Anthropologie Génétique et génétique des populations / SNP

publicité
Anthropologie Génétique
et génétique des populations /
SNP / GWAS / Principes et
principaux résultats
Bastien Boussau
[email protected]
Table des matières
1. Génétique des populations
2. Le génome humain et son séquençage
3. Histoire évolutive de l’homme et de son génome
4. L’histoire de l’homme importe pour étudier son génome
5. Approches génétiques pour identifier les causes
génétiques des maladies
6. Génomique et médecine personnalisée
1.Génétique des populations
Génétique des populations
La génétique des populations s’intéresse aux fréquences
d’allèles dans les populations
•
Allèle = version d’un gène. Exemple: il existe chez
l’homme plusieurs allèles du gène BRCA1, dont certains
prédisposent à certains cancers.
•
Population = sous-ensemble d’individus d’une même
espèce.
La génétique des populations s’appuie d’un côté sur la
génétique, et de l’autre sur les mathématiques/statistiques.
1.Génétique des populations
Génétique des populations
•
Génétique : la reproduction sexuée
•
Evolution neutre
•
Sélection naturelle ou sexuelle et son impact sur
les génomes
1.Génétique des populations
La reproduction sexuée
http://www.empiricalzeal.com/category/genetics/
1.Génétique des populations
La reproduction sexuée
Méiose
(recombinaison)
http://www.empiricalzeal.com/category/genetics/
1.Génétique des populations
Evolution neutre des allèles
•
Initialement, un allèle démarre avec une fréquence de 1/2N, où
N est le nombre d’individus dans la population
•
Au cours des générations suivantes, la fréquence de cet allèle
va évoluer
•
Si cet allèle a un impact positif sur la fitness (valeur
adaptative) de l’individu, comment la sélection naturelle agirat-elle sur l’évolution de sa fréquence ?
•
Si cet allèle a un impact négatif sur la fitness (valeur
adaptative) de l’individu, comment la sélection naturelle agirat-elle sur l’évolution de sa fréquence ?
•
Si cet allèle n’a pas d’impact sur la fitness, alors la fréquence
de l’allèle évoluera de façon neutre. Comment ?
1.Génétique des populations
Evolution neutre
en fonction de la
taille de population
20 individus
200 individus
2000 individus
1.Génétique des populations
Evolution des
allèles en
présence de
sélection
L’allèle dont on simule la fréquence offre
un avantage sélectif de 5%
(s = 0.05)
Pour référence:
Lactase in Scandinavians: 0.09<s<0.19
G6PD deficiency: 0.02<s<0.05
sickle-cell: 0.05<s<0.18
(Bersaglieri et al. 2004, Tishkoff et al
2001, Li 1975)
NB: G6PD deficiency et Sickle cell
protègent tous deux contre la malaria
20 individus
200 individus
2000 individus
1.Génétique des populations
Sélection et liaison entre gènes
http://evolution.berkeley.edu/evolibrary/news/080101_recenthumanevo
1.Génétique des populations
Le concept de taille des
populations en génétique
•
La taille des populations affecte l’efficacité de la
sélection
•
Ce n’est pas le seul paramètre : si la population est très
fragmentée, si la reproduction ne se fait pas entre
individus tirés au hasard, la sélection est moins efficace
•
On utilise donc un concept différent de la taille
observée des populations, la taille efficace des
populations
•
C’est le résultat d’une correction de la taille censitaire
de population
Table des matières
1. Génétique des populations
2. Le génome humain et son séquençage
3. Histoire évolutive de l’homme et de son génome
4. L’histoire de l’homme importe pour étudier son génome
5. Approches génétiques pour identifier les causes
génétiques des maladies
6. Génomique et médecine personnalisée
2.Le génome humain
Le génome humain
23 chromosomes
~3 000 000 000 nucléotides
2% codant, 98% non-codant
~20 000 gènes codant pour des protéines
Par Courtesy: National Human Genome Research Institute — Modified from Human Genome ProjectFrom en: with same file name, contributor:
en:User:TedE, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=889311
2.Le génome humain
Variations du génome: SNPs
•
SNPs: Single Nucleotide Polymorphisms: 1 SNP tous les 1000
nucléotides
—>les humains sont 99.9% identiques au niveau génomique
http://www.traitgenetics.com/en/index.php?option=com_content&task=view&id=33&Itemid=54
2.Le génome humain
Variations du génome: CNVs
•
CNVs: Copy Number Variations: duplications locales
•
Exemple: gène de l’amylase
a
High starch
Low starch
0.30
N Median
133
7
93
5
Mean
6.72
5.44
s.d.
2.35
2.04
Proportion of individuals
0.20
0.15
0.10
0.05
0.00
b
als
ure.com/naturegenetics
0.25
1.0
2
3
4
5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
AMY1 diploid gene copy number
Interprétation ?
Figure 2 Diet and AMY1
estimated AMY1 diploid
with traditional diets tha
and populations with trad
starch). (b) Cumulative d
each of the seven popula
Supplementary Fig. 1
from the combined hi
(70%) was nearly two
tions (37%). To visuali
AMY1 gene copies, we
DNA
fibers
Perry
et al.
2007(fiber FIS
AMY1 copy number e
The among-populat
do not fit expectation
model of genetic drift:
African and Asian po
2.Le génome humain
Variations du génome: CNVs
•
CNVs: Copy Number Variations: duplications locales
a
0.30
High starch
Low starch
N Median
133
7
93
5
Mean
6.72
5.44
s.d.
2.35
2.04
Proportion of individuals
0.25
0.20
0.15
Figure 2 Diet and AMY1
estimated AMY1 diploid
with traditional diets tha
and populations with trad
starch). (b) Cumulative d
each of the seven popula
of individuals
ww.nature.com/naturegenetics
Supplementary Fig. 1
from the combined hi
0.10
(70%) was nearly two
tions (37%). To visuali
0.05
AMY1 gene copies, we
DNA
fibers
Perry
et al.
2007(fiber FIS
0.00
2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
AMY1 copy number e
AMY1 diploid gene copy number
The among-populat
Les populations
do not fit expectation
b 1.0 consommant de l’amidon en quantité ont davantage
de copies du gène codant pour l’amylase dans leur génomemodel of genetic drift:
African and Asian po
0.8
predictsfusions
AMY1 copy nu
• Anomalies génétiques à plus grande échelle: larges duplications,
High starch
observation, we hypot
chromosomiques…
0.6
Japanese
2.Le génome humain
Séquençage de génome complet
•
Toute la séquence de l’euchromatine est obtenue
2.Le génome humain
Coût du séquençage du
génome humain
•
2001: Human Genome Project: 2.7 milliards
•
“In January 2014, Illumina (company) launched its
HiSeq X Ten Sequencer which delivers the first
$1,000 genome at 30x coverage, including reagent
costs ($797), instrument depreciation ($137 per
genome), and sample preparation ($55–$65 per
genome) amortised over 18,000 genomes
sequenced per year over a four-year operational
period.” https://en.wikipedia.org/wiki/
$1,000_genome
2.Le génome humain
Séquençage de génome complet
•
Toute la séquence de l’euchromatine est obtenue
•
Le coût du séquençage a grandement baissé: autour
de 1000€ aujourd’hui:
•
Fragmentation du génome en petits fragments
d’ADN
•
Séquençage des petits fragments d’ADN
•
Assemblage par informatique d’un génome aussi
complet que possible
2.Le génome humain
Séquençage de génomes anciens
•
L’ADN peut se conserver plusieurs milliers d’années,
surtout au froid
•
Les méthodes modernes de génomique peuvent être
adaptées pour séquencer de l’ADN à partir d’os
•
ex: ADN d’anciens européens, de Neandertal, de
Denisova, de mammouths, de chevaux archaïques…
2.Le génome humain
Séquençage d’exome
•
On ne séquence que la portion du génome qui
code pour des protéines, qui est sélectionnée
chimiquement par hybridation
•
~2% du génome est codant: moins cher que du
séquençage de génome complet
2.Le génome humain
Détermination de SNPs
•
•
Utilisation de puces qui contiennent les allèles les
plus communs (100 000 à 1 000 000 positions):
•
fragmentation du génome
•
hybridation des fragments sur la puce
Les allèles rares ou simplement pas présents sur la
puce ne sont pas obtenus
Table des matières
1. Génétique des populations
2. Le génome humain et son séquençage
3. Histoire évolutive de l’homme et de son génome
4. L’histoire de l’homme importe pour étudier son génome
5. Approches génétiques pour identifier les causes
génétiques des maladies
6. Génomique et médecine personnalisée
3. Histoire de l’homme
Interpréter les génomes: révéler les événements
de sélection passée et l’histoire de l’homme
•
•
Histoire de l’homme:
•
Les fossiles humains peuvent être datés par des méthodes physiques et géologiques
•
Les mutations arrivent à un certain rythme, qui est fonction du temps (horloge moléculaire)
•
En comparant les génomes d’un grand nombre d’hommes existant aujourd’hui ainsi que
d’hommes archaïques et d’espèces cousines, on peut reconstruire l’histoire des populations
humaines
Evénements de sélection passée:
•
L’analyse des génomes d’un grand nombre d’hommes existant aujourd’hui ainsi que
d’hommes archaïques et d’espèces cousines permet de reconstruire quelles mutations ont
été positives et négatives au cours de l’histoire de l’homme
•
Une mutation positive pour la fitness de l’organisme monte en fréquence dans la population
•
Une mutation négative pour la fitness de l’organisme baisse en fréquence dans la population
•
Ces changements de fréquence entraînent aussi le morceau de chromosome autour de la
mutation
3. Histoire de l’homme
Rappel: Sélection et liaison entre gènes
http://evolution.berkeley.edu/evolibrary/news/080101_recenthumanevo
3. Histoire de l’homme
Grotte des Contrebandiers
(Morocco)
Zouhara Cave
(Morocco)
Temara
(Morocco)
Dar-es-Soltane (Morocco)
Haua Fteah (Libya)
L’histoire de
l’homme moderne
telle que racontée
par les fossiles et
les génomes
Singa (Sudan)
Aduma (Ethiopia)
Herto (Ethiopia)
Bouri (Ethiopia)
Dire-Dawa (Ethiopia)
Early Archaic H. sapiens
Omo Kibish (Ethiopia)
Late Archaic H. sapiens
Modern H. sapiens
Mumba (Tanzania)
Naissance
en Afrique il
y a moins de
200 000 ans
Campbell et col., 2014
Border Cave (South Africa)
Die Kelders
(South Africa)
Klaises River Mouth (South Africa)
Current Opinion in Genetics & Development
3. Histoire de l’homme
Une histoire complexe de migrations…
200 kya
Modern Human Origins
Migrations
internes à l’Afrique
et hors d’Afrique
150 kya
Population Divergence
100 kya
Migration from Africa
?
50 kya
?
Archaic Hominin
(in Africa)
Neanderthal
(outside of Africa)
Australia/Melanesia
Campbell et col., 2014
Americas
Asia
Non-Africans
Middle East/Europe
Other Africans Bantu-speaking
Agriculturalists
Central African
Pygmy HGs
Sub-Saharan Africans
San
HGs
Present
3. Histoire de l’homme
… et d’introgressions
200 kya
Modern Human Origins
150 kya
Population Divergence
100 kya
Migration from Africa
?
50 kya
?
Denisova
(outside of Africa)
Archaic Hominin
(in Africa)
Neanderthal
(outside of Africa)
Australia/Melanesia
Campbell et col., 2014
Americas
Asia
Non-Africans
Middle East/Europe
Other Africans Bantu-speaking
Agriculturalists
Central African
Pygmy HGs
Sub-Saharan Africans
San
HGs
Present
3. Histoire de l’homme
De nombreuses migrations en Afrique
Figure 3
European
Ottoman
Semitic
Arabian trade
across the Red Sea
ar
gg
Ba
ja
Fulani/Fulbe
Ar
ab
ic
Maures
Be
a
Arab
Senegambia
Sierra Leone
Windward
Coast
Gold Coast
Cushitic
Ubangi
western Bantu
Nilotes
Bight of
Biafa
Arab World
Slave Trade
Kh
oi
sa
n
eas
tern Bantu
Trans-Atlantic
Slave Trade
Nilo-Saharan
Bight of Benin
Language Families
Afroasiatic
Nilo-Saharan
Khoesan
Campbell et col., 2014
Niger-Kordofanian
3. Histoire de l’homme
L’expansion de l’homme à la
surface du globe
15Kya
45Kya
35-40Kya
50-60Kya
45Kya
60-100Kya
Founder effect
Source of founder effect
Migration path
Fig. 1. Ancient dispersal patterns of modern humans during the past 100,000 y. This map highlights demic events that began with a source population in
southern Africa 60 to 100 kya and conclude with the settlement of South America approximately 12 to 14 kya. Wide arrows indicate major founder events
during the demographic expansion into different continental regions. Colored arcs indicate the putative source for each of these founder events. Thin arrows
indicate potential migration paths. Many additional migrations occurred during the Holocene (11).
Henn et col. 2012
Table des matières
1. Génétique des populations
2. Le génome humain et son séquençage
3. Histoire évolutive de l’homme
4. L’histoire de l’homme importe pour étudier son génome
5. Approches génétiques pour identifier les causes
génétiques des maladies
6. Génomique et médecine personnalisée
4. Histoire du génome
La migration cause des
goulots d’étranglement
Genetic Diversity
Fig. 2.
A third analys
variation in Ea
estimated a div
groups that wa
those found by
mtDNA data.
In addition
growth, popula
Africa is impor
the OOA migr
populations ou
African popula
amount of gen
the genetic var
from region to
relatively deep
Studies of patt
polymorphism
hunter-gathere
exceptionally h
several of thes
Hadza, Sandaw
the first to dive
went on to bec
groups in Afri
outside Africa
the speakers o
Henn et col. 2012
Schematic of a serial found effect. We illustrate the effect of serial founder events on genetic diversity
4. Histoire du génome
A
C
2200000
2000000
1800000
Maya
Yakut
ambodian
Pathan
Mozabite
Mbuti
San
1600000
1400000
Heterozygotes
!
Les goulots
d’étranglement
B
ont eu un
impact encore
visible
aujourd’hui
2400000
Figure S5: Number of heterozygotes per individual
genome for 7 populations
Fig.
1. Decrease
heterozygosity and estimated Ne with distance from southern Africa. (A)
Nombre
de insites
sequencing arepar
indicated
on the map. Putative migration paths after the origin of modern hu
hétérozygotes
génome
Henn et col. 2015
4. Histoire du génome
Analyse du génome
d’Helicobacter pylori
Linz et col. 2007
4. Histoire du génome
Comparaison avec une génération
de reproduction consanguine
•
Par auto-fécondation (observé par exemple chez
certaines plantes), l’hétérozygotie est divisée par 2 à
chaque génération.
•
Par reproduction entre frère et soeur, l’hétérozygotie est
divisée par 1.2
•
L’effet des nombreux goulots d’étranglement a presque
été aussi fort qu’une génération d’auto-fécondation
(passage de 2.4 à 1.6 millions de sites hétérozygotes =
division par 1.5) et plus fort que 2 générations de
reproduction entre frères et soeurs
4. Histoire du génome
Davantage de
variants
délétères dans
les populations
hors d’Afrique
Henn et col. 2015
(PSMC) to estimate changes in Ne (11, 12, 27). Because dating
4. Histoire
du with
génome
demographic
events
PSMC is dependent on both the assumed mutation rate and the precision with which a given event
can be inferred, we compare relative bottleneck magnitudes and
timing among the seven HGDP populations. Consistent with
previous analyses (27), the OOA populations show a sharp reduction in Ne, with virtually identical population histories (Fig. 1B
discovered in the exome dataset into categories based on Genom
Evolutionary Rate Profiling (GERP) Rejected Substitution (R
scores. These conservation scores reflect various levels of constra
within a mammalian phylogeny (Materials and Methods) and
used to categorize mutations by their predicted deleterious eff
(30, 31). Importantly, the allele present in the human referen
genome was not used in the GERP RS calculation, avoiding t
Polymorphismes délétères
homozygotes
A
B
C
D
E
F
Effet délétère
Henn et col. 2015
4. Histoire du génome
Le séquençage individuel montre que les
individus portent de nombreuses mutations
ARTICLE
délétères récessives
Pathogenic Variants for Mendelian and Complex Traits
in Exomes of 6,517 European and African Americans:
Implications for the Return of Incidental Results
Holly K. Tabor,1,2,9 Paul L. Auer,3,4,9 Seema M. Jamal,2 Jessica X. Chong,2 Joon-Ho Yu,2
Adam S. Gordon,5 Timothy A. Graubert,6 Christopher J. O’Donnell,7 Stephen S. Rich,8
Deborah A. Nickerson,5 NHLBI Exome Sequencing Project, and Michael J. Bamshad2,5,*
•
•
•
Exome
sequencing
(ES) is rapidly being
deployed for use
in clinical
settings despite
limited empirical
data about the number
and types of
Tous
les
individus
avaient
au
moins
5 allèles
entraînant
une
incidental results (with potential clinical utility) that could be offered for return to an individual. We analyzed deidentified ES data from
6,517 participants (2,204
African Americans
and 4,313 European
Americans) from the médicamenteux
National Heart, Lung, and Blood Institute Exome
réponse
altérée
à
certains
traitement
Sequencing Project. We characterized the frequencies of pathogenic alleles in genes underlying Mendelian conditions commonly
assessed by newborn-screening (NBS, n (parmi
¼ 39) programs,14
genesgènes)
associated with age-related macular degeneration (ARMD, n ¼ 17),
and genes known to influence drug response (PGx, n ¼ 14). From these 70 genes, we identified 10,789 variants and curated them by
manual
reviewindividus
of OMIM, HGMD, locus-specific
databases,
or moins
primary literature
to aallèle
total of 399prédisposant
validated pathogenic variants. The
99%
des
avaient
au
un
mean number of risk alleles per individual was 15.3. Every individual had at least five known PGx alleles, 99% of individuals had at least
ARMD risk allele, and 45% of individuals were carriers for at least one pathogenic NBS allele. The carrier burden for severe recessive
àone
la
dégénérescence maculaire liée à l’âge (parmi 17
childhood disorders was 0.57. Our results demonstrate that risk alleles of potential clinical utility for both Mendelian and complex traits
are detectable in every individual. These findings highlight the necessity of developing guidelines and policies that consider the return of
gènes)
results to all individuals and underscore the need to develop innovative approaches and tools that enable individuals to exercise their
choice about the return of incidental results.
45%
des individus portent au moins un allèle pathogène
d’un gène utilisé dans les cribles
pour
nouveaux-nés
sions about
the return
of genetic results, given that the
Introduction
vast majority of individuals indicate that they want access
(parmi
39(ES/gènes)
to a broad range of results beyond those with a direct
Exome sequencing and whole-genome
sequencing
4. Histoire du génome
L’histoire évolutive conditionne
l’architecture génomique
Evolution de l’homme:
Evolution du chien:
•
Origine: 100 000 ans
•
Origine: 10 000 ans
•
Répartition géographique globale:
•
Répartition géographique globale:
•
•
différents climats
•
différents climats
•
différents régimes alimentaires
•
différents régimes alimentaires
•
différents niveaux de consanguinité
•
différents niveaux de consanguinité
sélection naturelle
•
sélection artificielle
4. Histoire du génome
Sélection artificielle chez le chien
bull terrier
1931
1950
1976
La sélection artificielle récente a
été très efficace chez le chien
d and sustained evolution of breeds. (A) Purebred St. Bernard skulls from !1850 (Top), 1921 (Middle), and 1967 (Bottom). (B) Purebred bull terrier
931 (Top), 1950 (Middle), and 1976 (Bottom) (24). (C) Purebred Newfoundland skulls from 1926 (Top), 1964 (Middle), and 1971 (Bottom). Despite
enetic diversity caused by population structure and history, these breeds are able to continually create new and more extreme morphological
a rapid and sustained pace. Analysis of the Runx-2 repeats in the 1931 bull terrier reveals a more intermediate allele (Q19A14) than is present in the
errier (Q19A13).
Fondon III et Garner, 2004
By Ivob - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4675663
4. Histoire du génome
Sélection pour la taille aux PaysDoes natural selection favour taller stature
Bas
among the tallest people on earth?
ed from http://rspb.royalsocietypublishing.org/ on August 19, 2016
Gert Stulp1,2, Louise Barrett3,4, Felix C. Tropf2 and Melinda Mills5
1
Department of Population Health, London School of Hygiene and Tropical Medicine, London WC1E 7HT, UK
Department of Sociology, University of Groningen, Grote Rozenstraat 31, Groningen 9712 TG, The Netherlands
3
Department of Psychology, University of Lethbridge, 4401 University Drive West, Lethbridge, Alberta,
Canada T1 K 3M4
4
Applied Behavioural Ecology and Ecosystems Research Unit, University of South Africa, Private Bag X6 Florida
1710, Johannesburg, South Africa
5
Nuffield College/Department of Sociology, Manor Road, Oxford OX1 3UQ, UK
2
GS, 0000-0003-0173-5554; MM, 0000-0003-1704-0001
The Dutch are the tallest people on earth. Over the last 200 years, they have
grown 20 cm in height: a rapid rate of increase that points to environmental
causes. This secular trend in height is echoed across all Western populations, but
came to an end, or at least levelled off, much earlier than in The Netherlands.
One possibility, then, is that natural selection acted congruently with these
environmentally induced changes to further promote tall stature among the
people of the lowlands. Using data from the LifeLines study, which follows a
large sample of the population of the north of The Netherlands (n ¼ 94 516),
we examined how height was related to measures of reproductive success
(as a proxy for fitness). Across three decades (1935–1967), height was consistently related to reproductive output (number of children born and number of
surviving children), favouring taller men and average height women. This
was despite a later age at first birth for taller individuals. Furthermore, even
in this low-mortality population, taller women experienced higher child survival, which contributed positively to their increased reproductive success. Thus,
natural selection in addition to good environmental conditions may help
explain why the Dutch are so tall.
Il y aurait de la sélection
naturelle en faveur de la
grande taille aux Pays-Bas,
pas aux Etats-Unis
Stulp et col., 2014
4. Histoire du génome
© 2007 Nature Publishing Group http://www.nature.com/naturegenetics
Evolution de la tolérance au
lactose chez l’adulte
Convergent adaptation of human lactase persistence
in Africa and Europe
Sarah A Tishkoff1,9, Floyd A Reed1,9, Alessia Ranciaro1,2, Benjamin F Voight3, Courtney C Babbitt4,
Jesse S Silverman4, Kweli Powell1, Holly M Mortensen1, Jibril B Hirbo1, Maha Osman5, Muntaser Ibrahim5,
Sabah A Omar6, Godfrey Lema7, Thomas B Nyambo7, Jilur Ghori8, Suzannah Bumpstead8,
Jonathan K Pritchard3, Gregory A Wray4 & Panos Deloukas8
A SNP in the gene encoding lactase (LCT) (C/T-13910) is associated with the ability to digest milk as adults (lactase persistence)
in Europeans, but the genetic basis of lactase persistence in Africans was previously unknown. We conducted a genotypephenotype association study in 470 Tanzanians, Kenyans and Sudanese and identified three SNPs (G/C-14010, T/G-13915 and
C/G-13907) that are associated with lactase persistence and that have derived alleles that significantly enhance transcription
from the LCT promoter in vitro. These SNPs originated on different haplotype backgrounds from the European C/T-13910 SNP
and from each other. Genotyping across a 3-Mb region demonstrated haplotype homozygosity extending 42.0 Mb on
chromosomes carrying C-14010, consistent with a selective sweep over the past B7,000 years. These data provide a marked
example of convergent evolution due to strong selective pressure resulting from shared cultural traits—animal domestication
and adult milk consumption.
LaInmême
caractéristique
évolué
dans
aukb
most humans, the
ability to digest lactose, the main a
carbohydrate
lactaseindépendamment
persistence trait: C/T-13910 and G/A-22018,
located B14
present in milk, declines rapidly after weaning because of decreasing and B22 kb upstream of LCT, respectively, within introns 9 and 13 of
levels
of the enzyme
lactase-phlorizin
hydrolase (LPH). LPH
is the adjacent minichromosome
maintenance 6 (MCM6)
gene (Fig. 1).
moins
deux
populations
humaines,
en impliquant
des
predominantly expressed in the small intestine, where it hydrolyzes The T-13910 and A-22018 alleles were 100% and 97% associated with
lactose into glucose and galactose, sugars that
are easily absorbed intodifférentes
lactase persistence, respectively, in the Finnish study , and the T-13910
mutations
Tishkoff
etpersistence
col.,in2007
the bloodstream . However, some individuals, particularly descen- allele is B86%–98% associated
with lactase
other
4
4
1
4. Histoire du génome
EWS
Evolution de la tolérance à
l’altitude chez l’homme
Other studies have focuse
integration of candidate adapt
wide regulatory variation. F
EGLN1
HIF1α + HIF1β
used a genome-wide set of ex
loci (eQTLs) to test the hypoth
involved in gene expression hav
HIF1
human adaptation. The authors
HIF1α HIF1β transcription
LD-based neutrality test (iHS) w
complex
Ethiopian
identified in the HapMap Euro
Tibetan
population samples, and iden
PPARA
Tibetan and Andean
signals, for example, genes i
response, including the hum
(HLA-C) in Europeans and A
Genetic regulation of response to hypoxia HLA-DPB2 and HLA-DRB5 in
formally tested whether these
Figure 2 | An abridged hypoxia-inducible factor 1
Différentes
onthNature
contribué
àactor
l’adaptation
à are correlate
Reviews
pathway. mutations
istinct enes in the
poxia
in uci e| Genetics
tures of adaptation
(HIF1) pathway
implicated in adaptation
in differenthumaines
eQTLs, and found a significant
l’altitude
dansare
différentes
populations
hi h a titu e popu ations i in at a titu es Scheinfeldt
metres sample
and a suggestive
associa
et Tishkoff
2013
RORA
THRB
4. Histoire du génome
L’adaptation aux pathogènes cause une
grande partie de la différenciation
génétique entre populations
Signatures of Environmental Genetic Adaptation
Pinpoint Pathogens as the Main Selective Pressure
through Human Evolution
Matteo Fumagalli1,2*, Manuela Sironi1, Uberto Pozzoli1, Anna Ferrer-Admettla3, Linda Pattini2, Rasmus
Nielsen3
1 Scientific Institute IRCCS E. Medea, Bioinformatic Lab, Bosisio Parini, Italy, 2 Bioengineering Department, Politecnico di Milano, Milan, Italy, 3 Departments of Integrative
[…]
show
the
diversity
of the
pathogenic environment is the
Biology we
and Statistics,
Universitythat
of California
Berkeley,
Berkeley, California, United
States oflocal
America
predominant driver of local adaptation, and that climate, at least as measured
here, Abstract
only plays a relatively minor role. While background demography by far
Previous genome-wide scans of positive natural selection in humans have identified a number of non-neutrally evolving
genes that play important roles in skin pigmentation, metabolism, or immune function. Recent studies have also shown that
makes
the strongest contribution in explaining the genetic variance among
a genome-wide pattern of local adaptation can be detected by identifying correlations between patterns of allele
frequencies and environmental variables. Despite these observations, the degree to which natural selection is primarily
populations,
we detected about 100 genes which show an unexpectedly strong
driven by adaptation to local environments, and the role of pathogens or other ecological factors as selective agents, is still
under debate. To address this issue, we correlated the spatial allele frequency distribution of a large sample of SNPs from 55
correlation
allele
frequencies
and
environment,
after
distinct human between
populations to a set
of environmental
factors that describe
local pathogenic
geographical features such
as climate, diet
regimes, and pathogen loads. In concordance with previous studies, we detected a significant enrichment of genic SNPs,
correcting
fornon-synonymous
demography.[…]
Among
theFurthermore,
loci targeted
bydiversity
pathogen-driven
and particularly
SNPs associated with
local adaptation.
we show that the
of the
local pathogenic environment is the predominant driver of local adaptation, and that climate, at least as measured here,
selection,
wea relatively
foundminor
anrole.enrichment
of genes
associated
to autoimmune
diseases,
only plays
While background demography
by far makes
the strongest contribution
in explaining the
variance among populations, we detected about 100 genes which show an unexpectedly strong correlation
such genetic
as celiac
disease,
type
1 diabetes,
multiple
sclerosis,
lends
between
allele frequencies
and pathogenic
environment,
after correctingand
for demography.
Conversely,
for diet regimes which
and
climatic conditions, no genes show a similar correlation between the environmental factor and allele frequencies. This result
credence
hypothesis
that
some
susceptibility
alleles
for autoimmune
is validated to
usingthe
low-coverage
sequencing data
for multiple
populations.
Among the loci targeted
by pathogen-driven
selection, we found an enrichment of genes associated to autoimmune diseases, such as celiac disease, type 1 diabetes, and
multiples sclerosis,
which
lendsmaintained
credence to the hypothesis
that some susceptibility
alleles for autoimmune
diseases
may be
diseases
may
be
in human
population
due to
past
selective
maintained in human population due to past selective processes.
processes.
4. Histoire du génome
Les gènes de l’immunité innée
ARTICL
ont une histoire complexe
Genomic Signatures of Selective Pressures
and Introgression from Archaic Hominins
at Human Innate Immunity Genes
Matthieu Deschamps,1,2,3 Guillaume Laval,1,2 Maud Fagny,1,2,3 Yuval Itan,4 Laurent Abel,4,5,6
Jean-Laurent Casanova,4,5,6,7,8 Etienne Patin,1,2 and Lluis Quintana-Murci1,2,*
•
Les
gènes de l’immunité innée ont évolué sous une plus
Human genes governing innate immunity provide a valuable tool for the study of the selective pressure imposed by microorganisms
host genomes. A comprehensive, genome-wide study of how selective constraints and adaptations have driven the evolution of inn
forte
contrainte de sélection que les autres gènes (aussi
immunity genes is missing. Using full-genome sequence variation from the 1000 Genomes Project, we first show that innate immun
genes have globally evolved under stronger purifying selection than the remainder of protein-coding genes. We identify a gene set un
observé
dans études inter-espèces)
the strongest selective constraints, mutations in which are likely to predispose individuals to life-threatening disease, as illustrated
STAT1 and TRAF3. We then evaluate the occurrence of local adaptation and detect 57 high-scoring signals of positive selection at inn
immunity genes, variation in which has been associated with susceptibility to common infectious or autoimmune diseases. Furth
more, we show that most adaptations targeting coding variation have occurred in the last 6,000–13,000 years, the period at which p
ulations shifted from hunting and gathering to farming. Finally, we show that innate immunity genes present higher Neandertal in
gression than the remainder of the coding genome. Notably, among the genes presenting the highest Neandertal ancestry, we find
TLR6-TLR1-TLR10 cluster, which also contains functional adaptive variation in Europeans. This study identifies highly constrai
genes that fulfill essential, non-redundant functions in host survival and reveals others that are more permissive to change—contain
variation acquired from archaic hominins or adaptive variants in specific populations—improving our understanding of the relative
logical importance of innate immunity pathways in natural conditions.
•
La plupart des événements de sélection positive sont
survenus il y a entre 6000 et 13000 ans, au moment de la
transition vers l’agriculture
•
Les gènes de l’immunité sont plus insouvent
hérités de
predicting their involvement in disease.
Ge
Introduction
Neandertal que les autres gènes evolving under strong purifying selection are predicted
2,4,7,16
4. Histoire du génome
L’importance de l’évolution sur la
complexité de la structure génétique
Architecture génétique de la taille:
•
Chez l’homme: “ Using genome-wide data from
253,288 individuals, […] we show that the most
strongly associated ~2,000 SNPs explained ~21%
of phenotypic variance.” (Wood et al., 2014)
•
Chez le chien: 6 SNPs: 85%(Boyko et al., 2010)
Table des matières
1. Génétique des populations
2. Le génome humain et son séquençage
3. Histoire évolutive de l’homme et de son génome
4. L’histoire de l’homme importe pour étudier son génome
5. Approches génétiques pour identifier les causes
génétiques des maladies
6. Génomique et médecine personnalisée
5. Génétique des maladies
Approches génétiques pour identifier
les causes génétiques des maladies
•
L’histoire évolutive de l’homme est compliquée, et rend
difficile l’analyse de son génome
•
Néanmoins, on veut comprendre comment le génome
fonctionne, et ce qui cause les maladies génétiques
•
Pour cela deux grands types de méthodes:
•
approches de génétique classique et approches
familiales
•
approches populationnelles de type Genome-Wide
Association Studies (GWAS)
5. Génétique des maladies
Approches de génétique
classique
•
Etude de l’histoire familiale et des génomes des
individus
•
Ex: fibrose kystique (mucoviscidose) 1989, maladie
de Huntington (1992)
5. Génétique des maladies
Différents protocoles pour
REVIEWS
différentes mutations
a Inherited mutations
Autosomal recessive
Compound
heterozygous
variants in
a ected
siblings
Consanguineous autosomal recessive
Homozygous
variants in
a ected
siblings
Heterozygous
variants in
una ected
parents
Heterozygous
variants in
una ected
parents
b De novo dominant mutations
X-linked recessive
X-chromosome
variants in
carrier females
X-chromosome
variants in
a ected males
Autosomal dominant
Heterozygous
variants in
a ected
family
members
Heterozygous
variants in
una ected
family
members
c Mosaic mutations
1
Patient 1
heterozygous
variants
2
Patient 2
heterozygous
variants
Patient 3
heterozygous
variants
na ected tissue
A ected tissue
3
Variants in una ected tissue
Variants in a ected tissue
Boycott et al., 2013
5. Génétique des maladies
Génétique classique aidée
R E V I Ele
W Sséquençage haut débit
par
Gènes identifiés par du séquençage d’exome
70
60
50
40
30
20
10
Ju
l–
D
ec
20
12
20
12
n
Ju
n–
Ja
Ju
l–
D
ec
20
11
20
11
Ja
n–
Ju
n
20
10
ec
Ju
l–
D
n
Ju
Ja
n–
ec
20
09
20
10
0
Ju
l–
D
Number of novel disease-causing genes identi ed
80
Strategies for the ident
genes. Standard pipe
cess the sequencing d
including mapping, va
sequence data can be
databases (including
phism (SNP) database
Project 15, the Exome V
HapMap Project16), as w
These comparisons re
are typically identified
a reference genome) t
occurring at a frequenc
Initially, both inherite
are catalogued; the sub
definitively disease cau
step (see REFS 17,18 for
causality). For a well-d
of mutations in the sam
or families
Boycott
et al., results
2013 in a
5. Génétique des maladies
Premier succès: Syndrome
de Freeman–Sheldon
•
Maladie autosomale dominante, aussi appelée
arthrogrypose distale
•
Séquençage de 12 individus: 8 provenant de
diverses populations, 4 non apparentés mais
présentant le syndrome de Freeman–Sheldon
•
Résultats: plusieurs gènes candidats identifiés. En
particulier: MYH3, déjà connu, muté chez les 4
individus malades
Ng et al., 2009
5.nor
Génétique
maladies
in thedes
eight
HapMap
exomes. Taking the predicted deleteriousness of individual mutations into account served as an effective filter
as well (Fig. 2, row 5), but was not required to identify MYH3. Ranges
Number of genes in which each
affected has at least one…
Beaucoup de mutations à
étudier expérimentalement
FSS24895
FSS24895
FSS10208
FSS24895
FSS10208
FSS10066
FSS24895
FSS10208
FSS10066
FSS22194
Any 3 of 4
FSS24895
FSS10208
FSS10066
FSS22194
4,510
3,284
2,765
2,479
3,768
NS/SS/I not in dbSNP
513
128
71
53
119
NS/SS/I not in eight
HapMap exomes
799
168
53
21
160
NS/SS/I neither in dbSNP
nor eight HapMap exomes
360
38
8
1 (MYH3)
22
…And predicted to be damaging
160
10
2
1 (MYH3)
3
Non-synonymous cSNP, splice site
variant or coding indel (NS/SS/I)
Figure 2 | Direct identification of the causal gene for a monogenic disorder
by exome sequencing. Boxes list the number of genes with one or more non-
Ng et al., 2009
5. Génétique des maladies
Autre cas: Miller syndrome
•
On ne savait pas si c’était autosomal dominant ou récessif
•
Séquençage de 4 individus venant de 3 familles
•
Modèle dominant : 8 gènes candidats
•
Modèle récessif : 1 seul gène candidat, DHODH
•
(Découverte d’un autre gène expliquant un syndrome partagé
par les deux individus apparentés)
•
Séquençage de DHODH dans 4 autres individus venant de 3
autres familles : tous ont des mutations délétères dans DHODH
Ng et al., 2010
5. Génétique des maladies
Genome-Wide association studies
•
•
But: identifier les régions du génome associées à un phénotype
particulier:
•
caractéristique physique ou intellectuelle/psychiatrique
•
maladie
•
mesure physiologique
Approche: trouver des corrélations entre le génotype et le phénotype
1. échantillonnage d’un grand nombre d’individus
2. caractérisation de SNPs dans les génomes
3. analyse statistique pour trouver les corrélations significatives
54
5. Génétique des maladies
GWAS: échantillonnage
•
•
Un grand nombre d’individus doit être
échantillonné:
•
WTCCC 2007: 2000 malades et 3000 contrôles
•
Hu et al. 2016 (23AndMe): 89 283 individus
Les phénotypes doivent être mesurés de façon
standardisée
5. Génétique des maladies
GWAS: caractérisation de
SNPs dans les génomes
•
Faite par puces: nombre de SNPs varie entre 100
000 et 1 million
•
Si différentes puces sont utilisées, alors des étapes
d’homogénéisation des données sont nécessaires
5. Génétique des maladies
GWAS: Analyse statistique
•
Différentes approches statistiques pour phénotypes quantitatifs (ex: taille) ou
qualitatif (ex: malade)
•
Typiquement, chaque SNP est considéré indépendamment des autres:
•
•
est-ce que le SNP1 est corrélé avec le trait?
•
est-ce que le SNP2 est corrélé avec le trait?
•
…
Des corrections doivent être appliquées
•
correction pour les tests multiples
•
correction pour la structure génétique des populations
•
d’autres facteurs doivent être pris en compte: âge, sexe, caractéristiques
cliniques, lieu de vie…
5. Génétique des maladies
GWAS: des succès
Welter et al. NAR 2013
5. Génétique des maladies
GWAS: des faiblesses
•
Basé sur des puces à SNPs: tous les allèles ne sont pas présents
•
Pas la même efficacité selon les populations
•
Pas applicable pour les maladies rares, mais applicable pour les
maladies communes:
•
hypothèse sous-jacente: les maladies communes sont dues à
des allèles communs
•
les allèles impliqués ont nécessairement un effet moindre que
pour les maladies rares
•
les maladies communes sont probablement dues à plusieurs
allèles agissant en interaction (épistasie)
•
malheureusement, les méthodes statistiques ont des difficultés
à détecter les allèles agissant en interaction
Table des matières
1. Génétique des populations
2. Le génome humain et son séquençage
3. Histoire évolutive de l’homme et de son génome
4. L’histoire de l’homme importe pour étudier son génome
5. Approches génétiques pour identifier les causes
génétiques des maladies
6. Génomique et médecine personnalisée
6. Médecine personnalisée
Les patients ont aujourd’hui accès
à leur ADN
Des compagnies fournissent des services de séquençage et
d’analyse des génomes
6. Médecine personnalisée
Exemple: 23AndMe
•
2007 : prédictions de santé et de généalogie pour 99$
•
2013: Le FDA (Food and Drug Administration) interdit
les prédictions génétiques
•
2015: les informations de porteur pour 36 maladies
génétiques sont autorisées
6. Médecine personnalisée
6. Médecine personnalisée
6. Médecine personnalisée
6. Médecine personnalisée
6. Médecine personnalisée
Connaître son “autre”
génome: le microbiome
6. Médecine personnalisée
Connaître son “autre”
génome: le microbiome
6. Médecine personnalisée
Connaître son “autre”
génome: le microbiome
6. Médecine personnalisée
Médecine personnalisée:
des questions ouvertes (1)
•
A des fins de prévention, faudrait-il séquencer les
génomes de tout le monde ? De populations à
risque seulement ?
•
Faut-il fournir aux patients les données ?
•
Les compagnies privées peuvent-elles accéder à
ces données avec le consentement du patient ?
6. Médecine personnalisée
Médecine personnalisée:
des questions ouvertes (2)
•
Autorise-t-on les analyses génétiques que
commanderait un couple pour savoir la probabilité
que leur enfant soit homozygote pour un allèle
fortement délétère ?
•
Faut-il altérer la prise en charge d’un patient étant
données ses prédispositions génétiques ?
•
Autorise-t-on le séquençage pré-implantatoire ?
6. Médecine personnalisée
Visionnage
conseillé
Conclusion
1. L’étude des génomes éclaire l’histoire évolutive de l’homme
2. Cette histoire évolutive a un impact sur l’architecture des génomes
humains
3. Cette architecture rend la détection des allèles causant des maladies
difficile
4. Néanmoins les approches de génomique identifient de plus en plus
d’allèles
5. Chaque individu porte des allèles uniques, certains sont impliqués
dans des maladies rares: ceci motive le développement de la
génomique personnalisée
6. Comment gérer ces nouvelles données et les intégrer au soin médical?
Téléchargement