Mammifères et mammalogistes, un siècle de cohabitation

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Introduction
La durée d’un siècle comme témoin de l’étude des Mammifères en France est certai-
nement arbitraire mais permet au moins de se borner dans le temps. La fin du XIXe siècle
et le début du XXe annoncent déjà l’époque moderne mais les premiers ouvrages français
de référence toujours consultés sont un peu plus récents. Inversement, certains ouvrages
britanniques plus anciens restent néanmoins incontournables, même pour la faune française.
C’est le cas du « Catalogue of the Mammals of western Europe » de MILLER (1912) comme
il est rappelé par AULAGNIER (2012). De même, certains ouvrages régionaux (par exemple
MARTIN & ROLLINAT, 1914 ; CANTUEL, 1949) ou spécialisés sur un groupe de Mammifères
(CHAPPELLIER, 1932 pour les Rongeurs ; RODE, 1947 pour les Chiroptères…) conservent
toute leur pertinence, ils ne seront toutefois pas utilisés dans cet article. Le retour sur
cette période d’une centaine d’années en apprend autant sur la discipline elle-même, sur
ses acteurs et sur le concept même d’espèce que sur les Mammifères présents dans le
pays. L’évolution des idées est indissociable de celle des outils.
Les ouvrages sur la faune des Mammifères de France
La liste nationale des Mammifères, telle que présentée dans différentes publications,
peut être considérée comme un témoin simple jalonnant cette amélioration des connais-
sances ainsi que l’évolution du concept d’espèce. Il y a tout d’abord la systématique et
son évolution. Au-delà du nombre d’espèces les ordres actuellement reconnus sont assez
différents de ceux qui ont été publiés par TROUESSART en 1910. En ce qui concerne le
contenu, les ouvrages les plus anciens développent essentiellement la systématique et
l’identification des espèces, à partir des collections des musées, en donnant parfois les
clés de déterminations reconnues à leur époque (PERRIER, 1924). Les informations sur la
Mammifères et mammalogistes,
un siècle de cohabitation
François MOUTOU*, Christian ARTHUR* & Stéphane AULAGNIER**
Résumé
L’histoire de la mammalogie en France durant les cent dernières années combine plusieurs paramètres. Il y a les
biologistes qui se sont penchés sur ces espèces. Leurs approches refl ètent assez bien les connaissances et les cadres
conceptuels propres à leurs époques respectives. L’émergence relativement récente des associations naturalistes,
différentes des sociétés savantes, apporte un élément nouveau. L’évolution des méthodes de recherche a permis
également de faire avancer la connaissance de ce groupe zoologique. Cela se retrouve dans la classifi cation en ordres
par exemple. Le nombre d’espèces reconnues est étroitement lié aux outils mis en œuvre par la systématique et à leur
développement. Aujourd’hui c’est la survie de certaines de ces espèces qui interroge et suscite des études. La réponse
n’est pas seulement du ressort de la biologie.
Mots-clés : Mammalogie, biologistes, France, historique.
Mammals and mammalogists, a century of cohabitation
Abstract
The history of mammalogy in France during the past century combines different parameters. First, the biologists who
worked on these species must be mentioned. The way they reported on mammals is a good picture of the global
knowledge and conceptual frames of their time. The involvement of nature protection associations, different from the
former scientifi c societies, is quite recent and added a new perception and framework. The evolution of methods and
techniques also improved the study of this zoological group. This is illustrated by the sorting of mammalian orders. The
number of species is more linked to the tools used by research in systematics and their improvement. Today the main
question is the survival of some species still present in the country. The answer is not only a matter of biology.
Key words : Mammalogy, biologists, France, history.
* SFEPM - c/o Musée d’Histoire naturelle - Parc Saint Paul - Rives d’Auron - 18000 BOURGES
** SFEPM - c/o CEFS – INRA - CS 52627 - 31326 CASTANET TOLOSAN CEDEX
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CENT ANS DE REMUE-MÉNAGE DANS LA NATURE › L’évolution des connaissances
10e Rencontres Bourgogne-Nature
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biologie et sur l’écologie des espèces, abordées par MARTIN (1910)
pour certaines espèces, ne sont généralisées que plus tardivement
(DIDIER & RODE 1935a ; RODE & DIDIER, 1946). Il faut attendre
SAINT GIRONS (1973) pour que l’usage des cartes de répartition se
répande (figure 1), avec notamment un « Atlas des Mammifères sauvages
de France » (FAYARD 1984). Presque en même temps l’ouvrage de
BROSSET (1974) annonce les livres plus destinés au grand public et
illustrés de nombreuses photographies en couleurs (DUQUET, 1992 ;
COLLECTIF, 1999). L’approche par milieux oriente directement vers
l’écologie et la biogéographie développée par SAINT GIRONS (1989).
Plus tard, les systèmes d’information géographique vont révolutionner
les représentations de la répartition géographique des espèces. Ce n’est
qu’à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle que des critères de
conservation sont systématiquement présentés (MAURIN, 1994) avec
en particulier la déclinaison nationale de la liste rouge de l’Union
internationale pour la conservation de la nature (DE BEAUFORT, 1983 ;
U.I.C.N. COMITÉ FRANÇAIS, 2009).
Les premiers ouvrages de référence sont le fruit du travail de zoo-
logistes professionnels, notamment E.L. TROUESSART, puis R. PERRIER
(1924). Le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) joue un
rôle particulier mais de nombreuses
autres institutions sont à associer. Sans
chercher à être exhaustif, après une
éphémère Revue française de mam-
malogie en 1927 et 1928, l’étude des
Mammifères bénéficie en 1936 de la
création de la revue Mammalia, avec
le sous-titre : Morphologie, biologie,
systématique des Mammifères, autour
du Laboratoire des Mammifères et des
Oiseaux de l’époque, localisé au 55 rue
Buffon (figure 2). C’est l’une des plus
anciennes revues internationales de
mammalogie. Les quatre fondateurs,
E. BOURDELLE, C. BRESSOU, R. DIDIER
et P. RODE, se trouvent à l’origine de
plusieurs ouvrages scientifiques ou déjà
orientés vers le grand public (DIDIER &
RODE, 1935a, 1935b ; RODE & DIDIER,
1946) (figure 3). La revue, qui ne traite
pas que de faune française, existe tou-
jours mais si la rédaction est toujours au
MNHN, l’éditeur n’est plus en France !
Plus récemment, les chercheurs ins-
titutionnels sont secondés, voire relayés,
par les naturalistes et professionnels
de l’environnement. Le terme d’ « ama-
teur » peut être utilisé mais il change
clairement de signification au cours des
décennies. Aujourd’hui ce sont plutôt des
bénévoles au sein d’associations de pro-
tection de la nature ou de sociétés d’his-
toire naturelle, Les premières ont peu à
peu remplacé les secondes au cours du
temps, même s’il existe toujours une
Fédération Française des Sociétés de
Sciences Naturelles (FFSSN) à côté
d’une fédération française des sociétés
de protection de la nature, aujourd’hui
France Nature Environnement (FNE).
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François MOUTOU et al.
Figure 1. Ouvrage de 1973 de Marie-
Charlotte SAINT GIRONS sur les mammifères
de France et du Benelux, faune marine
exceptée.
Figure 2. La première couverture de Mammalia et la couverture qui est restée le
plus longtemps. Pour l’année 2006 et le tome 70, la revue a quitté le MNHN, Paris
et la France.
Figure 3. Un des premiers catalogues
des mammifères de France, cosigné
par Robert DIDIER et Paul RODE, daté
de 1935.
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Mammifères et mammalogistes, un siècle de cohabitation
Ainsi la Société Française pour l’Étude et la Protection des
Mammifères (SFEPM) a été fondée en 1977 et sa première
assemblée générale s’est tenue au Creusot. A l’initiative de
quelques naturalistes et soutenue par quelques mammalo-
gistes chevronnés elle a été créée autour d’un projet d’atlas
national, publié quelques années plus tard (FAYARD, 1984)
(figure 4). Elle a depuis évolué essentiellement en dehors
des laboratoires institutionnels même si le siège social de
l’association est au Muséum National d’Histoire Naturelle.
Depuis, de nombreuses associations régionales ou locales,
consacrées à l’étude et à la protection des Mammifères
ont vu le jour, certaines évoluant vers le statut de bureau
d’études. Ces structures régionales ont publié de nombreux
atlas régionaux ou départementaux. Certaines régions ont
déjà publié des rééditions complètes des premières éditions
(Normandie, Lorraine). Pour la Bourgogne, particulièrement
pour le Morvan, il faut bien sûr citer l’ouvrage de SIRUGUE
(1995).
A côté des approches scientifiques et naturalistes, il
existe des regards plus artistiques portés aux Mammifères au
cours de ces dernières cent années. Dans la ville de Dijon,
il semble légitime de citer F. POMPON dont l’ours blanc est
exposé dans un des jardins de la ville (figure 5). L’évolution
des illustrations dans les ouvrages sur les Mammifères est
une autre façon de suivre la perception que les mammalo-
gistes leur ont porté, depuis les dessins au trait de crânes ou
détails anatomiques, aux aquarelles extrêmement précises
de P. BARRUEL dans le Guide
des Mammifères sauvages de
l’Europe occidentale (VAN
DEN BRINK, 1967) et aux
impressions furtives d’ani-
maux croqués dans la nature
par R. HAINARD (HAINARD,
1987, 1988).
Figure 4. Premier atlas des mammifères sauvages
de France, coordonné par Armand FAYARD, premier
président de la SFEPM.
Figure 5. L’ours blanc (1928-1929) de François POMPON dans un jardin de Dijon.
Évolution des connaissances
Les animaux domestiques sont largement présents dans les ouvrages du XIXe
siècle comme TOUSSENEL (1855) ou BOUVIER (1891). La séparation plus ou moins
nette entre les formes domestiques et sauvages dans la liste des Mammifères de
France, consommée chez RODE et DIDIER (1935a), reflète l’abandon progressif de
la considération essentiellement utilitariste des animaux. L’émergence progressive
des ordres aujourd’hui reconnus signe le fait que tous n’ont pas suscité le même
intérêt simultanément. La distinction entre Rongeurs et Lagomorphes est progressive
au cours du début du XXe siècle, inversement les Pinnipèdes sont désormais inclus
dans l’ordre des Carnivores. Ce n’est que tout récemment que l’ordre fourre-tout
des Insectivores a disparu pour être remplacé, en ce qui concerne la faune euro-
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péenne, par les Erinacéomorphes et les Soricomorphes (AULAGNIER et al., 2008). Cela fait
pourtant longtemps que les zoologistes soupçonnaient que le regroupement des hérissons,
musaraignes et taupes était artificiel. En revanche, rares étaient ceux qui suspectaient
la proche parenté des Cétacés et des Ruminants regroupés désormais dans l’ordre des
Cétartiodactyles.
A l’échelle des familles, outre des ajouts liés à l’installation d’espèces envahissantes
(Myocastoridés, Procyonidés ou Macropodidés), la récente reconnaissance de la famille
des Minioptéridés est à signaler chez les Chiroptères (AULAGNIER, 2008), comme celles
des Ziphiidés, Phocoénidés ou Koggiidés chez les Mammifères marins. Il convient de
remarquer également les changements de dénomination des Gliridés (Muscardinidés pour
MILLER (1912), Myoxidés pour PERRIER (1924) et DUQUET (1992)), de l’Emballonuridé de
DIDIER & RODE (1935b) devenu Molossidé chez RODE & DIDIER (1946), mais surtout les
changements de classification des campagnols et du Grand hamster, tantôt Muridés, tantôt
Cricétidés (SAINT GIRONS, 1973), tantôt Arvicolidés (MAURIN, 1994), voire Arvicolidés et
Cricétidés respectivement (AULAGNIER et al., 2003).
C’est au niveau des genres et des espèces que les évolutions ont été les plus marquées.
Les noms de genre ont changé ; les Pachyurus et Myogale de TROUESSART (1910) sont
devenus des Suncus et Galemys respectivement pour DIDIER & RODE (1935a, 1935b), les
Vesperugo de PERRIER (1924) sont des Nyctalus, Eptesicus, Pipistrellus et Hypsugo, les
Nyctinomus et Fiber de RODE & DIDIER (1946) sont désormais des Tadarida et Castor... Le
nombre d’espèces a aussi considérablement augmenté avec par exemple trois Microtus
pour MILLER (1912) contre quatre pour FAYARD (1984), dont le désormais Chionomys, et
huit pour AULAGNIER et al. (2003) avec l’intégration des Pitymys des auteurs du XXe siècle,
mais aussi un Plecotus pour RODE & DIDIER (1946) et trois pour AULAGNIER et al. (2003),
neuf Myotis pour SAINT GIRONS (1973) et treize pour AULAGNIER (2009). L’identification
de nombreuses sous-espèces au début du XXe siècle est peut-être à rapprocher de la
multiplication des espèces au début du XXIe siècle. La morphologie et la biométrie ont été
remplacées par les marqueurs moléculaires. Il est difficile de prétendre que la systématique
n’a pas été modifiée par le développement des nouveaux concepts et des nouveaux outils.
La mise à disposition de nombreux détecteurs d’ultrasons pour écouter les chauves-souris
(BARATAUD, 2012) a révolutionné leur étude mais aussi leur systématique. Presque tous
les ans une espèce nouvelle est signalée en Europe, identifiée d’abord par la génétique
ou la détection ultrasonore et confirmée par la morphologie ou l’écologie. Certaines dif-
férences ne sont évidentes que pour qui sait qu’elles existent. Ainsi chez les Chiroptères,
le nombre d’espèces est passé de 18 (PERRIER, 1924 – mais 25 pour MARTIN, 1910) à 34
(AULAGNIER, 2009) en un peu plus d’un siècle et illustre bien les choses dans un domaine
où les amateurs ont rejoint les professionnels.
Si la systématique connaît un regain d’intérêt récent avec
l’utilisation de techniques nouvelles, la mammalogie a été portée
par des études sur l’écologie, l’éco-éthologie et l’éco-physiologie
durant toute la seconde moitié du XXe siècle, que ce soit sur
les Rongeurs avec notamment l’Institut National de Recherche
Agronomique (INRA), sur les ongulés, Lagomorphes et certains
Carnivores avec l’Office National de la Chasse et de la Faune
Sauvage (ONCFS). Des laboratoires universitaires, souvent
associés au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
ont également contribué à ces travaux. Souvent limités à une
espèce ou un petit groupe d’espèces, ils font parfois l’objet de
synthèses qui valorisent les résultats des mammalogistes français
professionnels et amateurs, comme l’Encyclopédie des Carnivores
de France publiée par la SFEPM. Parmi les productions récentes,
il est loisible de mentionner les ouvrages de VALLANCE (2007),
ARTHUR & LEMAIRE (2009), QUÉRÉ & LE LOUARN (2011)…
Même si les associations naturalistes sont assez peu présentes
dans ce domaine, l’étude de la paléontologie et de l’évolution
des Mammifères est un domaine très actif en France. Le lan-
cement en 1993 de la revue Journal of mammalian Evolution,
créée conjointement par P. L
UCKET
(USA) et J.L. H
ARTENBERGER
(Montpellier) est un bel exemple (figure 6).
Rev. sci. Bourgogne-Nature - 20-2014, 149-154
François MOUTOU et al.
Figure 6. Couverture du Journal of Mammalian
Evolution, lancé en 1993.
153
Le dernier champ dans lequel les études sur les Mammifères se développent est celui
de l’épidémiologie. Déjà dans les années 1970 et 1980, l’épizootie de rage vulpine avait
contribué à lancer des études sur l’écologie du Renard roux et des carnivores. Un certain
nombre de situations sanitaires nouvelles comme le passage de la tuberculose bovine vers
certaines espèces de Mammifères sauvages ou la prise en compte des Chiroptères dans
plusieurs cycles épidémiologiques relancent l’intérêt pour l’étude des mammifères. Les
enjeux sont importants car ils confrontent biodiversité, écologie, économie, agriculture et
santé publique. Face à cette complexité, de nouveaux outils sont probablement à inventer.
Conclusion
L’évolution des connaissances ainsi que la mise à disposition de nombreuses infor-
mations au travers des publications proposées par les associations naturalistes sont assez
remarquables sur les Mammifères de France. Il est donc paradoxal de réaliser que tout
ceci n’a pas empêché la réglementation de garder la notion d’espèce « susceptible d’être
classée nuisible », où figurent pratiquement tous les petits Mustélidés, comme la Belette et
le Putois. Dans de nombreux cas de figure, ce classement relève peut-être plus de la « tra-
dition » que de la connaissance, qui évolue certainement plus vite que la dite « tradition ».
Les activités cynégétiques continuent à faire évoluer les populations des espèces
gibier et piégées sans tenir compte de leurs besoins propres. L’agriculture continue à
accaparer l’espace avec des soucis de rendements indépendants de la biodiversité.
L’établissement de la liste rouge des Mammifères de France (U.I.C.N. COMITÉ FRANÇAIS,
2009) n’a pas changé le statut du Grand hamster en Alsace, du Vison d’Europe dans le
Sud-Ouest ni de l’Ours dans les Pyrénées. Si notre société souhaite conserver ces espèces,
et beaucoup d’autres, en assurant une cohabitation un peu moins chaotique, il faut des
réponses techniques mais pas seulement. Le lien social que représentent les associations
d’étude et de protection de la nature peut être un maillon pertinent, parmi de nombreux
autres, dans toutes les étapes de cette démarche. La préparation d’atlas de répartition,
qui se poursuit encore en ce début de XXIe siècle, devrait être complétée par encore plus
d’études écologiques avec des approches quantitatives. La difficulté réside alors dans le
fait que peu de laboratoires de recherche travaillent sur les Mammifères et pas toujours
sur le territoire national. Parallèlement, les naturalistes associatifs ont peu de motivation
pour de tels travaux. Un des défis de la mammalogie française à venir est de réussir à
mieux coordonner les efforts des uns et des autres. Jamais les laboratoires de recherche
ne disposeront de l’effectif et du temps des bénévoles des associations. Ces associations
n’ont peut-être pas toujours pris le temps de chercher des problématiques contemporaines
et stimulantes pour leurs membres ; Si ce rapprochement pouvait se concrétiser, la faune
pourrait probablement en bénéficier.
Remerciements
Ces rencontres et cette communication sont l’occasion de remercier les organisateurs
de ces rencontres naturalistes de Bourgogne et de rappeler que c’est dans cette région que
s’est tenue l’assemblée générale constitutive de la SFEPM, à l’initiative d’Armand FAYARD,
son premier président, et de Patrice NOTTEGHEM, toujours actif en Bourgogne, ainsi que
de quelques autres collègues. Nous leur en sommes très reconnaissants.
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