent sur
toutes les questions qui touchent à la santé publique.
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Professeur
Jean-René Hofstetter
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Né à Lausanne, originaire de Buchholterberg dans le canton de Berne.
Chef de clinique à la PMU de 1953 à 1958, médecin adjoint de 1959 à
1977, il est nommé professeur ordinaire et directeur en 1977. Il développe la gastro-entérologie et les techniques d’endoscopie.
1987
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Professeur
Alain Pécoud
Né en 1946, originaire de Le Vaud. Spécialiste en médecine interne,
le professeur a dirigé la Policlinique médicale universitaire de 1990
à 2011. Très impliqué dans la défense de la médecine générale, il a inscrit le développement de cette activité dans le Département universitaire de médecine et santé communautaires (DUMSC) du CHUV, sensibilisant les médecins en formation à leurs responsabilités sociales.
Il a œuvré pour assurer des soins aux démunis.
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1887
LA
NAISSANCE
La population urbaine est en pleine expansion. Les
nouveaux citadins sont souvent logés sans chauffage ni eau courante. Les familles pauvres paient
un lourd tribut à la maladie, aux accidents, au chômage et à l’alcoolisme. Une épidémie de typhus
frappe la population.
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En 1887, le Dispensaire central pour « malades
indigents » est créé à la place Pépinet grâce à de
généreux donateurs, la mobilisation de 25 médecins bénévoles et l’appui de la Ville de Lausanne.
Des consultations gratuites sont mises sur pied
pour la population. Certains jours, l’affluence est
telle que des patients attendent leur tour dans les
escaliers et parfois même sur la place Pépinet !
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Avec le soutien de l’Etat de Vaud et de la Faculté de
médecine de l’Université de Lausanne, le dispensaire, entre-temps devenu « Policlinique universitaire et dispensaire central », emménage en 1904
dans de nouveaux locaux au chemin de la Solitude,
rebaptisé plus tard rue Dr César-Roux. Le nombre
de patients est passé de 10’000 en 1889 à 49’000
en 1907.
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Charlotte
Olivier
1957
En 1906, la tuberculose provoque la création d’une
consultation spécialisée. Dès 1912, Dr Charlotte
Olivier ouvre le Dispensaire antituberculeux avec
le soutien de la Commune de Lausanne. La Policlinique universitaire organise des « cures d’air » sur
son propre toit et à Sauvabelin.
Le décret
Dans un décret de 1957, le Grand Conseil confie
à la Policlinique universitaire la mission de former
les futurs médecins en policlinique, dans le cadre
de la Faculté de médecine de l’Université de Lausanne. La Policlinique universitaire prend le nom
de « Policlinique médicale universitaire et dispensaire central de Lausanne ». Elle devient un établissement de droit public.
Charlotte Olivier consacra sa vie entière à la lutte
contre la tuberculose et au développement de la
médecine sociale. Sa disparition en 1945 coïncide
avec la fin d’une époque. La vocation de «dispensaire charitable» de la Policlinique universitaire va
céder le pas à une approche plus scientifique de
la médecine, tout en préservant sa dimension sociale. La généralisation des assurances maladie
diversifie sensiblement la clientèle de la Policlinique universitaire. La recherche se développe.
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Professeur Alain Pécoud, directeur de la PMU jusqu’en 2011
Journal de Genève et Gazette de Lausanne, 21.05.1997
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2010
En 1997, le Grand Conseil vaudois vote un crédit
pour la construction d’un nouveau bâtiment pour
la PMU, sur le site de la cité hospitalière, à côté du
CHUV.
L’offre en soins de la PMU s’est étendue avec les années. La PMU mène désormais des actions de prévention et de promotion de la santé, notamment
dans les domaines cardiovasculaire, de la consommation du tabac, de la médecine des voyages et
des soins dentaires. Elle gère également la consultation anonyme SIDA et les interventions auprès
des populations vulnérables ou des migrants.
Enfin la Pharmacie de la PMU allie officine publique
et centre universitaire de recherche et d’enseignement.
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Demain,
les soins
coordonnés
La PMU se voit confier la mission de gérer la santé des collaborateurs de l’Etat de Vaud (CHUV excepté). Depuis avril 2012, la nouvelle Unité santé
du travail (UST) est rattachée à la PMU. Cette unité
propose également des mesures de prévention et
développe des actions de promotion de la santé
au travail.
La PMU constitue un centre de référence en médecine ambulatoire et en santé communautaire.
Les soins ambulatoires, qui permettent au patient
de rester dans son environnement et de poursuivre ses occupations habituelles, sont appelés
à prendre de l’importance dans le futur. Pour des
raisons tant humaines qu’économiques, les autorités encouragent le maintien des patients à domicile. Les professionnels de la santé ont conclu un
véritable partenariat autour de la prise en charge
du patient et ne cessent d’œuvrer à la coordination des soins.
Dignité humaine, responsabilité, solidarité, professionnalisme, intégrité morale du professionnel. Des valeurs inscrites dans la charte de la PMU,
dont le but consiste à assurer des soins de qualité,
quel que soit le statut social et économique des
patients.
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Perm
Professeur
Jacques Cornuz
Né en 1959 et originaire de Chamblon. Le professeur Jacques Cornuz
est spécialiste en médecine interne. Il dirige la PMU depuis 2011. Bien
connu pour ses travaux scientifiques sur le tabac, il est également très
actif dans les domaines de la prévention des maladies cardiovasculaires et du dépistage des cancers. Il milite pour un nouveau concept
de partage de la décision avec les patients.
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EXPERTISES
L’IUMG participe aussi à la formation des jeunes
diplômés en médecine, en leur permettant de parfaire leur spécialisation à la Permanence PMUFLON qui a ouvert ses portes le 6 avril 2010. Les
médecins qui se destinent à la pratique de la médecine de premier recours y reçoivent les patients
dans les conditions du cabinet médical, sous la
supervision de praticiens expérimentés installés
en Suisse romande.
En 2002, la PMU s’installe à la rue du Bugnon 44,
dans ce bâtiment flambant neuf, où elle accueille
également les urgences ambulatoires. Les patients
qui se rendent aux urgences du CHUV et qui n’ont
pas besoin de soins hospitaliers sont traités par les
généralistes de la PMU.
Nouvelles
activités
-FLON
Dans son rôle d’expert, la PMU fournit de nombreux services à la communauté. Son expérience,
son savoir-faire professionnel et son interdisciplinarité garantissent à ses partenaires une qualité
de l’expertise. La PMU gère le Centre d’évaluation
médicale de l’aptitude à la conduite des chauffeurs professionnels (CEMAC), le Centre d’expertise médicale (CEM) sur mandat des offices de l’assurance-invalidité (AI), et conseille l’Etat de Vaud
dans le domaine de la médecine dentaire.
La PMU a donné l’impulsion à la création de l’Institut universitaire de médecine générale (IUMG) en
2007. Cet institut développe la recherche et propose un enseignement de la médecine générale.
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Originaire de Fleurier où il est né en 1907. Chef de clinique, puis médecin adjoint de la Clinique médicale universitaire dès 1937, il est nommé professeur et directeur de la Policlinique médicale universitaire en
1950. Il se retire en 1977.
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Professeur
Edouard Jéquier-Doge
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enseignement
et
rEcherche
La formation est l’une des missions de la PMU. Les
cadres de la PMU transmettent leur savoir aux nouvelles générations de médecins, de pharmaciens,
de médecins-dentistes, d’infirmiers/ières, et aux
autres professionnels de la santé.
partenaire
du chuv
1904
Originaire de Provence dans le Nord vaudois. Durant son mandat de
médecin cantonal, il est le principal artisan de l’assurance cantonale
vaudoise pour les enfants, entrée en vigueur en 1917. Il préside à la
création d’une nouvelle loi sanitaire de 1928. Il est nommé professeur
ordinaire de policlinique médicale et chirurgicale en 1925, poste qu’il
occupera jusqu’à sa mort en 1937.
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2007
« A la source de maladies quotidiennes comme
le diabète, le tabagisme ou l’obésité existent des
comportements à risque, eux-mêmes motivés par
des raisons profondes, difficiles à déchiffrer, qui
tiennent au parcours de vie de chacun. Une policlinique et les médecins qu’elle forme ont la mission d’infléchir ces comportements à risque en les
intégrant dans une approche globale du patient ».
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Le professeur Edouard Jéquier-Doge dirige la
Policlinique universitaire durant 27 ans, dès 1950.
Il apporte une nouvelle dimension à la médecine
interne : l’examen, l’observation et la sensibilité du
malade sont pris en compte. Il fera beaucoup pour
la défense de la médecine générale, nécessaire
contrepoids à la spécialisation de la médecine.
Professeur
Gustave Henri Delay
1977
Approche
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du patient
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