Au-delà des mutations et du brassage génétique associé à la méiose et
à la fécondation, des différences d’expression de gènes du
développement peuvent être à l’origine de variations de caractères
phénotypiques (taille du bec chez les oiseaux par exemple). Au cours de
l’évolution, des modifications de l’expression de gènes du développement
ont pu ainsi contribuer à la diversification du vivant.
Au cours de l’évolution, le génome de nombreuses espèces s’est enrichi
de gènes nouveaux provenant d’autres espèces. Les transferts de
gènes entre espèces différentes (transfert horizontaux) sont à l’origine
de l’acquisition de caractères phénotypiques nouveaux .
2- Des associations de génomes.
Chez les végétaux, il arrive fréquemment que des individus
appartenant à des espèces différentes puissent se reproduire entre eux,
formant ainsi des hybrides interspécifiques. Ces hybrides sont parfois
à l’origine de nouvelles espèces.
D’autres modes d’association de génomes ont eu lieu au cours de
l’évolution. Ainsi, des cellules eucaryotes ancestrales ont intégré des
bactéries photosynthétiques qui vivaient en symbiose avec elles dans leur
cytoplasme.
Les chloroplastes des cellules des algues et des plantes terrestres
dériveraient de ces bactéries photosynthétiques.
3 – Des diversifications du vivant sans modifications des
génomes.
Les symbioses sont des associations étroites entre deux individus
appartenant à des espèces différentes, qui doivent être renouvelées à
chaque génération. Les organismes partenaires au sein de la symbiose
ont un phénotype très différent lorsqu’ils sont seuls et lorsqu’ils sont
associés, sans pour autant que leur patrimoine génétique ait été modifié.
Les symbioses sont ainsi un puissant moteur de la diversification du
vivant sans modification du génome.
Chez les vertébrés, certains comportement se transmettent de
génération en génération au sein d’une population par voie non génétique
( apprentissage).
Au cours de leur histoire, les différentes population d’une même espèce
n’ont pas acquis de la sorte les mêmes comportements. L’apprentissage
est donc à l’origine d’une diversification du vivant sans modification du
génome .