Global Investment Outlook 2017 - ABN AMRO Investment Solutions

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Global Investment Outlook 2017
Janvier 2017
Aperçu
L'économie mondiale accélère, comme en témoigne le large éventail de pays où la
confiance des entreprises se renforce. Nous nous attendons à une poursuite de la
reflation aux États-Unis – augmentation de la croissance nominale, des salaires et
de l'inflation – et à une expansion budgétaire qui remplacera progressivement la
politique monétaire en tant que moteur des marchés et de la croissance
économique dans le monde. Nos points de vue clés sont les suivants :
Macro …………………… 3

Incidences sur la reflation : nous constatons une amélioration des fondamentaux et nous
croyons que les rendements des obligations mondiales ont atteint leur niveau le plus bas. Par
conséquent, nous préférons les actions aux obligations et le crédit aux obligations d'État. Nous
voyons des rendements plus élevés et une pentification de la courbes de taux, privilégiant une
faible duration pour les obligations et les titres « valeur » relativement aux titres « croissance ».

Régions : une différence de valorisation significative entre les marchés boursiers américains et
européens, associée à un écart de potentiel de reprise, justifie une position régionale neutre sur
les actions. Le renforcement du dollar américain et la hausse des bons du Trésor américain
pourraient mettre en péril la reprise macroéconomique amorcée dans le monde émergent.

Faibles rendements réels : des facteurs structurels tels que le vieillissement de la population et
la faible croissance de la productivité ont entraîné une baisse du potentiel de croissance. Nous
voyons ces facteurs limiter le niveau des rendements réels des actifs et nous pensons que la
prise de risque via les actions sera rémunérée.

Risques : les risques politiques abondent. Il y a une incertitude quant au programme du
président élu des États-Unis Donald Trump, à sa mise en œuvre et au calendrier. Le risque
sous-jacent est que la reflation se transforme en stagflation avec un resserrement des conditions
financières. Les élections françaises et allemandes mettront à l'épreuve la cohésion de l'Europe
dans cette vague populiste que connaît le monde. Les sorties de capitaux de la Chine et la chute
du yuan sont également des préoccupations importantes pour 2017.
Croissance
Inflation
Facteurs structurels
Risques………………… 6
Carte des risques
Risque du populisme et risque
politique
Bulle du crédit chinois
De la reflation à la stagflation
Investissement…..….. 10
Actions
Obligations
Synthèse des vues
2
Perspectives macroéconomiques
Rebond de la croissance
PMI Composite

La croissance mondiale devrait s'accélérer après une longue
période de ralentissement, comme en témoigne le large éventail de
pays où la confiance des entreprises se renforce. Les indices PMI
montrent en effet un renforcement de la dynamique cyclique.

Cinq facteurs fondamentaux en faveur d'une croissance
économique légèrement accélérée : 1) Le rebond des prix du pétrole
et des autres matières premières est favorable aux secteurs et
aux pays sensibles aux matières premières ; 2) les attentes de
stimulation budgétaire aux États-Unis ; 3) la politique monétaire qui
reste accommodante dans le monde; 4) la stimulation de la politique
économique chinoise semble réussir à court terme ; et 5) le cycle des
stocks aux Etats-Unis qui se réoriente favorablement.



Selon le NBER, la dernière récession aux États-Unis - la Grande
Récession - a pris fin en juin 2009. Depuis, l'expansion dure sept
ans et demi, ce qui est beaucoup plus long que la plupart des
précédentes phases d’expansion.
L'expansion actuelle des États-Unis est-elle susceptible de se terminer
parce qu'elle a déjà duré trop longtemps ? L'histoire suggère que la
réponse est « non ». Une étude récente de la Fed montre que les taux
de mortalité pour les expansions d'après-guerre ne dépendent
pas vraiment de la longueur de l'expansion. Comme Peter Pan, les
expansions semblent ne jamais vieillir.
Plusieurs changements structurels depuis quelques décennies ont
contribué à des expansions plus solides et plus durables: 1)
l'augmentation de la part des services au détriment des biens
manufacturiers dans la production de l'économie (diminue l'importance
des fluctuations des stocks) et 2) un gouvernement fédéral qui s'est
concentré davantage sur la stabilisation de l'économie.
16 mai
16 juin 16 juillet 16 août 16 sept.
16 oct.
16 nov.
Monde
US
Zone Euro
France
Allemagne
Grande Bretagne
Japon
Espagne
Italie
51,1
50,9
53,1
50,9
54,5
53,1
49,2
54,8
50,8
51,2
51,2
53,1
49,6
54,4
52,5
49,0
55,7
52,6
51,5
51,8
53,2
50,1
55,3
47,4
50,1
53,7
52,2
51,4
51,5
52,9
51,9
53,3
53,5
49,8
54,8
51,9
51,7
52,3
52,6
52,7
52,8
53,9
48,9
54,1
51,1
53,3
54,9
53,3
51,6
55,1
54,7
51,3
54,4
51,1
53,3
54,9
53,9
51,4
55,0
55,2
52,0
55,2
53,4
Brésil
Russie
Chine
Inde
38,3
51,2
50,5
50,9
42,3
53,5
50,3
51,1
46,4
53,5
51,9
52,4
44,4
52,9
51,8
54,6
46,1
53,1
51,4
52,4
44,9
53,7
52,9
55,4
45,3
55,8
52,9
49,1
> 50 and décroissant ou inchangé
> 50 et croissant
< 50 et décroissant
< 50 et croissant ou inchangé
Source: Bloomberg, Markit, données quotidiennes du 01/05/2016 au 01/11/2016.
ABN AMRO Investment Solutions.
Les 33 phases d’expansion depuis 1854
Creux
Pic
Durée
(en mois)
mars 1991
février 1961
novembre 1982
Juin 1938
novembre 2001
mars 1975
mars 1933
juin 1861
octobre 1949
décembre 1914
mai 1954
octobre 1945
mars 1879
mars 2001
120
décembre 1969
106
juillet 1990
92
février 1945
80
décembre 2007
73
janvier 1980
58
mai 1937
50
avril 1865
46
juillet 1953
45
août 1918
44
août 1957
39
novembre 1948
37
mars 1882
36
(…)
juillet 1980
juillet 1981
12
mars 1919
janvier 1920
10
Source: Datastream, BEA and NBER, données trimestrielles du 01/01/1951 au
20/10/2016. ABN AMRO Investment Solutions.
3
Perspectives macroéconomiques
Reflation
La remontée des taux d’intérêt réels avec la reflation


Taux 10 ans réel aux Etats-Unis
1,5
Taux 10 ans réel en France
1,0
0,5
0,0
Les attentes à l'égard d'un important stimulus budgétaire et d'un
assouplissement réglementaire aux États-Unis dans le cadre de
l’administration Trump ont renforcé la dynamique reflationniste. Une
réduction des impôts et un stimulus par l'investissement et des dépenses
dans l'industrie de la défense sont désormais attendus.
-0,5
-1,0
-1,5
2009
Il existe un consensus relatif sur la fiscalité. L'impôt sur le revenu ne
serait plus calculé sur sept tranches, mais seulement sur trois, avec une
baisse générale des taux d'imposition marginaux. L’imposition des revenus
du capital serait réduite et la taxe sur les successions serait quasiment
éliminée. Bien qu'il existe également un accord de principe sur l'imposition
des sociétés, la réforme est moins probable. En ce qui concerne les
dépenses d'infrastructure, cela dépendra du congrès républicain,
mais certains éléments historiques suggèrent que les républicains, au
cours de leur mandat, ne sont peut être pas aussi rigoureux sur le déficit
budgétaire.
Les États-Unis semblent les plus avancés dans ce rebond mondial de
l'inflation, mais les autres économies développées suivent. L'indice
chinois des prix à la production vient de sortir de 5 années de déflation.
L'inflation globale de la zone euro a atteint son niveau le plus haut depuis
deux ans. Nous voyons la BCE garder une politique monétaire
accommodante après avoir récemment étendu son programme d'achat
d'obligations tout en diminuant en montant. Nous attendons de la Banque
d'Angleterre un certain attentisme qui devrait la laisser plutôt passive face
aux pics d'inflation causés par la chute de la livre britannique.
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
Source : Datastream, données quotidiennes de 01/01/2009 au 04/01/2017, ABN AMRO
Investment Solutions.
Surplus/déficits budgétaires en pourcentage du PIB sous les différents mandats
républicains et démocrates
3
3
2
2
1
1
0
0
-1
-1
-2
-2
-3
-3
(%)

La bataille contre la déflation dans une grande partie du monde semble a
priori gagnée. Le rebond de l'inflation est de plus en plus convaincant
– en particulier aux États-Unis. Un marché du travail plus tendu aux
États-Unis contribue au redressement du salaire horaire moyen qui
progresse à un rythme qui est aujourd’hui le plus rapide depuis 2009.
Nous nous attendons à ce que l'inflation sous-jacente augmente en raison
de la hausse des prix des services.
(%)

2,0
-4
-5
-4
-5
-6
-6
-7
-7
Reagan (1981-1989)
-8
Clinton (1993-2001)
-8
Bush (1989-1993)
Obama (2009-2017)
-9
-9
Bush (2001-2009)
-10
1
2
3
4
5
Années
6
7
-10
8
9
1
2
3
4
5
6
7
8
Années
Source : Datastream, données annuelles de 1980 à 2016, ABN AMRO Investment Solutions.
* Reflation : Croissance économique forte et rebond de l’inflation.
4
9
Perspectives macroéconomiques
Aucun changement de régime: facteurs structurels en place
Gain de productivité aux Etats-Unis (1972-2016)
4%





Les facteurs structurels tels que le vieillissement de la population, la
faible croissance de la productivité et l'excès d'épargne ont entraîné
une baisse du potentiel de croissance économique. Nous voyons ces
facteurs limiter l'augmentation des rendements réels et nous voyons la
prise de risque sur le marché actions récompensée.
3%
2%
Depuis les années 80, les taux d'intérêt réels à long terme sans risque
ont diminué d'environ 450 points de base (pdb), tant dans les pays
émergents que dans les pays développés. Bien qu'il y ait beaucoup de
variations entre les pays, la présence d'une tendance commune suggère
que des facteurs mondiaux sont à l'œuvre.
1%
0%
-1%
Dans un article récent de la banque d’Angleterre, Lukasz Rachel et
Thomas Smith quantifient l'importance relative de ces tendances.
1972
Bien que la révision à la baisse de la croissance mondiale soit
probablement le facteur le plus fréquemment cité pour expliquer l’évolution
des taux d'intérêt réels, celle-ci reste une explication partielle (seulement
100pdb sur les 450pdb).
Les autres effets : un déséquilibre dans l’offre et la demande de
capitaux en raison des effets démographiques (vieillissement et
épargne - 90 points de base), de plus grandes inégalités au sein des
pays (les individus plus riches tendent à avoir des taux d'épargne plus
élevés - 45 points de base) et l'excédent d'épargne émergente (25
points de base) avec par ailleurs une baisse du prix relatif des biens
d'équipements (50 points de base), un rendement du capital inférieur par
rapport au taux sans risque et un investissement public inférieur (20 points
de base).
1984
1990
1996
2002
2008
2014
Les moteurs de la baisse des taux d’intérêts réels (1980-2015)
0
-50
Révision de la
croissance
tendancielle
-100
-150
-200
-250
Démographie
Rentabilité du
capital
Prix relatif du capital
-300
Inégalités
-350
Environ 50 points de base demeurent inexpliqués, probablement liés aux
changements réglementaires intervenus après la crise qui ont accru
la demande d’actifs publics sûrs.
1978
Source : Conference Board, taux de croissance en glissement annuel du 01/01/1972 au
01/05/2016. ABN AMRO Investment Solutions.
(pdb)

Excès d'épargne
mondiale
-400
Investissement public
-450
Régulation et autres
facteurs
Source : Etienne Gagnon, Benjamin K. Johannsen et David Lopez-Salido (2016) ;
Lukasz Rachel et Thomas Smith (2016). ABN AMRO Investment Solutions.
5
Les risques en perspectives
Ce que nous observerons en 2017
DE LA MONDIALISATION AU POPULISME
Les 100 premiers jours de Trump
Les 100 premiers jours seront essentiels pour
assurer les priorités de son administration
telles que les accords commerciaux et les
mesures de relance budgétaire.
Election européennes
Les élections aux Pays-Bas, en France et en
Allemagne pourraient affaiblir la cohésion de
la zone euro et générer la reconstitution d'une
prime de risque politique.
Négociations autour du Brexit
La difficulté consiste à trouver une solution qui satisfasse
en même temps : les Européens (il n'y aura pas
d'Europe avec des accords sur-mesure), la légitimité du
référendum (sur la sortie de l’UE) et l'absence de crise
économique (conserver le passeport européen et
certains des accords de libre-échange).
Marges et productivité
La clé sera l'évolution des salaires réels (et la
productivité) afin que les marges déjà élevées
puissent, au minimum, rester à l'écart des
risques. Dans le cas contraire, la chute des
marges conduira à une récession des
bénéfices.
Un durcissement des conditions financières
Le programme de Trump pourrait être contre-productif.
La hausse du dollar avec la dynamique de la reflation se
traduirait par un resserrement des conditions financières.
Des mesures protectionnistes pourraient exacerber le
resserrement financier (la Chine pourrait finir par acheter
moins de dollars).
REFLATION OU STAGFLATION ?
Quelle est la surchauffe acceptable?
Après la Grande Récession et une lente
reprise, la politique monétaire doit rester
durablement accommodante. Toutefois, nous
devons prêter attention à la prise de risque et
aux bulles, surtout aux États-Unis.
DE LA POLITIQUE MONÉTAIRE À LA POLITIQUE FISCALE ET BUDGÉTAIRE
Les rachats d’actifs par la BCE
Les achats d'actifs ont été ralentis et
prolongés jusqu'en décembre 2017. Au-delà
de ce point, le risque est que certains pays
comme l'Italie ne soient pas en mesure de
supporter une normalisation monétaire.
Nominations de la Fed
Trump pourrait remplacer plusieurs membres
de la Fed même en sachant que l'institution
est indépendante. Ses premières nominations
donneront des informations clés sur
l'orientation de la banque centrale.
Un Big Bang fiscal?
Les anticipations de relance budgétaire ont profité aux
actifs axés sur la croissance et ont pesé sur les
obligations d'État. Quelles sont les marges de
manœuvre des gouvernements après les appels du FMI,
de l'OCDE et la Commission européenne en vue d'une
orientation budgétaire positive?
6
Les risques en perspectives
Premier risque baissier : populisme et politique
Evènements politiques de 2017



2017 est parsemé de risques politiques qui ont le potentiel de
remettre en cause des arrangements économiques de longue date.
Les élections aux Pays-Bas, en France et en Allemagne montreront dans
quelle mesure les forces populistes hostiles à l'UE et à l'euro gagnent en
influence. Le programme de l'administration Trump est également en
question. Le Parti communiste chinois tiendra son 19e Congrès national,
durant lequel Xi Jinping devrait consolider son pouvoir.
Le soutien croissant aux partis populistes a perturbé la politique de
nombreuses sociétés occidentales. Cette montée du populisme provient
principalement de l'insécurité économique, liée à des changements
structurels tels que le changement technologique – la mondialisation – ou
bien les politiques économiques. La meilleure illustration de ce
phénomène est le graphique dit « de l'éléphant » de Branko Milanovic.
Depuis quelques années, les très pauvres n'ont pas gagné beaucoup, les
citoyens des économies émergentes à forte croissance ont vu leurs
revenus réels progresser, et les revenus des chinois ont fait un bon
en avant. Mais la classe moyenne basse occidentale a vu ses revenus
stagner tandis que le top 1% mondial a connu une forte progression
de ses revenus.
Des études démontrent que dans les comtés américains abritant plus
d'industries concurrencées par les exportations chinoises, les travailleurs
non seulement perdent leur emploi et ont des revenus inférieurs, mais ils
ont aussi tendance à voter pour des candidats plus extrêmes. En outre, il a
été montré que les régions du Royaume-Uni caractérisées par une baisse
de la part de l'emploi manufacturier, une baisse de la croissance des
salaires réels et une augmentation des inégalités de revenu et qui ont une
forte exposition à la progression des importations manufacturières
en provenance de la Chine ont systématiquement davantage voté
pour quitter l'UE.
Ce phénomène a été exacerbé par les conséquences réelles des crises
financières mondiales. Selon certaines études historiques, les partis
d'extrême-droite sont les principaux bénéficiaires des crises financières,
alors que le fractionnement des parlements complique la gouvernance
après la crise.
Allemagne
US
Réunions clés de la
Fed
14-15 mars
13-14 juin
19-20 septembre
12-13 décembre
Royaume-Uni
Élections
générales
22 octobre
Échéances imposées par
le gouvernement pour
les discussions autour du
Brexit
31 mars
Japon
Réunions clés
de la BoJ
30-31 janvier
26-27 avril
19-20 juillet
30-31 octobre
Inauguration de Trump
20 janvier
Zone Euro
Réunions clés de la
BCE
19 janvier 20 juillet
9 mars
7 septembre
27 avril 26 octobre
8 juin
14 décembre
Chine
France
Pays-Bas
Elections générales
15 mars
Elections présidentielles
23 avril (premier tour),
7 mai (second tour)
Congrès national
du Parti
communiste
chinois
Automne
Elections législatives
3 juin (premier tour)
17 juin (second tour)
Source: ABN AMRO Investment Solutions.
Évolution du revenu réel entre 1998 et 2008 pour plusieurs centiles de la
répartition mondiale du revenu (dollars de 2005)
Croissance des revenus réels(%)

Les gagnants :
1) La classe moyenne des pays
émergents
2) La classe de revenus élevés (top 12%
aux États-Unis, top 1% des pays
émergents
Les perdants :
1) Très pauvres (ex : Afrique subsaharienne)
2) La classe moyenne basse des économies
avancées et la vieille nation communiste
Centiles de la distribution mondiale des revenus
Source : Branko Milanovic (2016), centiles 5 à 95 par pas de 5% puis une moyenne des centiles
95-99 et enfin le centile 99% (top 1%).
7
Les risques en perspectives
Second risque baissier : Une bulle du crédit en Chine



Au fur et à mesure que l'année s’est déroulée, les inquiétudes sur
l'état de la deuxième plus grande économie du monde ont diminué. Le
fameux indice Li Keqiang en témoigne. Cet indicateur de la croissance
de « l'ancienne économie » fondée sur les prêts bancaires, la
production d'électricité et le fret ferroviaire, a progressé à un rythme à
deux chiffres en septembre 2016, son rythme le plus rapide depuis
2013.
Mais cette stabilisation est en partie le résultat du retour à une vieille
habitude: des prêts importants aux entreprises publiques et aux
gouvernements locaux. Au total, le ratio des dettes des entreprises
non financières de la Chine rapporté au PIB a augmenté pour
atteindre plus de 200%. Une grande économie n'a jamais accumulé
tant de dettes aussi rapidement.
L'explosion du crédit, dans le passé, a souvent conduit à des défauts.
Pourtant, la Chine est différente à certains égards. Elle a peu de dette
extérieure : le péché originel qui a suscité de nombreuses crises pour
les économies émergentes. Pékin travaille sur certains aménagements
tels que la transformation de la dette bancaire à court terme en
obligations à long terme et la redirection du crédit vers le secteur privé
et les ménages.
La Chine est sur un équilibre difficile : stabiliser la croissance
économique à court terme tout en s'attaquant aux problèmes de
la dette à long terme. Le président chinois Xi Jinping a déclaré que
l'objectif de croissance de 6,5% ne serait pas une priorité étant donné
les risques d'une forte instabilité financière due à la dette croissante
du pays.
30
05
05
05
05
05
05
05
05
05
05
06
06
06
06
06
06
06
06
06
06
06
06
07
07
07
07
07
07
07
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08
08
08
08
08
08
08
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08
08
08
09
09
09
09
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09
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09
09
09
09
09
10
10
10
10
10
10
10
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11
11
11
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12
12
12
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13
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14
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16
16
16
16
16
16
16
16
16
Indice Li Ke Qiang
25
30
25
Croissance du PIB réel (année glissante)
(%)

Croissance de l’activité officielle et non-officielle en Chine
La stabilisation de la croissance chinoise a atténué une partie de
l'inquiétude qui a secoué les investisseurs début 2016 : Suite à la
crainte d'un atterrissage brutal en Chine, les actions ont baissé et les
inquiétudes concernant la dépréciation du yuan ont entrainé
d'importantes sorties de capitaux.
20
20
15
15
10
10
5
5
0
03/05
0
09/06
03/08
09/09
03/11
09/12
03/14
09/15
Source : Bloomberg, National Bureau of Statistics of China, données mensuelles du 01/03/2005 au 30/11/2016.
L’indice Li Keqiang de la Chine est une mesure de la croissance chinoise qui agrège des taux de croissance annuels
des prêts bancaires en circulation (40%), de la production d'électricité (40%), et du volume de fret ferroviaire (20%).
La production d'électricité est utilisée plutôt que la consommation d'électricité car ils sont conceptuellement similaires
et la série historique de la production d'électricité est plus longue. ABN AMRO Investment Solutions.
Dette privée non financière et développement économique 1990 - 2015
250
Ratio de l’endettement des entreprises nonfinancières / PIB (%)

Chine
Japon
200
US
Thaïlande
150
100
50
0
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
PIB par habitant
Source : FMI : données du PIB par habitant en PPA (international constant 2011 en dollar) et BIS : Ratio
d’endettement des entreprises non-financières / PIB : CA:P:A:M:770:A. Les points gris représentent les autres pays
du G20. ABN AMRO Investment Solutions.
8
Les risques en perspectives
Troisième risque baissier : De la reflation à la stagflation
Relations entre les salaires réels et le chômage aux Etats-Unis



Fin 2016, la hausse des rendements obligataires a été supérieure aux
anticipations d'inflation, si bien que les taux d'intérêt réels ont
augmenté. En outre, si les salaires augmentent beaucoup plus que
l'inflation (salaires réels), les marges et les bénéfices déjà élevés
pourraient être à risque.
Les attentes du plan de relance fiscale et budgétaire sont peut-être trop
optimistes. Les multiplicateurs budgétaires ont tendance à être
modestes lorsque le taux de chômage est faible. On peut envisager
une expansion budgétaire fondée sur des investissements publics
soigneusement ciblés. Mais bon nombre des investissements les plus
importants en matière d'infrastructure - comme l'amélioration des routes, la
réparation des ponts déficients ou l'amélioration des écoles - ne génèrent
pas de rendement financier à court-terme et sont donc exclus du plan de
Trump.
À bien des égards, le programme de Trump pourrait être contreproductif. De nombreuses devises des marchés émergents ont fortement
baissé, en particulier le peso mexicain. Il rendra les marchés émergents
beaucoup moins chers par rapport aux États-Unis pour les entreprises
mondiales. Ainsi, les travailleurs américains, en particulier dans le secteur
manufacturier, seront plus fortement concurrencées par cette main
d’œuvre désormais meilleure marché.
Plus important encore, les politiques commerciales de Trump pourraient
mettre en place un système de contrôle des prix à l'importation, qui
agiraient comme une taxe sur les consommateurs. Et les mesures
protectionnistes pourraient également exacerber le resserrement
financier avec la Chine qui exportera moins et achètera alors moins
d'obligations du gouvernement américain, ce qui pourrait augmenter les
taux aux Etats-Unis.
01/01/1990-31/12/2009
4%
3%
R² = 0,24
2%
01/01/2010-30/08/2016
1%
0%
-1%
y = -0,42x + 0,04
R² = 0,55
-2%
3%
4%
5%
6%
7%
8%
9%
10%
Taux de chômage retardé d'un an
Sources : Datastream, Bureau of Economic Analysis, US Department of Commerce, Bureau of Labor Statistics,
US Department of Labor, données mensuelles du 01/01/1990 au 30/10/2016. ABN AMRO Investment Solutions.
Prix des matières premières, dollar et croissance de l’activité des pays émergents
500
500
450
Thomson Reuters/CoreCommodity CRB Commodity Index
95
995959596969696979797979898989899909Emerging
00000101010102Economies
0202020303030304040404Real
0505050506GDP
0606060707(Annual
0707080808080909
09191010%)
101011111212121213131313141414141515151516166
YoY
US Dollar Index (DXY inverted)
10
60
9
450
400
8
400
350
7
300
350
6
250
300
200
250
150
200
100
5
150
50
1
1000
1995
0
70
80
90
4
100
3
110
2
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
2013
120
2015
1994
1995
1996
1997
1997
1998
1999
2000
2000
2001
2002
2003
2003
2004
2005
2006
2006
2007
2008
2009
2009
2010
2011
2012
2012
2013
2014
2015
2015
2016
2017
2018

Le marché actions et le dollar ont rebondi depuis l'élection présidentielle
dans l’attente de réductions d'impôts, d’augmentation des dépenses de
défense et d’une vague de déréglementation. Le risque est que cette
dynamique reflationniste se transforme en stagflation, c'est-à-dire en
une économie stagnante avec une inflation plus élevée.
Croissance annuelle des salaires réels
(US AVG HRLY EARN - TOTAL PRIVATE
NONFARM et Inflation totale - PCE)

5%
Source : Bloomberg, données mensuelles du 01/01/1995 au 30/12/2016. ABN AMRO Investment Solutions.
9
Perspectives d’investissement
Actions
Valorisation du marché actions

Nous voyons une amélioration des fondamentaux et nous croyons
que les rendements des obligations mondiales ont atteint leurs plus
bas niveaux. Par conséquent, nous préférons les actions aux
obligations et le crédits aux obligations d'État.

Nous observons une importante différence de valorisation entre les ÉtatsUnis et l'Europe. Les actions européennes semblent relativement bien
moins chères. Mais un retard dans le potentiel de reprise cyclique justifie
une position régionale neutre sur les actions. Le programme
protectionniste de Trump, le renforcement du dollar et la hausse des taux
des bons du Trésor américain pourraient compromettre la reprise amorcée
des économies émergentes, même avec la stabilisation des matières
premières.

L'étude des cycles historiques sur les styles valeur et croissance
montre que leurs performances dépendent fondamentalement du
cycle économique. Le facteur valeur-croissance semble être corrélé à
plusieurs variables macroéconomiques telles que la croissance et les taux
d'intérêt. Le style valeur tend donc à surperformer le style croissance dans
la deuxième phase de l'expansion du cycle économique, lorsque la reprise
est considérée comme suffisamment robuste et accompagnée d'un
resserrement de la politique monétaire.


Après près de 10 ans de sous-performance, le style valeur en Europe a
connu un net rebond depuis septembre 2016. Ce mouvement correspond
à une correction de sa très forte sous-évaluation alors observée.
Est-ce un feu de paille ou le début d'un cycle plus long ? Nous pensons
que c'est le début d'un long cycle valeur en Europe déjà en place aux
États-Unis depuis quelques trimestres. Par conséquent, nous
privilégions les titres valeur aux titres croissance en 2017, tant en
Europe qu'aux États-Unis.
Source : Datastream, MSCI Europe, 01/01/1992-30/12/2016. ABN AMRO Investment
Solutions
Performance cumulée du style « valeur » relativement au style « croissance »
sur les actions européennes
150
Prime valeur-croissance cumulée observée
140
Prime valeur-croissance cumulée estimée
(modèle fondamental)
130
120
110
100
90
80
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
2016
Source : Bloomberg, données quotidiennes du 01/01/2014 au 16/11/2016. ABN AMRO
Investment Solutions.
10
Perspectives d’investissement
Obligations
Evolution de la pire perte sur les obligations allemandes à 10 ans





Nous voyons des rendements plus élevés et une repentification
des courbes de taux en 2017 et favorisons les obligations de faible
duration.
0%
-2%
La BCE a adopté une nouvelle stratégie de « soft tapering » avec
pour objectif une légère repentification de la courbe de taux. Nous
voyons cette nouvelle stratégie comme un point d'inflexion vers des
politiques monétaires moins accommodantes.
-4%
Le risque de taux d'intérêt devient omniprésent dans un monde
où les rendements sont faibles avec une dynamique
reflationniste. Rappelons que l'obligation allemande à 10 ans a subi
une perte de -8,3% sur trois mois le 10 juin 2015, ce qui n'avait pas
été observée depuis plus de 15 ans.
-10%
Les anticipations d'inflation aux États-Unis se sont redressées après
des niveaux très bas, indiquant une stabilisation de l'inflation à environ
2,5% à moyen terme. Les anticipations d'inflation de la zone euro ont
suivi, mais restent plus modérées. Nous sommes prudents
concernant la dette indexée à l'inflation à court terme après un pic
récent des taux d'inflation implicite - mais nous voyons encore
une hausse en 2017.
Nous voyons une croissance économique plus forte, favorisant le
crédit par rapport aux obligations d'État, et nous croyons que les
investisseurs sur le marché des obligations d’entreprise seront
rémunérés pour le risque pris. Les marchés du crédit disposent d'un
plus grand coussin de sécurité que les obligations d'État contre le
risque de nouvelles hausses des taux d'intérêt.
Les rendements ne sont pas aussi attrayants qu'avant la crise
financière, mais ils semblent favorables dans un univers structurel de
stagnation séculaire et de faible taux d’intérêts.
-6%
-8%
MaxDD (3M)
-12%
<8.3% (10 juin 2015)
-14%
1980
1984
1988
1992
1996
2000
2004
2008
2012
2016
Source : Datastream, données mensuelles du 01/01/1980 au 03/01/2017. La pire perte sur 3 mois
glissant est calculée sur un indice générique de l’obligation gouvernementale allemande à 10 ans
(BD BENCHMARK 10 YEAR DS GOVT, INDEX) en prix coupons réinvestis. Le point en vert foncé
correspond à la perte de -8,3% enregistrée le 10 juin 2015. ABN AMRO Investment Solutions.
Taux d’intérêts réels et nominaux
5
Taux d’intérêts nominaux
(depuis 2009)
4
3
2
(%)

Taux d’intérêt nominaux
actuels
1
0
-1
Taux d’intérêts réels actuels
-2
-3
1M
3M
6M
1Y
2Y
3Y
5Y
7Y
10Y
15Y
20Y
25Y
30Y
Sources : En gris, les courbes de taux nominaux mensuelles depuis 2007. En vert foncé, la courbe
des taux nominaux fin novembre 2016. En bleu, la courbe des taux réels (déflatés des
anticipations d’inflation tirées des marchés de Swaps d’inflation). Datastream, bons du trésor
Français, données mensuelles du 01/01/2007 au 03/01/2017. ABN AMRO Investment Solutions,
11
ABN AMRO Investment Solutions : Document informatif ne constituant pas une recommandation d'investissement à destination d'une clientèle professionnelle – 16/01/2017
Allocation d’actifs : synthèses des vues (1)
Synthèse des vues – Décembre 2016
Régions et styles

Actions (Monde)
Europe
Petites vs Grandes Cap.
Valeurs vs Croissance
Etats-Unis

Négatif
N
Positif
Rationnel
  

  
  

  
   

 


  

  
Les conditions positives se sont renforcées grâce à une amélioration des fondamentaux. Une
stabilisation des conditions de marché et un stimulus budgétaire aux États-Unis sont attendus.
Le risque politique reste élevé avec un calendrier politique lourd dans les mois à venir, mais la
reprise est en cours et la sous-évaluation des actions européennes reste significative.
Le momentum des rendements sont en faveur des grandes capitalisations, avec une forte
surévaluation relative des petites capitalisations.
Le style valeur semble relativement peu cher même après une forte hausse ; la dynamique est
positive ; les fondamentaux sont attendus en faveur du style valeur (croissance de l’activité, reprise
des bénéfices et pentification des courbes de taux). En transition du cycle croissance au cycle
valeur.
Le stimulus budgétaire attendu avec une politique unifiée est en faveur de politiques économiques
très favorables à la croissance économique. Les prévisions de bénéfices s'améliorent avec un
scénario de déréglementation du secteur financier. Mais les conditions financières se resserrent
avec des taux d'intérêt plus élevés et un dollar attendu en hausse.
Conjonction de 3 conditions en faveur des petites capitalisations aux Etats-Unis : un momentum
positif, des valorisations relatives et l’évolution du cycle économique (croissance robuste).
1) Le signal momentum du modèle quantitatif est confirmé, 2) les Etats-Unis sont en transition dans
la seconde partie du cycle économique avec, 3) la relance de l’activité grâce à un stimulus
budgétaire.
Son statut de valeur refuge en Asie, qui a conduit à une appréciation de la monnaie, associé à une
récession au dernier trimestre, devrait provoquer de nouvelles interventions de la BoJ.
Le ralentissement se stabilise en Asie et surtout en Chine. Des effets secondaires négatifs sont
attendus avec un dollar américain plus fort et des rendements plus élevés des obligations à long
terme. De plus, le protectionnisme voulu par D. Trump pourrait compromettre le modèle de
croissance basé sur l'exportation dans cette zone.
Réduction des marchés sensibles aux taux d'intérêt. Sous-pondération de Hong Kong et Singapour
tout en surpondérant le marché chinois de plus en plus domestique.
Malgré la hausse de la confiance globale au Brésil, le rebond économique est freiné par la faiblesse
de la consommation et des services avec l’explosion du chômage et le recul du crédit. Un dollar
plus fort n'est pas en faveur des pays exportateurs de matières premières. Mais une forte sousévaluation demeure.
Petites vs Grandes Cap.
    

Valeurs vs Croissance
    

Japon
  

  
Asie Pacifique ex-Japon
  

  
Pays émergents Asie
  

  
Amérique Latine
  

  
Note :    Maximum Négatif ;  Neutre ;    Maximum Positif ;  Amélioration ;  Dégradation
12
Allocation d’actifs : synthèses des vues (2)
Synthèse des vues – Décembre 2016
Classe d’actifs

Négatif
N Positif Dur.
Rationnel
Faible couple rendement/risque avec la répression financière. Duration faible. Un resserrement monétaire
est prévu fin 2017 avec des anticipations plus tôt dans l’année 2017.
Une nouvelle stratégie de la part de la BCE : un soft tapering avec l’objectif de pentification de la courbe de
       2,5 taux. Un point d'inflexion vers des politique monétaires moins ultra accommodantes. Baisse de la duration
Europe / Euro
de 3 à 2,5.
Faible couple rendement/risque même si un stimulus supplémentaire de la BCE est possible. Les
     
Gouv. Core
obligations indexées sur l’inflation sont des opportunités à court terme avec la stabilisation temporaire
actuelle de l’inflation.
Des spreads à capturer avec l’encourageant momentum de l’activité de certains pays en périphérie. Le
      
Gouv. periph.
momentum est supérieur au risque politique en Espagne.
      
IG
Front running attendu lié à la nouvelle mesure de la BCE d’achat d’obligations d'entreprises IG.
De larges spreads à la suite des achats de IG par la BCE qui mènent les rendements à se tourner vers le
      
Haut Rendement
haut rendement tandis que le risque de récession en zone euro reste limité.
Une croissance économique modérée avec une stabilisation de l'inflation et une hausse de taux par la Fed
       1.5
Etats-Unis
attendue en décembre.
Transition dans la seconde phase du cycle économique (post-reprise). Une hausse de taux par la Fed est
      
Gouv.
possible d’ici la fin de l’année même avec un resserrement modérés à venir.
Des spreads réduits mais qui devraient poursuivre leur resserrement dans un climat de reprise cyclique et
      
IG
de dynamique reflationniste.
Un rebond des surprises économiques avec une stabilisation du secteur manufacturier. Un risque de
      
Haut Rendement
récession faible et une stabilisation du secteur de l’énergie qui s’est confirmée.
Nous réduisons l’exposition des portefeuilles aux dettes émergentes en devise forte pour réduire l’impact
Dette pays émergents
d’un dollar américain plus fort et de la hausse des taux d'intérêt aux États-Unis. De plus, le protectionnisme
      
(hard)
promu par Trump pourrait mettre en péril le modèle de croissance basé sur l'exportation des pays
émergents. Mais les rendements restent intéressants.
Nous réduisons l’exposition des portefeuilles aux dettes émergentes en devise forte pour réduire l’impact
Dette pays émergents
d’un dollar américain plus fort et de la hausse des taux d'intérêt aux États-Unis. De plus, le protectionnisme
      
(soft)
promu par Trump pourrait mettre en péril le modèle de croissance basé sur l'exportation des pays
émergents. Mais les rendements restent intéressants.
Devraient être entraînées par le momentum positif de la croissance de l’activité et le stimulus
      
Convertibles Europe
supplémentaire de la BCE. Prudence avant le calendrier politique chargé.
Une opportunité pour capturer du rendement avec un momentum favorable pour les pays émergents d’Asie
      
Convertibles Monde
(sur la partie action).
Note :    Maximum Négatif ;  Neutre ;    Maximum Positif ;  Amélioration ;  Dégradation
Obligations
  
   
13
Appendix
Prévisions macroéconomiques - Consensus
PIB réel (YoY %)
Pays /
Région
T4 16
Taux de la politique monétaire
(%)
CPI (YoY %)
T1 17 T2 17 T3 17 T4 16
Taux de chômage(%)
T1 17
T2 17
T3 17
T4 16
T1 17
T2 17
T3 17
T4 16
T1 17
T2 17
T3 17
G-10
1.8
1.6
1.7
1.7
1.0
1.4
1.5
1.6
0.2
0.2
0.2
0.3
6.4
6.3
6.3
6.3
USA
2.2
2.0
2.2
2.3
1.8
2.3
2.3
2.4
0.8
0.8
1.0
1.1
4.8
4.7
4.7
4.7
Japon
0.8
1.1
1.2
1.0
-0.2
0.2
0.5
0.6
0.0
-0.1
-0.1
-0.1
3.0
3.0
3.0
3.0
Euro
1.5
1.4
1.4
1.5
0.7
1.2
1.2
1.2
0.0
0.0
0.0
0.0
9.9
9.9
9.8
9.7
Royaume-Uni
1.9
1.7
1.3
1.1
1.2
1.9
2.3
2.6
0.3
0.3
0.3
0.3
4.9
5.0
5.1
5.2
Allemagne
1.7
1.4
1.4
1.5
1.0
1.5
1.5
1.6
0.0
0.0
0.0
0.0
6.1
6.1
6.1
6.1
France
1.1
0.8
1.2
1.3
0.6
1.1
1.0
1.2
0.0
0.0
0.0
0.0
9.9
9.8
9.8
9.8
Italie
0.8
0.6
0.8
0.8
0.2
0.9
1.1
1.1
0.0
0.0
0.0
0.0
11.6
11.5
11.4
11.3
Amérique Latine
1.0
1.7
2.4
2.8
57.1
8.2
6.7
6.6
7.0
6.7
6.4
6.2
7.8
8.1
8.1
8.8
Eur. De l’Est
2.2
2.2
2.7
3.1
2.8
3.3
3.3
3.2
4.7
4.6
3.9
3.8
7.6
7.7
7.3
7.1
Moyen-Orient
0.6
0.8
0.7
1.0
3.3
6.1
3.2
5.6
3.6
3.7
3.7
3.8
26.0
27.0
26.5
26.5
Asie
4.1
4.2
4.3
4.3
1.9
2.4
2.5
2.6
3.3
3.3
3.3
3.3
3.7
3.7
3.7
3.5
Sources : Bloomberg, données au 14/12/2016. Prévisions moyennes sur la base de 633 banques interrogées.
14
Allocation d’actifs : synthèses des vues (2)
Synthèse des vues – Décembre 2016
Classe d’actifs

Négatif
N Positif Dur.
Rationnel
Faible couple rendement/risque avec la répression financière. Duration faible. Un resserrement monétaire
est prévu fin 2017 avec des anticipations plus tôt dans l’année 2017.
Une nouvelle stratégie de la part de la BCE : un soft tapering avec l’objectif de pentification de la courbe de
       2,5 taux. Un point d'inflexion vers des politique monétaires moins ultra accommodantes. Baisse de la duration
Europe / Euro
de 3 à 2,5.
Faible couple rendement/risque même si un stimulus supplémentaire de la BCE est possible. Les
     
Gouv. Core
obligations indexées sur l’inflation sont des opportunités à court terme avec la stabilisation temporaire
actuelle de l’inflation.
Des spreads à capturer avec l’encourageant momentum de l’activité de certains pays en périphérie. Le
      
Gouv. periph.
momentum est supérieur au risque politique en Espagne.
      
IG
Front running attendu lié à la nouvelle mesure de la BCE d’achat d’obligations d'entreprises IG.
De larges spreads à la suite des achats de IG par la BCE qui mènent les rendements à se tourner vers le
      
Haut Rendement
haut rendement tandis que le risque de récession en zone euro reste limité.
Une croissance économique modérée avec une stabilisation de l'inflation et une hausse de taux par la Fed
       1.5
Etats-Unis
attendue en décembre.
Transition dans la seconde phase du cycle économique (post-reprise). Une hausse de taux par la Fed est
      
Gouv.
possible d’ici la fin de l’année même avec un resserrement modérés à venir.
De large spreads en faveur de la recherche de rendement même si le risque d’un ralentissement aux Etats      
IG
Unis reste significatif. Le segment IG devrait rester robuste.
Un rebond des surprises économiques avec une stabilisation du secteur manufacturier. Un risque de
      
Haut Rendement
récession faible et une stabilisation du secteur de l’énergie qui s’est confirmée.
Nous réduisons l’exposition des portefeuilles aux dettes émergentes en devise forte pour réduire l’impact
Dette pays émergents
d’un dollar américain plus fort et de la hausse des taux d'intérêt aux États-Unis. De plus, le protectionnisme
      
(hard)
promu par Trump pourrait mettre en péril le modèle de croissance basé sur l'exportation des pays
émergents. Mais les rendements restent intéressants.
Nous réduisons l’exposition des portefeuilles aux dettes émergentes en devise forte pour réduire l’impact
Dette pays émergents
d’un dollar américain plus fort et de la hausse des taux d'intérêt aux États-Unis. De plus, le protectionnisme
      
(soft)
promu par Trump pourrait mettre en péril le modèle de croissance basé sur l'exportation des pays
émergents. Mais les rendements restent intéressants.
Devraient être entraînées par le momentum positif de la croissance de l’activité et le stimulus
      
Convertibles Europe
supplémentaire de la BCE. Prudence avant le calendrier politique chargé.
Une opportunité pour capturer du rendement avec un momentum favorable pour les pays émergents d’Asie
      
Convertibles Monde
(sur la partie action).
Note :    Maximum Négatif ;  Neutre ;    Maximum Positif ;  Amélioration ;  Dégradation
Obligations
  
   
15
Avertissement
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que la votre, le taux de change peut avoir une incidence sur le montant de votre placement. Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque client. Il est donc
fortement recommandé de s'informer préalablement de l’adéquation de l'investissement en fonction des objectifs et des considérations légales et fiscales qui vous sont propres.
Il vous appartient de vous assurer que la réglementation qui vous est applicable, en fonction de votre statut et de votre pays de résidence, ne vous interdit pas de souscrire les produits
ou services décrits dans ce document. L'accès aux produits et services peut faire l'objet de restrictions à l'égard de certaines personnes ou de certains pays. Pour plus d’information, il
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