CONCOURS VIH POCKET FILMS
2013/2014 ©Sidaction
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p.
Les éléments graphiques
Le l rouge est un élément graphique déterminant dans l’identité
et les communications de Sidaction.
Le terme “l rouge” évoque le guide, le l conducteur ou l’élément
récurrent. Il a une symbolique forte qui marque l’engagement de
Sidaction dans la lutte contre le sida.
Le l rouge peut être utilisé de plusieurs façons pour :
- représenter un élément ou symboliser une idée,
- écrire un texte,
- agrémenter une mise en page de façon purement graphique.
a Exemples :
On le jette après utilisation. En cas de partenaires multiples au cours d’un
même rapport, il faut utiliser plusieurs préservatifs.
16. On peut avoir confiance en son (sa) partenaire s’il (elle) n’a pas
de signe visible de la séropositivité au VIH.
FAUX. La séropositivité ne s’accompagne généralement pas de signes
visibles. On peut paraître et se sentir en bonne santé en étant séropositif.
Seule la réalisation d’un test de dépistage du VIH permet d’établir le statut
sérologique (séronégativité ou séropositivité) d’une personne.
17. Une femme séropositive enceinte transmet nécessairement le
VIH à son enfant.
FAUX. La transmission du VIH d’une mère séropositive à son enfant peut
intervenir pendant la grossesse, lors de l’accouchement et de l’allaitement.
Pour parer à ces risques, une prescription d’antirétroviraux, un suivi médical
et biologique, des précautions à l’accouchement et des recommandations
relatives à l’allaitement permettent de considérablement diminuer les
risques de transmission du virus de la mère à l’enfant pour atteindre une
proportion minime (moins de 1 % dans les pays à revenu élevé) lorsque
la mère et le nouveau-né sont correctement suivis. En France, le test de
dépistage du VIH est systématiquement proposé pendant la grossesse.
À l’échelle mondiale, 57 % des femmes séropositives ont reçu en 2011 un
traitement pour éviter de transmettre le virus à leur bébé.
Les prises de risques et Le dépistage
18. Si on se lave immédiatement à l’eau très chaude, on élimine le virus.
FAUX. Dans le cas d’une prise de risque, il est possible de bénéficier d’un
traitement d’urgence appelé traitement post-exposition qui vise à réduire
le risque de contamination par le VIH. Le TPE est la combinaison de trois
antirétroviraux à prendre pendant 4 semaines. Avant cette prescription, un
médecin évaluera le risque pris.
19. On se rend le plus rapidement possible dans un hôpital lorsque
l’on pense avoir pris un risque.
VRAI. Pour bénéficier du traitement post-exposition qui vise à réduire le
risque de contamination par le VIH, il faut se rendre très rapidement aux
urgences d’un hôpital après la prise de risque (si possible dans les 4 heures
et au plus tard dans les 48 heures). Un médecin évaluera le risque pris et
l’intérêt de prescrire le TPE. Un appel préalable à Sida info service (0800 840
800) permet de vérifier l’adresse du service le plus proche et de lever les
doutes sur la réalité du risque.
20. Le médecin est autorisé à divulguer le résultat d’un test de
dépistage du VIH à une tierce personne.
FAUX. Le médecin est tenu au secret médical. Il n’est donc pas autorisé à
divulguer le résultat d’un test de dépistage au VIH à une tierce personne.
21. Le test de dépistage du VIH est payant.
FAUX. Le test de dépistage du VIH n’est pas payant. Les consultations de
dépistage anonymes et gratuites (CDAG) et les centres d’information, de
dépistage et de diagnostic des IST (Ciddist) réalisent les tests de dépistage
du VIH de façon anonyme et gratuite. Il existe au moins une de ces structures
dans chaque département.
Certaines associations proposent aussi, de manière gratuite, la réalisation
d’un dépistage à l’aide d’un test rapide d’orientation diagnostique (Trod).
Par ailleurs, les tests de dépistage réalisés en laboratoire sont intégralement
remboursés par la Sécurité sociale.
22. Le résultat d’un test de dépistage du VIH est certain dans les 15
jours après la prise de risque.
FAUX. Le résultat d’un test de dépistage du VIH est certain six semaines
après la prise de risque. Quand on a pris un risque, il est conseillé de se faire
dépister le plus tôt possible. Toutefois, le résultat devra être confirmé par un
second test réalisé six semaines après la prise de risque.